J'ai découvert cette série après l'achat du sourire du clown qui m'a beaucoup impressionné, la réputation de cette série m'avait toujours intrigué, et il faut me rendre à l'évidence que sa réputation n'est pas usurpée.
Une galerie de personnages profonde et humaine, reposant sur un scénario dont le mécanisme à rebondissement me laisse pantois. Un découpage complexe mais sans faille dans la clarté du récit, jouant avec les flashs back comme d'une histoire parallèle renforçant les destins croisés de chaque protagoniste.
Et que penser du sujet tellement réaliste et toujours d’actualité, comme un révélateur des ambivalences de notre société. Je remarque que la série à presque 15 ans d'existence et que les questions qu'elles soulèvent font de M. Brunshwig un visionnaire, et je ne m'étonne plus de cette formidable anticipation que j'ai pu trouver dans le sourire du clown...
Deux auteurs de notre temps qui agitent avec talent le miroir de nos peurs et de nos incompréhensions. Des BD à méditer, des bd pour grandir.
Un must du genre.....
Un peu comme Tardi, il faut se faire au dessin de SFAR... c'est à tour beau et moche (c'est vrai que parfois le chat ressemble à tout sauf à un chat), mais justement moi, ça me fait marrer et au final cela fait le charme de la BD.
L'humour est présent dans toute la série, même si, hélas aucun des 3 derniers tomes ne vaut en humour, en cynisme et en délicatesse le premier tome (à mon sens celui-ci mériterait d'être classé culte).
Ah, si le chat pouvait à nouveau parler aux hommes...
Bon, c'est vrai que dans un premier temps faut accrocher au dessin de Tardi... c'est mon cas. Ensuite, faut accrocher (voir s'accrocher) à une histoire sans queue ni tête... (sans être dépourvue d'intrigue toutefois). Mais si l'on fait l'effort de s'y plonger c'est une série vraiment chouette, un brin déjantée avec une héroïne qui a du chien (tout ce qui faut d'austère et de réservée pour qu'on puisse lui trouver un charme du tonnerre).
La folie douce qui règne dans cette série mérite bien à mon avis les 4/5.
Ca démarre de façon un peu confuse dans le premier tome, il y a beaucoup de personnages, beaucoup de relations entre eux, j'ai eu du mal à tout saisir au début. Mais par la suite, tout s'éclaire au fur et à mesure et révèle un scénario excellent. Pas dans sa trame de fond (retour de puissances occultes) qui est classique, mais dans sa forme, puisque ici, l'intrigue s'inscrit au cœur même des évènements historiques et empreinte beaucoup de personnages à l'histoire de France et de personnages réels ou imaginaires à la littérature française. Il y a même un peu d'humour.
Quant au dessin, il est réaliste et assez bon, même si on peu reprocher un peu de manque de finition des décors.
« Vingt mille lieues sous les mers » est un des ouvrages les plus connus de Jules Verne. Ce roman a été maintes fois adapté au cinéma et en …bandes dessinées. Parmi ces adaptations, celle de Brüno tire son épingle du jeu par son originalité et son style très personnel.
L’auteur a situé sa série à l’époque des premiers cuirassés, dans un monde où on peut imaginer le premier conflit mondial du vingtième siècle. L’ensemble donne des engins au design très différent au roman initial. Ainsi , le « nautilus » me semble plus approprié à l’idée qu’on se fait d’un sous-marin. Bien que la plupart des lecteurs connaissent le dénouement final du roman, Brüno a su me captiver à sa version en modifiant le déroulement de l’histoire. Un des points forts de « Nemo » est dans l’évolution psychologique de Ned et surtout de Conseil. J’ai senti que l’auteur a voulu mettre l’accent sur le poids de l’isolement des hommes dans un sous-marin pendant des semaines et des semaines. Les cauchemars de Ned, le changement de comportement de Conseil, l’attente interminable, la peur lors des affrontements entre le Nautilus et les navires de surface, la haine de Némo vis à vis du monde terrestre sont des thèmes que Brüno a su me transmettre avec émotion dans sa bédé.
