Voilà une série qui mérite bien 5/5!
En effet, rare de nos jours sont les gags qui me font rire rien qu'en regardant les dessins, en fait, depuis Gaston (non, je n'y vais pas trop fort!).
Même si les gags sont parfois bébêtes, le dessin est tellement marrant.
Ce blaireau qui veut être chien est vraiment mignon, et les expressions de Parker!...
Bravo Mr Cuadrado!
Matz ? J'achète !
Voila pourquoi elle est mienne. Après avoir lu le tueur impatiemment à chaque sortie des 5 tome, j’ai acheté Du plomb dans la tête les yeux fermé et quel bonheur. Le premier tome met les choses en place comme pour le tueur. Un crime, une enquête qui commence.
Dans le tueur, on faisait parti de son monde. On suivait son histoire. Laissant l’enquête des flics de coté. Ici, c’est 50/50 on dirait. On suit autant les tueurs que les flics. Méchants contre gentils… Je ne pense pas. Hommes contre hommes plutôt.
Ce premier tome introduit donc l’histoire. Certes classique pour le moment mais faisons confiance à Matz.
Les dessins sont eux aussi plus classiques mais plus « abordable » que ceux de Jacamon pour le tueur. Jacamon a vraiment un style à part qui rebute pas mal de monde mais au combien somptueux.
Les couleurs photoshop se font assez discrets et colle bien à l’ambiance sombre par moment.
On a une multitude de personnage (tueurs, flics, journalistes…) à caractère fort pour un développement qui a beaucoup de potentiel.
Vivement la suite après une fin tendue de ce premier tome !
Le duo Magnin-Rodolphe fonctionne décidément trés bien. Cette mini série dispose en effet d'un scénario trés interessant et d'un graphisme lumineux qui lui sied comme un gant. Le côté fantastique offre qui plus est, une intérêt supplémentaire à l'ensemble. Il évoque en effet, les grandes légendes maritimes comme celles du hollandais volant, ce qui donne à l'histoire une dimension magique et envoûtante trés, trés prenante.
Je ne vais pas en dire plus. Je préciserai seulement ce qui semble évident à la lecture de ces quelques lignes. Mary la noire, est une série qui vaut largement le détour.
Préjugé n°1 : Ki-oon est un nom qui sonne coréen, donc forcément les titres de cet éditeur vont encore être du manwha tout pourri.
Préjugé n°2 : la couverture fait un peu tape à l'oeil et la mise en couleurs n'est pas géniale.
Voilà, comme quoi c'est super facile de passer complètement à côté d'un bon titre ! Déjà il s'agit bel et bien d'un manga. Ensuite le dessin de l'auteur est assez superbe à sa façon, très lisse et net, et rappelle beaucoup la nouvelle génération d'animés tels que Monster, Planètes, ou "Read or Die". La petite Chihiro et sa mère surtout, ont de vrais visages d'ange, elles sont tout simplement adorables ! Certaines scènes sont d'ailleurs assez émouvantes.
Et pourtant, le sujet ne l'est pas, adorable. Ce jeu où tous les coups sont permis ne peut évidemment que mener au pire, ressemblant en cela à Battle Royale (le film, je n'ai pas lu le manga). Mais il comporte un background qui paraît nettement plus développé, pas forcément en terme de nombre de pages, mais en terme de ressenti du scénario : le fond est bien pensé et se laisse dévoiler à travers une histoire qui n'a a priori pas grand chose à voir avec lui. La deuxième référence évidente est "Fight Club" -- rien que ça ! -- avec lequel il présente quelques points communs...
La petite histoire de fin, d'ailleurs, "Rêves éveillés", très courte et pourtant découpée en 11 parties, s'en rapproche encore plus (allez, on va encore citer "Identity" comme référence). La variété graphique est impressionnante et... magnifique, tout simplement, et vraiment pas gâchée par la mise en scène, très intelligente. Pour le coup j'ai vraiment adoré !
