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Couverture de la série L'Autoroute du soleil
L'Autoroute du soleil

"L'autoroute du soleil" est un gros pavé impressionnant de 430 pages (récemment réedité en deux volumes) qui me semble-t-il, se réclame du manga. L'histoire est longue. Les péripéties des deux personnages principaux, Alex et Karim, sont presque dignes de "Mildiou" tant les rebondissements sont nombreux et l'acharnement de leur poursuivant prononcé. Le début est raconté de façon absolument magistrale par une voix off (l'analogie avec le cinéma est très forte) qui présente les personnages, la situation, et qui donne le coup d'envoi. A partir de là les choses s'enchaînent de façon assez implacable. Les évènements se succèdent, logiques, durs, et on se retrouve englué dans une situation inextricable. Personnellement je trouve ça très bien fait. Seule solution : la fuite, qui va durer tout l'album... Fuite devant un ennemi complètement acharné et qui ne lâche pas sa proie. Fuite devant certaines rencontres malheureuses, mais qui ne seront pas anecdotiques et participeront au contraire à la construction de l'histoire. L'évolution des personnages est un des points forts de cet album. Que ce soit Faurissier, qui devient aveugle puis fou de haine, Alexandre, qui de gamin boutonneux et timide s'affirme de plus en plus, ou d'autres encore, les personnages ne sont pas monolithiques, ils ne sont pas figés, au contraire : ils sont très vivants. Bon, tout de même, en 430 pages on a le temps de trouver l'histoire un peu longue, c'est vrai. Et puis certains rebondissements font un peu feuilleton. N'empêche, lorsque la mécanique s'est mise en marche, plus moyen de lâcher cet album. C'est vraiment prenant. Pas grand-chose à dire sur le dessin, c'est du Baru. Un petit regret sur la couleur, qui à mon avis aurait apporté un plus à l'ensemble, et sur le tic de dessin de l'auteur qui consiste à faire des persos parfois complètement de travers pour marquer leur énervement... C'est un peu déstabilisant au début. A lire, sans aucun doute.

09/09/2003 (modifier)
Couverture de la série L'Usine électrique
L'Usine électrique

Jusqu'à présent je n'ai guère apprécié mes lectures de Vanoli. Que ça soit les Contes de la désolation, L'arbre vengeur ou encore Giboulées, seul le dessin retenait véritablement mon attention de par son côté très caractéristique, tout à la craie, torturé et un peu surréaliste. Hors donc ! Voilà-t-il pas que "L'usine éléctrique" me tombe entre les mains dans un magasin d'occasion. Hop, ni une ni deux, à ce prix-là je saute dessus (le bruit ainsi produit étant à peu près "schpouf"). Une fois rentré, l'album ouvert se révèle être très beau. Le dessin de Vanoli est toujours aussi particulier, mais probablement plus précis et réaliste dans sa description de l'usine, dans la représentation des machines. Ses paysages sont franchement plaisants également : on sent la neige, le vent, le froid, l'odeur des sapins... vraiment envoûtant. Le mode de narration m'a plu d'entrée de jeu ! Une "voix off" qui expose la situation avec brièveté certes, mais en même temps de façon suffisamment dense pour permettre de tisser une base solide. Le texte m'a de plus paru bien pensé et bien travaillé, très naturel et fluide, faisant entrer le lecteur dans l'histoire de manière très efficace. Et c'est après cette introduction somme toute assez factuelle (quoique non dénuée de poésie !) que les choses commencent. Car ce côté factuel laisse la place à un huis-clos un peu inquiétant où d'étranges visions prennent forme, un peu à la manière de romans fantastiques du XIXème siècle (je pense au "Horla" de Maupassant... ou même à certaines nouvelles de Lovecraft), où apparaissent deux étranges vérificateurs. Visions et réalité se mêlent, et il est parfois difficile de faire la part des choses. Le ton général oscille entre la poésie et le fantastique, c'est assez incroyable ! L'ambiance créée est superbe, et le petit texte de fin m'a tout simplement fait frissonner quand j'ai réalisé de quoi était parti Vanoli pour réaliser ce petit bijou ! Bref, j'ai vraiment beaucoup aimé. Presque un coup de coeur. (et en plus l'album était dédicacé ! Je n'en ai pas cru mes yeux...)

