Sous cette couverture que je trouve peu avenante, se cache un album qui mérite amplement d'être lu. Mon seul reproche va à l'éditeur : à la lecture de cet album, on reste avec une question essentielle : cette histoire est-elle basée sur des faits réels? Aucun mot de l'éditeur ne vient répondre à cette question. Détail troublant : la fin de l'album est ponctuée de photos de fresques murales politiques attribuées, selon le commentaire qui les accompagne, à Dermot, un des personnages de l'album. Lax joue-t-il, comme cela est fréquent chez les créateurs d'histoire, à croire en l'existence de son personnage ou s'agit-il de véritables documents? Parce qu'à la lecture de cette histoire, on doute. On tend à croire qu'il s'agit d'une histoire réelle. Tout d'abord parce qu'elle est crédible, ensuite parce qu'elle adopte un rythme de narration particulier, l'action se déroule de 1966 à 1987. Et raconter l'histoire d'une famille sur tant d'années en 46 planches, cela tient de l'exploit : j'ai du mal à croire que Lax ait choisi lui-même de travailler sur cette temporalité sans y être forcé par des modèles. Quoiqu'il en soit, cet album est passionnant, prenant. Le dessin de Lax y est très beau, les couleurs très fines. Le propos est désabusé, sans pour autant tomber dans le pessimisme le plus noir. ET puis, personnellement, j'en ai appris un peu plus sur l'étrange forme que prend ce conflit irlandais, qui a toujours été pour moi une véritable énigme. Parce qu'autant je peux comprendre ce qui sépare culturellement un Palestinien d'un Israëlien, autant il est difficile d'appréhender comment un Irlandais catholique et un Irlandais protestant peuvent se vouer une haine aussi féroce...
J'ai beaucoup hésité à lire cet album, qui ne m'attirait vraiment pas : autant j'apprécie Tronchet en général, autant ses albums font toujours (ou presque) preuve d'une causticité et d'un cynisme assez mordants qui ne me paraissaient pas pouvoir être en accord avec le thème de "Là-bas". D'autre part Sibran m'avait plus que dégoûté avec "Le quartier évanoui". :(
Mais là (sans "bas") dès la toute première page le ton est donné : certes, la narration pourra paraître particulière, mais c'est elle qui justement m'a charmé. La voix off est omniprésente, raconte l'histoire avec un ton mêlé de tendresse, de poésie, sans cependant jamais tomber dans la mièverie ou la facilité. Le dessin de Tronchet se met complètement au service de la narration, et en particulier l'auteur met complètement de côté son ton habituel qui ici ne transparaît pas : même les expressions des personnages sont en parfait accord avec l'histoire. Evidemment, son style graphique reste ce qu'il est... mais personnellement j'ai beaucoup aimé. Et le choix des couleurs, s'il peut paraître "homogène", crée de bonnes ambiances.
Au début je me suis demandé de qui il était question. Le personnage principal ressemble en effet un peu à Jean-Claude Tergal (hérésie ! :)), et c'est Sibran qui raconte. Mais on comprend vite, et même ce petit décalage m'a plu.
Alors oui, moi je suis convaincu. Ca se lit très bien, c'est tendre, c'est joliment tourné et c'est plein d'amour, de rêve et de compréhension. :)
Ravi par ce second opus qui est d'une qualité que je n'attendais pas, felicitations pour le scénario, les dessins restent dans la même lignée avec des pages magnifiques.
Le seul point difficile est qu'il va falloir attendre la suite. Bonne idée, l'ex-libris.
Un album d'une très grande originalité de ton. Le moins que l'on puisse dire, c'est que le résultat est troublant, il faut une bonne dizaine de pages et de gags avant de saisir où Chaland veut en venir. Derrière les apparences d'un dessin ligne claire hyper classique, l’auteur donne dans la satire féroce et outrancière, sans s'imposer aucune borne morale. Son jeune Albert a beau avoir tous les défauts, être capable des pires méchancetés, on n'en éprouve pas moins de tendresse pour ce personnage étrange, cet espèce de Quick et Flupke version "trash". C’est avec un certain délice qu’on plonge avec lui dans cette vieille Belgique, celle du chocolat Aiglon et des vieilles casquettes molles. Dans la Belgique de la guerre également, à propos de laquelle Chaland tire les gags plus féroces.
Benoît Peeters classe cet album en bonne place dans sa bédéthèque idéale. Je n’irais pas jusque là, mais c’est à lire, assurément.
