"Les tuniques Bleues", CHAAARGEEEEEZ... !
Cauvin (scénariste) et Salvérius (dessinateur) ont crée une BD au potentiel exceptionnel au niveau des histoires. L’arrivée de Lambil (dessinateur) à partir du tome 5 a permis à cette série de passer encore un cap supérieur avec ses dessins magnifiques.
Cette collection fait pour moi partis des BDs Westerns cultes. Même si les albums ne sont pas tous du même niveau et que la série a évolué en dent de scie avec des hauts et des bas, elle a toujours gardé un niveau plus qu’acceptable. Mais même si certains albums ne cassent pas des briques et sont plus anecdotiques, ils ont au moins l’intérêt d’une part d’approfondir la relation entre les personnages et d’autre part d’amuser le lecteur pendant trois quarts d’heure. De plus Cauvin a toujours su rebondir, après un ou deux épisodes moyens suivait rapidement un petit chef d’œuvre.
Le véritable succès vient des personnages très attachants. Le sergent Chesterfield est un vrai patriote plutôt bêta et carriériste prêt à mourir pour la bonne cause, tandis que le caporal Bluch, lui est un tir au flan plutôt futé, réaliste et fataliste prêt à déserter à la moindre occasion. Entre eux c'est l'amour vache, après toutes les aventures et mésaventures qu’ils ont vécu, ils sont comme larron en foire. Même si ils se gardent bien de se l’avouer, ces deux hommes là que tout oppose, sont les meilleurs amis du monde.
Pas mal d’histoires s’appuient sur des faits et des personnages ayant vraiment existés. Les auteurs dénoncent les horreurs de la guerre en ironisant et les tomes regorgent de gags récurrents qui font toujours mouche.
Côté dessin, Salvérius (Tome 1 à 4 + le 9 et le 10) est le créateur de l’univers graphique de la série, mais je trouve ces planches trop brouillonnes et ses personnages trop changeants. Et pour moi, le vrai dessinateur, c’est son successeur, Lambil (plus de 40 albums a son actif). Ses dessins sont vraiment de petits bijoux, ses personnages bien expressifs, des planches bien construites et bien rythmées. Personne ne sait dessiner les chevaux comme lui.
Les couleurs sont effectuées par le studio Léonardo. Rien à redire, elles collent parfaitement à ce qu’on a l’habitude de voir avec ce genre de dessin typiquement franco-belge.
Eh oui, ENCORE une série de Tezuka qui sort, décidément ça n'arrête plus ! Oui, mais celle-ci se détache des autres, puisqu'il s'agit d'un shôjo manga et qu'en plus l'histoire est légère et le ton franchement humoristique, ce qui contraste beaucoup avec les Ayako, MW et autres Black Jack.
"Princesse Saphir" c'est une histoire qui relève beaucoup du conte. De l'aventure également. Le ton est léger et clairement pas orienté vers un aspect sérieux ou dramatique, l'humour gentil est omniprésent, les emprunts aux contes de fées se multiplient, ainsi que les événements qui se succèdent de façon très dynamique. Découpé sous forme de chapitres relativement courts mais consistants et qui s'enchaînent très naturellement, la lecture est très agréable, d'autant plus que la fluidité du découpage est remarquable. Côté dessin, le coup de crayon de Tezuka est excellent, laissant une sensation de rond et de mignon. ^__^
Mais n'allez pas croire pour autant que cette série soit niaise. Le thème de l'identité l'imprègne complètement, d'une manière qui reflète un peu celle de MW, même si cette série est une oeuvre de jeunesse (publiée entre 1953 et 1966... en fait publiée entre 53 et 58, puis réécrite entre 63 et 66). L'ambiguïté est constamment présente et entraîne son lot de situations réellement difficiles, comme avec le Prince Charming par exemple, qui voit dans le prince Saphir un ennemi, mais est éperdumment amoureux d'une mystérieuse belle blonde (qui n'est bien sûr autre que le Prince Saphir déguisé)... mais à vrai dire on s'en fiche un peu, l'essentiel étant quand même qu'on se laisse totalement emporter par ce superbe conte vraiment charmant.
