J'ai acheté cette série en voyant la couverture du tome 6 : l'héroïne en long manteau de cuir, ça en jette ! Cette série et bien faite : plus on avance dans l'histoire, plus le mystère s'épaissit. Le seul bémol : 18 tomes sont prévus (si ma mémoire et bonne) alors pour connaître le fin mot de l'histoire, il va falloir être très patient (surtout si il ne sort qu'un seul tome par an... je vous laisse faire le calcul !).
Superbe esthétique gothico-satanique pour les aventures infernales de ce chevalier-vampire dans un univers horrible en antithèse du notre. Mills revisite plutôt bien le mythe romantique du vampire et nous conte des aventures relativement travaillées sur le plan du scénario ; au-delà de la facilité racoleuse du cadre (et sans oublier un certain humour).
Visuellement, c’est plus que beau.
Et si on ne pousse pas trop la réflexion, il y a de quoi passer un bon moment. Cette BD sort des sentiers battus, et c’est bien plaisant.
Certes le scénario de cette BD est très bon et la documentation est excellente. Le rythme est parfait dans la première partie. Je trouve toutefois le dessin trop hétérogène et de qualité irrégulière. Pour ces raisons, j'ai du mal à comprendre l'avalanche de 5/5 et le classement au "panthéon de la BD". Malgré ces réserves, Malet reste une très bonne BD.
Suite à la mort supposée de son père, Messire Guillaume (dont la mère est sur le point de se remarier par intérêt avec un seigneur que le jeune homme n’apprécie pas), part à la recherche de sa soeur qui elle vient de fuguer pour échapper à cette nouvelle vie non désirée.
Suite à cette fugue, Guillaume rencontre un chevalier un peu râleur, plein de principes mais très humain qui fera office, on le suppose, de second rôle important dans cette série.
Bon, le cocktail de l’enfant, du chevalier et de la quête ayant déjà souvent été utilisé (La Quête de l'Oiseau du Temps, Les Compagnons du Crépuscule, La chronique des immortels…) je ne m’attendais pas à quelque chose de très original, mais il faut dire que l’histoire est vraiment bien amenée et que l’on s’y laisse facilement emporter.
Les dessins sont eux, assez classiques et l’originalité de cette Bd nous est apportée par une ambiance ou se mêlent couleurs et traits de crayons dont le mariage est effectué avec beaucoup de bonheur.
C’est donc un bon album d’introduction à une histoire déjà plaisante et qui s’annonce peut être assez passionnante. Aucun regret concernant mon achat.
"Sky Doll", un ovni de la bd…
Pour commencer, ils sont forts, très forts ces auteurs italiens. Une vraie claque graphique et un scénario original, fluide et bien ficelé. Barbucci et Canepa, ont une répartition des tâches assez particulière. Ils font tout à deux : scénario, dessins et couleurs, bien que le dessin soit plus la partie de Barbucci et la couleur celle de Canepa (aidé par Cagol pour le tome 3) : un vrai travail d’équipe dans les grandes largeurs du terme.
L’histoire raconte les aventures d’une poupée androïde, Noa, fabriquée pour procurer du plaisir aux hommes. Mais douée de raison, elle s’interroge sur le sens de sa vie et apparaît plus humaine que les vrais humains. L’univers dans lequel elle évolue est régi par la religion qui elle assoie son pouvoir politique et économique grâce aux médias, à l’endoctrinement des foules et au marchandising. Une véritable satire du fanatisme religieux, de la société de consommation, et du pouvoir des médias. Le tout est écrit simplement avec de belles petites touches d’humour et de naïveté.
Graphiquement, c’est magnifique, original, déroutant, magnifique et… magnifique. Ces couleurs sublimes et ces traits charnels font de Sky Doll, un vrai petit chef d’œuvre au design hors du commun. Et Noa, quelle volupté, quelle sensualité, quel érotisme, quel regard expressif…
Une bonne bd de Gotlib... même si ce n'est pas la meilleure. Les gags sont drôles, certains sont un peu lourdeaux. Dans l'ensemble, j'ai bien rigolé. Gotlib nous sort ses délires pour le plus grand plaisir des lecteurs. Les histoires sont marrantes, les scénarios sont semblables à ceux de Rubrique-à-Brac.