Faire une telle histoire en un seul volume, la développer aussi bien, tenir autant le lecteur en haleine, proposer un graphisme si séduisant, et en plus se payer le luxe d'ajouter une petite histoire d'une telle qualité, je suis épaté ! Pour le coup je mettrais presque un 5/5.
Petit bémol tout de même, la fin est un peu décevante. Un peu facile peut-être, et certainement caricaturale. Mais ça n'enlève rien à la qualité de ce qui précède.
Au fait... Ki-oon est un tout petit éditeur : ils sont deux personnes pour tout faire, et la qualité de l'album est malgré cela excellente. En plus la deuxième histoire (une vingtaine de pages) est entièrement en couleurs. Par rapport à certaines autres maisons d'édition qui ont pourtant plus de moyens et qui font nettement moins bien, ça laisse rêveur.
Les débuts de Daredevil "réécrits" par Frank Miller et John Romita jr, c'est une BD à lire pour tout ceux qui apprécient un minimum DD.
On assiste ici à ses choix, imposés par les circonstances et sa nature propre, qui feront de lui un héros vengeur un peu particulier car il ne dispose ni de supers pouvoirs hallucinants ni d'une grande fortune, et de plus son handicap (bien que compensé) en fait un être vulnérable. De ce fait Daredevil ne sauvera jamais l'univers, mais sera le héros des laissés pour compte.
Cette histoire est donc sa "naissance", en fait le début de sa carrière de justicier masqué, et il était temps que cela arrive, car ses origines de "l'époque" bonjour la niaiserie. Pour ma part j'ai eu cette BD en 1994 éditée par Semic dans sa collection TOP BD et déjà je trouvais qu'il n'était pas trop tôt que ce personnage ait enfin un récit de ses débuts digne de lui!
Cerise sur le gâteau: Elektra est omniprésente dans cette BD et de plus sous son meilleur jour.
Bien que le scénario soit très simple, il fonctionne et reste linéaire sans s'embarrasser de pistes inutiles.
C'est du Miller...
Au dessin Romita jr assure un max!
Il faut dire que le bonhomme est infatiguable et peut à peu prés tout dessiner.
L'homme sans peur est un bon point de départ pour qui voudrait commencer à s'intéresser à DD.
Incroyable le talent de Battaglia. Il réussit, avec ce double album, à nous faire sentir l'atmosphère, le fog londonien des premières heures du 20ème siècle. Curieusement, j'ai pensé à From Hell autre oeuvre-phare sur cette même unité de temps et de lieu, cette époque victorienne et post-victorienne où les policiers étaient des artisans, des intuitifs plutôt que des scientifiques. Quant à l'histoire en elle-même, elle est tout à fait crédible, servie par le trait élégant et poisseux de Battaglia.
La narration de cet album est très intéressante. Elle nous place vraiment dans l'action et offre quelques moments d'humour pour apaiser la tension.
Bref dans la veine des témoignages d'occidentaux sur les guerres vues de chez nous par la lunette médiatique, Clichés Beyrouth 1990 - ils auraient pu trouver mieux pour le titre - est un beau représentant tout comme le Photographe, de Guibert et Lefèvre même si ici on ne trouve de photo qu'au début de chaque chapitre. De même on y apprend plein de choses sur une culture et des traditions différentes des nôtres.
La fin est très touchante, snif :((
Un dessin pas très beau mais on s'en fout ici.
A lire, carrément indispensable dans la collection Tohu Bohu.
Trop génial, en plus on a le droit à la plus belle couverture de l'année. Le format bunko (environ 300 pages mais ça se lit facile) de Glénat est vraiment bien, pas beaucoup de fautes d'orthographe en plus et le dos ressemble beaucoup à ceux d'Asuka.
Quant à l'histoire, c'est une école qui disparait de la ville et se retrouve on ne sait où pour l'instant même si plusieurs hypothèses sont avancées. Le narrateur qui est un des enfants de l'école semble parler à posteriori de son aventure. Dans l'esprit, ça ressemble un peu à Dragon Head avec cette histoire post-apocalypse dont on ne connait pas la source.