Vraiment excellente cette série!
Décidément les anciens de chez Disney arrivent en force dans la Bd pour notre plus grand bonheur!
J'avais vraiment adoré le premier tome tour à tour drôle tendre et plein d'action et le second reste bien dans la lignée.
Les dessins sont tout bonnement somptueux, on sent la patte de Disney tout en gardant une personnalité propre.
Le monde construit a l'air extrêmement vaste dépassant bien la simple guerre entre deux royaumes entrevue dans le tome1 , l'histoire elle semble tout aussi vaste et s'entend bien nous faire voyager aux confins de ce monde.
J'attend avec impatience la suite, JE VEUX LA SUITE!!! Et je regrette amèrement le tirage spécial qui a été annulé par Album.
Magnifique!
J’ai complètement accroché à ce premier cycle (cycle de la mère) autour de Néron et de tous les mystères qui l'entourent.
Les couvertures sont attirantes, les dessins sont très fins et très beaux, et une histoire, pardon l'Histoire retranscrite est très intéressante et très instructive.
Comme le dit Michael Green (chercheur au King's College et consultant pour le film "Gladiator")en préface du tome 4: "Gloire à ceux qui inventèrent Murena".
Vivement la sortie du second cycle (cycle de l'épouse).
On peut dire que l'auteur ne s'épargne pas dans cette BD, son regard sur son enfance est empreint de cynisme, voir presque de cruauté parfois et dénué de toute pudeur.
Le petit Joe est un gamin égoïste et peureux, il ne manque pas de ressources pour arriver a ses fins.
Joe Matt insiste beaucoup sur son attachement aux comics à cette période, les autres évènements de son enfance sont relégués au second plan de l'histoire, cela m'a un peu rappelé "De mal en pis" et l'attachement que porte aussi Alex Robinson aux comics dans son oeuvre.
La lecture de cette BD est agréable, il y a beaucoup de séquences d'humour vrai, le petit Joe paraît souvent très énervant, c'est vraiment bien construit.
La note de l'auteur au début de l'album "A ma mère... elle a fait ce qu'elle a pu", est lourde de sens et montre que le regard sans concession que Joe porte sur son enfance est authentique.
Les dessins en noir et blanc sont soignés et expressifs, un trait à la clarté idéale pour l'histoire.
Un album que j'ai trouvé très sympathique, même si le ton est loin de toujours l'être. A lire.
Je me suis franchement marré en lisant le premier tome de "La capote qui tue", un peu moins sur le second qui reste tout de même très correct. König est vraiment fort dans ce genre d'humour (parfois un peu graveleux il faut reconnaître) et nous entraine dans ses délires un peu barrés en prenant pour prétexte une enquête policière sur une mystérieuse capote qui mord et arrache tout ce qui dépasse: en général les pénis de ces messieurs, parfois une petite couille à l'occasion, comme pour notre "héros" qu'on entend tintinabuller sur quelques pages après le méfait.
Le dessin n'est pas des plus travaillés mais est assez agréable, compte tenu de la crudité de certaines scènes de sexe (ça donne franchement pas envie de se faire enculer pour ceux qui y songeaient, même si ça m'a bien fait rire, en toute franchise). Bref une BD qui détonne dans son genre et qui évite les chemins détournés. C'est sur qu'elle ne plaira pas à tout le monde par contre.
Voici un album qui dévoile une face cachée d’un auteur qui m’est assez méconnu finalement !
Jusqu'à présent, je n’ai jamais vraiment accroché aux albums de Binet, principalement à cause de son humour qui m’indiffère ("les Bidochon" ou encore "Propos irresponsables"). "L’institution" se démarque des autres productions de l’auteur par son côté autobiographique. Il a choisi de raconter, sous forme d’épisodes, son enfance passée dans une institution religieuse. Le vécu de Binet transparaît bien dans les cases qu’il dessine et c’est sans doute ce qui rend cet album si touchant. Les pointes d’humour qui parsèment les planches donnent un côté un peu plus léger, voire ironique, à la vie en institution qui n’est clairement pas des plus enviables (supporter les railleries de ses petits camarades et se soumettre à l’autorité des religieux).