09/09/2003 (modifier)
Couverture de la série L'Histoire des 3 Adolf
L'Histoire des 3 Adolf

Tome 1 :
Ah. Première déception avec Tezuka... L'idée de départ est intéressante, avec ce parallèle entre trois Adolf complètement différents. Le graphisme est typique de Tezuka, particulier mais très joli quand on en vient à l'apprécier. Le découpage est efficace, parfois très inventif. La manière de traiter certains aspects est tout à fait propre à l'auteur, comme par exemple la relativisation du racisme, sa mise en abyme en opposant allemands et juifs, mais aussi résidents allemands au Japon et japonais... Son humanisme transparaît dans les questions qu'il fait se poser à ses personnages, démontant en même temps qu'il l'expose la théorie du racisme. Mais. Mais l'histoire est au début très naïve. L'enquête du journaliste japonais est caricaturale, les dialogues et textes pas naturels et parfois poussifs. Les clichés sont gros et se veulent trop sérieux. Le suspense est quasiment absent. Après c'est pire. On se retrouve à suivre deux Adolf au Japon, l'un juif, l'autre moitié japonais moitié allemand, et là non seulement on retrouve tous les défauts de la première partie, mais en plus il n'y a aucun moyen de s'identifier aux personnages, et leurs réactions sont de surcroit très naïves. Le tout traîne inutilement en longueur, le suspense est basé sur des choses qu'on devine longtemps à l'avance, et le final est très ringard, façon "Remy sans famille". Bref, j'attends de lire la suite, mais le volume 1 en tant que tel m'a nettement déçu.
Tome 2 :
Après un premier tome décevant, cet album remonte un peu le niveau. L'histoire est en effet un peu plus monolithique, puisqu'elle se centre sur Sohei Togué et ses malheurs. On pourra le voir persecuté par la police secrète, chassé de son logement, de son travail, mis à la rue et forcé d'y rester. Difficile de rester indifférent à ce genre de traitement. Les Adolf sont ici presque anecdotiques tant ils brillent par leur manque de présence. Mis à part un ou deux passages, on ne les verra pas. A noter tout de même la représentation d'Hitler par Tezuka, assez savoureuse dans son genre, avec un côté à la fois tendre et ridicule... C'est d'ailleurs un reproche que l'on peut faire à cette oeuvre : traitant d'un tel sujet, Tezuka garde sa touche habituelle d'humour (très léger ici, mais présent), et de plus, s'il montre des tortures, des bagarres parfois violentes, son dessin masque complètement l'horreur de la chose. La violence montrée ici est finalement assez enfantine, absolument pas réaliste, et cela jure un peu avec le sujet... D'autre part, l'histoire conserve des maladresses... comme par exemple les pensées des personnages. L'exemple le plus frappant est celui de Mme Kauffman, qui pense (dans une bulle) "Je suis amoureuse de Togué", et dont tout le comportement ultérieur dépend de cette pensée, alors que rien d'autre ne montre qu'elle est amoureuse. Il aurait mieux valu faire passer ce genre de chose par le dessin, là c'est bref, beaucoup trop bref, et absolument pas convaincant. Enfin, l'histoire est longue. 300 pages de course-poursuite après ces documents... Au début c'est intéressant, voire même très prenant, mais au bout de 200 pages on en a un peu marre, surtout que les rebondissements deviennent abracadabrants... Dans le genre, Urasawa maîtrise son suspense d'une tout autre manière. Malgré tous ces défauts, ce deuxième tome reste plaisant à lire -- plus que le premier en tout cas -- assez prenant et parfois finement drôle.
