Malet

Note: 3.96/5
(3.96/5 pour 24 avis)

Malet... Un homme au passé lourd et tumultueux, abonné aux coups d’État ratés, qui n’a qu’une idée en tête : renverser napoléon Ier ! Mais cette fois, de la maison de santé où il est interné, il a peut-être trouvé l’idée géniale : au lieu d’attendre ou de provoquer la mort de l’Empereur, pourquoi ne pas se contenter de la faire croire ?


1799 - 1815 : Le Premier Empire - Napoléon Bonaparte BD à offrir Glénat Les prix lecteurs BDTheque 2005 Napoléon Bonaparte One-shots, le best-of Paris

Malet... Un homme au passé lourd et tumultueux, abonné aux coups d’État ratés, qui n’a qu’une idée en tête : renverser napoléon Ier ! Mais cette fois, de la maison de santé où il est interné, il a peut-être trouvé l’idée géniale : au lieu d’attendre ou de provoquer la mort de l’Empereur, pourquoi ne pas se contenter de la faire croire ? Sur cette idée particulièrement absurde Malet échafaude un plan d'une simplicité enfantine : attendre que Napoléon soit loin de Paris, établir quelques faux documents, fabriquer de faux uniformes et... En avant pour la tentative de coup d'État la plus surréaliste jamais tentée ! Attention ! Le fait relaté ici est rigoureusement historique. Et pour aussi incroyable que cela paraisse, ça a bien failli marcher : tous les hauts fonctionnaires sont tombés dans le panneau, prenant pour argent comptant la rumeur répandue : "L'Empereur est mort à Moscou, tué d'une balle dans la tête". En une nuit, du 22 au 23 octobre 1812, le fou Malet se rend quasiment maître de Paris : les militaires annoncent la nouvelle à la population, ministres et préfets sont emprisonnés, les Républicains libérés accèdent â leurs nouvelles fonctions... De rebondissements en péripéties tragi-comiques. le Premier Empire sera finalement sauvé in extremis grâce à une poignée d'hommes tous plus pittoresques les uns que les autres, et pour cause : les propres complices de Malet ! Qu'ils soient abbé, général ou avocat, peureux, alcooliques ou héroïques, ils multiplient les bévues qui vont permettre aux derniers fidèles napoléoniens de mettre fin à ce canular. La suite de l'histoire est plus tragique : honteux de n'avoir su prévoir ce complot et plus encore d'avoir cru les boniments d'un fou, les dignitaires impériaux préféreront noyer dans le sang toute trace de l'événement avant le retour de l'Ogre. Action. humour, suspense, retournements... Cette histoire qui devait être une tragédie antique se transforme en farce vaudevillesque : cinq actes qui ont quand même fait surnommer Malet "l'homme qui fit trembler Napoléon". Mais Chut ! Car cela ne figure évidemment dans aucun manuel d'histoire. (Soure : Treize Etrange)

Scénario
Dessin
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Janvier 2005
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Malet © Glénat 2005
Les notes
Note: 3.96/5
(3.96/5 pour 24 avis)
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20/02/2005 | ThePatrick
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L'avatar du posteur Tomdelapampa

Découvert sur le tard, très sympa ce one shot. J’ignorais tout de ce personnage de Malet. Cet événement historique m’a tenu en haleine de bout en bout, une histoire complètement ahurissante. Comme quoi la bêtise et la folie humaine ne sont pas récentes. C’est impeccablement réalisé, la farce et l’humour se mêlant à la petite histoire, dans une narration rondement menée et accompagnée d’un dessin en N & B maîtrisé. J’aime beaucoup ce style simple et efficace (un peu comme celui de Brüno). Nicolas Juncker est un auteur trop méconnu je trouve, mais franchement à suivre (certaines de ses autres œuvres sont encore meilleures). Bref du tout bon, à posséder, à conseiller, à offrir, un bon moment de lecture en perspective.