J’admire le dessin de cet auteur au style très personnel et d’une lisibilité exemplaire. Le découpage et la mise en page me sont apparus excellent. L’ensemble m’a beaucoup captivé et ma lecture fut très agréable. Mon seule reproche concerne la séquence où les personnages découvrent le monde sous-marin : l’emploi de couleurs un peu trop ternes à mon goût gâche l’idée que je me fais de la beauté de ces lieux... un détail !
Finalement, « Némo » est une adaptation très originale du célèbre roman de Jules Vernes que je vous recommande fortement à découvrir ! Ne loupez pas non plus le très beau coffret et son carnet d’esquisses !
Concernant spécifiquement le tome 3, "Ame Rouge", je considère que c’est le plus abouti de la série. Les dessins restent magnifiques, mais l'ambiance polar y est accentuée par cet espèce de voile mis dans certains passages. Une fumée envoûtante et mystérieuse qui apporte au chef d’œuvre une dimension supplémentaire.
L'ambiance glacée de fascisme du tome 2 est vite oubliée avec le décor chaud de communisme sur fond de chasse aux sorcières.
L'intrigue est une nouvelle fois admirablement menée et la fin est assez inattendue...
L'aspect animalier donne une touche qui permet au lecteur de s'imprégner très rapidement de l'environnement et de partager les déboires du héros.
A lire, à vivre !!
Les mêmes auteurs que Le Pouvoir des innocents reviennent en force.
Un très beau dessin qui peut faire penser à du Gibrat, des couleurs superbes.
Et comme d'habitude avec Luc Brunschwig, le scénario tient la route. L'intrigue se situe en France, dans une banlieue où se mêle espoir et désespoir, c'est sur ce fond que démarre un nouveau thriller bien torturé. Du caviar.
Oui, c'est une bonne BD qui se distingue par la richesse de ses dialogues et par les envolées lyriques des protagonistes. De beaux dessins, des belles couleurs et une ambiance bon enfant. L'histoire est carrément ubuesque, mais vu que c'est suffisamment bien amené et présenté, j'ai accroché.
De là à en faire une série culte, il y a encore du chemin..
A confirmer sur les tomes à venir.
« Dark Victory » est la digne suite de Batman - Un long Halloween, et en reprend tous les ingrédients (forcement, c’est les mêmes auteurs). Même personnages, et surtout même genre d’intrigue : un tueur en série, des meurtres inexpliqués, de nombreux suspects et fausses pistes, et une fin inattendue et réussie (mais un poil moins réussie que celle de Un long Halloween je trouve).
Donc si comme moi vous avez lu et aimé le premier épisode, cette suite devrait vous plaire.
(Par contre attention, je pense qu’il est essentiel de d’abord lire Un long Halloween, sinon vous allez être un peu perdu, et vous risquez de ne pas pleinement apprécier l’histoire.)
« Un long Halloween » est un très bon thriller ayant pour contexte Gotham City et son mythique super-héros. Tous les ingrédients sont au rendez-vous : un tueur en série, des meurtres inexpliqués, des fausses pistes à la pelle, des flics tourmentés, des mafieux… et surtout Batman et sa galerie de méchants (le jocker, l’épouvantail…).
La sauce prend immédiatement, impossible de reposer la BD avant la révélation finale. Impossible de deviner avec certitude qui est le tueur, et la fin est vraiment bien faite et vraisemblable.
Le dessin peut paraître un peu faible aux premiers abords, mais il est finalement très réussi (surtout les plus grosses cases et les planches complètes), et colle bien à l’histoire. J’adore cette façon qu’a Time Sale de fondre la silhouette de Batman dans les ombres du décor.
Bref, rien ne manque à l’appel (même pas Alfred et ses remarques ironiques à mourir de rire), si vous êtes un fan de Batman, ne passez surtout pas a coté de ce très bon thriller (malheureusement un peu difficile à trouver, va falloir fouiller les bacs d’occasion !).
