C’est un très bon début que nous offrent ici les auteurs.
L’histoire est déjantée et amusante, avec des personnages attachants. J’aime beaucoup les délires amoureux d’Aliénor (peut-être parce que je suis une fille ? :?) ) et la petite Etamine est trop mignonne. Le personnage de Shu-Alaï, avec ses combats façon Dragon Ball, semble un peu venir de nulle part, mais au fond ce n’est pas bien grave. Et puis le corbeau du méchant fait un peu trop Disney, mais ce n’est pas grave non plus.
Le dessin est très chouette, style italien (on les aime, ces dessinateurs italiens ! :) ) et les couleurs flashy correspondent bien à l’ambiance déjantée de l’histoire. J’aime particulièrement les expressions de l’ours et Etamine est vraiment extra.
Un bon moment de détente.
Sans erreur de scénario !!! Je conçois que l'on n'aime pas le manichéisme qui fait paraître tout simpliste, mais là je vous ferais remarquer que le jeune ami blond de Mayo dans le premier tome qui par la suite se fait tout de même un peu violer sur les bords par le tueur fou, ne réapparaît jamais ! A la fin, je sais il ne faut jamais raconter les fins mais celle ci est éloquente pour ce qu'il y a à en dire, parmi les personnes qui assistent au mariage de nos deux héros (j'ai soupiré de soulagement quand on a échappé à l'inceste) je n'ai pas entraperçu le jeune ami que l'on a donc vu pour la dernière fois sur le lit d'hôpital! Par contre son agresseur, qui entre temps est devenu l'ami préféré de notre héros, était présent, lui!
De plus les dernières pages avec la série de retournements « mourra-mourra pas » des deux "bannis": Le frère de Mayo et son acolyte, ex-ennemi lui aussi, est un peu lourde de sorte que l'on a du mal à y croire.
Pour le dessin vous m'avez permis de réaliser qu'en effet il est très statique, et jure avec la tradition manga, pourtant c'est pour lui que j'approuve son achat. Car s'il est statique on ne peut pour autant nier qu'il est purement sublime, ce serait comme si l'on avait demandé à un peintre de talent de dessiner un manga, évidemment on peut ne pas aimer. A propos de cette même critique je voulais aussi dire que cette immobilité rajoute à la noble stature des personnages, et que ce n'est de fait pas un élément totalement négligeable vu le nombre de costumes qui apparaissent dans ce manga.
Ce n'est pas une BD récente, cela date du journal de Tintin (il y a déjà 20 ans).
Elle dépeint des légendes où l'histoire des hommes se trouve. Par ce livre l'auteur s'est simplement posé une question:
Qui est le diable? Est-ce vous? Est-ce moi? Là est la grande interrogation !
Ce livre pose évidemment beaucoup de questions. la seule réponse qu'il apporte, c'est la certitude de la réalité du combat. Car il y a combat, pour sûr et les hommes le perdent chaque fois qu'il y a une guerre quelque part dans le monde...
Convard dessinait au journal de Tintin, cela ne date pas d'hier me direz-vous. Il a en son temps été d'actualité.
Inspiré par le Moyen-Age, tous les noms de légendes l'ont fait rêver... il a donc transcrit ces récits anciens traçant les erreurs et la folie des hommes.
Le trait est typique de l'époque, une ressemblance avec le dessin de Thorgal. Mais cela colle parfaitement car le scénario est le plus important. La couleur est on ne peut plus simple très basique, et peu de nuances. Malgré tout, on se laisse bien porter par les récits fragmentés. Pas à pas on arrive à la fin de l'homme sur terre car le diable finit toujours par gagner!
Convard se trompe? qui sait.
Son livre aide à comprendre que toutes les raisons qui sont contre l'homme sont de mauvaises raisons...
Je l'ai trouvé assez intéressant car il donne une idée plutôt réaliste de nos légendes.
consultez le à l'occasion... Peut-être y trouverez-vous un sursaut qui puisse vous aider à gagner vos propres combats.
