Un bon 3 étoiles. :)
Courtney Crumrin, c’est en quatre histoires toutes les horreurs qui traînent la nuit dans votre grenier, sous votre lit, dans votre manoir tricentenaire. C’est des gobelins qui mangent des enfants, des changelings [1], une espèce de blob capable de prendre votre place… C’est aussi un ton à l’humour un peu acide, car si on sait que les choses vont bien finir pour Courtney, il n’en reste pas moins que des enfants se font effectivement manger, et que le bébé humain enlevé sera effectivement vendu aux enchères…
On remarquera un point fondamental de ce petit univers : si Courtney arrive à se débrouiller avec ces monstres (normal, son grand-père est sorcier), c’est nettement moins le cas avec ses camarades de classe (humains, eux). Ce point, traité de façon un peu cynique, donne évidemment lieu à des passages assez savoureux.
Le dessin de Ted Naifeh est particulier. Presque maladroit, dirait-on parfois (certains visages…). Mais pourtant il dégage un charme certain et participe complètement à l’ambiance. Regardez les camarades de classe de Courtney, avec leur regard vide par exemple, on comprend en un coup d’œil qu’ils ne sont que secondaires, ne font que partie du décor (on se demande même si ce ne serait pas eux les créatures imaginaires, et les monstres la réalité). Un regret par contre : au vu de la couverture, on se prend à rêver de ce qu’aurait pu être l’album en couleurs…
Bref (attention, pub), Akileos ils ne publient pas beaucoup, mais ils publient plutôt bien.
[1] un changeling est un bébé fée échangé (sans la connaissance des parents…) par les fées contre un bébé humain.
Pour moi ce manga est un chef d’œuvre, je m'explique:
Tout d'abord les couvertures et les jaquettes sont ultra magnifiques ainsi que les dessins qui sont à l'intérieur mais ce n'est pas tout, l'histoire est très sympa (sur des êtres démoniaques appelés Alichinos) et la narration me fait un peu penser à Clamp (en moins drôle quand même).
En tout cas je ne comprends pas l'avis d'Altaïr: l'histoire et la narration sont totalement compréhensibles. C'est sûrement qu'elle n'est pas habituée à lire des mangas: Les gros plans sont très classiques dans les Shojo (du coup on voit pas trop les paysages) et si les dessins de ce manga sont statiques, quel est l'adjectif pour définir ceux des BD ???!!! (Figés peut-être).
En tout cas c'est un super manga et on ne se fait sûrement pas violence en le lisant!!!!!!!!!!!
Beaucoup l'ont précisé avant moi, et c'est malheureusement une réalité. Contrairement aux américains avec la guerre du Vietnam, la France n'a jamais eu la capacité d'exorciser vraiment les démons liés à cette guerre qui n'a jamais voulu dire son nom. Aussi, il convient à chaque fois de saluer ceux qui, écrivains, cinéastes, auteurs de manière large, contribuent au devoir de mémoire. Et incontestablement, Giroud et Lax font partie de ceux là.
Leur récit est dense, aux indéniables accents humains, et authentique dans le sens, que la construction narrative évite scrupuleusement tout effet mélodramatique, toute surenchère de violence (pour étoffer la dose d'action), tout rajout inutile. Et c'est pas rien de le dire, tant le sujet était délicat. Maintenant, pour contredire l'analyse que certains faisaient ici même, je ne pense pas que les auteurs aient eu un parti pris pour l'un ou l'autre des camps. On sent bien au contraire, qu'ils ont tenté de souligner la démarche des uns et des autres dans ce qu'elle avait de singulière et d'authentique. Ainsi, les dérives de l'armée française sont-elles montrées sans fard, comme celles des maquisards du FLN d'ailleurs.
Mais ce qu'il y a de plus fort au bout du compte dans cette histoire, c'est l'aspect pathétique des destins des personnages qui la traversent. Personne ne semble épargné par le deuil, la perte des repères et par l'injustice. On est très loin d'une vision manichéenne de ce conflit dont les cicatrices, 40 ans plus tard, tardent à se faire oublier.
Quant au dessin de Lax, il est superbe. Il a su retranscrire l'âme des paysages kabyles et de ses habitants. Et pour le coup, c'est quelqu'un qui sait de quoi il parle, qui vous l'affirme.
Une très, très bonne bd en définitive.
Je ne vais pas redire ce que les autres ont dit à propos de ce chef d'oeuvre. Je pense que toute amateur de BD devrait lire au moins une fois dans sa vie "Maus". Quelle force et quelle profondeur dans le récit !!!