Quant au dessin, il est caractéristique de l’auteur, inutile donc de le décrire. Juste préciser que je le trouve plein de sensibilité et qu’il convient plutôt bien au récit.
Une belle découverte !
Excellente série bande dessinée qui fait travailler votre matière grise. Le personnage principal, Achille Talon, est un intellectuel fini, et non pas un héro d'action. On lit Achille Talon d'abord et avant tout pour les dialogues, souvent très amusants. À lire !
Je viens de lire le tome1 et j'ai été vraiment impressionné.
Amateur de SF, j'ai déjà lu un certain nombre d’œuvres du genre. Celle ci se démarque par son réalisme. Aucune aberration ne m'a sauté aux yeux, on sent que l'auteur est passionné par l'aventure spatiale. Plus que de "science fiction" il s'agit d'"anticipation". On a une vision de ce que pourrait vraiment être l'avenir spatial du monde.
Ce réalisme fait que les personnages ne sont pas des héros d'une aventure extraordinaire, mais juste des gens normaux. Et moi du coup je m'identifie, et les sentiments et émotions des personnages m'ont vraiment touché.
Je vais de ce pas essayer d'acheter les 3 tomes, et je reviens vous dire ce que j'en pense dès que je les ais (re)lus.
Bah moi j'ai tout lu et j'ai globalement tout aimé... Bon, c'est vrai que certains albums se démarquent mais globalement j'aime bien :) !
Je ne pense pas qu'il faille acheter cette série pour avoir une intrigue policière palpitante, on risquerai d'être fortement déçu... L'enquête passe en effet sur un second plan, derrière l'humour du trio "Léo/Loco/marlène", assaisonné d'un Amadeus tout à fait atypique ! Le dessin d'ailleurs est à la fois précis dans les décors que simple dans les personnages, ce qui confère une fois de plus un caractère divertissant à cette série.
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Les Tuniques Bleues
"Les tuniques Bleues", CHAAARGEEEEEZ... ! Cauvin (scénariste) et Salvérius (dessinateur) ont crée une BD au potentiel exceptionnel au niveau des histoires. L’arrivée de Lambil (dessinateur) à partir du tome 5 a permis à cette série de passer encore un cap supérieur avec ses dessins magnifiques. Cette collection fait pour moi partis des BDs Westerns cultes. Même si les albums ne sont pas tous du même niveau et que la série a évolué en dent de scie avec des hauts et des bas, elle a toujours gardé un niveau plus qu’acceptable. Mais même si certains albums ne cassent pas des briques et sont plus anecdotiques, ils ont au moins l’intérêt d’une part d’approfondir la relation entre les personnages et d’autre part d’amuser le lecteur pendant trois quarts d’heure. De plus Cauvin a toujours su rebondir, après un ou deux épisodes moyens suivait rapidement un petit chef d’œuvre. Le véritable succès vient des personnages très attachants. Le sergent Chesterfield est un vrai patriote plutôt bêta et carriériste prêt à mourir pour la bonne cause, tandis que le caporal Bluch, lui est un tir au flan plutôt futé, réaliste et fataliste prêt à déserter à la moindre occasion. Entre eux c'est l'amour vache, après toutes les aventures et mésaventures qu’ils ont vécu, ils sont comme larron en foire. Même si ils se gardent bien de se l’avouer, ces deux hommes là que tout oppose, sont les meilleurs amis du monde. Pas mal d’histoires s’appuient sur des faits et des personnages ayant vraiment existés. Les auteurs dénoncent les horreurs de la guerre en ironisant et les tomes regorgent de gags récurrents qui font toujours mouche. Côté dessin, Salvérius (Tome 1 à 4 + le 9 et le 10) est le créateur de l’univers graphique de la série, mais je trouve ces planches trop brouillonnes et ses personnages trop changeants. Et pour moi, le vrai dessinateur, c’est son successeur, Lambil (plus de 40 albums a son actif). Ses dessins sont vraiment de petits bijoux, ses personnages bien expressifs, des planches bien construites et bien rythmées. Personne ne sait dessiner les chevaux comme lui. Les couleurs sont effectuées par le studio Léonardo. Rien à redire, elles collent parfaitement à ce qu’on a l’habitude de voir avec ce genre de dessin typiquement franco-belge.