06/04/2022 (modifier)
Par Ju
Note: 4/5
L'avatar du posteur Ju

Je me suis beaucoup amusé pendant cette lecture. Nicolas Juncker a visiblement pris beaucoup de plaisir à nous raconter cet événement oublié de l’histoire. Il le croque de façon vraiment pertinente, assez versée dans l’humour, mais sans perdre de vue les enjeux du coup d’Etat. Je pense que Juncker a choisi Malet car la situation a quelque chose de comique : un prisonnier politique qui s’échappe et va faire croire à tous les officiers napoléoniens que l’empereur est mort, et qui va prendre le contrôle de plusieures places fortes au sein de la capitale. Il appuie donc sur le côté un peu bourru ou carrément stupide des collaborateurs de Malet. Le général Guidal est totalement bourrin, et les situations dans lesquelles il apparaît sont vraiment cocasses. Le dessin appuie aussi ce penchant humoristique, les personnages ont l’air ridicules pour certains et benêts pour d’autres. J’ai trouvé cette galerie très bien faite, les personnages les plus importants se distinguent tous bien les uns des autres, de par leur dessin mais aussi de par leur caractère. Ce sont eux qui font la bd véritablement, qui la portent. Le personnage de Malet ne se détache pas plus des autres selon moi, c’est vraiment toute une équipe, tous m’ont plu. “Malet” est véritablement une bd d’humour historique, les deux genres sont présents sans que l’un ne l’emporte sur l’autre. Ca donne un mélange très agréable, un bon moment de lecture. La postface de l’auteur est elle aussi intéressante, on sent qu’il a fait un vrai travail de recherche derrière, et les précisions qu’il apporte, notamment sur Lahorie, sont très à propos. J’ai moins aimé quand il se justifie d’avoir romancé et de ne pas mettre la biblio. Je n’ai pas bien vu l’intérêt à cette justification. Une lecture que je conseille, une bd historique sans prise de tête et amusante.

05/02/2020 (modifier)
L'avatar du posteur Noirdésir

Eh bien, Nicolas Juncker est vraiment un auteur intéressant ! Je l’avais découvert il y a quelque temps de ça avec son petit album Le Front, et ce « Malet » est à la fois plus épais et encore mieux réussi ! Juncker reste fidèle à son dessin assez épuré, avec un Noir et Blanc tranché, qui convient bien à l’atmosphère de conspiration. Même si parfois la lisibilité est un peu faible (mais là je chipote peut-être). L’histoire quant à elle est rondement menée, que ce soient les étapes de présentation de l’intrigue et des protagonistes, et ensuite le déroulement du coup d’Etat à proprement parler (c’est dans cette partie que certaines cases sont un peu dures à suivre, parfois). Cela se lit assez vite, mais la lecture est agréable. Juncker s’inspire de faits réels – et pas si connus finalement. Le dossier final, présente ces faits et les personnages originaux, et le travail que Juncker a réalisé autour pour en faire un chouette album. J’ai d’ailleurs bien aimé et ce dossier et le ton employé pour présenter son travail. C’est vraiment une belle réussite, et un album à découvrir !

11/05/2015 (modifier)
L'avatar du posteur Michelmichel

Très agréable petit one shot ! L'histoire est très intéressante, et la postface, de grande qualité, vous apprendra s'il en est encore besoin, qu'il s'agit de faits authentiques. J'ai beaucoup apprécié la fluidité de cette histoire, le découpage et la mise en page sont bien maitrisés, et ce fut un vrai plaisir que de se plonger dans cet album. Je salue la performance de l'auteur qui, en dépit d'un scénario pas très gai, avec des coups, de la colère, et du sang, est arrivé avec brio à ajouter un bonne dose d'humour dans son travail. On a également droit à une sacrée flopée de personnages divers et variés tous très bien croqués. Ma principale critique vient du dessin, que j'ai eu un peu de mal à encaisser au début avec son trait très anguleux, son côté très épuré. Par contre, ce qui fait vraiment défaut, c'est la lisibilité de certaines cases. Heureusement, les cases ratées sont vraiment peu nombreuses (2-3), mais il y en a pour lesquelles j'ai vraiment pas du tout su interpréter ce que je voyais. Facilement trouvable à petit prix (je l'ai eu à 2€), le rapport qualité/coût est des plus avantageux, et je vous conseille de vous laisser tenter. (291)

