Alors ça c'est de la BD qui décoiffe méchant !!!!
Travis, c'est un cocktail molotov de bonnes idées... Un héros classe attachant, un faux méchant encore plus cool que le héros, de l'action comme s'il en pleuvait, un scénario à hurler de bonheur... J'en passe et des meilleurs...
LA bonne idée de Duval pour cette série, c'est de s'être creusé les méninges, d'avoir regardé un peu autour de lui, et au final d'avoir pondu un scenario de SF d'anticipation d'une crédibilité jubilatoire (même si ça fout franchement les jetons). En enrobant tout ça de personnages vraiment bien fichus et d'une intrigue à 200 à l'heure, on se retrouve devant une série qui pense sans en avoir l'air... On ferme l'album en pensant avoir lu une bonne histoire bien pimentée et on se retrouve à s'interroger sur l'avenir peu reluisant qui nous attend dans 50 ans. Chapeau Bas!!!
Chapeau aussi pour la mise en page à couper le souffle : c'est la première fois que je lis une bd dont les cases dégagent une telle sensation de mouvement et de rythme. J'en veux pour preuve cette séquences du tome 4 avec le rapt de la cabine de l'ONU : pas une bulle et un enchaînement d'actions sur 5 planches d'une efficacité à vous foutre sur le derche... Tout ça bien sûr accentué par le dessin nerveux et très bien adapté de Quet.
A noter qu'on a ici une démonstration d'une bonne utilisation de la couleur par ordinateur : ça colle très bien et c'est pas froid du tout (Megalex, si tu nous écoutes).
Donc Travis, c'est du tout bon... Seul point noir : une fin de premier cycle un peu étrange, mais faisons confiance aux auteurs qui sauront à coup sûr rebondir par la suite...
Avec le temps qui passe, je deviens de plus en plus difficile en matière de BD... Ce n'est pas que la prod se dégrade, mais plutôt que je suis plus regardant... Il n'est pas rare qu'au bout d'un moment des séries dont j'aimais les débuts commencent à m'ennuyer gravement... Lanfeust en étant le meilleur exemple (même si là ça se dégrade objectivement)...
Sillage est une série qui me fait l'exact effet inverse. J'ai découvert dans le premier volume une aventure sympatoche et sans prétentions : jolie pépée pas nunuche, S.F., jungle, et tout et tout... Et pis au fil des albums, les auteurs finissent par en afficher, des prétentions, mais ils ont le mérite de le faire avec talent, eux ! Sillage est une mécanique vraiment bien rodée, tout y est parfaitement dosé et affiné, depuis le moindre personnage secondaire au système global d'une planète n'apparaissant pourtant que sur un seul tome.
Morvan a pondu un univers crédible et passionant, lui permettant d'aborder avec suffisamment de recul des thèmes sociaux parfois très durs... Et c'est vraiment agréable de trouver un auteur considérant que les lecteurs de BD "grand public" sont aussi capables de réflexion sur ce qui les entoure... En parallèle, les personnages qu'on a sous les yeux sont bel et bien vivants, ce ne sont pas ces archétypes figés au point de ne jamais changer de fringues. Sur Sillage, on évolue, on vieillit au fil de la série : vous pouvez être sûr que chaque personnage finira toujours par être different lors de son apparition. Que dire aussi de Navïs si ce n'est qu'elle est un des personnages les plus attachants qu'il m'ait été donné de découvrir depuis Gally...
Côté dessin, rien à dire, ça ronronne... Buchet a un trait carrément dynamique, fluide et agréable : il s'acquitte avec la même aisance de l'action et des moments de calme... Pas grand-chose à ajouter si ce n'est qu'il assure grave... A noter juste que je trouve les critiques faites à Morvan sur le surchargement des planches totalement injustifiées : il sait se servir des capacités de son collègue et construit des pages à la fois claires et efficaces...
Franchement, de A à Z, je n'ai rien à reprocher à cette bd... Même le temps entre deux albums est irréprochablement court... Que demande le peuple?
De plus en plus, on peut constater que Taniguchi est devenu un label de qualité. Chaque nouvel album que cet auteur sort est une réussite graphique et scénaristique et Kaze No Sho ne faillit pas à la règle.
