Que ceux qui trouvent déjà Boilet trop nombriliste cliquent ailleurs, cette bd n’est pas pour eux. Baudoin signe avec « Terrains vagues » un album dont le sujet principal est tout simplement lui. Et il ne lésine pas sur les moyens. Sans aucune pudeur il examine sa peur de l’existence, son goût pour l’éternel éphémère, le devenir permanent. Incapable d’aimer car sans doute trop égocentrique, il se laisse porter d’une relation à l’autre, blessant les femmes qui se sont trop attachées à lui. Mais comme rien n’est simple, Baudoin ne se contente pas de nous raconter ça simplement. Comme il le dit à un ami, il aime écrire des récits indéfinis, incertains. Aussi vain que cela puisse paraître, il veut capter quelque chose de ces « fragments d’histoire avec des courts-circuits partout » que sont nos vies. Du coup, dans ses histoires, passé et présent se mélangent, considérations générales et sensations fugaces s’entremêlent. Le dessin se veut vif, comme croqué dans l’instant même, avec la spontanéité du moment. Baudoin fait de la bd comme d’autres écrivent ou filment, avec l’entrain du moment. C’est fragile, c’est ténu mais c’est beau et émouvant. J’ai eu l’impression de découvrir dans sa version réussie, le livre qu’il avait raté récemment avec « Les yeux dans le mur » qui était, à mon sens, trop froid, trop travaillé et trop vide car trop intellectualisé. Ici, on est plutôt en face d’un trop plein de vie, ça déborde de toutes les cases… et c’est beau à vivre.
On ne sait trop quoi penser de cet album tant ce récit est à la fois simple et étrange. Les mystères entourant l’île et ses habitants sont intriguants et certaines petites choses surprenantes. On referme l’album avec un sentiment d’incompréhension partielle mais en ayant tout de même passé un très agréable moment de lecture. Contradictoire ? Pas plus que ne l’est l’album. A plusieurs reprises, nous sommes déboussolés alors que nous pensions avoir compris. Peut-être est-ce l’esprit de contradiction de l’histoire qui lui donne tout son charme ? En tout cas, déconcertante, elle ne s’oublie pas sitôt la lecture achevée. Elle pose tellement de questions qui ne trouvent pas forcément de réponse complète qu’on en arrive à scruter chaque case afin de trouver le détail qui nous manquait…
Toutes ces cases constituent autant de petits tableaux à l’atmosphère propre, autant de planches où l’on contemple le dessin de Miguelanxo Prado. De la poésie s’en échappe, teintée de dureté ou de fraîcheur : une atmosphère particulière qui change au gré des chapitres. Les couleurs directes sont simplement superbes, Prado utilise différentes techniques et le rendu contribue à l’étrangeté de l’histoire…
Rêve ou Réalité ? Le mystère est là.
Amour ou Haine ? Les relations entre les différents personnages s’entremêlent et ne facilitent certainement pas la démarcation de tel sentiment par rapport à un autre.
Je ne saurais trop vous conseiller de lire cet ouvrage que Casterman a eu la brillante idée de rééditer dans la collection Un Monde. Vous serez à la fois captivé et déboussolé par cette histoire. Il vous faudra sans doute plusieurs lectures pour capter toute l’étrange magie de ce one shot, une magie qui ne s’efface pas tel un trait de craie sur un tableau noir...
Très bonne série.
Les auteurs font preuve d'une grande maîtrise du scénario et des personnages (les personnages sont rapidement plantés dans le décor. Les bruxellois (dont je fais partie) éprouveront une joie particulière en parcourant les deux derniers tomes qui se déroulent en partie à Bruxelles.
Félicitation et bonne continuation à la série.
Petit détail à l'attention des amateurs à la page 19 : lorsque le GSM sonne, on peut lire sur l'écran "PROXIMUS" (provider GSM en Belgique) alors que la scène se déroule en Angleterre (mais bon, comme je le disais, il s'agit d'un détail).
LA série culte de ma petite enfance, la seule que je relis encore avec un réel plaisir, sans lassitude alors que je les connais par coeur. De loin la meilleure série de Peyo à mon avis ! (faut dire que Johan est plus glamour que le grand Schtroumpf, ça aide ^_^)
Raaaah la guerre des sept fontaines, l'anneau des castellac !