Et pour parler du dessin, il n'est pas trop mal mais Patate a raison, le mouvement est trop mal rendu, surtout quand les gens courent on pense à scoubidou.
C'est vraiment prenant, et cette série a été primée dans les années 70's ce qui est mérité à mon avis, même si je n'ai lu qu'un tome.
Bref n'écoutez pas Patate, c'est à suivre ;)
Tome 2
Le 5 avril 2005.
Je sais pas, je trouve toujours ça aussi passionant malgré peutêtre certaines lourdeurs narratives. C'est pourquoi j'ai un peu de mal à comprendre les commentaires de ThePatrick. C'est très fort et on est plusieurs fois "terrassé" le terme est sûrement un peu fort, par la tension qui se dégage de ce bouquin. Le principal gamin est quand même un vrai champion, il sait tout faire, ça c'est un peu lourd parfois. Enfin on ne comprend toujours pas pourquoi tous les adultes ont pété un câble, le massacre du début est en cela assez poilant paradoxalement :) A moins que ce ne soit pour montrer la réaction d'enfants seulement face à de tels événements. Côté dessin, j'ai été un peu moins agacé par la représentation du mouvement, peut-être qu'on finit par s'y faire finalement ou alors ils courent moins.
Bref du bon, et je suis toujours :)
Un mot sur la série finie
Le 23/11/2005.
Après plein et plein de péripéties, certaines assez longuettes en nombre de pages, et des enfants qui donnent l'impression de tout connaître sur le monde, il faut faire abstraction des raisonnements simplistes mais je rappelle qu'on est dans un livre fantastique et de surcroit écrit il y a plus de 30 ans.
Bref Umezu réussit à livrer non pas un chef d'oeuvre de l'horreur comme on a pu le laisser entendre mais une histoire d'enfants superhéros qui sont notre avenir eh oui, et c'est bien aux enfants de prendre conscience que le futur est entre leurs mains. C'est donc à eux de se démerder pour ne pas faire de la planète un enfer.
Le dessin est toujours aussi statique et dans ce dernier tome les enfants courrent beaucoup avec cette énervante représentation du mouvement.
Et bien je vais aller à l'encontre de tout ce qui a été dit sur cette série qui est, à mon avis, pleine de richesses. Tout d'abord cela fait plaisir de voir un dessin en noir et blanc aussi bien maîtrisé. Cela nous change de certaines couleurs aseptisées et hyper classiques que nous servent à outrance certains gros éditeurs... Je pense que tout le monde verra de qui je veux parler... En outre le dessin très rond et cartoonesque colle parfaitement à l'histoire. En effet celle ci n’est pas dénuée d’humour noir. Le style graphique répond à cet état d’esprit. En effet Liv se trouve plongée dans le monde de la "mafia" mais toujours elle garde un certain humour (que certain appelleront cynisme). Elle et Yvan ont à mon sens la nostalgie d’une époque où ils étaient étrangers à toute cette pègre. Le dessin à l’esprit enfantin traduit ceci. Il voudrait garder un esprit "pur" mais se trouve à raconter une histoire glauque et noire.
Bref vous l’aurez compris je suis absolument fan. Et comme le dit Natacha (je crois savoir qui tu es...) : "Série absolument géniale !!!!!" Courrez donc chez votre libraire vous la procurer au plus vite !!!!
Ce que j'adore dans "Planètes", c'est que cette histoire paraît crédible. Tout est super bien pensé, les objets par exemple correspondent tout à fait à la représentation que je me fais d'un futur relativement proche.
Pour ne rien gâter, l'histoire est prenante et le héros malgré une soif d'exploration qui le dévore, ce qui peut le faire passer pour un naïf trop ambitieux, est rempli de bons sentiments.
