Mesdames et Messieurs, laissez moi vous présenter les deux rois de la rigolade scabreuse, de l'humour grinçant, et du second degré dans toute sa splendeur : Maurice eeeeetttttt Patapon !!
A ma gauche : Dégoutant, il pette chie et rotte comme personne. Scato dans l'âme, son quotidien, c'est bouffer de la m*rde, chier partout comme un gros sale, et emmerder (dans tous les sens du terme) ses contemporains : Le petit chien jaune qui cache bien son jeu, Maurice !!!
A ma droite : Mignonne petite boule qu'on carresserait bien dans le sens du poil, cet animal est un boureau, un tyran, un sadique comme on en fait plus ! Décapiter les oisillons est son hobby, lacérer les ventres de bébé à coup de griffes sa passion : le chaton trognon, Patapon !!!
Et ces deux anti-héros asociaux, par le biais d'un humour d'une brutalité hallucinante, commentent notre monde d'adulte (d'humain, plutot) avec une facilité déconcertante, abordant tous les sujets sans tabou. Une monstruosité zygomatique sans nom condensée dans deux albums qui font le véritable effet d'un pavé dans la mare !
Tout y passe : social, politique, religion, effet de mode... nous sommes tous visé, par un moyen ou par un autre, mais c'est pour notre plus grand plaisir !
Toutefois, cette série n'est à mon avis pas à faire lire à tout le monde. Il FAUT lire ces deux albums au second degré, car tout prendre au pied de la lettre serait une belle erreur ! Charb se lache, Charb attaque, Charb dénonce surtout. Même si certains gags, fort drôles au demeurant, sont gratuit, la plupart ont tous un sens fort, une idée à faire passer...
Graphiquement, c'est tout bête, tout brouillon. Noir et blanc teinté de jaune, le trait est rapide, sans complication, tant les dessins ici sont dispensables.
Une bonne rigolade, un humour bien gras et sauvage : Maurice et Patapon est fait pour vous !
En feuilletant cette BD, il y a quelque temps de ça, je n'avais pas vraiment accroché. Drôle de tronche, ce petit bonhomme avec ses yeux trop grands pour lui... Paysages bizarres, dépouillés et déprimants... Créatures qui ne ressemblent à rien de connu en HF... Et puis j'ai franchi le pas. Pour découvrir une BD qui devait me tenir en haleine du début à la fin. La quête du Chninkel devient si vite la nôtre qu'il est impossible de le lâcher en cours de route. Et, ce qui n'arrive pas souvent, la fin est à la hauteur du reste.
Sfar nous plonge avec Pascin dans l'univers de la bohème parisienne. Le scénario est jusqu'a présent bien construit et l'on suit les aventures de cet anti-héros avec plaisir.
Le graphisme ne plaira pas à tout le monde; c'est sur, mais moi il ne m'a pas choqué, loin de là, et au contraire m'a particulièrement plût. Ce noir et blanc utilisé de cette manière (de façon "sale") me fait penser aux petites rues et aux appartements délabrés dans lesquelles je suppose, il était monnaie courante de vivre à l'époque.
N.B je n'ai lu que les deux premiers tomes, je vous tiendrai donc au courant de la suite des aventures de Pascin
Garth Ennis est un fou.
Un fou qui manie l'humour noir (vraiment noir) et la violence avec une maîtrise qui laisse pantois. Steve Dillon, son fidèle acolyte (sur le Preacher entre autres) aux pinceaux sans être un génie est un bon dessinateur, et l'association des 2 est encore une fois explosive.
Le Punisher, sorte de vigilante à la sauce Marvel, qui cumule les rôles de flic, juge et bourreau, a connu depuis sa création en 1974 et sa première série en 1986 de nombreuses adaptations et lectures, selon les artistes qui l'ont abordés. Et plus particulièrement en comparaison de la précédente version (où le Punisher, mort, revient sur Terre en tant qu'ange vengeur, bras armé du ciel aux pouvoirs magiques et aux flingues de lumière !), cette reprise de Frank Castle est très largement supérieure.
Revoici le Punisher, pur et dur, qui parle peu et fait le ménage dans la pègre. Bien sûr, sur le fond, le concept même du personnage est plus que discutable. Mais dans la forme, force est de constater que c'est jouissif !