Le scénario de Kan Furuyama est convaincant à tout point de vue. Tout d'abord, la précision historique est remarquable. Puis, au niveau du récit, celui-ci est passionnant. Et pour terminer, la narration est très fluide malgré certains termes typiquement japonais. Tous ces ingrédients font de cet album un parfait livre de chevet.
L'histoire en elle-même nous plonge dans le Japon féodal, celui des samouraïs et du Shôgun. En fait, ce récit nous décrit une guerre civile entre deux clans.
Les différentes techniques des écoles de Samouraï sont présentées avec beaucoup de précision mais ce que l'on retient le plus dans cette histoire c'est surtout la dimension humaine développée ici grâce au talent de l'auteur. A cette époque, le Japon est instable et on le comprend très vite.
Les personnages, quant à eux, sont convaincants dans le choix de leurs convictions et de ce fait, on les suit avec beaucoup d'attention.
Au niveau du dessin, il y a rien à dire de particulier. Jirô Taniguchi est toujours en grande forme et son dessin est sans faille.
J'ai, peut-être, senti l'auteur un peu moins à l'aise dans les scènes de combat, mais excepté ce détail son trait est toujours aussi apaisant. Les ambiances qui émanent de cette époque sont rendues avec beaucoup de fidélité et les vues des temples et des demeures sont très réalistes.
Incontestablement, Kaze No sho est à suivre. Sans hésitation.
Ce one-shot de 244 pages se lit très aisément alors pourquoi s'en priver ?
Quel plaisir de retrouver Efix, mais aussi son héroïne Kate, qui nous a tous émus dans K, une jolie comète. Ce premier album d'une nouvelle série, pari audacieux de l'éditeur, nous plonge dans une intrigue somme toute assez classique, une histoire de vengeance basique et tout à fait crédible, malgré le trait un rien "toons" d'Efix. Ce trait quant à lui est vraiment très agréable, et on ne peut qu'apprécier ce premier album d'une série très sympa en devenir, avec des personnages très différenciés, très marqués.
Un charme... Voilà ce qu'est cet album de J.-C. Denis. Un véritable envoûtement, car on ne peut que se laisser porter par cette vague de douceur, cette dune de sensibilité... L'histoire, celle d'un homme qui suit les traces d'un autre pour épouser étroitement son destin, est très bien construite, très poignante, et on a envie de faire pareil... Le paysage, celui du Médoc côté océan, se prête bien et participe à l'ambiance particulière qui règne sur le bouquin...
Au premier rebondissement, on est intrigué, au second amusé, puis on se prend au jeu et on continue, cherchant la contradiction, pour tomber sur la chute, très très drôle. L'efficacité du dessin et de l'humour de Trondheim me surprendront toujours, la dernière case est vraiment géniale :o)
Cependant, cela reste une seule blague, servie par un dessin visant avant tout à l'efficacité. Donc à lire sans hésiter, sans vous sentir obligé d'en faire l'une des pièces majeures de votre collection ;)
Très jolie façon de devenir un ami des canards. Ce petit trompettiste nous fait rire, pleurer, rêver... Les couleurs sont magnifiques, le dessin accrocheur. L'histoire belle, émouvante, attachante. Un régal.
Série à la hauteur, sinon mieux que la série mère "Sillage".
J'avoue, j'étais déjà conquis avant d'acheter la BD, aussi je risque de ne pas être des plus objectifs...
...CAR, confirmant toutes mes attentes, Munuera réalise encore une fois une prouesse graphique. C'est beau, stylisé et surtout ultra dynamique. Je connais très peu d'auteurs si ce n'est lui qui arrive à m'impressionner à chaque nouvel album.
Cadrages du "tonerre", personnages souples et débranchés, gros plans, effets de zoom sortis tout droit de la caméra à Spielberg , expression du visage toujours aussi "fendartEs" sont autant d'éléments qui ne me font jamais regretter un achat "made in Munuera".
A cause de ça Messieurs, je dirais que cet album n'est pas à lire à la Vitesse grand V. Ne pas me laisser porter par les textes "times new roman" et prendre le temps de regarder chaque case, chaque personnage, chaque visage m'a beaucoup apporté. Le texte seul ne casse pas des briques. Mais je doute que le scénario de Morvan se résume à ça. C'est tout un univers à prendre en considération, des personnages avec un avenir et des situations (riches et variées)...