17/05/2014 (modifier)
Par dut
Note: 4/5

Étonnante cette BD ! Étonnante par son dessin en noir et blanc avec un style très marqué, un peu brouillon parfois, mais aussi avec un "character design" vraiment intéressant. Etant donné que le récit raconte un complot, et que la majeure partie de celui ci se déroule en pleine nuit, l'ambiance est bien posée par le noir et blanc et son coté sombre ! Étonnante par l'histoire racontée que j'ai découverte avec plaisir et intérêt. Ça parait tellement gros comme coup d'état, jusqu’où la fiction colle-t-elle à la réalité ? En fait peu importe la véracité des propos, la lecture de ce récit est agréable, rythmée, on veut savoir comment ça se termine. Même si on se doute un peu de l'issue finale, on veut en savoir les détails... Moi qui ai acheté cette BD par hasard, je ne regrette aucunement mon achat !

28/10/2013 (modifier)
Par gruizzli
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
L'avatar du posteur gruizzli

Encore une lecture que je dois totalement à BDthèque et que je ne regrette pas du tout. Étant en histoire, je ne pouvais pas passer à côté de cette œuvre sur un fait historique tellement précis et pourtant si méconnu et oublié. La tentative ratée d'un coup d'état contre l'empire de Napoléon par un général évadé d'un asile. Si le sujet est bien trouvé, ce n'est pas pour autant que la BD est forcément génial. Mais ici, l'auteur arrive à en tirer quelque chose d'extraordinaire. Ce qui frappe d'emblée, c'est le dessin, comme beaucoup l'ont souligné. Je dois avouer qu'au début il m'a légèrement rebuté, bien qu'il ne soit pas moche. Mais j'ai eu besoin d'un petit temps pour m'adapter. Heureusement la première moitié de l'album se concentre sur les protagonistes et la mise en place de cette machination, ce qui laisse largement le temps de s'habituer. D'autre part, chaque personnage à son trait physique particulier, ce qui permet de s'y retrouver. Car des personnages, il y en à ! Outre les deux organisateurs et les deux premiers complices, on a encore toute la ribambelle de personnages importants, avec leurs qualités et leurs postes, ce qui d'ailleurs rend l’œuvre très riche. Ensuite il faut avouer que cet opus arrive à tirer parfaitement son épingle avec sa narration. Celle-ci est très bien faite, avec des présentations bien complètes, et une forme narrative très rigoureuse mais pour autant très fluide. On suit l'histoire sans se perdre une seule seconde. Du grand art. Oui, du grand art, car l’œuvre est très riche en événements, tout comme en personnage, et qu'il est parfois dur de suivre dans un Paris que nous ne connaissons plus, a une époque parfois difficile à comprendre. Cependant, a aucun moment de ma lecture je ne me suis senti égaré. L'auteur à bien su faire passer l'Histoire dans une forme romancé qu'on dévore littéralement. Et cerise sur le gâteau, l'auteur nous offre en sus plusieurs pages final expliquant sa démarche historique, les variantes et les arrangements qu'il a fait mais surtout l'importance de ce fait historique. C'est sans doute ce que j'ai le plus apprécié dans cette BD, au-delà du fait en lui-même, du caractères des personnages ou bien de la précision des faits : la portée de la BD. Car mine de rien, a travers ce simple fait qui pourrait paraitre banal, l'auteur nous explique à quel point l'histoire est trompeuse. Ici l’événement fut incroyable quand on le lit, alors que dans la réalité il est presque oublié. La presque chute de l'empire est oubliée dans la roue du temps, ainsi que ses protagonistes et toutes les conséquences qu'il en suivit. Une leçon très intéressante. Donc voila, j'ai été touché par cette BD. Par ce général Malet, sa folie et sa violence qui ressort (notamment lors du coup de feu). Par ces protagonistes entrainés dans une folle aventure durant toute une nuit, emporté par cette seule indication : Napoléon est mort. Par cette montée graduelle de la tension, au fur et a mesure que le temps avance, que les questions se posent, que les doutes s'installent. Et par ce final en beauté, par cette dernière case pleine de beauté. Oui, une bien belle œuvre, qu'on lit très bien et qui a un intérêt plus que certain. 4/5 et gros conseil de lecture pour ma part