En plus, les situations et aventures vécues par les personnages sont intéressantes, l'univers de la BD, notre galaxie justement est représentée avec beaucoup de poésie, quand j'ai lu ce Manga j'avais l'impression d'entendre le silence spatial. Bref, ça m'a fait voyager...
Au niveau des dessins, le style des personnages il faut aimer. Pour ma part : bof bof, le style trop exagéré dans les expressions ce n'est pas mon truc. Par contre, tout ce qui est environnements spatiaux, vaisseaux etc. c'est du tout bon, c'est super détaillé, et ça parait très réel.
Vivement la suite!
Au sujet de la série animée, j'espère fortement qu'elle sera diffusée ou vendue en France car ce que j'ai pu apercevoir est très prometteur.
En France, les livres sont au même prix partout. C'est la loi !
Avec BDfugue, vous payez donc le même prix qu'avec les géants de la vente en ligne mais pour un meilleur service :
des promotions et des goodies en permanence
des réceptions en super état grâce à des cartons super robustes
une équipe joignable en cas de besoin
2. C'est plus avantageux pour nous
Si BDthèque est gratuit, il a un coût.
Pour financer le service et le faire évoluer, nous dépendons notamment des achats que vous effectuez depuis le site. En effet, à chaque fois que vous commencez vos achats depuis BDthèque, nous touchons une commission. Or, BDfugue est plus généreux que les géants de la vente en ligne !
3. C'est plus avantageux pour votre communauté
En choisissant BDfugue plutôt que de grandes plateformes de vente en ligne, vous faites la promotion du commerce local, spécialisé, éthique et indépendant.
Meilleur pour les emplois, meilleur pour les impôts, la librairie indépendante promeut l'émergence des nouvelles séries et donc nos futurs coups de cœur.
Chaque commande effectuée génère aussi un don à l'association Enfance & Partage qui défend et protège les enfants maltraités. Plus d'informations sur bdfugue.com
Pourquoi Cultura ?
Indépendante depuis sa création en 1998, Cultura se donne pour mission de faire vivre et aimer la culture.
La création de Cultura repose sur une vision de la culture, accessible et contributive. Nous avons ainsi considéré depuis toujours notre responsabilité sociétale, et par conviction, développé les pratiques durables et sociales. C’est maintenant au sein de notre stratégie de création de valeur et en accord avec les Objectifs de Développement Durable que nous déployons nos actions. Nous traitons avec lucidité l’impact de nos activités, avec une vision de long terme. Mais agir en responsabilité implique d’aller bien plus loin, en contribuant positivement à trois grands enjeux de développement durable.
Nos enjeux environnementaux
Nous sommes résolument engagés dans la réduction de notre empreinte carbone, pour prendre notre part dans la lutte contre le réchauffement climatique et la préservation de la planète.
Nos enjeux culturels et sociétaux
La mission de Cultura est de faire vivre et aimer la culture. Pour cela, nous souhaitons stimuler la diversité des pratiques culturelles, sources d’éveil et d’émancipation.
Nos enjeux sociaux
Nous accordons une attention particulière au bien-être de nos collaborateurs à la diversité, l’inclusion et l’égalité des chances, mais aussi à leur épanouissement, en encourageant l’expression des talents artistiques.
Votre vote
Parker et Badger
Voilà une série qui mérite bien 5/5! En effet, rare de nos jours sont les gags qui me font rire rien qu'en regardant les dessins, en fait, depuis Gaston (non, je n'y vais pas trop fort!). Même si les gags sont parfois bébêtes, le dessin est tellement marrant. Ce blaireau qui veut être chien est vraiment mignon, et les expressions de Parker!... Bravo Mr Cuadrado!
