Les derniers avis (38980 avis)

Par Don Lope
Note: 4/5
Couverture de la série Duds Hunt
Duds Hunt

Ce manga a plusieurs caractéristiques : il est super violent et c'est un one shot. Alors des mangas violents, c'est pas ce qui manque mais un qui se termine en un tome, j'ai jamais vu ça. En tout cas, niveau style ça se démarque pas des masses de la production nipponne même si je suis effectivement bien loin d'être un spécialiste. C'est brut, fun, violent, plutôt bien construit au début (malheureusement la fin part un peu en sucette) : ça rappelle carrément "Battle Royal" mais c'est pas un défaut à mon sens; ça garde la même force brute. Pour ceux qui pensent le paint-ball est un sport de tapettes...

16/05/2005 (modifier)
Par Don Lope
Note: 4/5
Couverture de la série Courtney Crumrin
Courtney Crumrin

Cette série est un petit bijou. C'est la première fois que je retrouve l'univers de Tim Burton (le meilleur, celui de "Edward aux mains d'argent", de "L'étrange noël de M. Jack" et de "La planète des singes" -non, je déconne-) dans une bande dessinée. Courtney est une jeune fille socialement décalée pour rester poli. Elle se plonge dans le monde merveilleux des changelings, farfadets et autres trolls mais à la différence de nombreuses autres oeuvres, le côté noir de la magie est toujours présent et assez jouissif. La toute première histoire est une pure merveille pour illustrer mon propos, Courtney n'hésitant pas à faire dévorer une jeune fille de sa classe! Le noir et blanc est tout à fait superbe même si le trait est parfois un peu trop naïf ; par contre rarement un dessin aura aussi bien servi un univers (et même si c'est une expression des plus galvaudée, elle prend tout son sens ici). Au final, on tient là une superbe série que je ne saurais trop vous conseiller de lire, telles les critiques précédentes. Un petit mot également sur les couvertures absolument superbes, on se prend presque à rêver de voir ces tomes en couleur.

16/05/2005 (modifier)
Couverture de la série Freaks Agency
Freaks Agency

Attention, OVNI. Le dessin est tellement chiadé qu'on y passe des heures. On voit que le type vient de l'animation, et qu'il aime ça. Il y a des jeux d'ombres tellement recherchés qu'il a dû y passer des heures. Je me demande combien de temps il a mis à faire l'album... Il y a quelques maladresses, mais là je cherche la petite bête. Le scénario est étrange à souhait, on n'y comprend pas grand chose, car l'auteur a pris plaisir à semer des scènes intrusives, qui n'avancent pas à grand chose, sauf à nous perdre (ce qui n'est pas un reproche). Au final, des cases magnifiques, dignes d'être sorties de l'imagination de Lovecraft (puisque Baranger semble en être un fan), et une histoire bien menée. Y'a intérêt à ce que la suite soit à la hauteur !

16/05/2005 (modifier)
Par amok
Note: 5/5
Couverture de la série Blame !
Blame !

Blame est à mon sens un des meilleurs mangas qu'il y ait sur le marché. Le graphisme est très réussi et malgré l'absence quasi totale de dialogue on comprend presque tout. Presque le fait de ne pas tout comprendre est pour moi (c'est assez paradoxal) la deuxième réussite de ce manga qui nous plonge dans un brouillard constant et nous fait commencer chaque tome avec un intérêt nouveau. Par contre âmes sensibles passez votre route même si c'est loin d'être le manga le plus gore et violent. L'achat ne me semble pas conseillé mais obligatoire :p

16/05/2005 (modifier)
Par ArzaK
Note: 4/5
Couverture de la série La Chronique des Immortels
La Chronique des Immortels