03/10/2012 (modifier)
Par GiZeus
Note: 4/5

Et dire que j'ai failli passer à côté de cette BD. Seul l'avis collégial de ce site marron a fait pencher la balance en la faveur de ce petit bijou. Un peu rebuté par le dessin, aperçu subrepticement et superficiellement lors d'un feuilletage en librairie, je me suis finalement laissé tenter, en me remémorant que l'emballage, aussi minable soit-il, ne reflète en rien le goût du produit. Mais gare. Ne me faites pas dire ce que je ne pense pas. Le dessin est loin d'être exécrable. Il est au contraire somptueux et regorge d'une force explosive. Le noir et blanc est superbement exploité, et surpasse par moments le style incomparable de Miller dans Sin City, auquel il m'a très fortement fait penser dès l'ouverture. Cependant, là où Miller préfère "aplatir" ses couleurs, quitte à ôter une part de lisibilité au profit du style graphique, Nicolas Juncker préfère une ligne parfois plus épurée et une épaisseur moindre, mais toujours garnie de nombreux détails. Le dessin possède une force surprenante, disais-je un peu plus haut. Et c'est vrai, parfois la scène semble s'animer d'elle-même, et l'on est presque surpris que tel personnage ne finisse son geste ou ne se mette à se mouvoir de lui-même. Cependant, la mise en scène doit également recevoir ses lauriers, car les cadrages sont d'une justesse à toute épreuve. L'immersion est totale, et l'on s'imagine parfois vagabonder dans les ruelles de Paris en compagnie de la troupe belligérante, ou encore s'imaginer la solitude d'un Brouteux en pleine lecture officielle. Tout cela grâce à un sens inné de la mise en scène, mais aussi à l'aide des faciès parmi les plus expressifs qu'il m'ait été donné de voir à ce jour. Tronches béates, effarées ou rongées par le désespoir, Nicolas Juncker semble avoir été piocher dans les masques antiques tant les émotions sont retranscrites fidèlement. Si j'ai beaucoup parlé du dessin jusqu'ici, c'est déjà parce qu'il mérite clairement qu'on s'y attarde. Mais comme je le disais en préambule, une oeuvre ne se mesure point à son emballage. Cependant peu d'inquiétude à avoir, le produit final se révèle à la hauteur de l'enrobage. Le scénario est maîtrisé de main de maître. Sans revenir sur les détails, sachez qu'un dénommé Malet tente d'évincer Napoléon Premier du pouvoir. Le tuer? Trop compliqué. Mais le faire passer pour mort est bien plus astucieux en ces temps où l'information ne circule pas aussi vite qu'aujourd'hui. Et c'est ainsi qu'avec l'aide de quelques camarades, Malet va se lancer à l'assaut de Paris, armé de son intelligence, de sa folie, et de ses victimes dupées qui le verront sans pour autant le soupçonner, mener d'habiles manoeuvres politiques. Et oui l'homme est fou, et sain à la fois. Il souffre d'une douce folie et d'une intelligence étonnante, d'une arrogance et d'un charisme hors du commun. C'est un leader né, né pour diriger et qui ne s'en cache pas. Tout dans son attitude démontre qu'il aime être obéit. Héros solitaire, manipulateur sans scrupules, Malet est clairement présenté comme un homme déterminé et d'une conviction certaine. Pour autant, si Malet est le sujet de cette BD, les personnages secondaires ne sont pas oubliés. Les seconds rôles foisonnent et ne pâlissent que devant le charisme grandiloquent de Malet. Bref, une réussite à tous points de vue. Dessin comme scénario sont très efficaces, et malgré un enchainement peut-être trop linéaire en début d'album, le synopsis se laisse clairement suivre à condition d'identifier distinctement le rôle de chaque personnage. Mais une relecture immédiate m'aura permis d'approfondir mon plaisir initial et de goûter sans réserve cette merveilleuse réalisation