Du plomb dans la tête
Matz ? J'achète ! Voila pourquoi elle est mienne. Après avoir lu le tueur impatiemment à chaque sortie des 5 tome, j’ai acheté Du plomb dans la tête les yeux fermé et quel bonheur. Le premier tome met les choses en place comme pour le tueur. Un crime, une enquête qui commence. Dans le tueur, on faisait parti de son monde. On suivait son histoire. Laissant l’enquête des flics de coté. Ici, c’est 50/50 on dirait. On suit autant les tueurs que les flics. Méchants contre gentils… Je ne pense pas. Hommes contre hommes plutôt. Ce premier tome introduit donc l’histoire. Certes classique pour le moment mais faisons confiance à Matz. Les dessins sont eux aussi plus classiques mais plus « abordable » que ceux de Jacamon pour le tueur. Jacamon a vraiment un style à part qui rebute pas mal de monde mais au combien somptueux. Les couleurs photoshop se font assez discrets et colle bien à l’ambiance sombre par moment. On a une multitude de personnage (tueurs, flics, journalistes…) à caractère fort pour un développement qui a beaucoup de potentiel. Vivement la suite après une fin tendue de ce premier tome !
Mary la Noire
Le duo Magnin-Rodolphe fonctionne décidément trés bien. Cette mini série dispose en effet d'un scénario trés interessant et d'un graphisme lumineux qui lui sied comme un gant. Le côté fantastique offre qui plus est, une intérêt supplémentaire à l'ensemble. Il évoque en effet, les grandes légendes maritimes comme celles du hollandais volant, ce qui donne à l'histoire une dimension magique et envoûtante trés, trés prenante. Je ne vais pas en dire plus. Je préciserai seulement ce qui semble évident à la lecture de ces quelques lignes. Mary la noire, est une série qui vaut largement le détour.
Duds Hunt
Préjugé n°1 : Ki-oon est un nom qui sonne coréen, donc forcément les titres de cet éditeur vont encore être du manwha tout pourri. Préjugé n°2 : la couverture fait un peu tape à l'oeil et la mise en couleurs n'est pas géniale. Voilà, comme quoi c'est super facile de passer complètement à côté d'un bon titre ! Déjà il s'agit bel et bien d'un manga. Ensuite le dessin de l'auteur est assez superbe à sa façon, très lisse et net, et rappelle beaucoup la nouvelle génération d'animés tels que Monster, Planètes, ou "Read or Die". La petite Chihiro et sa mère surtout, ont de vrais visages d'ange, elles sont tout simplement adorables ! Certaines scènes sont d'ailleurs assez émouvantes. Et pourtant, le sujet ne l'est pas, adorable. Ce jeu où tous les coups sont permis ne peut évidemment que mener au pire, ressemblant en cela à Battle Royale (le film, je n'ai pas lu le manga). Mais il comporte un background qui paraît nettement plus développé, pas forcément en terme de nombre de pages, mais en terme de ressenti du scénario : le fond est bien pensé et se laisse dévoiler à travers une histoire qui n'a a priori pas grand chose à voir avec lui. La deuxième référence évidente est "Fight Club" -- rien que ça ! -- avec lequel il présente quelques points communs... La petite histoire de fin, d'ailleurs, "Rêves éveillés", très courte et pourtant découpée en 11 parties, s'en rapproche encore plus (allez, on va encore citer "Identity" comme référence). La variété graphique est impressionnante et... magnifique, tout simplement, et vraiment pas gâchée par la mise en scène, très intelligente. Pour le coup j'ai vraiment adoré ! Faire une telle histoire en un seul volume, la développer aussi bien, tenir autant le lecteur en haleine, proposer un graphisme si séduisant, et en plus se payer le luxe d'ajouter une petite histoire d'une telle qualité, je suis épaté ! Pour le coup je mettrais presque un 5/5. Petit bémol tout de même, la fin est un peu décevante. Un peu facile peut-être, et certainement caricaturale. Mais ça n'enlève rien à la qualité de ce qui précède. Au fait... Ki-oon est un tout petit éditeur : ils sont deux personnes pour tout faire, et la qualité de l'album est malgré cela excellente. En plus la deuxième histoire (une vingtaine de pages) est entièrement en couleurs. Par rapport à certaines autres maisons d'édition qui ont pourtant plus de moyens et qui font nettement moins bien, ça laisse rêveur.