Culte et immanquable.
Intéressant ce microcosme dans un train. Un roman BD post-apocalyptique tout ce qu'il y a de sérieux et bien réalisé. Pas de temps mort, une histoire très prenante... Le noir et blanc renforce l'impression assez manichéenne que l'on a à la lecture de l'histoire. Vraiment très très bon, dans la description des moeurs, et dans la réalisation.
Un classique du genre, qui m'a rappelé un peu La compagnie des glaces.
Sans conteste une des meilleures bd qu’il m’ait été donné de lire !
La qualité des scénarios de Vehlmann surprend. Non pas que je m’attendais à quelque chose de banal, mais j’ai été littéralement captivé par la richesse et l'inventivité de chaque "nouvelle". Pourtant, le cadre de ces récits ne prête guère au réjouissances. Les défis lancés par les lords au Green Manor’s Club sont à la fois cyniques, machiavéliques, astucieux et audacieux. De plus, la narration colle parfaitement à l’idée qu’on peut se faire de la bourgeoisie anglaise de cette fin 19e. On s’amuse à imaginer le fin mot de l’histoire et on est a chaque fois bluffé par le dénouement.
Quant au travail fourni par Bodart, il est conséquent. J’ai rarement vu une telle pléthore de personnages.
"Culte" car tous les récits sont de la même qualité graphique et narrative. Il n’y en a pas un qui souffre de la moindre faiblesse. C’est assez rare que pour être souligné!
J’ai lu une nouvelle du Green Manor dans le mag Spirou, à paraître dans le tome 3. Cela promet ! Dommage que ce tome soit le dernier de la série...
Bon, il est clair que je ne vais rien dire de nouveau mais il est bon d'encourager les auteurs. :)
Cela faisait un moment que je n'avais pas pris une telle claque à la lecture d'un album. Tout d'abord les dessins, superbes, magnifiques... Que dire si ce n'est que si l'on accroche un peu au style, on ne peut que succomber... et dans le cas contraire, devenir un converti !
Quant à l'histoire, elle est très prometteuse, même s'il faut bien dire que cela reste un premier album, donc une mise en place... J'attends la suite avec impatience !
Peut-être que certains trouveront le 5/5 exagéré, mais elle rentre direct dans mon top du top. :)
Le prix est un peu élevé vu le N&B, vu le papier et vu le format, mais bon, quelle BD sympa !
Les persos avec leurs faiblesses, leurs défauts et pour certains leurs zones d'ombres, sont bien vus et formidablement vivants. On se sent seul en refermant le bouquin ! Davodeau a le chic pour évoquer les mimiques, les expressions, certaines scènes sentent le vécu, d'autres sont hilarantes. Cette bande de potes qui s'offrent quelques jours "entre mecs" devrait particulièrement plaire au lectorat masculin néo-trentenaire ou pas loin, assez copieusement représenté sur Bdthèque (cf. forum [Bédéphiles, qui êtes-vous?], mais pas exclusivement.
Alors la, bravo ! Un one shot remarquable mené de main de maître. Une fois passée la première impression de déjà vu des 4 premières planches où l'on craint un mauvais remake de "retour vers le futur", le scenario s'emballe et s'entrecoupe de petites histoires toutes très originales.
Le dessin est classique et soigné.
A se procurer sans délai.
Je dois dire (honte à moi) que je n'ai découvert la "Joe Bar Team" que très récemment grâce à l'édition double album de France Loisirs (très économique d'ailleurs).
Et bien que n'étant pas motard, ces strips-gags m'ont bien fait marrer. Que ce soit dans le volume 1 à l'époque des seventies ou dans le 2 bien plus tard, avec la nouvelle génération d'"easy riders", les références à la mécanique ne m'ont pas semblé trop nombreuses et le côté "je me vautre dans chaque virage", "je bidouille ma bécane" et "je suis un naze de la mécanique" leur donne un caractère comique et loin du super-héros chevauchant son fidèle destrier.
J'en recommande donc l'achat (du moins pour les 2 premiers tomes).
En France, les livres sont au même prix partout. C'est la loi !
Avec BDfugue, vous payez donc le même prix qu'avec les géants de la vente en ligne mais pour un meilleur service :
des promotions et des goodies en permanence
des réceptions en super état grâce à des cartons super robustes
une équipe joignable en cas de besoin
2. C'est plus avantageux pour nous
Si BDthèque est gratuit, il a un coût.