Tome 3 :
Enfin la série devient plus passionnante ! Ce tome traite en effet plus de l'histoire d'Adolf Kaufman et de son évolution au sein de l'univers contraint de l'Adolf Hitler Schule d'une part, d'Adolf Kamil qui resté au Japon se démène pour trouver un usage aux fameux documents à la base de l'histoire, et enfin de Yoshio Honda (le fils du colonel) qui espionne pour le compte des communistes, sans oublier bien sûr Soheï Togué, moins présent mais qui devrait revenir en force dans le quatrième et dernier tome. Les récits concernant Kaufman et Kamil et Honda sont narrés d'un seul bloc chacun (130, 70 et 80 pages environ), ce qui donne presque l'impression de lire des histoires disjointes, sauf qu'elles sont au contraire intimement liées, l'une entraînant implacablement l'autre. Je dis « implacablement » parce que la cohérence de ce tome m'a paru assez forte : les éléments précédemment disposés commencent à s'assembler et à donner un tout cohérent, et ça me plaît bien. Les moments de tension sont assez nombreux, et certaines scènes sont assez immondes, heureusement le dessin de Tezuka les atténue un peu. Sentiments et sens de l'honneur (qu'il soit envers la patrie ou plus personnel) s'exaltent et devraient donner lieu à un final intéressant.
Tome 4 :
Dernier tome de cette saga, l'histoire racontée est celle de la fin de la guerre, puis des débâcles allemande et japonaise, vue par les yeux des principaux personnages. Ceux-ci semblent piégés dans leur rôle, ne parvenant plus à en sortir, et inéluctablement conduits par les évènements impitoyables que l'on connaît. La cruauté montrée dans ce volume est grande : torture, bombardements, blessés, mais aussi idéologique et psychologique. Rarement chez Tezuka des personnages auront été aussi maléfiques. Dans « Le phénix » par exemple, les caractères sont très nuancés, et presque tous ont un côté clair et un côté obscur. Ici, c'est très nettement le côté obscur qui prédomine. Très touffus, les évènements abondent et s'enchaînent rapidement. Ce tome entier est une longue tragédie, avec quelques petites notes d'espoir qui percent difficilement. Sa fin se prolonge bien au-delà de la fin de la guerre, jusqu'à la mort du dernier des trois Adolf, et Tezuka livre très clairement son message dans la bouche de Soheï Togué : « J'ai décidé de l'intituler [ce livre] "L'histoire des trois Adolf". Et j'espère que tous les lecteurs le feront lire aussi à leurs enfants, qui le feront lire à leurs enfants aussi? Je voudrais que des milliers et des milliers de personnes puissent le lire. Si je peux contribuer, ne serait-ce qu'un tout petit peu, à faire réfléchir les gens au véritable sens du mot "justice", j'aurai atteint mon but. » Il fallait être humaniste pour mener à bien un tel récit en évitant les écueils de la facilité, des bons sentiments et du politiquement correct. Tezuka l'était, et il conclut cette histoire avec un talent rarement égalé dans le monde de la bande dessinée.

