Une BD très intéressante de part sa quasi-perfection graphique (les images sont retravaillées à l'ordinateur) et de part ses passionnantes intrigues (une différente pour chaque tome). Avis général : BD plébiscitée par la totalité des personnes que je connais l'ayant lue. Je vous la recommande vivement au moins pour la beauté de l'héroïne...
Kéké
Le journal de mon père est la première histoire de Jiro Taniguchi que je lis. Donc je ne peux pas comparer avec Quartier lointain comme beaucoup le font.
J’ai beaucoup aimé l’ambiance que Taniguchi arrive à créer. Ses dessins, son style de narration pose une atmosphère intimiste avec les personnages qui nous place au cœur de leurs sentiments.
Il rend habilement l’évolution des sentiments d’un fils qui redécouvre un père, qu’il n’a pas vu depuis 15 ans, à l’occasion de sa veillée funèbre.
C’est beau, c’est mélancolique. On y découvre la frustration et la culpabilité d’un homme dont les sentiments étaient erronés, qui se rend compte qu’il s’est fourvoyé dans ses rapports avec sa famille et surtout son père.
Dans cette bd, tout est dans la finesse et les sentiments. Il n’y a rien d’inutile.
On verserai presque sa petite larme avec Yoichi quand il pleure enfin son père (je dois être trop sensible !).
Je vais me dépêcher d’aller me procurer quartier lointain.
Série courte, bien tournée. Les dessins sont très bien réalisés avec des traits sombres et marqués pour affirmer l'ambiance sans oublié le flouté de certaine action dynamisant l'histoire. D'ailleurs, l'histoire est originale avec une recherche historique et une pointe de nouvelles technologies. l'intro est super captivante, mais la fin est assez bizarre.
Certains passage sont dures à suivre à la première lecture, beaucoup de personnages avec des identités plus ou moins marqués. Mais difficile de faire mieux en 3 tomes.
Si vous aimez, le mélange histoire, diable et nouvelle technologie dans une ambiance close, alors ca vaut le détour. En tout cas prennez le temps de découvrir cette bd, elle est passionnante.
C'est très noir, c'est sûr... Mais très rafraîchissant aussi ! Car sans parler de morale, Winshluss réussit à parler de la mort en dédramatisant, en joignant un humour très bien vu à ses portraits. J'ai particulièrement apprécié la denière histoire, où le fils de la Mort (qui est un homme, n'importe quel être civilisé ayant lu Pratchett le sait !) décide de devenir un ange gardien et ne réussit qu'à créer de smorts-vivants. Le dessin de Winshluss me rappelle certains vieux dessins animés des années 1950, c'est sans doute pour cela qu'on apprécie sa liberté de ton.
Magnifique !
Si vous aimez la très belle bande dessinée, courez acheter cette série. Le dessin est d'une très grande finesse et les couleurs sont absolument superbes. Il faut dire que les paysages de l'Inde se prêtent parfaitement à ce panaché de magnifiques couleurs.
Le scénario n'est par contre pas le point fort de la série; c'est lent, assez prévisible et somme toute qu'un prétexte pour permettre d'enchaîner différents paysages.
Mais bon, c'est une "belle" BD qu'il ne faut pas hésiter à découvrir.
Not approximative : 3.5/5
J'avais beaucoup entendu parler de cette série pour 2 raisons : d'une part parce qu'on la rapprochait de Alim le Tanneur dont certains disent que ces séries se ressemblent, d'autre part parce qu'elle fait partie des séries dont le tome 2 est attendu depuis un moment. Alors j'ai lu le tome 1 par curiosité sans trop savoir si j'allais aimer ou pas.
Et j'ai franchement été séduit !
Pour commencer, j'aime le dessin. Il est fin, agréable, esthétiquement colorisé. J'aime beaucoup.
Ensuite, je suis vraiment charmé par le tout... Le monde dans lequel l'histoire se déroule est sympa, un peu oriental, un peu heroïc-fantasy, un peu histoire de pirates. Les personnages sont très bons, fins, sans artifices, intelligents et réalistes. L'histoire pour sa part parait assez simple mais elle est très prenante et surtout très sympa.
Je n'ai eu qu'une chose qui m'a un peu chagriné, c'est l'omniprésence de femmes superbes aux corps de mannequins : même si je trouve le tout joli à regarder, je n'aime guère ce côté racoleur d'habitude. Pourtant, même là, c'est plutôt bien passé pour moi.
Bref, j'ai beaucoup aimé ce tome 1 et à mon tour je me mets à attendre le tome 2 avec interêt.
Après lecture du tome 2, je suis déçu.