Princesse Saphir
Eh oui, ENCORE une série de Tezuka qui sort, décidément ça n'arrête plus ! Oui, mais celle-ci se détache des autres, puisqu'il s'agit d'un shôjo manga et qu'en plus l'histoire est légère et le ton franchement humoristique, ce qui contraste beaucoup avec les Ayako, MW et autres Black Jack. "Princesse Saphir" c'est une histoire qui relève beaucoup du conte. De l'aventure également. Le ton est léger et clairement pas orienté vers un aspect sérieux ou dramatique, l'humour gentil est omniprésent, les emprunts aux contes de fées se multiplient, ainsi que les événements qui se succèdent de façon très dynamique. Découpé sous forme de chapitres relativement courts mais consistants et qui s'enchaînent très naturellement, la lecture est très agréable, d'autant plus que la fluidité du découpage est remarquable. Côté dessin, le coup de crayon de Tezuka est excellent, laissant une sensation de rond et de mignon. ^__^ Mais n'allez pas croire pour autant que cette série soit niaise. Le thème de l'identité l'imprègne complètement, d'une manière qui reflète un peu celle de MW, même si cette série est une oeuvre de jeunesse (publiée entre 1953 et 1966... en fait publiée entre 53 et 58, puis réécrite entre 63 et 66). L'ambiguïté est constamment présente et entraîne son lot de situations réellement difficiles, comme avec le Prince Charming par exemple, qui voit dans le prince Saphir un ennemi, mais est éperdumment amoureux d'une mystérieuse belle blonde (qui n'est bien sûr autre que le Prince Saphir déguisé)... mais à vrai dire on s'en fiche un peu, l'essentiel étant quand même qu'on se laisse totalement emporter par ce superbe conte vraiment charmant.
L'Enfant de l'Orage
Vraiment excellente cette série! Décidément les anciens de chez Disney arrivent en force dans la Bd pour notre plus grand bonheur! J'avais vraiment adoré le premier tome tour à tour drôle tendre et plein d'action et le second reste bien dans la lignée. Les dessins sont tout bonnement somptueux, on sent la patte de Disney tout en gardant une personnalité propre. Le monde construit a l'air extrêmement vaste dépassant bien la simple guerre entre deux royaumes entrevue dans le tome1 , l'histoire elle semble tout aussi vaste et s'entend bien nous faire voyager aux confins de ce monde. J'attend avec impatience la suite, JE VEUX LA SUITE!!! Et je regrette amèrement le tirage spécial qui a été annulé par Album.
Murena
Magnifique! J’ai complètement accroché à ce premier cycle (cycle de la mère) autour de Néron et de tous les mystères qui l'entourent. Les couvertures sont attirantes, les dessins sont très fins et très beaux, et une histoire, pardon l'Histoire retranscrite est très intéressante et très instructive. Comme le dit Michael Green (chercheur au King's College et consultant pour le film "Gladiator")en préface du tome 4: "Gloire à ceux qui inventèrent Murena". Vivement la sortie du second cycle (cycle de l'épouse).
Les Kids
On peut dire que l'auteur ne s'épargne pas dans cette BD, son regard sur son enfance est empreint de cynisme, voir presque de cruauté parfois et dénué de toute pudeur. Le petit Joe est un gamin égoïste et peureux, il ne manque pas de ressources pour arriver a ses fins. Joe Matt insiste beaucoup sur son attachement aux comics à cette période, les autres évènements de son enfance sont relégués au second plan de l'histoire, cela m'a un peu rappelé "De mal en pis" et l'attachement que porte aussi Alex Robinson aux comics dans son oeuvre. La lecture de cette BD est agréable, il y a beaucoup de séquences d'humour vrai, le petit Joe paraît souvent très énervant, c'est vraiment bien construit. La note de l'auteur au début de l'album "A ma mère... elle a fait ce qu'elle a pu", est lourde de sens et montre que le regard sans concession que Joe porte sur son enfance est authentique. Les dessins en noir et blanc sont soignés et expressifs, un trait à la clarté idéale pour l'histoire. Un album que j'ai trouvé très sympathique, même si le ton est loin de toujours l'être. A lire.