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Le Pouvoir des innocents
J'ai découvert cette série après l'achat du sourire du clown qui m'a beaucoup impressionné, la réputation de cette série m'avait toujours intrigué, et il faut me rendre à l'évidence que sa réputation n'est pas usurpée. Une galerie de personnages profonde et humaine, reposant sur un scénario dont le mécanisme à rebondissement me laisse pantois. Un découpage complexe mais sans faille dans la clarté du récit, jouant avec les flashs back comme d'une histoire parallèle renforçant les destins croisés de chaque protagoniste. Et que penser du sujet tellement réaliste et toujours d’actualité, comme un révélateur des ambivalences de notre société. Je remarque que la série à presque 15 ans d'existence et que les questions qu'elles soulèvent font de M. Brunshwig un visionnaire, et je ne m'étonne plus de cette formidable anticipation que j'ai pu trouver dans le sourire du clown... Deux auteurs de notre temps qui agitent avec talent le miroir de nos peurs et de nos incompréhensions. Des BD à méditer, des bd pour grandir. Un must du genre.....
Le Chat du Rabbin
Un peu comme Tardi, il faut se faire au dessin de SFAR... c'est à tour beau et moche (c'est vrai que parfois le chat ressemble à tout sauf à un chat), mais justement moi, ça me fait marrer et au final cela fait le charme de la BD. L'humour est présent dans toute la série, même si, hélas aucun des 3 derniers tomes ne vaut en humour, en cynisme et en délicatesse le premier tome (à mon sens celui-ci mériterait d'être classé culte). Ah, si le chat pouvait à nouveau parler aux hommes...
Adèle Blanc-Sec
Bon, c'est vrai que dans un premier temps faut accrocher au dessin de Tardi... c'est mon cas. Ensuite, faut accrocher (voir s'accrocher) à une histoire sans queue ni tête... (sans être dépourvue d'intrigue toutefois). Mais si l'on fait l'effort de s'y plonger c'est une série vraiment chouette, un brin déjantée avec une héroïne qui a du chien (tout ce qui faut d'austère et de réservée pour qu'on puisse lui trouver un charme du tonnerre). La folie douce qui règne dans cette série mérite bien à mon avis les 4/5.
Les Fées noires
Ca démarre de façon un peu confuse dans le premier tome, il y a beaucoup de personnages, beaucoup de relations entre eux, j'ai eu du mal à tout saisir au début. Mais par la suite, tout s'éclaire au fur et à mesure et révèle un scénario excellent. Pas dans sa trame de fond (retour de puissances occultes) qui est classique, mais dans sa forme, puisque ici, l'intrigue s'inscrit au cœur même des évènements historiques et empreinte beaucoup de personnages à l'histoire de France et de personnages réels ou imaginaires à la littérature française. Il y a même un peu d'humour. Quant au dessin, il est réaliste et assez bon, même si on peu reprocher un peu de manque de finition des décors.
Nemo
« Vingt mille lieues sous les mers » est un des ouvrages les plus connus de Jules Verne. Ce roman a été maintes fois adapté au cinéma et en …bandes dessinées. Parmi ces adaptations, celle de Brüno tire son épingle du jeu par son originalité et son style très personnel. L’auteur a situé sa série à l’époque des premiers cuirassés, dans un monde où on peut imaginer le premier conflit mondial du vingtième siècle. L’ensemble donne des engins au design très différent au roman initial. Ainsi , le « nautilus » me semble plus approprié à l’idée qu’on se fait d’un sous-marin. Bien que la plupart des lecteurs connaissent le dénouement final du roman, Brüno a su me captiver à sa version en modifiant le déroulement de l’histoire. Un des points forts de « Nemo » est dans l’évolution psychologique de Ned et surtout de Conseil. J’ai senti que l’auteur a voulu mettre l’accent sur le poids de l’isolement des hommes dans un sous-marin pendant des semaines et des semaines. Les cauchemars de Ned, le changement de comportement de Conseil, l’attente interminable, la peur lors des affrontements entre le Nautilus et les navires de surface, la haine de Némo vis à vis du monde terrestre sont des thèmes que Brüno a su me transmettre avec émotion dans sa bédé. J’admire le dessin de cet auteur au style très personnel et d’une lisibilité exemplaire. Le découpage et la mise en page me sont apparus excellent. L’ensemble m’a beaucoup captivé et ma lecture fut très agréable. Mon seule reproche concerne la séquence où les personnages découvrent le monde sous-marin : l’emploi de couleurs un peu trop ternes à mon goût gâche l’idée que je me fais de la beauté de ces lieux... un détail ! Finalement, « Némo » est une adaptation très originale du célèbre roman de Jules Vernes que je vous recommande fortement à découvrir ! Ne loupez pas non plus le très beau coffret et son carnet d’esquisses !
