Une BD qu'on pourrait classer comme roman graphique. Car on sent avant tout un scénario très puissant, et c'est en lui que réside tout l'intérêt de cette série. Il est original, complexe, travaillé dans les détails, prenant, et plutôt bien servi par un dessin sombre de qualité (bien que discutable du point de vue de la colorisation).
C'est une SF/anticipation teintée d'une forte critique de l'homme. Ca fait plaisir de lire une BD qui ne néglige pas le scénario au profit de différents aspects racoleurs. Mais attention, c'est très intellectuel, farci de texte et ça ne déborde donc pas d'action.
Bref, du Alan Moore classique. C'est tellement supérieur à tant de soupes qu'on nous sert que la note maximale s'impose.
C'est vraiment une série pour les enfants, Jules ? Je veux dire, elle se lit vraiment extrêmement bien pour un adulte. J'ai adoré ma lecture et à aucun moment je me suis dit que je n'étais pas le public cible.
Le dessin ne casse pas trop de briques mais est tout à fait efficace et colle le plus souvent parfaitement avec les histoires et scènes représentées.
Mais ce sont surtout les scénarios et l'humour qui sont excellents. Les histoires ont une bonne part de SF tout en gardant une base "réaliste" mais n'hésitent pas parfois à partir en délires absolument pas regrettables. Et l'humour est franchement bon, surtout pas terre à terre et parfois même vraiment fin pour une série jeunesse. Et en plus de ça, les albums font plus de cinquante pages avec des histoires denses et vraiment prenantes.
Excellente série et absolument pas réservée aux jeunes !
Après lecture du tome 5, après avoir pu vérifier une fois de plus le niveau constant et excellent de cette série, après avoir constaté une fois de plus la grande densité de chaque album, après avoir rigolé à plusieurs reprises lors de ma lecture, après avoir été très intéressé par les dialogues et sujets abordés, après avoir jugé une fois de plus de la finesse et de l'excellence de la narration, je pense pouvoir véritablement mettre la note Culte à cette série.
Car culte, elle le deviendra indubitablement dès qu'elle aura enfin trouvé le très très large public qu'elle mérite.
"Les Naufragés d'Ythaq", c’est un mélange de Science-Fiction et d’Heroic Fantasy.
Au scénario, Arleston, nous livre une histoire très classique comme il sait si bien les faire. Rien d’original, juste du bon Arleston. Pour résumer rapidement l’histoire : un vaisseau s’écrase sur une planète médiévale: Ythaq, trois survivants font connaissance avec les autochtones et partent à la recherche d’autres survivants et se retrouvent traqué par des affreux mercenaires. On ne s'enuie pas, le scénar est vraiment bien mené, tout est bien dosé action / aventure / humour, c'est de la pure détente.
Au dessin, Floch est éblouissant. J’aime beaucoup le trait des différents personnages. Les décors et les paysages me rappellent beaucoup ceux de Tarquin dans Lanfeust.
A la couleur, le travail de l’atelier Crazytoons est très chouette (couleurs info sous Photoshop).
On m'avait conseillé cette BD pour son scénario. Je n'ai vraiment pas été déçu. Le scénario des deux albums est implacable (surtout le 2ème), à la hauteur des plus grands polars.
Je trouve également le dessin superbe et permet de se plonger encore plus dans cet univers. Le choix des caricatures est parfaitement soigné et maitrisé.
J'ai lu à plusieurs reprises les deux albums en prenant toujours autant de plaisir. C'est pour moi, une véritable BD culte !!!
Il ne reste plus qu'à espérer qu'une suite arrive...
Vraiment un bon moment d'humour. Le dessin est pas mal pour nous conter les aventures drôles de ces monstres attachants. Je n'en dis pas plus, lisez. A moins d'être coincé ou de n'aimer que l'humour tarte à la crème, cette BD va vous plaire.
Incroyable.
Je viens de finir le 6ème et dernier tome, après 3 semaines de lecture, et ça dépasse toutes mes espérances. Comment est-il possible de pondre un bijou pareil, une œuvre aussi riche à tous les niveaux.