La Capote qui tue
Je me suis franchement marré en lisant le premier tome de "La capote qui tue", un peu moins sur le second qui reste tout de même très correct. König est vraiment fort dans ce genre d'humour (parfois un peu graveleux il faut reconnaître) et nous entraine dans ses délires un peu barrés en prenant pour prétexte une enquête policière sur une mystérieuse capote qui mord et arrache tout ce qui dépasse: en général les pénis de ces messieurs, parfois une petite couille à l'occasion, comme pour notre "héros" qu'on entend tintinabuller sur quelques pages après le méfait. Le dessin n'est pas des plus travaillés mais est assez agréable, compte tenu de la crudité de certaines scènes de sexe (ça donne franchement pas envie de se faire enculer pour ceux qui y songeaient, même si ça m'a bien fait rire, en toute franchise). Bref une BD qui détonne dans son genre et qui évite les chemins détournés. C'est sur qu'elle ne plaira pas à tout le monde par contre.
L'Institution
Voici un album qui dévoile une face cachée d’un auteur qui m’est assez méconnu finalement ! Jusqu'à présent, je n’ai jamais vraiment accroché aux albums de Binet, principalement à cause de son humour qui m’indiffère ("les Bidochon" ou encore "Propos irresponsables"). "L’institution" se démarque des autres productions de l’auteur par son côté autobiographique. Il a choisi de raconter, sous forme d’épisodes, son enfance passée dans une institution religieuse. Le vécu de Binet transparaît bien dans les cases qu’il dessine et c’est sans doute ce qui rend cet album si touchant. Les pointes d’humour qui parsèment les planches donnent un côté un peu plus léger, voire ironique, à la vie en institution qui n’est clairement pas des plus enviables (supporter les railleries de ses petits camarades et se soumettre à l’autorité des religieux). Quant au dessin, il est caractéristique de l’auteur, inutile donc de le décrire. Juste préciser que je le trouve plein de sensibilité et qu’il convient plutôt bien au récit. Une belle découverte !
Achille Talon
Excellente série bande dessinée qui fait travailler votre matière grise. Le personnage principal, Achille Talon, est un intellectuel fini, et non pas un héro d'action. On lit Achille Talon d'abord et avant tout pour les dialogues, souvent très amusants. À lire !
Planètes
Je viens de lire le tome1 et j'ai été vraiment impressionné. Amateur de SF, j'ai déjà lu un certain nombre d’œuvres du genre. Celle ci se démarque par son réalisme. Aucune aberration ne m'a sauté aux yeux, on sent que l'auteur est passionné par l'aventure spatiale. Plus que de "science fiction" il s'agit d'"anticipation". On a une vision de ce que pourrait vraiment être l'avenir spatial du monde. Ce réalisme fait que les personnages ne sont pas des héros d'une aventure extraordinaire, mais juste des gens normaux. Et moi du coup je m'identifie, et les sentiments et émotions des personnages m'ont vraiment touché. Je vais de ce pas essayer d'acheter les 3 tomes, et je reviens vous dire ce que j'en pense dès que je les ais (re)lus.
Léo Loden
Bah moi j'ai tout lu et j'ai globalement tout aimé... Bon, c'est vrai que certains albums se démarquent mais globalement j'aime bien :) ! Je ne pense pas qu'il faille acheter cette série pour avoir une intrigue policière palpitante, on risquerai d'être fortement déçu... L'enquête passe en effet sur un second plan, derrière l'humour du trio "Léo/Loco/marlène", assaisonné d'un Amadeus tout à fait atypique ! Le dessin d'ailleurs est à la fois précis dans les décors que simple dans les personnages, ce qui confère une fois de plus un caractère divertissant à cette série.