31/05/2010 (modifier)

Attention Talent ! Je n'ai découvert cet auteur que récemment à la lecture d'Immergés et ce Mallet vient confirmer mon avis : Juncker est un surdoué de la BD. En fait il en fallait du talent pour raconter cette histoire vraie que personne ne croit d'un Mallet qui s'invente une histoire fausse que tout le monde a cru. Ici, la démonstration est absolument magistrale tant sur le fond (la mécanique du coup d'état est très intéressante)... que sur la forme : on sent une facilité dans le dessin, mais aussi dans la narration, la mise en page... et même dans l'écrit. Il suffit d'ouvrir une page au hasard pour se rendre compte de la qualité de l'ensemble, et on peut se taper toute la BD sans jamais perdre cette impression. C'est vraiment étonnant, et plutôt rare. En fait la BD est épaisse mais le tout passe à une vitesse folle. Il y a une telle verve, un tel engagement qu'on est propulsé dans cette douce folie. Le tempo est soutenu et jamais ça ne s'essouffle, et pourtant Mallet pousse franchement le bouchon. On jubile ! Et si on prend la peine de s'arrêter 2 secondes, d'y regarder de plus près, on s'aperçoit que les mises en pages sont d'un équilibre académique : composition, découpages, proportions, rappels, symétries, négatifs. Certaines sont de véritables tableaux. Quant au trait, il est d'une justesse folle : mi graphique, mi comique. Je reconnais qu'il est parfois inégal mais cela m'a permis d'en profiter encore un peu plus. Comme si parfois on nous offrait un making-of, un draft, un story board. En fait ce n'est jamais gênant, car il est capable de convaincre avec peu. Coup de coeur, car j'ai pris une leçon de BD.

11/05/2010 (modifier)
Par Gaston
Note: 3/5
L'avatar du posteur Gaston

Je suis un peu déçu par l'album. Je m'attendais à quelque chose de plus exceptionnel. Finalement, c'est juste pas mal. L'histoire de ce fou de Malet est très intéressante et j'ai bien aimé voir la progression de sa folie, mais je n'ai pas du tout accroché au style graphique de Juncker. J'ai eu un peu de difficulté à rentrer dans le récit à cause de ça. L'annexe à la fin du livre complète parfaitement l'ouvrage.

04/12/2009 (modifier)
Par Pierig
Note: 4/5
L'avatar du posteur Pierig

Incroyable ! Et dire que cela s’est réellement passé... Ce one shot lève un coin du voile de l’histoire de France. Juncker nous narre un complot insensé ourdi par un certain Malet qui profite de l’absence de Napoléon, embourbé dans les terres prussiennes, pour annoncer la mort de ce dernier. Peu importe que cela soit vrai ou pas. L’important, c’est que les gens y croient. Malet y va au culot pour fomenter ce coup d’état. C’est sûr, il n’avait plus toute sa tête. Il fallait être mégalo. Un fou. Junker fournit un récit très prenant et bien documenté. La narration, pas trop scolaire, est exemplaire. Le rendu est saisissant, comme si l’auteur s’était glissé dans la peau de Malet au point d’en avoir les mêmes attitudes. Cela est particulièrement palpable dans sa postface où il fait preuve d’un poil d’insolence en venant titiller le lecteur. Mais c’est peut être aussi ce qui est à l’origine de la réussite de cet album. Contrairement à certains de mes prédécesseurs, je ne trouve pas le dessin brouillon. Il est, au contraire, d’une grande lisibilité. A lire.

23/09/2009 (modifier)