La jeunesse de Navis destiné aux jeunes ? Pléonasme quand on sait qu'une gamine et des animaux seuls dans une jungle ne discute pas philosophie. Et alors ? Ca n'empêche personne d'apprécier "Le monde de Némo", "Toy Story" ou le "Roi lion". Seulement là comme dans "Navis", je prends le temps d'apprécier l'image. Vous aurez compris qu'il n'y a pour moi aucune différence.
Je finirai en disant que Nävis est une bonne BD, pour les petits comme pour les grands, à conditions bien sur que ces derniers aient les yeux qui tournent au ralenti ;-/ ...
****
Une intrigue s'installe à la fin de cette album et nous fait présager un très bon 2eme tome.
Ce 1er tome est plutot à prendre comme tome d'introduction. Il est encore difficile de parler de jugement définitif au sujet de cette série aussi, je préfère rester indulgent car je le répète, à ce stade de la série, rien que pour le dessin, ça vaut bien un petit 4/5! (et oui :) !)
Une tranche de vie. Voilà ce qui résume le mieux cet album. Le temps d’un week-end, Frédéric, le mangaka français et sa fiancé japonaise Mariko, partent en repérages sur une île magnifique. Tranche de vie, car il ne se passe rien, mis à part des discussions, des étreintes, des réflexions entre deux amants issus de cultures très différentes, mais qui ont fini par se trouver. Etrange expérience que cette histoire écrite par Frédéric Boilet, et illustrée (en partie) par Kan Takahama, mangaka japonaise. Un patchwork pas évident à assembler, car il s’agit en fait de lier d’anciens travaux de Boilet entre eux, de les sceller au sein d’une bluette qui fait suite à L’Epinard de Yukiko. C’est très frais, très sympa, même si cela ne présente que peu d’intérêt en soi, sauf pour l’intention, celle de faire de l’authentique à partir de vécu.
J'attends le second tome pour le classer "CULTE"...
Non mais regardez moi ce dessin, et cette lumière !!!
Scénario également intéressant, peut-être un poil trop classique par rapport au "Sursis", mais ne nous emballons pas et attendons le second tome !
En revanche "le vol du corbeau" a le mérite de nous montrer Paris sous un nouvel angle : vue des toits et de la Seine.
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Travis
Alors ça c'est de la BD qui décoiffe méchant !!!! Travis, c'est un cocktail molotov de bonnes idées... Un héros classe attachant, un faux méchant encore plus cool que le héros, de l'action comme s'il en pleuvait, un scénario à hurler de bonheur... J'en passe et des meilleurs... LA bonne idée de Duval pour cette série, c'est de s'être creusé les méninges, d'avoir regardé un peu autour de lui, et au final d'avoir pondu un scenario de SF d'anticipation d'une crédibilité jubilatoire (même si ça fout franchement les jetons). En enrobant tout ça de personnages vraiment bien fichus et d'une intrigue à 200 à l'heure, on se retrouve devant une série qui pense sans en avoir l'air... On ferme l'album en pensant avoir lu une bonne histoire bien pimentée et on se retrouve à s'interroger sur l'avenir peu reluisant qui nous attend dans 50 ans. Chapeau Bas!!! Chapeau aussi pour la mise en page à couper le souffle : c'est la première fois que je lis une bd dont les cases dégagent une telle sensation de mouvement et de rythme. J'en veux pour preuve cette séquences du tome 4 avec le rapt de la cabine de l'ONU : pas une bulle et un enchaînement d'actions sur 5 planches d'une efficacité à vous foutre sur le derche... Tout ça bien sûr accentué par le dessin nerveux et très bien adapté de Quet. A noter qu'on a ici une démonstration d'une bonne utilisation de la couleur par ordinateur : ça colle très bien et c'est pas froid du tout (Megalex, si tu nous écoutes). Donc Travis, c'est du tout bon... Seul point noir : une fin de premier cycle un peu étrange, mais faisons confiance aux auteurs qui sauront à coup sûr rebondir par la suite...