Pour les dessins, Gotlib est en forme: ils ont bien réussis. Une bd plaisante à lire, et même très divertissante.
Cette trilogie est à conseiller à tous ceux qui ne connaissent par le genre Fantasy et qui souhaitent découvrir cet univers car c’est pour moi ce qui a été fait de mieux depuis.
L’histoire s’articule autour de la quête d’un roi que les dieux ont couronné pour satisfaire à leurs intrigues personnelles, c’est passionnant et très bien construit, un véritable modèle dans le genre avec de nombreux rebondissements. J’ai d’ailleurs toujours autant de plaisir à la relire depuis la sortie du troisième et dernier tome en 1992 (4 année d’attente entre le 2 et le 3….c’était très dur !)
Les dessins de Ségur sont magnifiques dans son style très caractéristique demandant peut-être au départ un petit temps d’adaptation. Les couleurs utilisées sont plutôt dans des tons pastel qui s’accordent parfaitement à l’univers imaginé par l’auteur.
Chevalier et Ségur ont enfanté un véritable chef d’œuvre dont la qualité sera difficilement égalable
Enfin une BD sur le thême des pompiers et des difficultés qu'ils peuvent rencontrer... Comment se servir d'une pince de désincarcération ? Et surtout comment comprendre la notice...?
Tout cela dans un mélange de vérités et d'humour, un dessin naïf mais qui rappelle cependant le Gaston Lagaffe de nos enfances.
Gaston Lagaffe est la première bd qui m'a vraiment fait rire. Et il y a de quoi... Les gags sont absolument drôlissimes (surtout à partir du tome 6 où les histoires s'améliorent en même temps que le dessin). La mouette et le chat rajoutent à la suite de la série un plus. Les personnages secondaires sont vraiment bien réussis: Prunelle, De Maesmaeker,... Gaston Lagaffe, lui, est absolument irrésistible: ses siestes, ses inventions délirantes (le gaffophone, la lampe à énergie solaire, qui ne marche qu'en plein soleil,...).
Les dessins sont très réussis, les têtes de Prunelle ou Lebrac énervés se suffisent pour faire rire. Une super bd sur tous les points. Dommage que les cinq premiers tomes manquent de saveur.
Mayam...
Un peu comme la planète éponyme de l'histoire, cette BD peut révéler une richesse insoupçonnée et enivrante.
Après la lecture du premier cycle en entier (3 premiers tomes), j'avoue être tombé sous le charme de cette série sans prétention, mais vraiment pas sans attrait.
En fait ce vieux routard de Desberg a su admirablement jouer avec les codes classiques du sous-genre "space odyssey" (Jack Vance n'est pas loin) et nous offre ainsi un grand dépaysement.
L'idée de départ est asser forte : les tribulations d'un délégué terrien aux confins des mondes connus, sur une planète entièrement régie par la naissance, le développement et la mort d'une foultitude de religions. Ce postulat de la simplicité aux développements multiples permet de promener à loisir le lecteur sans jamais le perdre et le faire véritablement adhérer à l'univers imaginé par les auteurs.
Greffez là-dessus de jouissifs caractères cyniques et aventureux aux personnages, des rebondissements impétueux, un mystère insondable, et vous avez toute la trame d'une épopée donnant du plaisir au premier degré.
Accompagné du dessin élégant de Koller, rappelant un peu un mélange de Berthet et Giraud-Moebius par moment, qui s'est visiblement fait plaisir en imaginant certains décors, cette série est véritablement à découvrir.