Le scénario est époustouflant, d’une richesse et d’une profondeur rarement atteintes. Malgré le nombre de pages (plus de 2000 !), le rythme ne faiblit presque jamais, et on ne s’ennuie pas une seconde. L’histoire reste facile à suivre, malgré sa richesse. A ce titre je ne comprends pas que certains posteurs ci-dessous se plaignent de ne pas tout comprendre. Je n’aime généralement pas les histoires trop compliquées, mais là ça passe tout seul. C’est très intelligent, et les passages pleins de poésie ou d’humour succèdent à des scènes d’action à vous couper le souffle, quel dynamisme, quels cadrages, Otomo est un génie. La fin, elle, est très belle. Un peu naïve, certes, mais elle ne déçoit pas.
Comment ne pas parler du dessin ? Otomo est un fou, un maniaque. Chaque case fourmille de mille détails, les vues de Néo-Tokyo sont impressionnantes et d’un réalisme parfait. A ce titre, préférez la version noir et blanc, plus fidèle à l’original, et surtout tellement plus abordable.
Une révélation pour moi. Je ne m’attendais pas à un tel choc. Akira mérite amplement son titre de série culte. Par contre attention, 2180 pages, c’est long, et pour bien apprécier cette série, il faut prendre son temps, et ne pas être impatient d’en finir. Vous voilà prévenus.
Culte bien sûr ! Est-il besoin de le dire ? Culte par le dessin qui atteint un excellent niveau tout en restant toujours agréable ; par les scénarios qui sont un mélange heureux de mille choses d'époque et d'aujourd'hui ; par les personnages superbes, hauts en couleurs, drôles, attachants ; par les nombreuses références et clins d'oeil, écrits et dessinés, faits tout au long des albums (de sorte qu'on ne peut totalement apprécier certains albums qu'avec plusieurs lecture et une grande culture); et l'humour présent à chaque page dans un nom, une attitude, une mimique, un mot, une situation.
Même si, bien sûr, la série est inégale, aucun album ne se lit sans plaisir. Alors oui, Astérix est vraiment culte.
Une histoire vraiment prenante et presque émouvante qui nous plonge totalement dans le monde des espions de la guerre froide. Le tout est teinté d'un peu de fantastique qui n'est pas pour améliorer l'ensemble, mais ressemble plutôt par moment à un ressort facile pour aider au déroulement du scénario. Néanmoins, l'histoire reste captivante et est très bien servie par le dessin de Boucq. Malgré ce fantastique que je n'aime pas trop, je ne peux pas mettre 3/5 tellement est forte l'impression que m'a fait cette BD. Et ce pour la troisième fois.
Une série très originale et réussie. Le dessin est excellent et rappelle par plusieurs côtés Bourgeon. Le scénario est relativement complexe, original et bon, et présente le rare avantage de ne pas laisser voir la fin dès le début. L'ensemble est totalement décalé et comporte une bonne dose d'humour ainsi que de nombreuses références et clins d'oeil sympathiques. Le suspens est bien ménagé, ce qui fait que la série se dévore d'un trait. Tout ceci fait de "la nef des fous" une lecture très agréable et quasiment incontournable.
Iznogoud est un des personnages les plus charismatiques de la BD franco-belge. Un must indémodable qu'il s'agit bien évidemment de traiter à sa juste valeur.
Tout d'abord, "Iznogoud" porte la marque indélébile de son génial scénariste, Goscinny. Comme dans sa BD-phare Astérix, il a repris les bonnes vieilles recettes qui avaient fait son succès. Pour ne citer que quelques ingrédients de son indéniable talent, je ne parlerai que de l'inventivité et la créativité des gags, trouvailles facétieuses pleines à ras bord de calembours tous plus savoureux les uns que les autres; mentionnons les noms des personnages, qui parfois, tel dans Astérix, sont à mourir de rire.
Le personnage principal, Iznogoud, modèle parmi d'autres de l'anti-héros comme les affectionnaient Goscinny, reste une pointure de la BD. Il restera éternellement ce nabot colérique et hargneux dévoré par l'ambition, et dont toutes les tentatives se soldent par un lamentable mais si comique échec. A sa suite, toute une galerie de personnages secondaires (le Calife, Dilat Larat...) tous plus caricaturaux les uns que les autres participent grandement à l'intérêt de cette BD.
Je trouve les dessins très modernes, bien qu'ils datent des années 60.
De l'amalgame de gags identiques mais variés, de délire verbal à prendre au 1er ou au 36ème degré, de personnages imposants par leur force symbolique, est sorti: "Iznogoud".
Je ne saurais que conseiller à tout âge, mais particulièrement aux amateurs de Goscinny, cette excellente BD d'humour.