Cette BD peut rebuter à cause de son aspect graphique particulier. C'est ce qui m'a attiré, on a l'impression de voir un album pour les enfants. Ce style se marie très bien avec l'univers magique et décalé d'Abraxas. En plus d'être beau et intéressant, c'est original. Bref, il ne faut pas passer à côté de cette BD, son aspect graphique particulier qui peut déplaire sert très bien son histoire. C'est du tout bon.
Voilà du comics noir de très très haut vol.
Dès la première histoire, on sent une force incroyable dans la structure du récit et une grande dimension chez les personnages de Lapham. C’est d’ailleurs peut-être ce dernier point qui m’a le plus étonné, qui m’a le plus ravi en dévorant ces deux tomes (de la traduction française chez Bulledog). Lapham parvient à présenter une galerie de personnages vraiment à part, en marge, à la fois sombres et héroïques, tragiques et paumés. On est complètement absorbé par le rythme et le ton de ces histoires que je qualifierai bien de "nouvelles" tant elles n’ont rien à envier aux meilleurs scénarii des auteurs de polar les plus inspirés. Et pourtant on sait combien le genre court est difficile à maîtriser en narration. Lapham s’en sort d’une façon vertigineuse, en ponctuant ces six balles perdues de bien belle façon. Les chutes sont à l’image des histoires : fortes, enlevées, rythmées, poignantes, bref tellement vivantes qu’elles paraissent vraies. On a parfois cette étrange impression de lire un récit d’évènements qui se sont vraiment passés… Ce n’est pas donné à n’importe quel auteur de parvenir à provoquer ce sentiment chez des lecteurs.
Le dessin n’est certes pas un modèle du genre, avec parfois quelques proportions un peu ratées, ou des visages un peu difformes. Au delà du simple constat, on s’y fait très vite tant on est emballé par la teneur de fond de ces deux albums. C’est du noir et blanc classique, efficace. Et finalement c’est ce genre de dessin qu’il faut pour accompagner l’œuvre dans son ampleur, dans sa dimension de démesure, à l’image de ce qu’elle propose/dénonce : la folie humaine.
Une œuvre marquante, à ne surtout pas rater.
Je ne suis pour ma part, pas trop d'accord avec Kael, c'est une bonne BD, et pour une fois, il s'agit d'une BD qui sort un peu du lot des grosses productions du style "moyen-age fantastique" habituel !
Les gens qui n'ont pas aimé, sont accros de la BD "tout public" et ont certainement du mal à accepter de bonnes choses venant de petits dessinateurs !
On attend la suite avec impatience ! A lire et à avoir dans sa bdthèque.
Cette série est tout à fait dans la lignée de ce que fait Peeters. On reconnaît bien sa touche (je parle bien du scénario, le dessin est évidemment tout à fait reconnaissable aussi).
J'ai donc passé un très bon moment de lecture, ça se lit bien, sans forcer, y a juste à se laisser glisser...
Ceci dit, j'ai été un peu bloqué par certains cadrages, certes ambitieux, mais sur lesquels j'ai buté à la lecture : "tiens, c'est quoi cette case ?! cet amas de trait doit bien représenter quelque chose, mais quoi... ah ok, un coin de tête vu de derrière... bof bof".
Allez, je suis un peu dur, cet album est selon moi un bon album qui mérite grandement l'achat.
Ceci dit, je ne vois pas vraiment où Peeters veut nous mener... mais ça ne gêne en rien la lecture :)
Eh oui, encore un album de JDM que j'ai aimé, ça devient une habitude. :)
Ce n'était pas gagné cette fois, le dessin m'ayant carrément rebuté au début, avant de lire. Pourtant pourtant... Même si certains passage ne me plaisent toujours pas des masses, j'ai été bluffé par certains planches tout à fait magnifiques ! Ce style de dessin est très particulier, mais l'atmosphère de cette bd y gagne beaucoup. C'est assez étrange en fait...
Je n'avais eu aucun écho sur l'histoire avant de lire ce 1er tome, je ne savais donc pas à quoi m'attendre (j'avoue même que j'avais peur tant la collection Loge Noire regorge de série pas vraiment à mon goût). Alors oui, bien sûr, on peut se dire que c'est du "Zorn et Dirna" à l'envers... pfff... moui, mais en fait, en retournant le problème de la mortalité, ne change-t-on pas toute la problématique ? toutes les angoisses ? Alors zou, ne comparons plus messieurs dames, siouplé.