Le second tome est un recueil d'histoires parues dans le Journal de Tintin où Convard était très productif. Elles font suite au huitième jour et la fin de l'homme!
Mais la particularité est que Convard revient très loin en arrière, apportant sa sensibilité à l'histoire, en y mêlant astucieusement génèse, légendes et fantastique.
La BD fantastique n'est pas du genre des plus facile...
Pourtant c'est grâce à des auteurs comme Convard, que les générations de maintenant tiennent leur inspiration.(Il a toujours fallu des précurseurs)
Il est vrai que le graphisme est démodé, un trait simple, des couleurs très basiques (voire primaires), mais il faut se retenir de juger au premier coup d'oeil et s'inspirer uniquement des histoires et de leur lien entre elles.
Si ce livre est destiné à tout public, les plus de 30 ans y retrouveront certainement les rêves de leur adolescence! (hum)
Comme je l'ai dit dans la première critique, cet ouvrage n'est pas indispensable, mais mérite tout de même qu'on le parcoure.
Qui sait, peut-être y trouverez-vous une aide à vos combats personnels.
Arf !
Génial !
Excellent !
C’est une bd où l’auteur se fait plaisir avant tout et ça se sent. J’adore le graphisme pourtant très basique mais rudement efficace. Bien que fort léger et un peu court (pour le premier tome), le récit est vraiment sympa ! De plus, les aplats sont en parfait adéquation avec l’esprit insufflé à la série.
La mission infernale, c’est la bêtise dans toute sa splendeur mêlée à des gags stupides. C’est surtout une bd détente-pas-prise-de-tête pour s’évader des soucis du quotidien.
J’en redemande !
Bref, un coup de cœur comme j’en ai eu rarement :)
Sans nul doute, cette BD a sa place au panthéon des meilleures BD. Mes mots ne sont pas assez élogieux pour décrire cette petite perle car pour ma part, rares sont les BDs qui m'ont autant impressionné. Dès la première page, j'ai été subjugué par le dessin. Elle rompt avec les habituelles conventions graphiques et apporte de ce fait un réel renouveau à la bande dessinée. Un vrai électrochoc. Outre l'aspect graphique, l’histoire dépeint adroitement la complexité du processus de dépravation de l'âme humaine offrant de ce fait une richesse appréciable au scénario. Résultat : une BD de qualité à lire absolument…
Bien que je rejoigne les avis des autres internautes quant au fait que cet album est loin d’être l’œuvre marquante de Comes (Silence et la Belette en constituent le cœur), je me dis toutefois que celui-ci reste digne d'intérêt. En effet, il se situe quelque peu à part du reste du travail de cet auteur et de ce fait, suscite la curiosité. L’histoire, un peu existentielle se situe lors de la guerre 14-18. Comes arrive à merveille à nous plonger dans l’atmosphère qui devait régner dans ces lieux. On sent presque l'odeur nauséabonde des cadavres et des gaz moutarde. Bref je trouve qu’à ce niveau c’est déjà une réussite. Et puis cela continue avec ce dialogue avec la mort qui me rappelle un peu le joueur d'échec de Bergman ou l’échelle de Jacob. C’est vrai c’est un peu étrange à la limite du malsain mais l’ensemble m’a séduit.
J'ai bien aimé cet album surtout vers la fin car j'ai trouvé un peu difficile de s'immerger dans l'histoire. Le narrateur est un écrivain qui a perdu le feu sacré et l'envie d'écrire mais se redécouvre en retraçant le parcours décrit dans un roman oublié dans sa bibliothèque. Il va alors rencontrer une femme qui vit seule avec son fils et se remettre à écrire. L'histoire est sensible comme un petit téléfilm du mercredi soir, d'ailleurs le récit pourrait très bien être transposé à l'écran.
Les dessins sont très biens, très belles couleurs et l'écrivain a un petit air de Christophe Lambert je trouve :).