Cultissime.
Ayako est à mon humble avis un des meilleurs Tezuka qui ait été traduit en France. Mais c'est une oeuvre un peu difficile à aborder, et surprenante pour qui voit dans le manga une distraction légère. Surtout que Tezuka est plus connu ici-bas pour ses oeuvres plus grand public.
Si vous aimez les oeuvres qui sondent les tréfonds noirs de l'âme humaine, n'hésitez pas un seul instant, cette BD est remarquable ! (et si vous ne trouvez pas ça assez noir, MW est fait pour vous ^_^)
4 étoiles, voilà qui semble sans doute exagéré (allez 3.8 ). Cette bd au dessin "gentillet" vaut surtout par la qualité de son humour. Je n'ai pas pu toutes les lire (4 en fait) mais elles furent toujours constantes dans la qualité.
On passe vraiment un excellent moment.
Et bien ma mère lisait ces BDs étant jeune et nous les a données à ma soeur et moi.
Mon père aime également ces histoires et s'est fait faire dédicacer presque toutes nos BDs. Il a reçu en plus une planche d'une des histoires.
Plusieurs jeunes filles se retrouveront dans Julie claire ou Cécile, qui vivent des moments d'aujourd'hui.
Le seul inconvénient que j'y trouve est les manque d'originalité vis a vis des noms tels que Jean Pierre, Jean Bernard,... qui reviennent toujours pour des garçons différents.
Voila.
Les trois premiers albums sont vraiment biens. On y trouve une sorte de Tintin accompagné d'une jeune femme aux atouts qui ne nous font pas regretter Milou. Les thèmes abordés sont profonds (dictature, secte...), mais traités avec beaucoup d'humour.
Ces ouvrages font partie de mes plus vieilles bd et de plus éditées aux éditions Ouest France, alors pour les retrouver en librairie...
Comme souvent pour les premiers tomes de séries, il est difficile de mettre une cote. En effet, une histoire qui démarre de façon banale peut donner quelque chose de franchement bien, tout comme on peut être déçu de lire la suite après un début extra.
Ici, on a affaire à un bon début. J'espère que la suite sera à la hauteur, mais d'ici à lire le tome 2, je mets 4/5.
Les bases du scénario sont plantées, avec tout d'abord des personnages attachants et bien caractérisés: Pouip, le petit marrant; Driggs, l'aventurier fort et brave; Caboche, l'intelligent; Kromdor, le mage qui va les guider...
Et puis il y a des fées et diverses autres créatures qui vivent dans différentes contrées. Et l'histoire nous laisse présager de la découverte de nombreuses créatures et de tout un monde merveilleux dans les prochains tomes.
Ceux-ci promettent d'être riches en découvertes et en rebondissements. En effet, le premier tome contient déjà beaucoup d'action et suscite l'intérêt du lecteur, avec de l'humour bien dosé...
Cependant, quelque chose qui me dérange un peu est la ressemblance avec Le Seigneur des Anneaux. On a des magiciens, dont un en particulier veille sur le petit peuple des lutins (qui se révèle bien surprenant), des volontaires inattendus pour une quête importante, une maison de bagueer qui n'est pas sans rappeler celle d'un hobbit... Mais ce n'est peut-être pas un mal.
Quant au dessin, je le trouve très beau, très soigné et riche. Les couleurs sont gaies et aident au côté merveilleux de la série.
Donc, un très bon début. Reste à espérer qu'on ne soit pas déçus par la suite.
Vraiment très sympa.
Dessin typique Leturgie, avec un manque d’originalité pour les personnages de ses différentes séries, mais on aime !:)
Scénario bien foutu, avec de l’action, beaucoup de baston et quelques explosions de têtes en prime. Certaines choses me dérangent un peu, comme le fait que Polstar se fout de sa famille sauf de sa "mère", je trouve ça très moyen, ça n’ajoute selon moi rien de drôle à l’histoire.
Le premier cycle, formé par les trois premiers tomes, se referme sur lui-même dans une construction très bien faite, prévisible mais incontournable.