Alors oui, on peut se dire que le mystère aurait peut être gagné à durer plus longtemps, mais ce premier album aurait finalement été bien vide...
Bref, moi, j'ai aimé cet album parce qu'il est très différent de ce que j'ai l'habitude de lire, parce que les auteurs ont été ambitieux, et parce que je n'ai pas reposé l'album l'air de rien, après la lecture... tout cela tournait encore dans ma tête... et ça, c'est assez rare en bd pour être signalé.
Ah Tintin c'est LA référence, la bd culte !
Evidement on n'pas des dessins super évolués, il n'empêche que quelquefois, ils sont plus "profonds" qu'on pourrait le croire...
Les personnages sont attachants, en particulier le capitaine Haddock qui n'a jamais finit d'épuiser son vocabulaire :D jusqu'aux loufoques Dupondt et Tournesol...
Même si Hergé avait une mentalité un peu particulière, les histoires sont riches et variées... à lire au moins une fois !
En France, les livres sont au même prix partout. C'est la loi !
Avec BDfugue, vous payez donc le même prix qu'avec les géants de la vente en ligne mais pour un meilleur service :
des promotions et des goodies en permanence
des réceptions en super état grâce à des cartons super robustes
une équipe joignable en cas de besoin
2. C'est plus avantageux pour nous
Si BDthèque est gratuit, il a un coût.
Pour financer le service et le faire évoluer, nous dépendons notamment des achats que vous effectuez depuis le site. En effet, à chaque fois que vous commencez vos achats depuis BDthèque, nous touchons une commission. Or, BDfugue est plus généreux que les géants de la vente en ligne !
3. C'est plus avantageux pour votre communauté
En choisissant BDfugue plutôt que de grandes plateformes de vente en ligne, vous faites la promotion du commerce local, spécialisé, éthique et indépendant.
Meilleur pour les emplois, meilleur pour les impôts, la librairie indépendante promeut l'émergence des nouvelles séries et donc nos futurs coups de cœur.
Chaque commande effectuée génère aussi un don à l'association Enfance & Partage qui défend et protège les enfants maltraités. Plus d'informations sur bdfugue.com
Pourquoi Cultura ?
Indépendante depuis sa création en 1998, Cultura se donne pour mission de faire vivre et aimer la culture.
La création de Cultura repose sur une vision de la culture, accessible et contributive. Nous avons ainsi considéré depuis toujours notre responsabilité sociétale, et par conviction, développé les pratiques durables et sociales. C’est maintenant au sein de notre stratégie de création de valeur et en accord avec les Objectifs de Développement Durable que nous déployons nos actions. Nous traitons avec lucidité l’impact de nos activités, avec une vision de long terme. Mais agir en responsabilité implique d’aller bien plus loin, en contribuant positivement à trois grands enjeux de développement durable.
Nos enjeux environnementaux
Nous sommes résolument engagés dans la réduction de notre empreinte carbone, pour prendre notre part dans la lutte contre le réchauffement climatique et la préservation de la planète.
Nos enjeux culturels et sociétaux
La mission de Cultura est de faire vivre et aimer la culture. Pour cela, nous souhaitons stimuler la diversité des pratiques culturelles, sources d’éveil et d’émancipation.
Nos enjeux sociaux
Nous accordons une attention particulière au bien-être de nos collaborateurs à la diversité, l’inclusion et l’égalité des chances, mais aussi à leur épanouissement, en encourageant l’expression des talents artistiques.
Votre vote
Chiens de fusil
Sous cette couverture que je trouve peu avenante, se cache un album qui mérite amplement d'être lu. Mon seul reproche va à l'éditeur : à la lecture de cet album, on reste avec une question essentielle : cette histoire est-elle basée sur des faits réels? Aucun mot de l'éditeur ne vient répondre à cette question. Détail troublant : la fin de l'album est ponctuée de photos de fresques murales politiques attribuées, selon le commentaire qui les accompagne, à Dermot, un des personnages de l'album. Lax joue-t-il, comme cela est fréquent chez les créateurs d'histoire, à croire en l'existence de son personnage ou s'agit-il de véritables documents? Parce qu'à la lecture de cette histoire, on doute. On tend à croire qu'il s'agit d'une histoire réelle. Tout d'abord parce qu'elle est crédible, ensuite parce qu'elle adopte un rythme de narration particulier, l'action se déroule de 1966 à 1987. Et raconter l'histoire d'une famille sur tant d'années en 46 planches, cela tient de l'exploit : j'ai du mal à croire que Lax ait choisi lui-même de travailler sur cette temporalité sans y être forcé par des modèles. Quoiqu'il en soit, cet album est passionnant, prenant. Le dessin de Lax y est très beau, les couleurs très fines. Le propos est désabusé, sans pour autant tomber dans le pessimisme le plus noir. ET puis, personnellement, j'en ai appris un peu plus sur l'étrange forme que prend ce conflit irlandais, qui a toujours été pour moi une véritable énigme. Parce qu'autant je peux comprendre ce qui sépare culturellement un Palestinien d'un Israëlien, autant il est difficile d'appréhender comment un Irlandais catholique et un Irlandais protestant peuvent se vouer une haine aussi féroce...