DareDevil - L'Homme sans peur (Miller/Romita Jr)
Les débuts de Daredevil "réécrits" par Frank Miller et John Romita jr, c'est une BD à lire pour tout ceux qui apprécient un minimum DD. On assiste ici à ses choix, imposés par les circonstances et sa nature propre, qui feront de lui un héros vengeur un peu particulier car il ne dispose ni de supers pouvoirs hallucinants ni d'une grande fortune, et de plus son handicap (bien que compensé) en fait un être vulnérable. De ce fait Daredevil ne sauvera jamais l'univers, mais sera le héros des laissés pour compte. Cette histoire est donc sa "naissance", en fait le début de sa carrière de justicier masqué, et il était temps que cela arrive, car ses origines de "l'époque" bonjour la niaiserie. Pour ma part j'ai eu cette BD en 1994 éditée par Semic dans sa collection TOP BD et déjà je trouvais qu'il n'était pas trop tôt que ce personnage ait enfin un récit de ses débuts digne de lui! Cerise sur le gâteau: Elektra est omniprésente dans cette BD et de plus sous son meilleur jour. Bien que le scénario soit très simple, il fonctionne et reste linéaire sans s'embarrasser de pistes inutiles. C'est du Miller... Au dessin Romita jr assure un max! Il faut dire que le bonhomme est infatiguable et peut à peu prés tout dessiner. L'homme sans peur est un bon point de départ pour qui voudrait commencer à s'intéresser à DD.
Les Enquêtes de l'inspecteur Coke
Incroyable le talent de Battaglia. Il réussit, avec ce double album, à nous faire sentir l'atmosphère, le fog londonien des premières heures du 20ème siècle. Curieusement, j'ai pensé à From Hell autre oeuvre-phare sur cette même unité de temps et de lieu, cette époque victorienne et post-victorienne où les policiers étaient des artisans, des intuitifs plutôt que des scientifiques. Quant à l'histoire en elle-même, elle est tout à fait crédible, servie par le trait élégant et poisseux de Battaglia.
Clichés Beyrouth 1990
La narration de cet album est très intéressante. Elle nous place vraiment dans l'action et offre quelques moments d'humour pour apaiser la tension. Bref dans la veine des témoignages d'occidentaux sur les guerres vues de chez nous par la lunette médiatique, Clichés Beyrouth 1990 - ils auraient pu trouver mieux pour le titre - est un beau représentant tout comme le Photographe, de Guibert et Lefèvre même si ici on ne trouve de photo qu'au début de chaque chapitre. De même on y apprend plein de choses sur une culture et des traditions différentes des nôtres. La fin est très touchante, snif :(( Un dessin pas très beau mais on s'en fout ici. A lire, carrément indispensable dans la collection Tohu Bohu.
