Et zou, encore une petite perle dans cette collection "Encrages". On ne les compte plus !
Alors oui, globalement d'accord avec l'avis de ThePatrick.
C'est plutôt banal au début, puis tout part en live sans que personne ne contrôle plus rien. Lanzo semble complètement à l'ouest, on le voit très tôt, mais on ne comprend que plus tard qu'il est loin d'être celui qu'il dit être...
L'arrivée de sa femme sur la scène m'a pourtant gêné. Elle semble un peu trop parachutée, c'est dommage...
Mais ne boudons par notre plaisir, cet album est très très bon, il ne faut pas le rater.
Ring Circus, c'est tout simplement une série très réussie, tant graphiquement que scénaristiquement ! Le thème du cirque, qui sert de trame de fond au récit, ne m'attirait pas plus que ça a priori. Mais une fois la lecture entamée, on prend un réel plaisir à suivre les pérégrinations de Jerold et son ami Anthonin, tous deux enrôlés dans la troupe du Ring Circus par amour pour Blanche, une belle cavalière.
Chauvel, dont c'est la première série que je lis, fait preuve d'une grande maîtrise pour faire évoluer ses personnages avec une apparente facilité. On pourrait reprocher à certaines planches d'être parfois un peu trop chargées en dialogues mais le texte est fluide et cela se lit bien. Les prénoms choisis par Chauvel contribuent à renforcer le côté intemporel du récit aux allures de conte.
Le premier album est une bonne introduction au récit qui présente les personnages principaux. Alors qu'on pouvait s'attendre à un deuxième opus plus dynamique en entrant dans le vif du sujet, il n'en est rien. L'histoire avance lentement, Chauvel se contentant de maintenir l'intérêt suscité avec le premier tome. Mais il se reprend dans le troisième opus, rythmé davantage que le précédent avec un humour plus présent. Le fantastique fait également son apparition dans ce tome, rendant les personnages de Blanche et Lunaire de plus en plus emblématiques.
Côté dessin, la force du scénario est fort bien retranscrite par le trait fin de Pedrosa, mélangeant habilement lignes tendues et courbes ! La palette des couleurs est intéressante malgré des tons parfois un peu délavés. Au fil des tomes, le trait de Pedrosa gagne en maîtrise et son coup de pinceau s'affirme davantage.
J'attends donc le quatrième et dernier opus de cette série pour la juger sur son ensemble !
Une très belle lecture.
"La vie est belle malgré tout" est effectivement difficile à conseiller et à commenter.
C'est une Bd que je qualifierais d'intimiste, par le sujet autobiographique, le dessin minimaliste et le ton mélancolique.
L'histoire est toute simple, Seth part à la recherche d'un dessinateur humoristique méconnu et oublié. Cette quête sert de support à l'introspection de l'auteur.
Et c'est la que se trouve toute la qualité et la force de cette BD car Seth porte un regard sans concession sur lui-même. Il ne parle que de lui mais avec talent et humour. Certains passages sont assez proche de l’univers de W. Allen.
Oui une très belle lecture qu’il m’est difficile conseiller au plus grand nombre.
"Tao Bang", c'est un mélange inhabituel - mais très réussi - de pirateries et d'heroïc fantasy. La quête est pour une fois originale puisqu'il n'est plus question de sauver le monde. Non, pour Kesh et Kirin, sauvés par Dame Ellora, il s'agit d'honorer une promesse faite à celle-ci afin de sauver son bordel d'une fermeture "forcée" consécutive à la concurrence acharnée exercée par le Cheik Ad Arphax. Pour ce faire, Kesh, Kirin et Norden partent à la recherche des habitantes de l'île des sirènes, dont l'existence ne serait qu'une légende.
Ce premier opus, d'une série plus que prometteuse, est donc une très belle introduction au récit sans réels temps morts. Cassegrain, auteur inconnu, s'est d'emblée imposé à moi comme figurant parmi les meilleurs. Faut dire que c'est un style qui me plaît beaucoup, dans la même veine que celui de Loche ou Frezzato : un graphisme proche de l'illustration, tout en crayonnés, mis en valeur par des tons pastels. En un mot : c’est grandiose !
Une histoire fluide, un découpage intéressant et un graphisme de toute beauté, voici résumée l'impression que m'a laissé Tao Bang !