Là-bas
J'ai beaucoup hésité à lire cet album, qui ne m'attirait vraiment pas : autant j'apprécie Tronchet en général, autant ses albums font toujours (ou presque) preuve d'une causticité et d'un cynisme assez mordants qui ne me paraissaient pas pouvoir être en accord avec le thème de "Là-bas". D'autre part Sibran m'avait plus que dégoûté avec "Le quartier évanoui". :( Mais là (sans "bas") dès la toute première page le ton est donné : certes, la narration pourra paraître particulière, mais c'est elle qui justement m'a charmé. La voix off est omniprésente, raconte l'histoire avec un ton mêlé de tendresse, de poésie, sans cependant jamais tomber dans la mièverie ou la facilité. Le dessin de Tronchet se met complètement au service de la narration, et en particulier l'auteur met complètement de côté son ton habituel qui ici ne transparaît pas : même les expressions des personnages sont en parfait accord avec l'histoire. Evidemment, son style graphique reste ce qu'il est... mais personnellement j'ai beaucoup aimé. Et le choix des couleurs, s'il peut paraître "homogène", crée de bonnes ambiances. Au début je me suis demandé de qui il était question. Le personnage principal ressemble en effet un peu à Jean-Claude Tergal (hérésie ! :)), et c'est Sibran qui raconte. Mais on comprend vite, et même ce petit décalage m'a plu. Alors oui, moi je suis convaincu. Ca se lit très bien, c'est tendre, c'est joliment tourné et c'est plein d'amour, de rêve et de compréhension. :)
Kookaburra Universe
Ravi par ce second opus qui est d'une qualité que je n'attendais pas, felicitations pour le scénario, les dessins restent dans la même lignée avec des pages magnifiques. Le seul point difficile est qu'il va falloir attendre la suite. Bonne idée, l'ex-libris.
Le Jeune Albert
Un album d'une très grande originalité de ton. Le moins que l'on puisse dire, c'est que le résultat est troublant, il faut une bonne dizaine de pages et de gags avant de saisir où Chaland veut en venir. Derrière les apparences d'un dessin ligne claire hyper classique, l’auteur donne dans la satire féroce et outrancière, sans s'imposer aucune borne morale. Son jeune Albert a beau avoir tous les défauts, être capable des pires méchancetés, on n'en éprouve pas moins de tendresse pour ce personnage étrange, cet espèce de Quick et Flupke version "trash". C’est avec un certain délice qu’on plonge avec lui dans cette vieille Belgique, celle du chocolat Aiglon et des vieilles casquettes molles. Dans la Belgique de la guerre également, à propos de laquelle Chaland tire les gags plus féroces. Benoît Peeters classe cet album en bonne place dans sa bédéthèque idéale. Je n’irais pas jusque là, mais c’est à lire, assurément.
Abraxas
Cette BD peut rebuter à cause de son aspect graphique particulier. C'est ce qui m'a attiré, on a l'impression de voir un album pour les enfants. Ce style se marie très bien avec l'univers magique et décalé d'Abraxas. En plus d'être beau et intéressant, c'est original. Bref, il ne faut pas passer à côté de cette BD, son aspect graphique particulier qui peut déplaire sert très bien son histoire. C'est du tout bon.