4 étoiles... C'est peut-être trop... Ma vraie note serait plutôt 3.5, mais j'ai préféré arrondir par le haut parce qu'il y a dans cette bd des qualités formelles très rares. Tout d'abord, le dessin est magnifique, très proche de l'animation, il différencie décor et personnage, ce qui donne aux images de cette bd une profondeur spatiale toute particulière. Ensuite, le découpage est une petite merveille. Chaque case appelle ses suivantes. On sent derrière tout cela un savoir-faire exceptionnel. Dernière chose remarquable : la narration et l'usage des récitatifs est digne des meilleur exemples en la matière (avec ce mode de narration, je n'ai rien lu d'aussi maîtrisé depuis Berceuse assassine ou Le Tueur). Voilà pour les bons points... Maintenant précisions tout de même que le scénario, sur le fond, n'est pas très original ni novateur. Privilégiant certaines scènes d'action plutôt qu'un contenu très profond, il est difficile de voir ce qui le différencie fondamentalement de l'histoire guerrière de base... Si l'album s'avère passionnant de bout en bout, c'est surtout grâce aux qualités que j'ai évoqué plus haut... Il est un peu trop tôt pour juger de la qualité du propos, il reste à savoir où cette histoire de vengeance va nous mener. Il s'agit d'une adaptation et je dois dire qu'à aucun moment, cela ne s'est ressenti : pas de récitatifs envahissant qui tente de faire passer à la sauvette ce qui n'est pas entré dans les cases, pas de raccourcis narratifs mal foutus.... Tout le contraire de Arrivederci Amore. P.S. : Je trouve la couverture affreuse... et la typo... beurk... N'importe quelle case à l'intérieur aurait fait plus joli... Et le titre "Chroniques des immortels"... Y'a pas plus banal et insipide... Bref, vous arrêtez pas à ça...

15/05/2005 (modifier)
Par funsax
Note: 4/5
Couverture de la série Où le regard ne porte pas...
Où le regard ne porte pas...

Franchement j'ai trouvé le premier tome relativement palpitant, mais je ne voyais pas trop où l'auteur voulait en venir, on se pose beaucoup de questions et on a envi de lire la suite. Le deuxième tome marque un virage surprenant et le scénario s’articule très bien. J’ai vraiment dévoré le deuxième tome car l’histoire fait monter le rythme cardiaque de manière incroyable. La fin fait frissonner…un très bon moment de bande dessiner avec un dessin qui est splendide même si je ne suis qu’un amateur pour juger. Alors la lecture est nécessaire et l’achat en découlera.

15/05/2005 (modifier)
Par deajazz
Note: 4/5
Couverture de la série L'Autre Laideur l'Autre Folie
L'Autre Laideur l'Autre Folie

Une bande dessinée tout en finesse. Elle a comme intrigue principale les faiblesses des deux "héros". Il fallait oser. Je pense que j'ai particulièrement bien apprécié la philosophie du scénario à savoir l’importance du regard de l’autre et de cette idée de faire de ses faiblesses sa force. Bref un scénario psychologique original, sans faux accord et mené de main de maître. A cela s’ajoute une dynamique toute particulière grâce aux sauts dans le temps et à certaine prise de vue. Au niveau du dessin, je dirais que c’est parfois inégal. Certaines planches sont splendides par la simplicité du trait alors que d’autres sont moins convaincantes...Toutefois, dans la même collection, je dois avouer avoir été davantage touché par Vagues à l'âme. Bref, une bd à découvrir de même qu'une collection Tohu Bohu qui recèle, semble-t-il, de véritables petites pépites.

14/05/2005 (modifier)
Par Nijal
Note: 4/5
Couverture de la série Lune de guerre
Lune de guerre

Superbe! Voilà le qualificatif qui convient à ce "one-shot" (oh mais que je n'aime pas ce terme !). Tout d'abord, le sujet. L'idée de fond, est je trouve, assez originale pour permettre une lecture assez captivante. Surtout quand on nous dit que les 5 premières pages sont inspirées de faits réels ! Quelque chose que j'apprécie beaucoup : la présentation des personnages au début, un par un. Cela nous met tout de suite dans l'ambiance, et donne un côté rétrospectif et pose les bases du récit. Car il faut bien savoir que cette histoire est avant tout basée sur les personnages, les hommes et les femmes qui la composent. Tout n'est en effet que rapports de force, luttes, oppositions, incompréhensions, mais aussi rapprochements et même amour... Bref, ce qui constitue l'essence de l'âme humaine. Les personnalités des protagonistes de cet opéra macabre et dérisoire (expression qui, je pense, s'applique parfaitement à cette BD) sont marquées et c'est tant mieux : les confrontations n'en sont que plus profondes et aiguës. Les hommes ne sont ni tout à fait bons ni tout à fait méchants (sauf peut-être Roger qui symbolise la partie la plus noire de l'humanité). Le récit est très bien mené, j'ai été captivé jusqu'au dénouement final que je trouve, malgré certaines critiques, très bien réalisé. C'est là que l'on prend pleinement conscience de l'absurdité du motif du conflit. Quand on y pense, les occasions de l'éviter ont été nombreuses, mais à chaque fois la fierté, l'honneur, la peur de perdre la face l'ont emporté, des choses que chacun de nous peut éprouver; on se dit : "Aurais-je réagi de la même façon?" C'est ce qui fait la grande force du début de l'histoire. Après, cet aspect-là devient moins évident mais on se laisse prendre par la tension. Le dessin, comme à l'habitude chez Hermann, est somptueux : il maîtrise avec une mæstria sans égale actuellement la technique de la couleur directe, et vraiment je ne peux me lasser de son style de dessin –je conseille d'ailleurs de lire ses autres one-shots, quand bien même ils n'ont pas scénarisés par Van Hamme qui, de temps à autre, nous sort de bien jolies perles. Une grande critique cependant pour "Lune de guerre" : il n'est pas assez long ! En effet, un récit plus long aurait suffi pour augmenter la tension jusqu'à l'affrontement final, la tension aurait pu atteindre un paroxysme qu'elle n'a pas atteint, et c'est bien dommage. D'autre part, et surtout, il aurait fallu approfondir les relations entre les personnages, aspect vraiment le plus intéressant : c'est une sorte de mini-étude sociologique à peine effleurée sur les rapports humains dans la crise que nous livre Van Hamme, et cela aurait été vraiment bien si ça avait été approfondi. Dix à vingt pages en plus auraient suffi. Quoi qu'il en soit, "Lune de guerre" demeure une excellente BD, distrayante et de surcroît très intéressante de par son aspect psychologique, et je conseille très vivement de la lire, et doublement pour ceux qui ne connaissent pas le style si particulier de Hermann !