Vivement la suite (prévue en 2004 !).
Argh ! CULTE CULTE CULTE !
Des scènes largement aussi comiques qu'Astérix, puisqu'il faut comparer ("Frère Cheval", "il y avait un trou dans le bandeau"...) Son principal défaut est de ne compter que peu d'albums. Des dessins déjà parfaits, et tout l'art de Goscinny.
Vendez tous vos "Albert René" pour n'acheter qu'un "Oumpah Pah" et vous serez gagnant !
L'histoire en bd, déjà ça va me plaire, mais en plus c'est vachement bien fait !! Premièrement l'auteur s'appuie sur les petits et grands historiens romains qui ont l'art des anecdotes qui rendent un récit vivant, qui nous font toucher du doigt ces anciens !! Et puis on sait qu'il y a de la documentation derrière, au moins c'est du solide. Bien sûr du coup le scénario on le connaît déjà (pour certains) mais on le voit illustré et comme c'est joli !! Les teintes sont extraordinaires : pénombre, grand jour... C'est une des choses qui m'a le plus impressionnée dans cette bd. Le dessin est excellent, il y a de très beaux portraits et le tout est très fluide. Les décors sont travaillés et cela rend bien l'atmosphère de l'Urbs. La narration est bien faite et on ne se perd pas et on ne s'ennuie pas non plus. A mes yeux cette bd est un modèle du genre bd historique. Un 5 sans hésiter.
De la poésie dans une bd, ça change et ça donne un quelque chose en plus à cette histoire. Le conte est bien raconté, les dialogues sont excellents et le scénario, bien que l'idée de base ne soit pas très originale, est rondement bien mené et ne suit pas le chemin attendu. Un grand méchant, vraiment méchant, avec un style génial, qui tombe amoureux c'est plutôt une bonne idée. A part le début on sort vite des terrains battus et on voyage dans cette aventure au dessin caractéristique qui en fait une bd "différente", dans le bon sens du terme. C'est subtil, c'est fin et ça change du fantastique medieval de brutes !! Le graphisme est majestueux et d'une grande beauté. On ne s'en lasse pas.
Je viens juste de découvrir cette série. Pendant des années j'ai été rebuté par les couvertures que je trouvais trop tape à l'oeil, genre : venez voir le gamin qui fait des conneries plus grosses que lui. Et finalement comme c'est souvent le cas, je me suis privé d'une fichtrement bonne bd. Bon ok, tous les tomes ne sont pas au même niveau, mais l'humour parfois très lourd, la véritable sympathie que dégagent Kévin, sa mère et le Chacal sont agréables. Comme en plus Coyote a un coup de pinceau que ne renierait pas Uderzo (auquel il rend constamment hommage graphiquement parlant), on aurait tort de se priver de ce petit bijou.
Annoncée à grands coups de publicité, j'attendais "WEST" avec scepticisme. La dernière opération de ce type de Dargaud était "Imago Mundi", autant être prudent. Mais là, pas de déception possible.
On se retrouve dans une ambiance très lourde dans les Etats-Unis du début du 20ème siècle, où une équipe enquête sur des meurtres plus ou moins ésotériques. Dans une ambiance à la "Mission Impossible", un petit groupe d'individus spécialisés remontent la piste. Mélangeant meurtre ritualiste, ambiance "From Hell" et fantastique, cette série ambitieuse mélange les genres. L'ensemble est très réussi, très fluide.
Le dessin de Rossi est impecable, rien à redire de ce côté.
Une très bonne BD, somme toute.
C'est le dessin qui m'a attiré en premier lieu dans cette oeuvre sombre et brutale.
La couverture résume relativement bien ce sur quoi on va tomber en ouvrant l'album, soit une mise en page classique avec des dessins carrés (genre Christophe Blain en plus fouillis) et des tons sombres et poignants. En gros, dessin excellent, rien à redire la-dessus.
Quant au scénario, c'est recherché, c'est glauque, c'est cruel... On évite en plus le "happy end" moralisateur contre le racisme, et rien que pour ça, cette bd ne peut pas être une déception.
Donc, grande oeuvre, peut-être la plus complète du genre.