Sillage
Avec le temps qui passe, je deviens de plus en plus difficile en matière de BD... Ce n'est pas que la prod se dégrade, mais plutôt que je suis plus regardant... Il n'est pas rare qu'au bout d'un moment des séries dont j'aimais les débuts commencent à m'ennuyer gravement... Lanfeust en étant le meilleur exemple (même si là ça se dégrade objectivement)... Sillage est une série qui me fait l'exact effet inverse. J'ai découvert dans le premier volume une aventure sympatoche et sans prétentions : jolie pépée pas nunuche, S.F., jungle, et tout et tout... Et pis au fil des albums, les auteurs finissent par en afficher, des prétentions, mais ils ont le mérite de le faire avec talent, eux ! Sillage est une mécanique vraiment bien rodée, tout y est parfaitement dosé et affiné, depuis le moindre personnage secondaire au système global d'une planète n'apparaissant pourtant que sur un seul tome. Morvan a pondu un univers crédible et passionant, lui permettant d'aborder avec suffisamment de recul des thèmes sociaux parfois très durs... Et c'est vraiment agréable de trouver un auteur considérant que les lecteurs de BD "grand public" sont aussi capables de réflexion sur ce qui les entoure... En parallèle, les personnages qu'on a sous les yeux sont bel et bien vivants, ce ne sont pas ces archétypes figés au point de ne jamais changer de fringues. Sur Sillage, on évolue, on vieillit au fil de la série : vous pouvez être sûr que chaque personnage finira toujours par être different lors de son apparition. Que dire aussi de Navïs si ce n'est qu'elle est un des personnages les plus attachants qu'il m'ait été donné de découvrir depuis Gally... Côté dessin, rien à dire, ça ronronne... Buchet a un trait carrément dynamique, fluide et agréable : il s'acquitte avec la même aisance de l'action et des moments de calme... Pas grand-chose à ajouter si ce n'est qu'il assure grave... A noter juste que je trouve les critiques faites à Morvan sur le surchargement des planches totalement injustifiées : il sait se servir des capacités de son collègue et construit des pages à la fois claires et efficaces... Franchement, de A à Z, je n'ai rien à reprocher à cette bd... Même le temps entre deux albums est irréprochablement court... Que demande le peuple?
Kaze No Sho - Le Livre du vent
De plus en plus, on peut constater que Taniguchi est devenu un label de qualité. Chaque nouvel album que cet auteur sort est une réussite graphique et scénaristique et Kaze No Sho ne faillit pas à la règle. Le scénario de Kan Furuyama est convaincant à tout point de vue. Tout d'abord, la précision historique est remarquable. Puis, au niveau du récit, celui-ci est passionnant. Et pour terminer, la narration est très fluide malgré certains termes typiquement japonais. Tous ces ingrédients font de cet album un parfait livre de chevet. L'histoire en elle-même nous plonge dans le Japon féodal, celui des samouraïs et du Shôgun. En fait, ce récit nous décrit une guerre civile entre deux clans. Les différentes techniques des écoles de Samouraï sont présentées avec beaucoup de précision mais ce que l'on retient le plus dans cette histoire c'est surtout la dimension humaine développée ici grâce au talent de l'auteur. A cette époque, le Japon est instable et on le comprend très vite. Les personnages, quant à eux, sont convaincants dans le choix de leurs convictions et de ce fait, on les suit avec beaucoup d'attention. Au niveau du dessin, il y a rien à dire de particulier. Jirô Taniguchi est toujours en grande forme et son dessin est sans faille. J'ai, peut-être, senti l'auteur un peu moins à l'aise dans les scènes de combat, mais excepté ce détail son trait est toujours aussi apaisant. Les ambiances qui émanent de cette époque sont rendues avec beaucoup de fidélité et les vues des temples et des demeures sont très réalistes. Incontestablement, Kaze No sho est à suivre. Sans hésitation. Ce one-shot de 244 pages se lit très aisément alors pourquoi s'en priver ?
Lieutenant Kate
Quel plaisir de retrouver Efix, mais aussi son héroïne Kate, qui nous a tous émus dans K, une jolie comète. Ce premier album d'une nouvelle série, pari audacieux de l'éditeur, nous plonge dans une intrigue somme toute assez classique, une histoire de vengeance basique et tout à fait crédible, malgré le trait un rien "toons" d'Efix. Ce trait quant à lui est vraiment très agréable, et on ne peut qu'apprécier ce premier album d'une série très sympa en devenir, avec des personnages très différenciés, très marqués.
Quelques Mois à l'Amélie
Un charme... Voilà ce qu'est cet album de J.-C. Denis. Un véritable envoûtement, car on ne peut que se laisser porter par cette vague de douceur, cette dune de sensibilité... L'histoire, celle d'un homme qui suit les traces d'un autre pour épouser étroitement son destin, est très bien construite, très poignante, et on a envie de faire pareil... Le paysage, celui du Médoc côté océan, se prête bien et participe à l'ambiance particulière qui règne sur le bouquin...