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V pour Vendetta
Une BD qu'on pourrait classer comme roman graphique. Car on sent avant tout un scénario très puissant, et c'est en lui que réside tout l'intérêt de cette série. Il est original, complexe, travaillé dans les détails, prenant, et plutôt bien servi par un dessin sombre de qualité (bien que discutable du point de vue de la colorisation). C'est une SF/anticipation teintée d'une forte critique de l'homme. Ca fait plaisir de lire une BD qui ne néglige pas le scénario au profit de différents aspects racoleurs. Mais attention, c'est très intellectuel, farci de texte et ça ne déborde donc pas d'action. Bref, du Alan Moore classique. C'est tellement supérieur à tant de soupes qu'on nous sert que la note maximale s'impose.
Une épatante aventure de Jules
C'est vraiment une série pour les enfants, Jules ? Je veux dire, elle se lit vraiment extrêmement bien pour un adulte. J'ai adoré ma lecture et à aucun moment je me suis dit que je n'étais pas le public cible. Le dessin ne casse pas trop de briques mais est tout à fait efficace et colle le plus souvent parfaitement avec les histoires et scènes représentées. Mais ce sont surtout les scénarios et l'humour qui sont excellents. Les histoires ont une bonne part de SF tout en gardant une base "réaliste" mais n'hésitent pas parfois à partir en délires absolument pas regrettables. Et l'humour est franchement bon, surtout pas terre à terre et parfois même vraiment fin pour une série jeunesse. Et en plus de ça, les albums font plus de cinquante pages avec des histoires denses et vraiment prenantes. Excellente série et absolument pas réservée aux jeunes ! Après lecture du tome 5, après avoir pu vérifier une fois de plus le niveau constant et excellent de cette série, après avoir constaté une fois de plus la grande densité de chaque album, après avoir rigolé à plusieurs reprises lors de ma lecture, après avoir été très intéressé par les dialogues et sujets abordés, après avoir jugé une fois de plus de la finesse et de l'excellence de la narration, je pense pouvoir véritablement mettre la note Culte à cette série. Car culte, elle le deviendra indubitablement dès qu'elle aura enfin trouvé le très très large public qu'elle mérite.
Les Naufragés d'Ythaq
"Les Naufragés d'Ythaq", c’est un mélange de Science-Fiction et d’Heroic Fantasy. Au scénario, Arleston, nous livre une histoire très classique comme il sait si bien les faire. Rien d’original, juste du bon Arleston. Pour résumer rapidement l’histoire : un vaisseau s’écrase sur une planète médiévale: Ythaq, trois survivants font connaissance avec les autochtones et partent à la recherche d’autres survivants et se retrouvent traqué par des affreux mercenaires. On ne s'enuie pas, le scénar est vraiment bien mené, tout est bien dosé action / aventure / humour, c'est de la pure détente. Au dessin, Floch est éblouissant. J’aime beaucoup le trait des différents personnages. Les décors et les paysages me rappellent beaucoup ceux de Tarquin dans Lanfeust. A la couleur, le travail de l’atelier Crazytoons est très chouette (couleurs info sous Photoshop).
Blacksad
On m'avait conseillé cette BD pour son scénario. Je n'ai vraiment pas été déçu. Le scénario des deux albums est implacable (surtout le 2ème), à la hauteur des plus grands polars. Je trouve également le dessin superbe et permet de se plonger encore plus dans cet univers. Le choix des caricatures est parfaitement soigné et maitrisé. J'ai lu à plusieurs reprises les deux albums en prenant toujours autant de plaisir. C'est pour moi, une véritable BD culte !!! Il ne reste plus qu'à espérer qu'une suite arrive...
Trolls de Troy
Vraiment un bon moment d'humour. Le dessin est pas mal pour nous conter les aventures drôles de ces monstres attachants. Je n'en dis pas plus, lisez. A moins d'être coincé ou de n'aimer que l'humour tarte à la crème, cette BD va vous plaire.