Le dessin, le trait du dessin en tout cas, reste toujours aussi bon. Par contre, je me désole de l'utilisation abusive et moche de couleurs informatiques et d'effets de mouvements. Ca gache vraiment la qualité graphique des planches.
Quant à l'histoire, elle perd un peu de son charme car le scénario de ce 2e tome pourrait presque se résumer à 3 batailles avec un maximum de filles dénudées si possible, et puis voilà, ouais, on a gagné. Reste un peu de fraicheur et d'humour encore qui rendent le récit assez plaisant à lire mais on est loin du charme du premier tome. Dommage, même si ça reste une lecture assez divertissante.
Une des rares bds qui, comme De cape et de crocs, nous invitent à rentrer dans un monde complet, et de plus il est agréable d'y retourner maintes et maintes fois.
Les personnages sont vraiment attachants et la satire de notre société et vraiment intéressante. Une bd dans laquelle il faut se plonger sans hésiter.
Un ton percutant, des dialogues qui décoiffent, un style résolumment moderne tout sauf cucul la praline. Au bout de quelques pages, on bascule dans le fantastique et l'histoire gagne en intensité.
Quant au dessin, le trait dynamique fait très cartoon, mais il est plutôt fin, plein d'humour, les expressions des personnages, très soignées, les rendent incroyablement vivants. Les couleurs, elles, tantôt douces tantôt vives, sont très judicieusement associées. Le tout est un plaisir pour l'oeil.
Bref, une série prometteuse (pas encore lu le tome 2) et qui, j'espère plaira au public visé : les enfants amateurs d'aventure et de fantastique.
Un scénario vraiment génial, excellent, trépidant, émouvant, envoûtant, long, mais long…
J’ai parfois l’impression que le côté «série illimitée» à la mode du XXIe siècle dans les productions littéraires ou multimédia est particulièrement développé ici!
Quoiqu’il en soit, Urasawa est un maître dans l’art du rebondissement et de l’intrigue à rallonge.
Et je dois dire que malgré mon impatience je m’obstine à acheter 2 tomes par mois et je veux connaître la suite à chaque fois. Je trépigne mais suis récompensée dès que je lis un volume.
Le style et le trait sont d’un dynamisme différent de ce que j’ai pu lire en manga jusqu’à maintenant.
Le graphisme en noir blanc est clair et simple, sans jeux de déplacements rapides, mais étrangement rien n’est statique. Le mouvement est présent. Les personnages sont facilement reconnaissables.
En effet, ici on ne rencontre pas de duels et de combats physiques. Tout est dans l’intensité des situations et de leurs conséquences. Dans les agissements des protagonistes l’histoire prend forme.
Le thème démarre dans la réalité d’un hôpital allemand, avec un japonais neurochirurgien de talent. Ce personnage sera apparemment celui par qui tout commence. Il est le héros principal, et nous vivons avec lui dès le commencement du premier livre les conséquences de ses faits et gestes.
Mais, la multitude de personnages qui viennent se greffer à l’histoire continuellement nous perd dans des méandres. On doit faire appel à la mémoire tout le temps. Là est la force de l’auteur, il créé le mouvement perpétuel directement dans notre esprit. (Arggll !)
Donc le scénario pose très bien l’intrigue et l’alternance des scènes est équilibrée.
Je me suis attachée aux personnages et à leur histoire.
Ce qui est surprenant c’est que j’ai parfois l’envie que rien ne s’arrête, que les protagonistes ne fassent que se croiser sans jamais se rencontrer. Qu’ils soient intégrés à mon quotidien à tous jamais. C’est dingue ce qu’on peut se prendre à une histoire.
Il est fort pour l’accroche cet auteur quand même ! Il s’insinue dans l’esprit de manière rusée tel le gourou moyen.(ReArggll !)
Bref je me demande, en mon fort intérieur, si je ne serais pas tombée sur la réelle histoire sans fin !
Sans fin, non je vous rassure, la fin est dans la lignée de la série, sans manichéisme, une réflexion sur l’attitude de chaque protagoniste. J’aime bien cette série, sa dureté et son réalisme en font un très bon thriller, ce qui compense très bien le côté interminable de la série, en 18 volumes, maintenant terminée.
Donc je conseille l’achat, la lecture, l’attente insoutenable liée à une lecture inoubliable.
L'un de mes "Patte de mouche" préférés ! Le tandem Anne Baraou/David B. fonctionne à merveille. Le récit à la fois cruel et naïf nous prends aux tripes, on rit, mais jaune ; et le dessin de David B., si riche en symboles, si habile à restituer les maux intimes, fait un contrepoids parfait au ton faussement dégagé de la narration.