Imbroglio
Au premier rebondissement, on est intrigué, au second amusé, puis on se prend au jeu et on continue, cherchant la contradiction, pour tomber sur la chute, très très drôle. L'efficacité du dessin et de l'humour de Trondheim me surprendront toujours, la dernière case est vraiment géniale :o) Cependant, cela reste une seule blague, servie par un dessin visant avant tout à l'efficacité. Donc à lire sans hésiter, sans vous sentir obligé d'en faire l'une des pièces majeures de votre collection ;)
Betty Blues
Très jolie façon de devenir un ami des canards. Ce petit trompettiste nous fait rire, pleurer, rêver... Les couleurs sont magnifiques, le dessin accrocheur. L'histoire belle, émouvante, attachante. Un régal.
Nävis
Série à la hauteur, sinon mieux que la série mère "Sillage". J'avoue, j'étais déjà conquis avant d'acheter la BD, aussi je risque de ne pas être des plus objectifs... ...CAR, confirmant toutes mes attentes, Munuera réalise encore une fois une prouesse graphique. C'est beau, stylisé et surtout ultra dynamique. Je connais très peu d'auteurs si ce n'est lui qui arrive à m'impressionner à chaque nouvel album. Cadrages du "tonerre", personnages souples et débranchés, gros plans, effets de zoom sortis tout droit de la caméra à Spielberg , expression du visage toujours aussi "fendartEs" sont autant d'éléments qui ne me font jamais regretter un achat "made in Munuera". A cause de ça Messieurs, je dirais que cet album n'est pas à lire à la Vitesse grand V. Ne pas me laisser porter par les textes "times new roman" et prendre le temps de regarder chaque case, chaque personnage, chaque visage m'a beaucoup apporté. Le texte seul ne casse pas des briques. Mais je doute que le scénario de Morvan se résume à ça. C'est tout un univers à prendre en considération, des personnages avec un avenir et des situations (riches et variées)... La jeunesse de Navis destiné aux jeunes ? Pléonasme quand on sait qu'une gamine et des animaux seuls dans une jungle ne discute pas philosophie. Et alors ? Ca n'empêche personne d'apprécier "Le monde de Némo", "Toy Story" ou le "Roi lion". Seulement là comme dans "Navis", je prends le temps d'apprécier l'image. Vous aurez compris qu'il n'y a pour moi aucune différence. Je finirai en disant que Nävis est une bonne BD, pour les petits comme pour les grands, à conditions bien sur que ces derniers aient les yeux qui tournent au ralenti ;-/ ... **** Une intrigue s'installe à la fin de cette album et nous fait présager un très bon 2eme tome. Ce 1er tome est plutot à prendre comme tome d'introduction. Il est encore difficile de parler de jugement définitif au sujet de cette série aussi, je préfère rester indulgent car je le répète, à ce stade de la série, rien que pour le dessin, ça vaut bien un petit 4/5! (et oui :) !)
Mariko Parade
Une tranche de vie. Voilà ce qui résume le mieux cet album. Le temps d’un week-end, Frédéric, le mangaka français et sa fiancé japonaise Mariko, partent en repérages sur une île magnifique. Tranche de vie, car il ne se passe rien, mis à part des discussions, des étreintes, des réflexions entre deux amants issus de cultures très différentes, mais qui ont fini par se trouver. Etrange expérience que cette histoire écrite par Frédéric Boilet, et illustrée (en partie) par Kan Takahama, mangaka japonaise. Un patchwork pas évident à assembler, car il s’agit en fait de lier d’anciens travaux de Boilet entre eux, de les sceller au sein d’une bluette qui fait suite à L’Epinard de Yukiko. C’est très frais, très sympa, même si cela ne présente que peu d’intérêt en soi, sauf pour l’intention, celle de faire de l’authentique à partir de vécu.
Le Vol du Corbeau
J'attends le second tome pour le classer "CULTE"... Non mais regardez moi ce dessin, et cette lumière !!! Scénario également intéressant, peut-être un poil trop classique par rapport au "Sursis", mais ne nous emballons pas et attendons le second tome ! En revanche "le vol du corbeau" a le mérite de nous montrer Paris sous un nouvel angle : vue des toits et de la Seine.