09/09/2003 (modifier)
Par Don Lope
Note: 5/5
Couverture de la série Arq
Arq

"Arq" c’est l’ambition de Rork, un découpage et une mise en page encore plus novateurs qui ne perdent pas le lecteur cette fois-ci (je me demande si une page dans "Arq" a un découpage classique de bande dessinée, c’est absolument incroyable), un dessin précis et incisif et surtout un scénario à tomber, complexe à souhait mais jamais décourageant, totalement non linéaire et absolument jouissif. Andréas sème des indices au gré des pages (avec un peu de réflexion, on peut jouer au Champollion et déchiffrer le langage inconnu du monde d’Arq !), nous menant dans une direction pour nous sortir un coup de théâtre (quel 5ème tome !) après et nous emmener totalement ailleurs. Ce gars est fou et génial, je pense qu’il n’a pas d’équivalent dans la BD aujourd’hui. Ce qui m’a plus marqué donc, c’est le découpage : des cases verticales, à cheval sur deux pages ou formant un seul et même dessin géant sur une page… Au niveau formel, c’est fort, et surtout ça sert extrêmement bien l’histoire. L’exemple des 3 premières pages du premier tome est très significatif : les cases se lisent horizontalement et on y voit les différents protagonistes à 4 niveaux d’altitude différents, dans un même lieu, le tout débouchant sur leur télé transportation sur Arq. L’agencement des différents tomes est également brillant : 1 tome à la découverte du monde d’Arq suivi de deux tomes sur le passé des personnages : le flash back le plus long de l’histoire et, bien entendu, absolument passionnant, permettant de saisir parfaitement la psychologie des différents protagonistes, leurs attentes et leurs envies. J’avoue que j’ai eu un peu peur en commençant cette série : 18 tomes, ça parait carrément long pour maintenir un intérêt aussi haut. Mais Andréas a déjà conclu son premier cycle en beauté et a entamé le deuxième de façon magistrale : il passe en couleur directe, change de format (taille Comics) – ce qui me fait un peu chier soit dit en passant, même si je pense que c’est un désir de l’auteur qu’il faut respecter – et attaque une nouvelle histoire qui, sans être totalement détachée du premier cycle, s’annonce quand même très différente. En tout cas ce septième tome est un pure réussite et augure du meilleur pour la suite. "Arq" vient d’entrer dans mon Top 5 et c’est bien la première fois que j’ai envie de relire une série en l’ayant à peine terminée : j’ai encore tant de choses à y découvrir !

09/09/2003 (modifier)
Par Don Lope
Note: 4/5
Couverture de la série Les Entremondes
Les Entremondes

"Les entremondes" est une BD ambitieuse des frères Larcenet. Je regrette cependant que le deuxième tome ne soit pas à la hauteur du premier qui vaut 5 étoiles à lui seul. Un blanc des plus racistes qui voit son sort lié au noir qu’il vient d’assassiner, c’est à la fois bidonnant et effrayant tant les deux auteurs saisissent à merveille dans cet album ce qu’il y a de plus moche dans l’homme. Sous des apparences humoristiques, ils font un portrait sans concession de quelques énergumènes qui représentent à mon avis assez bien une bonne f(r)ange de la population terrestre : haine, pouvoir, domination, voilà des thèmes récurrents ici-bas. Le deuxième tome se concentre lui sur ce que l’homme est en train de faire de sa mère la terre et, si le propos est tout aussi noble, je le trouve moins bien exploité. On ne tombe pas dans le pathos et la guimauve, loin de là, on est juste un ton en dessous de l’album précédent. Le dessin est également moins soigné, c’est une des premières fois où je l’apprécie modérément chez cet auteur.

09/09/2003 (modifier)
Par Don Lope
Note: 4/5
Couverture de la série W.E.S.T
W.E.S.T

Ca parait un peu bateau quand on lit le résumé de l’histoire (du fantastique, des meurtres rituels sur fond de western un peu tendance à la "Wild Wild West"), mais le patchwork est loin d'être aussi imbuvable qu’annoncé et après un premier tome un poil trop complexe, multipliant les personnages et les sous-intrigues, on plonge carrément. Il faut dire que Dorison a plutôt l’habitude de rendre une copie propre et c'est aussi le cas ici en tandem ave Nury. Le canevas de départ sent un peu le déjà vu et le bon gros cliché de l’équipe bien louche à qui rien ne fait peur me gave un peu (en plus "Weird Enforcement Special Team", je trouve ça bien naze comme nom). Mais la suite infirme cette impression et le côté fantastique se marie formidablement bien à l'enquête policière, alors que l'amalgame s'annonçait particulièrement ardu. Au dessin Rossi est difficilement reconnaissable si l’on se rappelle de "Tirésias" ou de "La gloire d’Héra". Il change complètement de style et même si ce n’est pas celui que j’apprécie le plus, on peut objectivement dire qu'il n'a pas grand chose à envier à un Giraud/Moébius, que ce soit au niveau de la diversité comme du talent pur. Au final, une série qui sentait le bon gros coup commercial et qui se révèle infiniment plus complexe et intéressante que prévue.