Que dire si ce n'est que c'est un peu mon coup de cœur. J'ai adoré cette bande dessinée et c'est par son intermédiaire que je me suis intéressé au petit monde de la BD. Mon analyse sera donc loin d'être objective. Toutefois, je tiens à souligner que ce qui m'a séduit dans cette BD, c'est la magie qui ressort du mélange subtil d'un dessin magnifique (digne de Turf) d'avec un scénario fin et plein de rebondissements. Qui plus est, les personnages sont attachants. Le château et les dédales du palais sont remarquablement bien faits. Bref, je le recommande tout comme une bande dessinée que je trouve assez proche à savoir La Nef des Fous....
Hello,
C'est une très bonne BD.
Moi aussi, au début, je trouvais les dessins un peu fouillis et franchement, maintenant, ce côté pas net et clair se marie à merveille avec le scénario et la situation historique.
- Le premier tome pose l'histoire : un peu longue comme entrée en matière mais dès que Roudier décide de lancer la machine (à la mi-album), ça décoiffe et c'est super bien pensé...
Préhistoire/magie/amour/mythologie de clan.....quel parfait mélange.
Vite la suite.
- Le deuxième tome est superbe: l'histoire s'envenime, les personnages ne sont pas ménagés par Roudier : celui-ci leur en fait baver côté scénario et là c'est original pour une fois... Les héros doivent réfléchir un peu, ça change : tout n'est pas cuit comme dans beaucoup d'autres séries de BD...
Conclusion :
Le dessin se fond super bien avec l'histoire. C'est musclé et presque crue comme de la viande de mammouth ;)))
Le scénario est très bien pensé : original par ses rebondissements et mystérieux... Je suis impatient de découvrir la suite.
P.S :
J'ai eu la chance de rencontrer Roudier au festival de Martel cette année. Il est super sympa et humble et il assure côté dessin : il en ferait pâlir plus d'un qui, ici, critique son style...
P.S :
Petite anecdote pour ceux qui étaient à ce festival :
Lereculey était là aussi, vous voyez qui c'est ? (Arthur.. voilà!)
Il était tellement occupé à faire ses dédicaces pour tous ses fans (moi y compris)qu'il prenait une sale habitude à revenir en retard continuer ses dédicaces... Et il se promenait dans les stands : la seule et unique BD qu'il a regardé fût celle de Roudier : et quand je dis regarder, c'est page par page au niveau du dessin... Une étude scrupuleuse du style de Roudier, Mr Lereculey ????
Une sacrée bonne surprise que cette nouvelle série. Les deux auteurs japonais nous proposent en effet ici un polar particulièrement sombre, noir, qui ne peut que rappeler Se7en par l'ambiance qui se dégage des pages des différents tomes, tous plus sombres les uns que les autres.
Le scénariste Eiji Otsuka nous dévoile les prémices d’une enquête sanglante et tortueuse, sans pour autant rendre son récit voyeuriste. Bien sûr, ces scènes noires doivent être réservées à un public averti, mais toute l’essence même de l’ambiance de MPD Psycho passe aussi et surtout par le style graphique si particulier de Sho-u Tajima.
Petit à petit, divers éléments nous permettent de mieux cerner le personnage de l’histoire. Psychopathe schizophrène, il n’est pas vraiment attachant (pas étonnant), mais par contre vraiment intrigant. Au fil des tomes, de nouvelles personnalités font surface, effrayantes, attirantes. Et son visage, son regard, exprime en fin de compte assez bien cette folie intérieure qui l’habite.
Le dessin, parlons-en : Superbe. Un noir et blanc maîtrisé qui permet, sans une utilisation à outrance de trames (technique très courante dans le monde du Manga), d’exprimer des ambiances, des sensations, des impressions, et de renforcer le coté tragique de certains passages.
Au final, les premiers tomes parus en France promettent, et annoncent une série particulièrement intéressante, assez loin ma foi de ce qui se fait dans le milieu du manga, dans ce registre. A lire !