La violence est à ce point exagérée, et dopée par le comique des situations et des dialogues à contre-emploi, que la pillule passe sans problème. Au contraire, on en redemande : action, humour noir et auto-dérision ! À ne surtout pas prendre au premier degré, sous peine de passer un mauvais moment ...
Pour être vraiment complet, il faut avouer que le 4ème tome est moins bon que les 3 premiers, haletants et qu'on engloutit d'un trait d'un seul. Mais l'ensemble vaut tout de même un 4 étoiles à mon avis.
Voici une BD comme on aimerait en voir plus souvent : bons dessins, bonne histoire, humour.
Dommage qu'elle semble être passée inaperçue (enfin je dis cela par rapport aux peu de critiques vues ici).
Bref courrez vous procurer cette BD dans les bacs d'occasion (11 ans déjà...)
Un dessin d'une rare qualité pour cette serie, qui je le souhaite verra une suite un jour, car malgres le plaisir eprouvé a la lecture de ces 3 albums je ne conseil pas l'achat.
Pourquoi????
Parce que c'est frustrant d'attendre la suite d'une serie de cette qualite et d'etre dependant du bon vouloir des auteurs qui ont le vent en poupe (car ils sont plutot bon)et qui produise des series a vocation commerciales .
bref,a acheter si la suite parait
Sans conteste l'oeuvre phare de Christian Godard et Julio Ribera. Mélange d'aventures, de space-opera et d'humour, le Vagabond des Limbes nous fait voyager aux confins de l'espace et du temps depuis 30 albums déjà.
Axle Munshine et Musky volent de planètes en planètes, vivent des aventures toujours étonnantes et développées de main de maître par Godard. Et il en profite pour aborder tout un tas de thèmes profonds(Dieu, le temps, l'amour, le sacrifice, le clônage, etc ...), ponctués par les insultes et grossièretés inventées pour l'occasion et mises dans la bouche du "petit clown" Musky.
Les références et clins d'oeil à notre société sont légions (personnages, accessoires, lieux, religions, traditions, etc ...), l'humour est omniprésent, et si parfois l'histoire stagne ou se complique trop, Godard trouve toujours l'idée au bon moment pour débloquer le récit.
Ribera pour sa part remplit très correctement sa part de travail, même si l'on ressent une perte de qualité dans les tous derniers albums. D'un style assez particulier, il s'est imposé comme le dessinateur tout à fait adéquat aux voyages et découvertes incessants des globe-trotters du cosmos.
Bien que quelques albums ressortent du lot (l'incontournable "Alchimiste suprême", l'excellent "Empire des Soleils noirs" par exemple), la saga est à prendre dans son ensemble et c'est véritablement en tant que telle que la série mérite ses 5 étoiles. Plutôt mal connu, le Vagabond des Limbes tient lieu de chef d'oeuvre à mes yeux.
Merci messieurs Godard et Ribera de faire vivre Axle, Musky, Muskie, Matt Gamon et les autres pour notre plus grand plaisir.
Alan Moore est un grand monsieur du monde des comics. L'un des plus grands même à l'heure actuelle. Avec Top Ten, il en fait encore une fois la démonstration parfaite.
Non seulement il gère une quantité impressionnante de personnages sans jamais perdre le lecteur en cours de route, mais en plus il relève le défi de créer un univers où absolument tous les personnages (policiers comme civils, humains, robots et animaux familiers) sont dotés de super-pouvoirs.
Là où l'on pourrait craindre l'indigestion, Alan Moore nous délecte avec des histoires passionnantes, originales et pleines d'humour. L'auteur parvient à mêler l'atmosphère d'un NYPD Blues et les personnages de type super-héros classiques. Et le tout crée une alchimie nouvelle, jusqu'alors inédite, mais réellement rafraîchissante dans un milieu (les comics) où l'on a surtout tendance à faire et refaire toujours la même chose.
Mais Moore n'est pas quelqu'un de conformiste, il l'a déjà maintes fois prouvé par le passé.
Le choix de Gene Ha en tant que dessinateur est somme toute logique. Rares sont ceux qui auraient su, aussi bien que lui, nous mener dans cet univers foisonnant avec autant de brio et de maîtrise. Son trait allie 2 qualités fondamentales : le sens du détail, afin que l'oeil du lecteur ne rate rien, comprenne tout de l'intrigue, et la netteté et la rigueur indispensables pour qu'on ne mélange pas tout, qu'on se sente toujours à l'aise dans cet environnement si complexe.