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Le Chant des Stryges
J'ai acheté cette série en voyant la couverture du tome 6 : l'héroïne en long manteau de cuir, ça en jette ! Cette série et bien faite : plus on avance dans l'histoire, plus le mystère s'épaissit. Le seul bémol : 18 tomes sont prévus (si ma mémoire et bonne) alors pour connaître le fin mot de l'histoire, il va falloir être très patient (surtout si il ne sort qu'un seul tome par an... je vous laisse faire le calcul !).
Requiem - Chevalier Vampire
Superbe esthétique gothico-satanique pour les aventures infernales de ce chevalier-vampire dans un univers horrible en antithèse du notre. Mills revisite plutôt bien le mythe romantique du vampire et nous conte des aventures relativement travaillées sur le plan du scénario ; au-delà de la facilité racoleuse du cadre (et sans oublier un certain humour). Visuellement, c’est plus que beau. Et si on ne pousse pas trop la réflexion, il y a de quoi passer un bon moment. Cette BD sort des sentiers battus, et c’est bien plaisant.
Malet
Certes le scénario de cette BD est très bon et la documentation est excellente. Le rythme est parfait dans la première partie. Je trouve toutefois le dessin trop hétérogène et de qualité irrégulière. Pour ces raisons, j'ai du mal à comprendre l'avalanche de 5/5 et le classement au "panthéon de la BD". Malgré ces réserves, Malet reste une très bonne BD.
Messire Guillaume
Suite à la mort supposée de son père, Messire Guillaume (dont la mère est sur le point de se remarier par intérêt avec un seigneur que le jeune homme n’apprécie pas), part à la recherche de sa soeur qui elle vient de fuguer pour échapper à cette nouvelle vie non désirée. Suite à cette fugue, Guillaume rencontre un chevalier un peu râleur, plein de principes mais très humain qui fera office, on le suppose, de second rôle important dans cette série. Bon, le cocktail de l’enfant, du chevalier et de la quête ayant déjà souvent été utilisé (La Quête de l'Oiseau du Temps, Les Compagnons du Crépuscule, La chronique des immortels…) je ne m’attendais pas à quelque chose de très original, mais il faut dire que l’histoire est vraiment bien amenée et que l’on s’y laisse facilement emporter. Les dessins sont eux, assez classiques et l’originalité de cette Bd nous est apportée par une ambiance ou se mêlent couleurs et traits de crayons dont le mariage est effectué avec beaucoup de bonheur. C’est donc un bon album d’introduction à une histoire déjà plaisante et qui s’annonce peut être assez passionnante. Aucun regret concernant mon achat.
Sky-Doll
"Sky Doll", un ovni de la bd… Pour commencer, ils sont forts, très forts ces auteurs italiens. Une vraie claque graphique et un scénario original, fluide et bien ficelé. Barbucci et Canepa, ont une répartition des tâches assez particulière. Ils font tout à deux : scénario, dessins et couleurs, bien que le dessin soit plus la partie de Barbucci et la couleur celle de Canepa (aidé par Cagol pour le tome 3) : un vrai travail d’équipe dans les grandes largeurs du terme. L’histoire raconte les aventures d’une poupée androïde, Noa, fabriquée pour procurer du plaisir aux hommes. Mais douée de raison, elle s’interroge sur le sens de sa vie et apparaît plus humaine que les vrais humains. L’univers dans lequel elle évolue est régi par la religion qui elle assoie son pouvoir politique et économique grâce aux médias, à l’endoctrinement des foules et au marchandising. Une véritable satire du fanatisme religieux, de la société de consommation, et du pouvoir des médias. Le tout est écrit simplement avec de belles petites touches d’humour et de naïveté. Graphiquement, c’est magnifique, original, déroutant, magnifique et… magnifique. Ces couleurs sublimes et ces traits charnels font de Sky Doll, un vrai petit chef d’œuvre au design hors du commun. Et Noa, quelle volupté, quelle sensualité, quel érotisme, quel regard expressif…
Les Dingodossiers
Une bonne bd de Gotlib... même si ce n'est pas la meilleure. Les gags sont drôles, certains sont un peu lourdeaux. Dans l'ensemble, j'ai bien rigolé. Gotlib nous sort ses délires pour le plus grand plaisir des lecteurs. Les histoires sont marrantes, les scénarios sont semblables à ceux de Rubrique-à-Brac. Pour les dessins, Gotlib est en forme: ils ont bien réussis. Une bd plaisante à lire, et même très divertissante.