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Aliénor
C’est un très bon début que nous offrent ici les auteurs. L’histoire est déjantée et amusante, avec des personnages attachants. J’aime beaucoup les délires amoureux d’Aliénor (peut-être parce que je suis une fille ? :?) ) et la petite Etamine est trop mignonne. Le personnage de Shu-Alaï, avec ses combats façon Dragon Ball, semble un peu venir de nulle part, mais au fond ce n’est pas bien grave. Et puis le corbeau du méchant fait un peu trop Disney, mais ce n’est pas grave non plus. Le dessin est très chouette, style italien (on les aime, ces dessinateurs italiens ! :) ) et les couleurs flashy correspondent bien à l’ambiance déjantée de l’histoire. J’aime particulièrement les expressions de l’ours et Etamine est vraiment extra. Un bon moment de détente.
Strain
Sans erreur de scénario !!! Je conçois que l'on n'aime pas le manichéisme qui fait paraître tout simpliste, mais là je vous ferais remarquer que le jeune ami blond de Mayo dans le premier tome qui par la suite se fait tout de même un peu violer sur les bords par le tueur fou, ne réapparaît jamais ! A la fin, je sais il ne faut jamais raconter les fins mais celle ci est éloquente pour ce qu'il y a à en dire, parmi les personnes qui assistent au mariage de nos deux héros (j'ai soupiré de soulagement quand on a échappé à l'inceste) je n'ai pas entraperçu le jeune ami que l'on a donc vu pour la dernière fois sur le lit d'hôpital! Par contre son agresseur, qui entre temps est devenu l'ami préféré de notre héros, était présent, lui! De plus les dernières pages avec la série de retournements « mourra-mourra pas » des deux "bannis": Le frère de Mayo et son acolyte, ex-ennemi lui aussi, est un peu lourde de sorte que l'on a du mal à y croire. Pour le dessin vous m'avez permis de réaliser qu'en effet il est très statique, et jure avec la tradition manga, pourtant c'est pour lui que j'approuve son achat. Car s'il est statique on ne peut pour autant nier qu'il est purement sublime, ce serait comme si l'on avait demandé à un peintre de talent de dessiner un manga, évidemment on peut ne pas aimer. A propos de cette même critique je voulais aussi dire que cette immobilité rajoute à la noble stature des personnages, et que ce n'est de fait pas un élément totalement négligeable vu le nombre de costumes qui apparaissent dans ce manga.
Les Huit jours du diable
Ce n'est pas une BD récente, cela date du journal de Tintin (il y a déjà 20 ans). Elle dépeint des légendes où l'histoire des hommes se trouve. Par ce livre l'auteur s'est simplement posé une question: Qui est le diable? Est-ce vous? Est-ce moi? Là est la grande interrogation ! Ce livre pose évidemment beaucoup de questions. la seule réponse qu'il apporte, c'est la certitude de la réalité du combat. Car il y a combat, pour sûr et les hommes le perdent chaque fois qu'il y a une guerre quelque part dans le monde... Convard dessinait au journal de Tintin, cela ne date pas d'hier me direz-vous. Il a en son temps été d'actualité. Inspiré par le Moyen-Age, tous les noms de légendes l'ont fait rêver... il a donc transcrit ces récits anciens traçant les erreurs et la folie des hommes. Le trait est typique de l'époque, une ressemblance avec le dessin de Thorgal. Mais cela colle parfaitement car le scénario est le plus important. La couleur est on ne peut plus simple très basique, et peu de nuances. Malgré tout, on se laisse bien porter par les récits fragmentés. Pas à pas on arrive à la fin de l'homme sur terre car le diable finit toujours par gagner! Convard se trompe? qui sait. Son livre aide à comprendre que toutes les raisons qui sont contre l'homme sont de mauvaises raisons... Je l'ai trouvé assez intéressant car il donne une idée plutôt réaliste de nos légendes. consultez le à l'occasion... Peut-être y trouverez-vous un sursaut qui puisse vous aider à gagner vos propres combats. Le second tome est un recueil d'histoires parues dans le Journal de Tintin où Convard était très productif. Elles font suite au huitième jour et la fin de l'homme! Mais la particularité est que Convard revient très loin en arrière, apportant sa sensibilité à l'histoire, en y mêlant astucieusement génèse, légendes et fantastique. La BD fantastique n'est pas du genre des plus facile... Pourtant c'est grâce à des auteurs comme Convard, que les générations de maintenant tiennent leur inspiration.(Il a toujours fallu des précurseurs) Il est vrai que le graphisme est démodé, un trait simple, des couleurs très basiques (voire primaires), mais il faut se retenir de juger au premier coup d'oeil et s'inspirer uniquement des histoires et de leur lien entre elles. Si ce livre est destiné à tout public, les plus de 30 ans y retrouveront certainement les rêves de leur adolescence! (hum) Comme je l'ai dit dans la première critique, cet ouvrage n'est pas indispensable, mais mérite tout de même qu'on le parcoure. Qui sait, peut-être y trouverez-vous une aide à vos combats personnels.