Cerise sur le gâteau, les pages sont truffées de références (BD, ciné, TV et autres), au point qu'il est impensable de les lister exhaustivement pour autant qu'on n'en rate pas déjà la moitié à la première lecture.
C'est très exactement grâce à ce genre d'auteurs et d'oeuvres que les comics pourront (peut-être ?) un jour sortir de cette image de BD crétinisante qu'ils se trainent. Prions mes amis, prions.
Je dois avouer que je n'aime pas trop donner la note maximale; mais en ce qui concerne Jeremiah, je suis obligé de faire une exception.
Je suis vraiment accro à cette série car Jeremiah et Kurdy sont probablement les persos de BD les plus attachants que je connaisse. Ils sont tellement humains avec leurs défauts, leurs humeurs et leurs petits travers.
C'est tout bonnement génial de les voir évoluer au fur et à mesure des albums (surtout Jeremiah) et des aventures qu'il traverse.
En plus le talent de l'auteur est indéniable, tant dans le dessin (sublime avec le passage à l'aquarelle dans les derniers épisodes) que dans les scénarios, toujours originaux, réalistes, bourrés de clins d'oeil et d'humour.
La galerie de persos est riche: les méchants sont méchants (sans jamais tomber dans la caricature), les gentils ne sont pas niais pour autant, quant aux autres, ils sont tout simplement criants de vérité et d'authenticité.
Enfin, l'ajout d'un brin d'érotisme dans les derniers tomes n'enlève rien au charme de cette série d'aventures.
C'est bien simple, Jer', j'adore et c'est tout!
C'est bon, que dit-je c'est grand
Ca bouge, y'a de l'action, des personnages sympas, un graphisme du tonerre, des belles couleurs.
N'allez pas chercher de la profondeur dans cette BD, mais un top divertissement.
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Maurice et Patapon
Mesdames et Messieurs, laissez moi vous présenter les deux rois de la rigolade scabreuse, de l'humour grinçant, et du second degré dans toute sa splendeur : Maurice eeeeetttttt Patapon !! A ma gauche : Dégoutant, il pette chie et rotte comme personne. Scato dans l'âme, son quotidien, c'est bouffer de la m*rde, chier partout comme un gros sale, et emmerder (dans tous les sens du terme) ses contemporains : Le petit chien jaune qui cache bien son jeu, Maurice !!! A ma droite : Mignonne petite boule qu'on carresserait bien dans le sens du poil, cet animal est un boureau, un tyran, un sadique comme on en fait plus ! Décapiter les oisillons est son hobby, lacérer les ventres de bébé à coup de griffes sa passion : le chaton trognon, Patapon !!! Et ces deux anti-héros asociaux, par le biais d'un humour d'une brutalité hallucinante, commentent notre monde d'adulte (d'humain, plutot) avec une facilité déconcertante, abordant tous les sujets sans tabou. Une monstruosité zygomatique sans nom condensée dans deux albums qui font le véritable effet d'un pavé dans la mare ! Tout y passe : social, politique, religion, effet de mode... nous sommes tous visé, par un moyen ou par un autre, mais c'est pour notre plus grand plaisir ! Toutefois, cette série n'est à mon avis pas à faire lire à tout le monde. Il FAUT lire ces deux albums au second degré, car tout prendre au pied de la lettre serait une belle erreur ! Charb se lache, Charb attaque, Charb dénonce surtout. Même si certains gags, fort drôles au demeurant, sont gratuit, la plupart ont tous un sens fort, une idée à faire passer... Graphiquement, c'est tout bête, tout brouillon. Noir et blanc teinté de jaune, le trait est rapide, sans complication, tant les dessins ici sont dispensables. Une bonne rigolade, un humour bien gras et sauvage : Maurice et Patapon est fait pour vous !