13/05/2005 (modifier)
Par Gerve
Note: 4/5
Couverture de la série Murena
Murena

Grand amateur de BDs historiques, j'ai vraiment été conquis par cette BD. Les couleurs et les dessins sont superbes, la psychologie des personnages est bien fouillée et le contexte historique est particulièrement bien retranscrit. Enfin, je trouve que la lente évolution psychologique de Neron est rendue avec crédibilité.

13/05/2005 (modifier)
Par Picado
Note: 4/5
Couverture de la série Free Soul
Free Soul

Bah je pensais pouvoir la poster celle-là, mais je finissais de la lire (hier) et j'ai vu que c'était déjà fait... Personnellement je ne trouve pas ce nouvel opus aussi bien que Love My Life (qui reste mon gros coup de cœur) et que Indigo Blue... Sûrement aussi parce que je m'habitue au style de Ebine Yamaji. Le dessin est toujours aussi beau, voire même un peu plus travaillé, surtout pour le personnage de Niki. Sur ma note, on peut dire que c'est très bon (quasiment du 5/5) mais que sur l'échelle Ebine Yamaji, j'ai préféré Love My Life... donc la note est à lire en comparaison. L'histoire est je trouve un peu bancale, surtout au début, où l'héroïne se fait héberger un peu facilement au début... Par contre l'histoire d'amour de l'héroïne est très bien construite, et comme pour Indigo Blue, entre dans la complexité du genre humain et du sentiment amoureux avec beaucoup de finesse et de tendresse. C'est donc très agréable à lire. La relation avec le processus créatif donne pas mal de relief au manga, mais je trouve que ça pourrait être un peu plus poussé, surtout qu'on est dans la création de manga, et donc j'ai personnellement eu envie de plus d'implication de Ebine Yamaji, dans la relation que peut avoir une mangaka lesbienne qui écrit des histoires lesbiennes... J'ai trouvé que cette piste était très bonne, amusante et intrigante (il y a de l'Ebine Yamaji dans cette histoire) mais finalement pas mené jusqu'au bout. Surtout que l'on sent réellement que la vie du mangaka influe réellement sur la création de son œuvre, comme le prouve les nombreuses ressemblances entre Niki et Angie Reste que les questions que pose ce manga sont vraiment fortes et délivrées avec beaucoup de sensibilité. J'apprécie vraiment aussi qu'Ebine Yamaji explore le thème de la parenté (par les parents de Keito très présents, et par la sublimation du père de Niki), thème qui est très en lien avec l'homosexualité, et qui est un fil rouge dans toutes ses œuvres (notamment dans la première histoire de Sweet Loving Baby). C'est donc quelque chose d'universel, de beau... Un rêve un peu fou est d'un jour pouvoir rencontrer Ebine Yamaji, pour discuter de ses œuvres, de son histoire qui m'a l'air très présente dans ce qu'elle fait, tout simplement de la connaître car quelqu'un qui arrive à écrire des choses d'une telle force m'intrigue et me semble être quelqu'un de particulier. Je vais m'inscrire en cours de japonais (ou plus simplement travailler mon anglais de "flibustier" comme m'a dit un prof une fois).

12/05/2005 (modifier)