Pour financer le service et le faire évoluer, nous dépendons notamment des achats que vous effectuez depuis le site. En effet, à chaque fois que vous commencez vos achats depuis BDthèque, nous touchons une commission. Or, BDfugue est plus généreux que les géants de la vente en ligne !
3. C'est plus avantageux pour votre communauté
En choisissant BDfugue plutôt que de grandes plateformes de vente en ligne, vous faites la promotion du commerce local, spécialisé, éthique et indépendant.
Meilleur pour les emplois, meilleur pour les impôts, la librairie indépendante promeut l'émergence des nouvelles séries et donc nos futurs coups de cœur.
Chaque commande effectuée génère aussi un don à l'association Enfance & Partage qui défend et protège les enfants maltraités. Plus d'informations sur bdfugue.com
Pourquoi Cultura ?
Indépendante depuis sa création en 1998, Cultura se donne pour mission de faire vivre et aimer la culture.
La création de Cultura repose sur une vision de la culture, accessible et contributive. Nous avons ainsi considéré depuis toujours notre responsabilité sociétale, et par conviction, développé les pratiques durables et sociales. C’est maintenant au sein de notre stratégie de création de valeur et en accord avec les Objectifs de Développement Durable que nous déployons nos actions. Nous traitons avec lucidité l’impact de nos activités, avec une vision de long terme. Mais agir en responsabilité implique d’aller bien plus loin, en contribuant positivement à trois grands enjeux de développement durable.
Nos enjeux environnementaux
Nous sommes résolument engagés dans la réduction de notre empreinte carbone, pour prendre notre part dans la lutte contre le réchauffement climatique et la préservation de la planète.
Nos enjeux culturels et sociétaux
La mission de Cultura est de faire vivre et aimer la culture. Pour cela, nous souhaitons stimuler la diversité des pratiques culturelles, sources d’éveil et d’émancipation.
Nos enjeux sociaux
Nous accordons une attention particulière au bien-être de nos collaborateurs à la diversité, l’inclusion et l’égalité des chances, mais aussi à leur épanouissement, en encourageant l’expression des talents artistiques.
Votre vote
Courtney Crumrin
Alichino
Pour moi ce manga est un chef d’œuvre, je m'explique: Tout d'abord les couvertures et les jaquettes sont ultra magnifiques ainsi que les dessins qui sont à l'intérieur mais ce n'est pas tout, l'histoire est très sympa (sur des êtres démoniaques appelés Alichinos) et la narration me fait un peu penser à Clamp (en moins drôle quand même). En tout cas je ne comprends pas l'avis d'Altaïr: l'histoire et la narration sont totalement compréhensibles. C'est sûrement qu'elle n'est pas habituée à lire des mangas: Les gros plans sont très classiques dans les Shojo (du coup on voit pas trop les paysages) et si les dessins de ce manga sont statiques, quel est l'adjectif pour définir ceux des BD ???!!! (Figés peut-être). En tout cas c'est un super manga et on ne se fait sûrement pas violence en le lisant!!!!!!!!!!!
Azrayen'
Beaucoup l'ont précisé avant moi, et c'est malheureusement une réalité. Contrairement aux américains avec la guerre du Vietnam, la France n'a jamais eu la capacité d'exorciser vraiment les démons liés à cette guerre qui n'a jamais voulu dire son nom. Aussi, il convient à chaque fois de saluer ceux qui, écrivains, cinéastes, auteurs de manière large, contribuent au devoir de mémoire. Et incontestablement, Giroud et Lax font partie de ceux là. Leur récit est dense, aux indéniables accents humains, et authentique dans le sens, que la construction narrative évite scrupuleusement tout effet mélodramatique, toute surenchère de violence (pour étoffer la dose d'action), tout rajout inutile. Et c'est pas rien de le dire, tant le sujet était délicat. Maintenant, pour contredire l'analyse que certains faisaient ici même, je ne pense pas que les auteurs aient eu un parti pris pour l'un ou l'autre des camps. On sent bien au contraire, qu'ils ont tenté de souligner la démarche des uns et des autres dans ce qu'elle avait de singulière et d'authentique. Ainsi, les dérives de l'armée française sont-elles montrées sans fard, comme celles des maquisards du FLN d'ailleurs. Mais ce qu'il y a de plus fort au bout du compte dans cette histoire, c'est l'aspect pathétique des destins des personnages qui la traversent. Personne ne semble épargné par le deuil, la perte des repères et par l'injustice. On est très loin d'une vision manichéenne de ce conflit dont les cicatrices, 40 ans plus tard, tardent à se faire oublier. Quant au dessin de Lax, il est superbe. Il a su retranscrire l'âme des paysages kabyles et de ses habitants. Et pour le coup, c'est quelqu'un qui sait de quoi il parle, qui vous l'affirme. Une très, très bonne bd en définitive.