La Mission infernale
Arf ! Génial ! Excellent ! C’est une bd où l’auteur se fait plaisir avant tout et ça se sent. J’adore le graphisme pourtant très basique mais rudement efficace. Bien que fort léger et un peu court (pour le premier tome), le récit est vraiment sympa ! De plus, les aplats sont en parfait adéquation avec l’esprit insufflé à la série. La mission infernale, c’est la bêtise dans toute sa splendeur mêlée à des gags stupides. C’est surtout une bd détente-pas-prise-de-tête pour s’évader des soucis du quotidien. J’en redemande ! Bref, un coup de cœur comme j’en ai eu rarement :)
Docteur Jekyll & Mister Hyde
Sans nul doute, cette BD a sa place au panthéon des meilleures BD. Mes mots ne sont pas assez élogieux pour décrire cette petite perle car pour ma part, rares sont les BDs qui m'ont autant impressionné. Dès la première page, j'ai été subjugué par le dessin. Elle rompt avec les habituelles conventions graphiques et apporte de ce fait un réel renouveau à la bande dessinée. Un vrai électrochoc. Outre l'aspect graphique, l’histoire dépeint adroitement la complexité du processus de dépravation de l'âme humaine offrant de ce fait une richesse appréciable au scénario. Résultat : une BD de qualité à lire absolument…
L'Ombre du Corbeau
Bien que je rejoigne les avis des autres internautes quant au fait que cet album est loin d’être l’œuvre marquante de Comes (Silence et la Belette en constituent le cœur), je me dis toutefois que celui-ci reste digne d'intérêt. En effet, il se situe quelque peu à part du reste du travail de cet auteur et de ce fait, suscite la curiosité. L’histoire, un peu existentielle se situe lors de la guerre 14-18. Comes arrive à merveille à nous plonger dans l’atmosphère qui devait régner dans ces lieux. On sent presque l'odeur nauséabonde des cadavres et des gaz moutarde. Bref je trouve qu’à ce niveau c’est déjà une réussite. Et puis cela continue avec ce dialogue avec la mort qui me rappelle un peu le joueur d'échec de Bergman ou l’échelle de Jacob. C’est vrai c’est un peu étrange à la limite du malsain mais l’ensemble m’a séduit.
Quelques Mois à l'Amélie
J'ai bien aimé cet album surtout vers la fin car j'ai trouvé un peu difficile de s'immerger dans l'histoire. Le narrateur est un écrivain qui a perdu le feu sacré et l'envie d'écrire mais se redécouvre en retraçant le parcours décrit dans un roman oublié dans sa bibliothèque. Il va alors rencontrer une femme qui vit seule avec son fils et se remettre à écrire. L'histoire est sensible comme un petit téléfilm du mercredi soir, d'ailleurs le récit pourrait très bien être transposé à l'écran. Les dessins sont très biens, très belles couleurs et l'écrivain a un petit air de Christophe Lambert je trouve :).