Stray Bullets (Balles Perdues)
Voilà du comics noir de très très haut vol. Dès la première histoire, on sent une force incroyable dans la structure du récit et une grande dimension chez les personnages de Lapham. C’est d’ailleurs peut-être ce dernier point qui m’a le plus étonné, qui m’a le plus ravi en dévorant ces deux tomes (de la traduction française chez Bulledog). Lapham parvient à présenter une galerie de personnages vraiment à part, en marge, à la fois sombres et héroïques, tragiques et paumés. On est complètement absorbé par le rythme et le ton de ces histoires que je qualifierai bien de "nouvelles" tant elles n’ont rien à envier aux meilleurs scénarii des auteurs de polar les plus inspirés. Et pourtant on sait combien le genre court est difficile à maîtriser en narration. Lapham s’en sort d’une façon vertigineuse, en ponctuant ces six balles perdues de bien belle façon. Les chutes sont à l’image des histoires : fortes, enlevées, rythmées, poignantes, bref tellement vivantes qu’elles paraissent vraies. On a parfois cette étrange impression de lire un récit d’évènements qui se sont vraiment passés… Ce n’est pas donné à n’importe quel auteur de parvenir à provoquer ce sentiment chez des lecteurs. Le dessin n’est certes pas un modèle du genre, avec parfois quelques proportions un peu ratées, ou des visages un peu difformes. Au delà du simple constat, on s’y fait très vite tant on est emballé par la teneur de fond de ces deux albums. C’est du noir et blanc classique, efficace. Et finalement c’est ce genre de dessin qu’il faut pour accompagner l’œuvre dans son ampleur, dans sa dimension de démesure, à l’image de ce qu’elle propose/dénonce : la folie humaine. Une œuvre marquante, à ne surtout pas rater.
Agence Barbare
Je ne suis pour ma part, pas trop d'accord avec Kael, c'est une bonne BD, et pour une fois, il s'agit d'une BD qui sort un peu du lot des grosses productions du style "moyen-age fantastique" habituel ! Les gens qui n'ont pas aimé, sont accros de la BD "tout public" et ont certainement du mal à accepter de bonnes choses venant de petits dessinateurs ! On attend la suite avec impatience ! A lire et à avoir dans sa bdthèque.
Lupus
Cette série est tout à fait dans la lignée de ce que fait Peeters. On reconnaît bien sa touche (je parle bien du scénario, le dessin est évidemment tout à fait reconnaissable aussi). J'ai donc passé un très bon moment de lecture, ça se lit bien, sans forcer, y a juste à se laisser glisser... Ceci dit, j'ai été un peu bloqué par certains cadrages, certes ambitieux, mais sur lesquels j'ai buté à la lecture : "tiens, c'est quoi cette case ?! cet amas de trait doit bien représenter quelque chose, mais quoi... ah ok, un coin de tête vu de derrière... bof bof". Allez, je suis un peu dur, cet album est selon moi un bon album qui mérite grandement l'achat. Ceci dit, je ne vois pas vraiment où Peeters veut nous mener... mais ça ne gêne en rien la lecture :)
Je suis morte
Eh oui, encore un album de JDM que j'ai aimé, ça devient une habitude. :) Ce n'était pas gagné cette fois, le dessin m'ayant carrément rebuté au début, avant de lire. Pourtant pourtant... Même si certains passage ne me plaisent toujours pas des masses, j'ai été bluffé par certains planches tout à fait magnifiques ! Ce style de dessin est très particulier, mais l'atmosphère de cette bd y gagne beaucoup. C'est assez étrange en fait... Je n'avais eu aucun écho sur l'histoire avant de lire ce 1er tome, je ne savais donc pas à quoi m'attendre (j'avoue même que j'avais peur tant la collection Loge Noire regorge de série pas vraiment à mon goût). Alors oui, bien sûr, on peut se dire que c'est du "Zorn et Dirna" à l'envers... pfff... moui, mais en fait, en retournant le problème de la mortalité, ne change-t-on pas toute la problématique ? toutes les angoisses ? Alors zou, ne comparons plus messieurs dames, siouplé. Alors oui, on peut se dire que le mystère aurait peut être gagné à durer plus longtemps, mais ce premier album aurait finalement été bien vide... Bref, moi, j'ai aimé cet album parce qu'il est très différent de ce que j'ai l'habitude de lire, parce que les auteurs ont été ambitieux, et parce que je n'ai pas reposé l'album l'air de rien, après la lecture... tout cela tournait encore dans ma tête... et ça, c'est assez rare en bd pour être signalé.
Les Aventures de Tintin
Ah Tintin c'est LA référence, la bd culte ! Evidement on n'pas des dessins super évolués, il n'empêche que quelquefois, ils sont plus "profonds" qu'on pourrait le croire... Les personnages sont attachants, en particulier le capitaine Haddock qui n'a jamais finit d'épuiser son vocabulaire :D jusqu'aux loufoques Dupondt et Tournesol... Même si Hergé avait une mentalité un peu particulière, les histoires sont riches et variées... à lire au moins une fois !