Bref : on aime.:)
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Terrains vagues
Que ceux qui trouvent déjà Boilet trop nombriliste cliquent ailleurs, cette bd n’est pas pour eux. Baudoin signe avec « Terrains vagues » un album dont le sujet principal est tout simplement lui. Et il ne lésine pas sur les moyens. Sans aucune pudeur il examine sa peur de l’existence, son goût pour l’éternel éphémère, le devenir permanent. Incapable d’aimer car sans doute trop égocentrique, il se laisse porter d’une relation à l’autre, blessant les femmes qui se sont trop attachées à lui. Mais comme rien n’est simple, Baudoin ne se contente pas de nous raconter ça simplement. Comme il le dit à un ami, il aime écrire des récits indéfinis, incertains. Aussi vain que cela puisse paraître, il veut capter quelque chose de ces « fragments d’histoire avec des courts-circuits partout » que sont nos vies. Du coup, dans ses histoires, passé et présent se mélangent, considérations générales et sensations fugaces s’entremêlent. Le dessin se veut vif, comme croqué dans l’instant même, avec la spontanéité du moment. Baudoin fait de la bd comme d’autres écrivent ou filment, avec l’entrain du moment. C’est fragile, c’est ténu mais c’est beau et émouvant. J’ai eu l’impression de découvrir dans sa version réussie, le livre qu’il avait raté récemment avec « Les yeux dans le mur » qui était, à mon sens, trop froid, trop travaillé et trop vide car trop intellectualisé. Ici, on est plutôt en face d’un trop plein de vie, ça déborde de toutes les cases… et c’est beau à vivre.
Trait de craie
On ne sait trop quoi penser de cet album tant ce récit est à la fois simple et étrange. Les mystères entourant l’île et ses habitants sont intriguants et certaines petites choses surprenantes. On referme l’album avec un sentiment d’incompréhension partielle mais en ayant tout de même passé un très agréable moment de lecture. Contradictoire ? Pas plus que ne l’est l’album. A plusieurs reprises, nous sommes déboussolés alors que nous pensions avoir compris. Peut-être est-ce l’esprit de contradiction de l’histoire qui lui donne tout son charme ? En tout cas, déconcertante, elle ne s’oublie pas sitôt la lecture achevée. Elle pose tellement de questions qui ne trouvent pas forcément de réponse complète qu’on en arrive à scruter chaque case afin de trouver le détail qui nous manquait… Toutes ces cases constituent autant de petits tableaux à l’atmosphère propre, autant de planches où l’on contemple le dessin de Miguelanxo Prado. De la poésie s’en échappe, teintée de dureté ou de fraîcheur : une atmosphère particulière qui change au gré des chapitres. Les couleurs directes sont simplement superbes, Prado utilise différentes techniques et le rendu contribue à l’étrangeté de l’histoire… Rêve ou Réalité ? Le mystère est là. Amour ou Haine ? Les relations entre les différents personnages s’entremêlent et ne facilitent certainement pas la démarcation de tel sentiment par rapport à un autre. Je ne saurais trop vous conseiller de lire cet ouvrage que Casterman a eu la brillante idée de rééditer dans la collection Un Monde. Vous serez à la fois captivé et déboussolé par cette histoire. Il vous faudra sans doute plusieurs lectures pour capter toute l’étrange magie de ce one shot, une magie qui ne s’efface pas tel un trait de craie sur un tableau noir...
Les coulisses du pouvoir
Très bonne série. Les auteurs font preuve d'une grande maîtrise du scénario et des personnages (les personnages sont rapidement plantés dans le décor. Les bruxellois (dont je fais partie) éprouveront une joie particulière en parcourant les deux derniers tomes qui se déroulent en partie à Bruxelles. Félicitation et bonne continuation à la série. Petit détail à l'attention des amateurs à la page 19 : lorsque le GSM sonne, on peut lire sur l'écran "PROXIMUS" (provider GSM en Belgique) alors que la scène se déroule en Angleterre (mais bon, comme je le disais, il s'agit d'un détail).
Johan et Pirlouit
LA série culte de ma petite enfance, la seule que je relis encore avec un réel plaisir, sans lassitude alors que je les connais par coeur. De loin la meilleure série de Peyo à mon avis ! (faut dire que Johan est plus glamour que le grand Schtroumpf, ça aide ^_^) Raaaah la guerre des sept fontaines, l'anneau des castellac ! Cultissime.