Monsieur Noir
Que dire si ce n'est que c'est un peu mon coup de cœur. J'ai adoré cette bande dessinée et c'est par son intermédiaire que je me suis intéressé au petit monde de la BD. Mon analyse sera donc loin d'être objective. Toutefois, je tiens à souligner que ce qui m'a séduit dans cette BD, c'est la magie qui ressort du mélange subtil d'un dessin magnifique (digne de Turf) d'avec un scénario fin et plein de rebondissements. Qui plus est, les personnages sont attachants. Le château et les dédales du palais sont remarquablement bien faits. Bref, je le recommande tout comme une bande dessinée que je trouve assez proche à savoir La Nef des Fous....
Vo'Hounâ
Hello, C'est une très bonne BD. Moi aussi, au début, je trouvais les dessins un peu fouillis et franchement, maintenant, ce côté pas net et clair se marie à merveille avec le scénario et la situation historique. - Le premier tome pose l'histoire : un peu longue comme entrée en matière mais dès que Roudier décide de lancer la machine (à la mi-album), ça décoiffe et c'est super bien pensé... Préhistoire/magie/amour/mythologie de clan.....quel parfait mélange. Vite la suite. - Le deuxième tome est superbe: l'histoire s'envenime, les personnages ne sont pas ménagés par Roudier : celui-ci leur en fait baver côté scénario et là c'est original pour une fois... Les héros doivent réfléchir un peu, ça change : tout n'est pas cuit comme dans beaucoup d'autres séries de BD... Conclusion : Le dessin se fond super bien avec l'histoire. C'est musclé et presque crue comme de la viande de mammouth ;))) Le scénario est très bien pensé : original par ses rebondissements et mystérieux... Je suis impatient de découvrir la suite. P.S : J'ai eu la chance de rencontrer Roudier au festival de Martel cette année. Il est super sympa et humble et il assure côté dessin : il en ferait pâlir plus d'un qui, ici, critique son style... P.S : Petite anecdote pour ceux qui étaient à ce festival : Lereculey était là aussi, vous voyez qui c'est ? (Arthur.. voilà!) Il était tellement occupé à faire ses dédicaces pour tous ses fans (moi y compris)qu'il prenait une sale habitude à revenir en retard continuer ses dédicaces... Et il se promenait dans les stands : la seule et unique BD qu'il a regardé fût celle de Roudier : et quand je dis regarder, c'est page par page au niveau du dessin... Une étude scrupuleuse du style de Roudier, Mr Lereculey ????
MPD-Psycho, le détective schizophrène
Une sacrée bonne surprise que cette nouvelle série. Les deux auteurs japonais nous proposent en effet ici un polar particulièrement sombre, noir, qui ne peut que rappeler Se7en par l'ambiance qui se dégage des pages des différents tomes, tous plus sombres les uns que les autres. Le scénariste Eiji Otsuka nous dévoile les prémices d’une enquête sanglante et tortueuse, sans pour autant rendre son récit voyeuriste. Bien sûr, ces scènes noires doivent être réservées à un public averti, mais toute l’essence même de l’ambiance de MPD Psycho passe aussi et surtout par le style graphique si particulier de Sho-u Tajima. Petit à petit, divers éléments nous permettent de mieux cerner le personnage de l’histoire. Psychopathe schizophrène, il n’est pas vraiment attachant (pas étonnant), mais par contre vraiment intrigant. Au fil des tomes, de nouvelles personnalités font surface, effrayantes, attirantes. Et son visage, son regard, exprime en fin de compte assez bien cette folie intérieure qui l’habite. Le dessin, parlons-en : Superbe. Un noir et blanc maîtrisé qui permet, sans une utilisation à outrance de trames (technique très courante dans le monde du Manga), d’exprimer des ambiances, des sensations, des impressions, et de renforcer le coté tragique de certains passages. Au final, les premiers tomes parus en France promettent, et annoncent une série particulièrement intéressante, assez loin ma foi de ce qui se fait dans le milieu du manga, dans ce registre. A lire !