Le Grand Pouvoir du Chninkel
En feuilletant cette BD, il y a quelque temps de ça, je n'avais pas vraiment accroché. Drôle de tronche, ce petit bonhomme avec ses yeux trop grands pour lui... Paysages bizarres, dépouillés et déprimants... Créatures qui ne ressemblent à rien de connu en HF... Et puis j'ai franchi le pas. Pour découvrir une BD qui devait me tenir en haleine du début à la fin. La quête du Chninkel devient si vite la nôtre qu'il est impossible de le lâcher en cours de route. Et, ce qui n'arrive pas souvent, la fin est à la hauteur du reste.
Pascin
Sfar nous plonge avec Pascin dans l'univers de la bohème parisienne. Le scénario est jusqu'a présent bien construit et l'on suit les aventures de cet anti-héros avec plaisir. Le graphisme ne plaira pas à tout le monde; c'est sur, mais moi il ne m'a pas choqué, loin de là, et au contraire m'a particulièrement plût. Ce noir et blanc utilisé de cette manière (de façon "sale") me fait penser aux petites rues et aux appartements délabrés dans lesquelles je suppose, il était monnaie courante de vivre à l'époque. N.B je n'ai lu que les deux premiers tomes, je vous tiendrai donc au courant de la suite des aventures de Pascin
Punisher (Ennis/Dillon)
Garth Ennis est un fou. Un fou qui manie l'humour noir (vraiment noir) et la violence avec une maîtrise qui laisse pantois. Steve Dillon, son fidèle acolyte (sur le Preacher entre autres) aux pinceaux sans être un génie est un bon dessinateur, et l'association des 2 est encore une fois explosive. Le Punisher, sorte de vigilante à la sauce Marvel, qui cumule les rôles de flic, juge et bourreau, a connu depuis sa création en 1974 et sa première série en 1986 de nombreuses adaptations et lectures, selon les artistes qui l'ont abordés. Et plus particulièrement en comparaison de la précédente version (où le Punisher, mort, revient sur Terre en tant qu'ange vengeur, bras armé du ciel aux pouvoirs magiques et aux flingues de lumière !), cette reprise de Frank Castle est très largement supérieure. Revoici le Punisher, pur et dur, qui parle peu et fait le ménage dans la pègre. Bien sûr, sur le fond, le concept même du personnage est plus que discutable. Mais dans la forme, force est de constater que c'est jouissif ! La violence est à ce point exagérée, et dopée par le comique des situations et des dialogues à contre-emploi, que la pillule passe sans problème. Au contraire, on en redemande : action, humour noir et auto-dérision ! À ne surtout pas prendre au premier degré, sous peine de passer un mauvais moment ... Pour être vraiment complet, il faut avouer que le 4ème tome est moins bon que les 3 premiers, haletants et qu'on engloutit d'un trait d'un seul. Mais l'ensemble vaut tout de même un 4 étoiles à mon avis.
Trio Grande - Adios Palomita
Voici une BD comme on aimerait en voir plus souvent : bons dessins, bonne histoire, humour. Dommage qu'elle semble être passée inaperçue (enfin je dis cela par rapport aux peu de critiques vues ici). Bref courrez vous procurer cette BD dans les bacs d'occasion (11 ans déjà...)
Les Feux d'Askell
Un dessin d'une rare qualité pour cette serie, qui je le souhaite verra une suite un jour, car malgres le plaisir eprouvé a la lecture de ces 3 albums je ne conseil pas l'achat. Pourquoi???? Parce que c'est frustrant d'attendre la suite d'une serie de cette qualite et d'etre dependant du bon vouloir des auteurs qui ont le vent en poupe (car ils sont plutot bon)et qui produise des series a vocation commerciales . bref,a acheter si la suite parait
Le Vagabond des Limbes
Sans conteste l'oeuvre phare de Christian Godard et Julio Ribera. Mélange d'aventures, de space-opera et d'humour, le Vagabond des Limbes nous fait voyager aux confins de l'espace et du temps depuis 30 albums déjà. Axle Munshine et Musky volent de planètes en planètes, vivent des aventures toujours étonnantes et développées de main de maître par Godard. Et il en profite pour aborder tout un tas de thèmes profonds(Dieu, le temps, l'amour, le sacrifice, le clônage, etc ...), ponctués par les insultes et grossièretés inventées pour l'occasion et mises dans la bouche du "petit clown" Musky. Les références et clins d'oeil à notre société sont légions (personnages, accessoires, lieux, religions, traditions, etc ...), l'humour est omniprésent, et si parfois l'histoire stagne ou se complique trop, Godard trouve toujours l'idée au bon moment pour débloquer le récit. Ribera pour sa part remplit très correctement sa part de travail, même si l'on ressent une perte de qualité dans les tous derniers albums. D'un style assez particulier, il s'est imposé comme le dessinateur tout à fait adéquat aux voyages et découvertes incessants des globe-trotters du cosmos. Bien que quelques albums ressortent du lot (l'incontournable "Alchimiste suprême", l'excellent "Empire des Soleils noirs" par exemple), la saga est à prendre dans son ensemble et c'est véritablement en tant que telle que la série mérite ses 5 étoiles. Plutôt mal connu, le Vagabond des Limbes tient lieu de chef d'oeuvre à mes yeux. Merci messieurs Godard et Ribera de faire vivre Axle, Musky, Muskie, Matt Gamon et les autres pour notre plus grand plaisir.