Ayako
Ayako est à mon humble avis un des meilleurs Tezuka qui ait été traduit en France. Mais c'est une oeuvre un peu difficile à aborder, et surprenante pour qui voit dans le manga une distraction légère. Surtout que Tezuka est plus connu ici-bas pour ses oeuvres plus grand public. Si vous aimez les oeuvres qui sondent les tréfonds noirs de l'âme humaine, n'hésitez pas un seul instant, cette BD est remarquable ! (et si vous ne trouvez pas ça assez noir, MW est fait pour vous ^_^)
Martin Milan
4 étoiles, voilà qui semble sans doute exagéré (allez 3.8 ). Cette bd au dessin "gentillet" vaut surtout par la qualité de son humour. Je n'ai pas pu toutes les lire (4 en fait) mais elles furent toujours constantes dans la qualité. On passe vraiment un excellent moment.
Julie, Claire, Cécile
Et bien ma mère lisait ces BDs étant jeune et nous les a données à ma soeur et moi. Mon père aime également ces histoires et s'est fait faire dédicacer presque toutes nos BDs. Il a reçu en plus une planche d'une des histoires. Plusieurs jeunes filles se retrouveront dans Julie claire ou Cécile, qui vivent des moments d'aujourd'hui. Le seul inconvénient que j'y trouve est les manque d'originalité vis a vis des noms tels que Jean Pierre, Jean Bernard,... qui reviennent toujours pour des garçons différents. Voila.
Rona
Les trois premiers albums sont vraiment biens. On y trouve une sorte de Tintin accompagné d'une jeune femme aux atouts qui ne nous font pas regretter Milou. Les thèmes abordés sont profonds (dictature, secte...), mais traités avec beaucoup d'humour. Ces ouvrages font partie de mes plus vieilles bd et de plus éditées aux éditions Ouest France, alors pour les retrouver en librairie...
Le Grimoire de Féerie
Comme souvent pour les premiers tomes de séries, il est difficile de mettre une cote. En effet, une histoire qui démarre de façon banale peut donner quelque chose de franchement bien, tout comme on peut être déçu de lire la suite après un début extra. Ici, on a affaire à un bon début. J'espère que la suite sera à la hauteur, mais d'ici à lire le tome 2, je mets 4/5. Les bases du scénario sont plantées, avec tout d'abord des personnages attachants et bien caractérisés: Pouip, le petit marrant; Driggs, l'aventurier fort et brave; Caboche, l'intelligent; Kromdor, le mage qui va les guider... Et puis il y a des fées et diverses autres créatures qui vivent dans différentes contrées. Et l'histoire nous laisse présager de la découverte de nombreuses créatures et de tout un monde merveilleux dans les prochains tomes. Ceux-ci promettent d'être riches en découvertes et en rebondissements. En effet, le premier tome contient déjà beaucoup d'action et suscite l'intérêt du lecteur, avec de l'humour bien dosé... Cependant, quelque chose qui me dérange un peu est la ressemblance avec Le Seigneur des Anneaux. On a des magiciens, dont un en particulier veille sur le petit peuple des lutins (qui se révèle bien surprenant), des volontaires inattendus pour une quête importante, une maison de bagueer qui n'est pas sans rappeler celle d'un hobbit... Mais ce n'est peut-être pas un mal. Quant au dessin, je le trouve très beau, très soigné et riche. Les couleurs sont gaies et aident au côté merveilleux de la série. Donc, un très bon début. Reste à espérer qu'on ne soit pas déçus par la suite.
Polstar
Vraiment très sympa. Dessin typique Leturgie, avec un manque d’originalité pour les personnages de ses différentes séries, mais on aime !:) Scénario bien foutu, avec de l’action, beaucoup de baston et quelques explosions de têtes en prime. Certaines choses me dérangent un peu, comme le fait que Polstar se fout de sa famille sauf de sa "mère", je trouve ça très moyen, ça n’ajoute selon moi rien de drôle à l’histoire. Le premier cycle, formé par les trois premiers tomes, se referme sur lui-même dans une construction très bien faite, prévisible mais incontournable. Bref : on aime.:)