Akira
Incroyable. Je viens de finir le 6ème et dernier tome, après 3 semaines de lecture, et ça dépasse toutes mes espérances. Comment est-il possible de pondre un bijou pareil, une œuvre aussi riche à tous les niveaux. Le scénario est époustouflant, d’une richesse et d’une profondeur rarement atteintes. Malgré le nombre de pages (plus de 2000 !), le rythme ne faiblit presque jamais, et on ne s’ennuie pas une seconde. L’histoire reste facile à suivre, malgré sa richesse. A ce titre je ne comprends pas que certains posteurs ci-dessous se plaignent de ne pas tout comprendre. Je n’aime généralement pas les histoires trop compliquées, mais là ça passe tout seul. C’est très intelligent, et les passages pleins de poésie ou d’humour succèdent à des scènes d’action à vous couper le souffle, quel dynamisme, quels cadrages, Otomo est un génie. La fin, elle, est très belle. Un peu naïve, certes, mais elle ne déçoit pas. Comment ne pas parler du dessin ? Otomo est un fou, un maniaque. Chaque case fourmille de mille détails, les vues de Néo-Tokyo sont impressionnantes et d’un réalisme parfait. A ce titre, préférez la version noir et blanc, plus fidèle à l’original, et surtout tellement plus abordable. Une révélation pour moi. Je ne m’attendais pas à un tel choc. Akira mérite amplement son titre de série culte. Par contre attention, 2180 pages, c’est long, et pour bien apprécier cette série, il faut prendre son temps, et ne pas être impatient d’en finir. Vous voilà prévenus.
Astérix
Culte bien sûr ! Est-il besoin de le dire ? Culte par le dessin qui atteint un excellent niveau tout en restant toujours agréable ; par les scénarios qui sont un mélange heureux de mille choses d'époque et d'aujourd'hui ; par les personnages superbes, hauts en couleurs, drôles, attachants ; par les nombreuses références et clins d'oeil, écrits et dessinés, faits tout au long des albums (de sorte qu'on ne peut totalement apprécier certains albums qu'avec plusieurs lecture et une grande culture); et l'humour présent à chaque page dans un nom, une attitude, une mimique, un mot, une situation. Même si, bien sûr, la série est inégale, aucun album ne se lit sans plaisir. Alors oui, Astérix est vraiment culte.
Bouche du diable
Une histoire vraiment prenante et presque émouvante qui nous plonge totalement dans le monde des espions de la guerre froide. Le tout est teinté d'un peu de fantastique qui n'est pas pour améliorer l'ensemble, mais ressemble plutôt par moment à un ressort facile pour aider au déroulement du scénario. Néanmoins, l'histoire reste captivante et est très bien servie par le dessin de Boucq. Malgré ce fantastique que je n'aime pas trop, je ne peux pas mettre 3/5 tellement est forte l'impression que m'a fait cette BD. Et ce pour la troisième fois.
La Nef des fous
Une série très originale et réussie. Le dessin est excellent et rappelle par plusieurs côtés Bourgeon. Le scénario est relativement complexe, original et bon, et présente le rare avantage de ne pas laisser voir la fin dès le début. L'ensemble est totalement décalé et comporte une bonne dose d'humour ainsi que de nombreuses références et clins d'oeil sympathiques. Le suspens est bien ménagé, ce qui fait que la série se dévore d'un trait. Tout ceci fait de "la nef des fous" une lecture très agréable et quasiment incontournable.
Iznogoud
Iznogoud est un des personnages les plus charismatiques de la BD franco-belge. Un must indémodable qu'il s'agit bien évidemment de traiter à sa juste valeur. Tout d'abord, "Iznogoud" porte la marque indélébile de son génial scénariste, Goscinny. Comme dans sa BD-phare Astérix, il a repris les bonnes vieilles recettes qui avaient fait son succès. Pour ne citer que quelques ingrédients de son indéniable talent, je ne parlerai que de l'inventivité et la créativité des gags, trouvailles facétieuses pleines à ras bord de calembours tous plus savoureux les uns que les autres; mentionnons les noms des personnages, qui parfois, tel dans Astérix, sont à mourir de rire. Le personnage principal, Iznogoud, modèle parmi d'autres de l'anti-héros comme les affectionnaient Goscinny, reste une pointure de la BD. Il restera éternellement ce nabot colérique et hargneux dévoré par l'ambition, et dont toutes les tentatives se soldent par un lamentable mais si comique échec. A sa suite, toute une galerie de personnages secondaires (le Calife, Dilat Larat...) tous plus caricaturaux les uns que les autres participent grandement à l'intérêt de cette BD. Je trouve les dessins très modernes, bien qu'ils datent des années 60. De l'amalgame de gags identiques mais variés, de délire verbal à prendre au 1er ou au 36ème degré, de personnages imposants par leur force symbolique, est sorti: "Iznogoud". Je ne saurais que conseiller à tout âge, mais particulièrement aux amateurs de Goscinny, cette excellente BD d'humour.