Top 10
Alan Moore est un grand monsieur du monde des comics. L'un des plus grands même à l'heure actuelle. Avec Top Ten, il en fait encore une fois la démonstration parfaite. Non seulement il gère une quantité impressionnante de personnages sans jamais perdre le lecteur en cours de route, mais en plus il relève le défi de créer un univers où absolument tous les personnages (policiers comme civils, humains, robots et animaux familiers) sont dotés de super-pouvoirs. Là où l'on pourrait craindre l'indigestion, Alan Moore nous délecte avec des histoires passionnantes, originales et pleines d'humour. L'auteur parvient à mêler l'atmosphère d'un NYPD Blues et les personnages de type super-héros classiques. Et le tout crée une alchimie nouvelle, jusqu'alors inédite, mais réellement rafraîchissante dans un milieu (les comics) où l'on a surtout tendance à faire et refaire toujours la même chose. Mais Moore n'est pas quelqu'un de conformiste, il l'a déjà maintes fois prouvé par le passé. Le choix de Gene Ha en tant que dessinateur est somme toute logique. Rares sont ceux qui auraient su, aussi bien que lui, nous mener dans cet univers foisonnant avec autant de brio et de maîtrise. Son trait allie 2 qualités fondamentales : le sens du détail, afin que l'oeil du lecteur ne rate rien, comprenne tout de l'intrigue, et la netteté et la rigueur indispensables pour qu'on ne mélange pas tout, qu'on se sente toujours à l'aise dans cet environnement si complexe. Cerise sur le gâteau, les pages sont truffées de références (BD, ciné, TV et autres), au point qu'il est impensable de les lister exhaustivement pour autant qu'on n'en rate pas déjà la moitié à la première lecture. C'est très exactement grâce à ce genre d'auteurs et d'oeuvres que les comics pourront (peut-être ?) un jour sortir de cette image de BD crétinisante qu'ils se trainent. Prions mes amis, prions.
Jeremiah
Je dois avouer que je n'aime pas trop donner la note maximale; mais en ce qui concerne Jeremiah, je suis obligé de faire une exception. Je suis vraiment accro à cette série car Jeremiah et Kurdy sont probablement les persos de BD les plus attachants que je connaisse. Ils sont tellement humains avec leurs défauts, leurs humeurs et leurs petits travers. C'est tout bonnement génial de les voir évoluer au fur et à mesure des albums (surtout Jeremiah) et des aventures qu'il traverse. En plus le talent de l'auteur est indéniable, tant dans le dessin (sublime avec le passage à l'aquarelle dans les derniers épisodes) que dans les scénarios, toujours originaux, réalistes, bourrés de clins d'oeil et d'humour. La galerie de persos est riche: les méchants sont méchants (sans jamais tomber dans la caricature), les gentils ne sont pas niais pour autant, quant aux autres, ils sont tout simplement criants de vérité et d'authenticité. Enfin, l'ajout d'un brin d'érotisme dans les derniers tomes n'enlève rien au charme de cette série d'aventures. C'est bien simple, Jer', j'adore et c'est tout!
Carmen Mc Callum
C'est bon, que dit-je c'est grand Ca bouge, y'a de l'action, des personnages sympas, un graphisme du tonerre, des belles couleurs. N'allez pas chercher de la profondeur dans cette BD, mais un top divertissement.