Maus
Je ne vais pas redire ce que les autres ont dit à propos de ce chef d'oeuvre. Je pense que toute amateur de BD devrait lire au moins une fois dans sa vie "Maus". Quelle force et quelle profondeur dans le récit !!! Culte et immanquable.
Le Transperceneige
Intéressant ce microcosme dans un train. Un roman BD post-apocalyptique tout ce qu'il y a de sérieux et bien réalisé. Pas de temps mort, une histoire très prenante... Le noir et blanc renforce l'impression assez manichéenne que l'on a à la lecture de l'histoire. Vraiment très très bon, dans la description des moeurs, et dans la réalisation. Un classique du genre, qui m'a rappelé un peu La compagnie des glaces.
Green Manor
Sans conteste une des meilleures bd qu’il m’ait été donné de lire ! La qualité des scénarios de Vehlmann surprend. Non pas que je m’attendais à quelque chose de banal, mais j’ai été littéralement captivé par la richesse et l'inventivité de chaque "nouvelle". Pourtant, le cadre de ces récits ne prête guère au réjouissances. Les défis lancés par les lords au Green Manor’s Club sont à la fois cyniques, machiavéliques, astucieux et audacieux. De plus, la narration colle parfaitement à l’idée qu’on peut se faire de la bourgeoisie anglaise de cette fin 19e. On s’amuse à imaginer le fin mot de l’histoire et on est a chaque fois bluffé par le dénouement. Quant au travail fourni par Bodart, il est conséquent. J’ai rarement vu une telle pléthore de personnages. "Culte" car tous les récits sont de la même qualité graphique et narrative. Il n’y en a pas un qui souffre de la moindre faiblesse. C’est assez rare que pour être souligné! J’ai lu une nouvelle du Green Manor dans le mag Spirou, à paraître dans le tome 3. Cela promet ! Dommage que ce tome soit le dernier de la série...
Alim le tanneur
Bon, il est clair que je ne vais rien dire de nouveau mais il est bon d'encourager les auteurs. :) Cela faisait un moment que je n'avais pas pris une telle claque à la lecture d'un album. Tout d'abord les dessins, superbes, magnifiques... Que dire si ce n'est que si l'on accroche un peu au style, on ne peut que succomber... et dans le cas contraire, devenir un converti ! Quant à l'histoire, elle est très prometteuse, même s'il faut bien dire que cela reste un premier album, donc une mise en place... J'attends la suite avec impatience ! Peut-être que certains trouveront le 5/5 exagéré, mais elle rentre direct dans mon top du top. :)
Quelques jours avec un menteur
Le prix est un peu élevé vu le N&B, vu le papier et vu le format, mais bon, quelle BD sympa ! Les persos avec leurs faiblesses, leurs défauts et pour certains leurs zones d'ombres, sont bien vus et formidablement vivants. On se sent seul en refermant le bouquin ! Davodeau a le chic pour évoquer les mimiques, les expressions, certaines scènes sentent le vécu, d'autres sont hilarantes. Cette bande de potes qui s'offrent quelques jours "entre mecs" devrait particulièrement plaire au lectorat masculin néo-trentenaire ou pas loin, assez copieusement représenté sur Bdthèque (cf. forum [Bédéphiles, qui êtes-vous?], mais pas exclusivement.
Des lendemains sans nuage
Alors la, bravo ! Un one shot remarquable mené de main de maître. Une fois passée la première impression de déjà vu des 4 premières planches où l'on craint un mauvais remake de "retour vers le futur", le scenario s'emballe et s'entrecoupe de petites histoires toutes très originales. Le dessin est classique et soigné. A se procurer sans délai.
Joe Bar Team
Je dois dire (honte à moi) que je n'ai découvert la "Joe Bar Team" que très récemment grâce à l'édition double album de France Loisirs (très économique d'ailleurs). Et bien que n'étant pas motard, ces strips-gags m'ont bien fait marrer. Que ce soit dans le volume 1 à l'époque des seventies ou dans le 2 bien plus tard, avec la nouvelle génération d'"easy riders", les références à la mécanique ne m'ont pas semblé trop nombreuses et le côté "je me vautre dans chaque virage", "je bidouille ma bécane" et "je suis un naze de la mécanique" leur donne un caractère comique et loin du super-héros chevauchant son fidèle destrier. J'en recommande donc l'achat (du moins pour les 2 premiers tomes).