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L'Echangeur
Et zou, encore une petite perle dans cette collection "Encrages". On ne les compte plus ! Alors oui, globalement d'accord avec l'avis de ThePatrick. C'est plutôt banal au début, puis tout part en live sans que personne ne contrôle plus rien. Lanzo semble complètement à l'ouest, on le voit très tôt, mais on ne comprend que plus tard qu'il est loin d'être celui qu'il dit être... L'arrivée de sa femme sur la scène m'a pourtant gêné. Elle semble un peu trop parachutée, c'est dommage... Mais ne boudons par notre plaisir, cet album est très très bon, il ne faut pas le rater.
Ring Circus
Ring Circus, c'est tout simplement une série très réussie, tant graphiquement que scénaristiquement ! Le thème du cirque, qui sert de trame de fond au récit, ne m'attirait pas plus que ça a priori. Mais une fois la lecture entamée, on prend un réel plaisir à suivre les pérégrinations de Jerold et son ami Anthonin, tous deux enrôlés dans la troupe du Ring Circus par amour pour Blanche, une belle cavalière. Chauvel, dont c'est la première série que je lis, fait preuve d'une grande maîtrise pour faire évoluer ses personnages avec une apparente facilité. On pourrait reprocher à certaines planches d'être parfois un peu trop chargées en dialogues mais le texte est fluide et cela se lit bien. Les prénoms choisis par Chauvel contribuent à renforcer le côté intemporel du récit aux allures de conte. Le premier album est une bonne introduction au récit qui présente les personnages principaux. Alors qu'on pouvait s'attendre à un deuxième opus plus dynamique en entrant dans le vif du sujet, il n'en est rien. L'histoire avance lentement, Chauvel se contentant de maintenir l'intérêt suscité avec le premier tome. Mais il se reprend dans le troisième opus, rythmé davantage que le précédent avec un humour plus présent. Le fantastique fait également son apparition dans ce tome, rendant les personnages de Blanche et Lunaire de plus en plus emblématiques. Côté dessin, la force du scénario est fort bien retranscrite par le trait fin de Pedrosa, mélangeant habilement lignes tendues et courbes ! La palette des couleurs est intéressante malgré des tons parfois un peu délavés. Au fil des tomes, le trait de Pedrosa gagne en maîtrise et son coup de pinceau s'affirme davantage. J'attends donc le quatrième et dernier opus de cette série pour la juger sur son ensemble !
La Vie est belle malgré tout
Une très belle lecture. "La vie est belle malgré tout" est effectivement difficile à conseiller et à commenter. C'est une Bd que je qualifierais d'intimiste, par le sujet autobiographique, le dessin minimaliste et le ton mélancolique. L'histoire est toute simple, Seth part à la recherche d'un dessinateur humoristique méconnu et oublié. Cette quête sert de support à l'introspection de l'auteur. Et c'est la que se trouve toute la qualité et la force de cette BD car Seth porte un regard sans concession sur lui-même. Il ne parle que de lui mais avec talent et humour. Certains passages sont assez proche de l’univers de W. Allen. Oui une très belle lecture qu’il m’est difficile conseiller au plus grand nombre.
Tao Bang
"Tao Bang", c'est un mélange inhabituel - mais très réussi - de pirateries et d'heroïc fantasy. La quête est pour une fois originale puisqu'il n'est plus question de sauver le monde. Non, pour Kesh et Kirin, sauvés par Dame Ellora, il s'agit d'honorer une promesse faite à celle-ci afin de sauver son bordel d'une fermeture "forcée" consécutive à la concurrence acharnée exercée par le Cheik Ad Arphax. Pour ce faire, Kesh, Kirin et Norden partent à la recherche des habitantes de l'île des sirènes, dont l'existence ne serait qu'une légende. Ce premier opus, d'une série plus que prometteuse, est donc une très belle introduction au récit sans réels temps morts. Cassegrain, auteur inconnu, s'est d'emblée imposé à moi comme figurant parmi les meilleurs. Faut dire que c'est un style qui me plaît beaucoup, dans la même veine que celui de Loche ou Frezzato : un graphisme proche de l'illustration, tout en crayonnés, mis en valeur par des tons pastels. En un mot : c’est grandiose ! Une histoire fluide, un découpage intéressant et un graphisme de toute beauté, voici résumée l'impression que m'a laissé Tao Bang ! Vivement la suite (prévue en 2004 !).