L'Ecole emportée
Trop génial, en plus on a le droit à la plus belle couverture de l'année. Le format bunko (environ 300 pages mais ça se lit facile) de Glénat est vraiment bien, pas beaucoup de fautes d'orthographe en plus et le dos ressemble beaucoup à ceux d'Asuka. Quant à l'histoire, c'est une école qui disparait de la ville et se retrouve on ne sait où pour l'instant même si plusieurs hypothèses sont avancées. Le narrateur qui est un des enfants de l'école semble parler à posteriori de son aventure. Dans l'esprit, ça ressemble un peu à Dragon Head avec cette histoire post-apocalypse dont on ne connait pas la source. Et pour parler du dessin, il n'est pas trop mal mais Patate a raison, le mouvement est trop mal rendu, surtout quand les gens courent on pense à scoubidou. C'est vraiment prenant, et cette série a été primée dans les années 70's ce qui est mérité à mon avis, même si je n'ai lu qu'un tome. Bref n'écoutez pas Patate, c'est à suivre ;) Tome 2 Le 5 avril 2005. Je sais pas, je trouve toujours ça aussi passionant malgré peutêtre certaines lourdeurs narratives. C'est pourquoi j'ai un peu de mal à comprendre les commentaires de ThePatrick. C'est très fort et on est plusieurs fois "terrassé" le terme est sûrement un peu fort, par la tension qui se dégage de ce bouquin. Le principal gamin est quand même un vrai champion, il sait tout faire, ça c'est un peu lourd parfois. Enfin on ne comprend toujours pas pourquoi tous les adultes ont pété un câble, le massacre du début est en cela assez poilant paradoxalement :) A moins que ce ne soit pour montrer la réaction d'enfants seulement face à de tels événements. Côté dessin, j'ai été un peu moins agacé par la représentation du mouvement, peut-être qu'on finit par s'y faire finalement ou alors ils courent moins. Bref du bon, et je suis toujours :) Un mot sur la série finie Le 23/11/2005. Après plein et plein de péripéties, certaines assez longuettes en nombre de pages, et des enfants qui donnent l'impression de tout connaître sur le monde, il faut faire abstraction des raisonnements simplistes mais je rappelle qu'on est dans un livre fantastique et de surcroit écrit il y a plus de 30 ans. Bref Umezu réussit à livrer non pas un chef d'oeuvre de l'horreur comme on a pu le laisser entendre mais une histoire d'enfants superhéros qui sont notre avenir eh oui, et c'est bien aux enfants de prendre conscience que le futur est entre leurs mains. C'est donc à eux de se démerder pour ne pas faire de la planète un enfer. Le dessin est toujours aussi statique et dans ce dernier tome les enfants courrent beaucoup avec cette énervante représentation du mouvement.
Mon Amie la Poof
Et bien je vais aller à l'encontre de tout ce qui a été dit sur cette série qui est, à mon avis, pleine de richesses. Tout d'abord cela fait plaisir de voir un dessin en noir et blanc aussi bien maîtrisé. Cela nous change de certaines couleurs aseptisées et hyper classiques que nous servent à outrance certains gros éditeurs... Je pense que tout le monde verra de qui je veux parler... En outre le dessin très rond et cartoonesque colle parfaitement à l'histoire. En effet celle ci n’est pas dénuée d’humour noir. Le style graphique répond à cet état d’esprit. En effet Liv se trouve plongée dans le monde de la "mafia" mais toujours elle garde un certain humour (que certain appelleront cynisme). Elle et Yvan ont à mon sens la nostalgie d’une époque où ils étaient étrangers à toute cette pègre. Le dessin à l’esprit enfantin traduit ceci. Il voudrait garder un esprit "pur" mais se trouve à raconter une histoire glauque et noire. Bref vous l’aurez compris je suis absolument fan. Et comme le dit Natacha (je crois savoir qui tu es...) : "Série absolument géniale !!!!!" Courrez donc chez votre libraire vous la procurer au plus vite !!!!
Planètes
Ce que j'adore dans "Planètes", c'est que cette histoire paraît crédible. Tout est super bien pensé, les objets par exemple correspondent tout à fait à la représentation que je me fais d'un futur relativement proche. Pour ne rien gâter, l'histoire est prenante et le héros malgré une soif d'exploration qui le dévore, ce qui peut le faire passer pour un naïf trop ambitieux, est rempli de bons sentiments. En plus, les situations et aventures vécues par les personnages sont intéressantes, l'univers de la BD, notre galaxie justement est représentée avec beaucoup de poésie, quand j'ai lu ce Manga j'avais l'impression d'entendre le silence spatial. Bref, ça m'a fait voyager... Au niveau des dessins, le style des personnages il faut aimer. Pour ma part : bof bof, le style trop exagéré dans les expressions ce n'est pas mon truc. Par contre, tout ce qui est environnements spatiaux, vaisseaux etc. c'est du tout bon, c'est super détaillé, et ça parait très réel. Vivement la suite! Au sujet de la série animée, j'espère fortement qu'elle sera diffusée ou vendue en France car ce que j'ai pu apercevoir est très prometteur.