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Une BD très intéressante de part sa quasi-perfection graphique (les images sont retravaillées à l'ordinateur) et de part ses passionnantes intrigues (une différente pour chaque tome). Avis général : BD plébiscitée par la totalité des personnes que je connais l'ayant lue. Je vous la recommande vivement au moins pour la beauté de l'héroïne... Kéké
Le Journal de mon père
Le journal de mon père est la première histoire de Jiro Taniguchi que je lis. Donc je ne peux pas comparer avec Quartier lointain comme beaucoup le font. J’ai beaucoup aimé l’ambiance que Taniguchi arrive à créer. Ses dessins, son style de narration pose une atmosphère intimiste avec les personnages qui nous place au cœur de leurs sentiments. Il rend habilement l’évolution des sentiments d’un fils qui redécouvre un père, qu’il n’a pas vu depuis 15 ans, à l’occasion de sa veillée funèbre. C’est beau, c’est mélancolique. On y découvre la frustration et la culpabilité d’un homme dont les sentiments étaient erronés, qui se rend compte qu’il s’est fourvoyé dans ses rapports avec sa famille et surtout son père. Dans cette bd, tout est dans la finesse et les sentiments. Il n’y a rien d’inutile. On verserai presque sa petite larme avec Yoichi quand il pleure enfin son père (je dois être trop sensible !). Je vais me dépêcher d’aller me procurer quartier lointain.
Sanctuaire
Série courte, bien tournée. Les dessins sont très bien réalisés avec des traits sombres et marqués pour affirmer l'ambiance sans oublié le flouté de certaine action dynamisant l'histoire. D'ailleurs, l'histoire est originale avec une recherche historique et une pointe de nouvelles technologies. l'intro est super captivante, mais la fin est assez bizarre. Certains passage sont dures à suivre à la première lecture, beaucoup de personnages avec des identités plus ou moins marqués. Mais difficile de faire mieux en 3 tomes. Si vous aimez, le mélange histoire, diable et nouvelle technologie dans une ambiance close, alors ca vaut le détour. En tout cas prennez le temps de découvrir cette bd, elle est passionnante.
Welcome to the Death Club
C'est très noir, c'est sûr... Mais très rafraîchissant aussi ! Car sans parler de morale, Winshluss réussit à parler de la mort en dédramatisant, en joignant un humour très bien vu à ses portraits. J'ai particulièrement apprécié la denière histoire, où le fils de la Mort (qui est un homme, n'importe quel être civilisé ayant lu Pratchett le sait !) décide de devenir un ange gardien et ne réussit qu'à créer de smorts-vivants. Le dessin de Winshluss me rappelle certains vieux dessins animés des années 1950, c'est sans doute pour cela qu'on apprécie sa liberté de ton.
India Dreams
Magnifique ! Si vous aimez la très belle bande dessinée, courez acheter cette série. Le dessin est d'une très grande finesse et les couleurs sont absolument superbes. Il faut dire que les paysages de l'Inde se prêtent parfaitement à ce panaché de magnifiques couleurs. Le scénario n'est par contre pas le point fort de la série; c'est lent, assez prévisible et somme toute qu'un prétexte pour permettre d'enchaîner différents paysages. Mais bon, c'est une "belle" BD qu'il ne faut pas hésiter à découvrir.
Tao Bang
Not approximative : 3.5/5 J'avais beaucoup entendu parler de cette série pour 2 raisons : d'une part parce qu'on la rapprochait de Alim le Tanneur dont certains disent que ces séries se ressemblent, d'autre part parce qu'elle fait partie des séries dont le tome 2 est attendu depuis un moment. Alors j'ai lu le tome 1 par curiosité sans trop savoir si j'allais aimer ou pas. Et j'ai franchement été séduit ! Pour commencer, j'aime le dessin. Il est fin, agréable, esthétiquement colorisé. J'aime beaucoup. Ensuite, je suis vraiment charmé par le tout... Le monde dans lequel l'histoire se déroule est sympa, un peu oriental, un peu heroïc-fantasy, un peu histoire de pirates. Les personnages sont très bons, fins, sans artifices, intelligents et réalistes. L'histoire pour sa part parait assez simple mais elle est très prenante et surtout très sympa. Je n'ai eu qu'une chose qui m'a un peu chagriné, c'est l'omniprésence de femmes superbes aux corps de mannequins : même si je trouve le tout joli à regarder, je n'aime guère ce côté racoleur d'habitude. Pourtant, même là, c'est plutôt bien passé pour moi. Bref, j'ai beaucoup aimé ce tome 1 et à mon tour je me mets à attendre le tome 2 avec interêt. Après lecture du tome 2, je suis déçu. Le dessin, le trait du dessin en tout cas, reste toujours aussi bon. Par contre, je me désole de l'utilisation abusive et moche de couleurs informatiques et d'effets de mouvements. Ca gache vraiment la qualité graphique des planches. Quant à l'histoire, elle perd un peu de son charme car le scénario de ce 2e tome pourrait presque se résumer à 3 batailles avec un maximum de filles dénudées si possible, et puis voilà, ouais, on a gagné. Reste un peu de fraicheur et d'humour encore qui rendent le récit assez plaisant à lire mais on est loin du charme du premier tome. Dommage, même si ça reste une lecture assez divertissante.