Oumpah-Pah
Argh ! CULTE CULTE CULTE ! Des scènes largement aussi comiques qu'Astérix, puisqu'il faut comparer ("Frère Cheval", "il y avait un trou dans le bandeau"...) Son principal défaut est de ne compter que peu d'albums. Des dessins déjà parfaits, et tout l'art de Goscinny. Vendez tous vos "Albert René" pour n'acheter qu'un "Oumpah Pah" et vous serez gagnant !
Murena
L'histoire en bd, déjà ça va me plaire, mais en plus c'est vachement bien fait !! Premièrement l'auteur s'appuie sur les petits et grands historiens romains qui ont l'art des anecdotes qui rendent un récit vivant, qui nous font toucher du doigt ces anciens !! Et puis on sait qu'il y a de la documentation derrière, au moins c'est du solide. Bien sûr du coup le scénario on le connaît déjà (pour certains) mais on le voit illustré et comme c'est joli !! Les teintes sont extraordinaires : pénombre, grand jour... C'est une des choses qui m'a le plus impressionnée dans cette bd. Le dessin est excellent, il y a de très beaux portraits et le tout est très fluide. Les décors sont travaillés et cela rend bien l'atmosphère de l'Urbs. La narration est bien faite et on ne se perd pas et on ne s'ennuie pas non plus. A mes yeux cette bd est un modèle du genre bd historique. Un 5 sans hésiter.
Le Roi Cyclope
De la poésie dans une bd, ça change et ça donne un quelque chose en plus à cette histoire. Le conte est bien raconté, les dialogues sont excellents et le scénario, bien que l'idée de base ne soit pas très originale, est rondement bien mené et ne suit pas le chemin attendu. Un grand méchant, vraiment méchant, avec un style génial, qui tombe amoureux c'est plutôt une bonne idée. A part le début on sort vite des terrains battus et on voyage dans cette aventure au dessin caractéristique qui en fait une bd "différente", dans le bon sens du terme. C'est subtil, c'est fin et ça change du fantastique medieval de brutes !! Le graphisme est majestueux et d'une grande beauté. On ne s'en lasse pas.
Litteul Kévin
Je viens juste de découvrir cette série. Pendant des années j'ai été rebuté par les couvertures que je trouvais trop tape à l'oeil, genre : venez voir le gamin qui fait des conneries plus grosses que lui. Et finalement comme c'est souvent le cas, je me suis privé d'une fichtrement bonne bd. Bon ok, tous les tomes ne sont pas au même niveau, mais l'humour parfois très lourd, la véritable sympathie que dégagent Kévin, sa mère et le Chacal sont agréables. Comme en plus Coyote a un coup de pinceau que ne renierait pas Uderzo (auquel il rend constamment hommage graphiquement parlant), on aurait tort de se priver de ce petit bijou.
W.E.S.T
Annoncée à grands coups de publicité, j'attendais "WEST" avec scepticisme. La dernière opération de ce type de Dargaud était "Imago Mundi", autant être prudent. Mais là, pas de déception possible. On se retrouve dans une ambiance très lourde dans les Etats-Unis du début du 20ème siècle, où une équipe enquête sur des meurtres plus ou moins ésotériques. Dans une ambiance à la "Mission Impossible", un petit groupe d'individus spécialisés remontent la piste. Mélangeant meurtre ritualiste, ambiance "From Hell" et fantastique, cette série ambitieuse mélange les genres. L'ensemble est très réussi, très fluide. Le dessin de Rossi est impecable, rien à redire de ce côté. Une très bonne BD, somme toute.
Kuklos
C'est le dessin qui m'a attiré en premier lieu dans cette oeuvre sombre et brutale. La couverture résume relativement bien ce sur quoi on va tomber en ouvrant l'album, soit une mise en page classique avec des dessins carrés (genre Christophe Blain en plus fouillis) et des tons sombres et poignants. En gros, dessin excellent, rien à redire la-dessus. Quant au scénario, c'est recherché, c'est glauque, c'est cruel... On évite en plus le "happy end" moralisateur contre le racisme, et rien que pour ça, cette bd ne peut pas être une déception. Donc, grande oeuvre, peut-être la plus complète du genre.