Légendes des Contrées Oubliées
Cette trilogie est à conseiller à tous ceux qui ne connaissent par le genre Fantasy et qui souhaitent découvrir cet univers car c’est pour moi ce qui a été fait de mieux depuis. L’histoire s’articule autour de la quête d’un roi que les dieux ont couronné pour satisfaire à leurs intrigues personnelles, c’est passionnant et très bien construit, un véritable modèle dans le genre avec de nombreux rebondissements. J’ai d’ailleurs toujours autant de plaisir à la relire depuis la sortie du troisième et dernier tome en 1992 (4 année d’attente entre le 2 et le 3….c’était très dur !) Les dessins de Ségur sont magnifiques dans son style très caractéristique demandant peut-être au départ un petit temps d’adaptation. Les couleurs utilisées sont plutôt dans des tons pastel qui s’accordent parfaitement à l’univers imaginé par l’auteur. Chevalier et Ségur ont enfanté un véritable chef d’œuvre dont la qualité sera difficilement égalable
Les Pompiers
Enfin une BD sur le thême des pompiers et des difficultés qu'ils peuvent rencontrer... Comment se servir d'une pince de désincarcération ? Et surtout comment comprendre la notice...? Tout cela dans un mélange de vérités et d'humour, un dessin naïf mais qui rappelle cependant le Gaston Lagaffe de nos enfances.
Gaston Lagaffe
Gaston Lagaffe est la première bd qui m'a vraiment fait rire. Et il y a de quoi... Les gags sont absolument drôlissimes (surtout à partir du tome 6 où les histoires s'améliorent en même temps que le dessin). La mouette et le chat rajoutent à la suite de la série un plus. Les personnages secondaires sont vraiment bien réussis: Prunelle, De Maesmaeker,... Gaston Lagaffe, lui, est absolument irrésistible: ses siestes, ses inventions délirantes (le gaffophone, la lampe à énergie solaire, qui ne marche qu'en plein soleil,...). Les dessins sont très réussis, les têtes de Prunelle ou Lebrac énervés se suffisent pour faire rire. Une super bd sur tous les points. Dommage que les cinq premiers tomes manquent de saveur.
Mayam
Mayam... Un peu comme la planète éponyme de l'histoire, cette BD peut révéler une richesse insoupçonnée et enivrante. Après la lecture du premier cycle en entier (3 premiers tomes), j'avoue être tombé sous le charme de cette série sans prétention, mais vraiment pas sans attrait. En fait ce vieux routard de Desberg a su admirablement jouer avec les codes classiques du sous-genre "space odyssey" (Jack Vance n'est pas loin) et nous offre ainsi un grand dépaysement. L'idée de départ est asser forte : les tribulations d'un délégué terrien aux confins des mondes connus, sur une planète entièrement régie par la naissance, le développement et la mort d'une foultitude de religions. Ce postulat de la simplicité aux développements multiples permet de promener à loisir le lecteur sans jamais le perdre et le faire véritablement adhérer à l'univers imaginé par les auteurs. Greffez là-dessus de jouissifs caractères cyniques et aventureux aux personnages, des rebondissements impétueux, un mystère insondable, et vous avez toute la trame d'une épopée donnant du plaisir au premier degré. Accompagné du dessin élégant de Koller, rappelant un peu un mélange de Berthet et Giraud-Moebius par moment, qui s'est visiblement fait plaisir en imaginant certains décors, cette série est véritablement à découvrir.