Garulfo
Une des rares bds qui, comme De cape et de crocs, nous invitent à rentrer dans un monde complet, et de plus il est agréable d'y retourner maintes et maintes fois. Les personnages sont vraiment attachants et la satire de notre société et vraiment intéressante. Une bd dans laquelle il faut se plonger sans hésiter.
Gargouilles
Un ton percutant, des dialogues qui décoiffent, un style résolumment moderne tout sauf cucul la praline. Au bout de quelques pages, on bascule dans le fantastique et l'histoire gagne en intensité. Quant au dessin, le trait dynamique fait très cartoon, mais il est plutôt fin, plein d'humour, les expressions des personnages, très soignées, les rendent incroyablement vivants. Les couleurs, elles, tantôt douces tantôt vives, sont très judicieusement associées. Le tout est un plaisir pour l'oeil. Bref, une série prometteuse (pas encore lu le tome 2) et qui, j'espère plaira au public visé : les enfants amateurs d'aventure et de fantastique.
Monster
Un scénario vraiment génial, excellent, trépidant, émouvant, envoûtant, long, mais long… J’ai parfois l’impression que le côté «série illimitée» à la mode du XXIe siècle dans les productions littéraires ou multimédia est particulièrement développé ici! Quoiqu’il en soit, Urasawa est un maître dans l’art du rebondissement et de l’intrigue à rallonge. Et je dois dire que malgré mon impatience je m’obstine à acheter 2 tomes par mois et je veux connaître la suite à chaque fois. Je trépigne mais suis récompensée dès que je lis un volume. Le style et le trait sont d’un dynamisme différent de ce que j’ai pu lire en manga jusqu’à maintenant. Le graphisme en noir blanc est clair et simple, sans jeux de déplacements rapides, mais étrangement rien n’est statique. Le mouvement est présent. Les personnages sont facilement reconnaissables. En effet, ici on ne rencontre pas de duels et de combats physiques. Tout est dans l’intensité des situations et de leurs conséquences. Dans les agissements des protagonistes l’histoire prend forme. Le thème démarre dans la réalité d’un hôpital allemand, avec un japonais neurochirurgien de talent. Ce personnage sera apparemment celui par qui tout commence. Il est le héros principal, et nous vivons avec lui dès le commencement du premier livre les conséquences de ses faits et gestes. Mais, la multitude de personnages qui viennent se greffer à l’histoire continuellement nous perd dans des méandres. On doit faire appel à la mémoire tout le temps. Là est la force de l’auteur, il créé le mouvement perpétuel directement dans notre esprit. (Arggll !) Donc le scénario pose très bien l’intrigue et l’alternance des scènes est équilibrée. Je me suis attachée aux personnages et à leur histoire. Ce qui est surprenant c’est que j’ai parfois l’envie que rien ne s’arrête, que les protagonistes ne fassent que se croiser sans jamais se rencontrer. Qu’ils soient intégrés à mon quotidien à tous jamais. C’est dingue ce qu’on peut se prendre à une histoire. Il est fort pour l’accroche cet auteur quand même ! Il s’insinue dans l’esprit de manière rusée tel le gourou moyen.(ReArggll !) Bref je me demande, en mon fort intérieur, si je ne serais pas tombée sur la réelle histoire sans fin ! Sans fin, non je vous rassure, la fin est dans la lignée de la série, sans manichéisme, une réflexion sur l’attitude de chaque protagoniste. J’aime bien cette série, sa dureté et son réalisme en font un très bon thriller, ce qui compense très bien le côté interminable de la série, en 18 volumes, maintenant terminée. Donc je conseille l’achat, la lecture, l’attente insoutenable liée à une lecture inoubliable.
Maman a des problèmes
L'un de mes "Patte de mouche" préférés ! Le tandem Anne Baraou/David B. fonctionne à merveille. Le récit à la fois cruel et naïf nous prends aux tripes, on rit, mais jaune ; et le dessin de David B., si riche en symboles, si habile à restituer les maux intimes, fait un contrepoids parfait au ton faussement dégagé de la narration.