Blacksad
Concernant spécifiquement le tome 3, "Ame Rouge", je considère que c’est le plus abouti de la série. Les dessins restent magnifiques, mais l'ambiance polar y est accentuée par cet espèce de voile mis dans certains passages. Une fumée envoûtante et mystérieuse qui apporte au chef d’œuvre une dimension supplémentaire. L'ambiance glacée de fascisme du tome 2 est vite oubliée avec le décor chaud de communisme sur fond de chasse aux sorcières. L'intrigue est une nouvelle fois admirablement menée et la fin est assez inattendue... L'aspect animalier donne une touche qui permet au lecteur de s'imprégner très rapidement de l'environnement et de partager les déboires du héros. A lire, à vivre !!
Le sourire du clown
Les mêmes auteurs que Le Pouvoir des innocents reviennent en force. Un très beau dessin qui peut faire penser à du Gibrat, des couleurs superbes. Et comme d'habitude avec Luc Brunschwig, le scénario tient la route. L'intrigue se situe en France, dans une banlieue où se mêle espoir et désespoir, c'est sur ce fond que démarre un nouveau thriller bien torturé. Du caviar.
De Cape et de Crocs
Oui, c'est une bonne BD qui se distingue par la richesse de ses dialogues et par les envolées lyriques des protagonistes. De beaux dessins, des belles couleurs et une ambiance bon enfant. L'histoire est carrément ubuesque, mais vu que c'est suffisamment bien amené et présenté, j'ai accroché. De là à en faire une série culte, il y a encore du chemin.. A confirmer sur les tomes à venir.
Batman - Amère victoire (Dark Victory)
« Dark Victory » est la digne suite de Batman - Un long Halloween, et en reprend tous les ingrédients (forcement, c’est les mêmes auteurs). Même personnages, et surtout même genre d’intrigue : un tueur en série, des meurtres inexpliqués, de nombreux suspects et fausses pistes, et une fin inattendue et réussie (mais un poil moins réussie que celle de Un long Halloween je trouve). Donc si comme moi vous avez lu et aimé le premier épisode, cette suite devrait vous plaire. (Par contre attention, je pense qu’il est essentiel de d’abord lire Un long Halloween, sinon vous allez être un peu perdu, et vous risquez de ne pas pleinement apprécier l’histoire.)
Batman - Un long Halloween
« Un long Halloween » est un très bon thriller ayant pour contexte Gotham City et son mythique super-héros. Tous les ingrédients sont au rendez-vous : un tueur en série, des meurtres inexpliqués, des fausses pistes à la pelle, des flics tourmentés, des mafieux… et surtout Batman et sa galerie de méchants (le jocker, l’épouvantail…). La sauce prend immédiatement, impossible de reposer la BD avant la révélation finale. Impossible de deviner avec certitude qui est le tueur, et la fin est vraiment bien faite et vraisemblable. Le dessin peut paraître un peu faible aux premiers abords, mais il est finalement très réussi (surtout les plus grosses cases et les planches complètes), et colle bien à l’histoire. J’adore cette façon qu’a Time Sale de fondre la silhouette de Batman dans les ombres du décor. Bref, rien ne manque à l’appel (même pas Alfred et ses remarques ironiques à mourir de rire), si vous êtes un fan de Batman, ne passez surtout pas a coté de ce très bon thriller (malheureusement un peu difficile à trouver, va falloir fouiller les bacs d’occasion !).