09/09/2003 (modifier)
Par Don Lope
Note: 4/5
Couverture de la série Candélabres
Candélabres

"Candélabres" est vraiment une BD originale et prenante. Algésiras revisite le mythe de Faust avec brio et aborde avec beaucoup d’à propos, de la pudeur parfois, la recherche et la découverte de soi, le pouvoir ou l’homosexualité à travers l’histoire d’un danseur anciennement hémiplégique ayant pu remarcher grâce au feu sacré (au sens littéral du terme) que lui a donné un être mystérieux : Soledango (j’adore ce nom !). Algésiras mêle avec talent ces thèmes assez profonds à une intrigue non moins intéressante tournant autour d’un peintre amnésique, dont la ressemblance avec le fameux Soledango est assez troublante. Autant je suis fan du scénario, de son déroulement et du mystère dont Algésiras entoure cette série, autant je suis un peu moins convaincu par le dessin que je trouve désespérément froid et sans vie. Je ne retrouve pas la chaleur qui entoure l’histoire ou le sens du mouvement que l’auteur tente d’insuffler à cette histoire de danse et de renaissance physique : les personnages sont figés et l’ensemble est parfois un peu sommaire. Le dessin n’est pas désagréable, loin de là, mais j’aurais aimé voir plus de vie et de mouvement s’en dégager. Au final une excellente série, faite d’ombre et de lumière, d’espoir et de tristesse.

09/09/2003 (modifier)
Par marone
Note: 4/5
Couverture de la série Tif et Tondu
Tif et Tondu

Très bonne série, surtout pour les titres scénarisés par Tillieux. Il faut être indulgent pour les premiers volumes (ils ont près de 60 ans !). Il y a un engouement fort pour les EO (mêmes pour les derniers albums) : voir les prix atteints sur ibazar.

09/09/2003 (modifier)
Couverture de la série La Légende de Robin des Bois
La Légende de Robin des Bois

Fan de Larcenet, je me suis jetée sur cette parodie de l'homme en collant, et je n'ai pas été déçue. Les premières histoires sont à mourir de rire, mélant allègrement "Big Bisou" (moi, c'est ça qui m'a fait hurler de rire...), Thierry La Fronde, le pape au nom de biscuit apéritif, les touristes (je me sens une très grande affinité avec ce Robin qui déteste les touristes :))... Mais, car il y a un mais, je n'ai pas aimé la fin. Non pas qu'elle soit mauvaise, il s'agit de MON sentiment profond et viscéral. Ce qui lui vaut un 4/5 seulement, au lieu d'un "culte" mérité.

09/09/2003 (modifier)
Par Kael
Note: 4/5
Couverture de la série Archipel
Archipel

Oh bah tiens, je suis étonné là. Je m'atendais à un album juste sympa, et finalement, je tombe sur un truc très bon. Le dessin de Barbay, tout jeune auteur, est plein de surprises. Après une première lecture rapide, je pensais que les couleurs étaient un mix entre ordi et couleur dite traditionnelle, mais en fait non, tout est fait à l'ordi. Belle réussite franchement, il maîtrise plutôt bien ! L'encrage est déjà assez personnel, mais reste quand même dans les sentiers battus de ce qu'on peut voir aujourd'hui. Le scénario, comme souvent chez Corbeyran, est carré, nickel, bien écrit. L'est pas mancho l'gars, c'est clair... Les diférent aspects de cet histoire sont bien mis en scène, entre le déluge (dont on ne sait rien encore) et l'histoire d'amour du héros pour une nana dont on ne sait finalement pas grand chose (et on se demande même si lui en sait beaucoup plus). Une série étrangement étrange... pas loin du steam punk.

09/09/2003 (modifier)