Les derniers avis (39042 avis)

Par Ro
Note: 4/5
Couverture de la série J.O. 2012
J.O. 2012

Martin Vidberg, alias Everland, est l'auteur de Journal d'un remplaçant, BD pour le moment uniquement publiée sur Internet où, à l'aide de ses personnages patatoïdes il raconte avec beaucoup d'intérêt, d'humour et de sensibilité quelques semaines dans sa propre vie d'un remplaçant dans une classe d'école primaire spécialisée. Et c'est ce même type de graphisme, de personnages patatoïdes, qu'il utilise pour J.O. 2012 pour se mettre en scène, lui et sa femme, organisant les jeux olympiques, du moins les préparant, dans leur petit appartement. Graphisme simple et fluide, il est agréable à lire et convient très bien à ce genre d'humour et de récit. Et de l'humour, il y en a puisque cette BD est divisée en petites scénettes/gags originales et souvent vraiment amusantes. Malgré la petite taille de l'album, la lecture se révèle assez dense en comparaison et le bonheur de lecture vraiment présent. Un vraie bonne BD d'humour, même si on en demande vraiment plus au bout du si petit nombre de pages de cette édition. Et quand on voit le prix minime de cette BD et en outre le bonus accessible sur Internet après achat, il n'y a pas de raison de s'en priver.

10/11/2006 (modifier)
Par Superjé
Note: 4/5
Couverture de la série Les Aventures de Tintin
Les Aventures de Tintin

Tintin, quand j’étais plus jeune (je suis toujours jeune ), je trouvais ça chiant, maintenant je trouve ça presque culte ! Le dessin, simple et beau, est de l’époque où la bd a commencé, les couleurs sont belles mais sans plus. Le scénario est toujours très bien, mais parfois il y a un peu trop d’écritures. Je n’ai pas lu d’autres bd de Hergé, mais celle-là est très bien, c’est dommage qu’il soit mort. Il faut avoir tous les tomes (ou au moins les avoirs lus) dans sa Bdthèque

10/11/2006 (modifier)
Par Pierig
Note: 4/5
Couverture de la série Missy
Missy

Voici une bd qui se démarque des autres par l’absence volontaire de traits aux visages, procurant à ces derniers une certaine forme d’anonymat. Contrairement à ce qu’on pourrait penser, l’expressivité des protagonistes est bien présente, sans doute grâce à la posture des gens qui en disent long sur leur ressenti. J’avais déjà eu le regard attiré par le travail de nos deux compères dans la rubrique "coup de pouce" de BDP (tout comme EgoVox) et voir le travail maintenant finalisé est une satisfaction. Benoît Rivière joue sur la détresse de Missy tout au long de l’album … détresse qui amènera à une fin prévisible comme le souligne Hervé mais non sans intensité. Toutefois, puisque prévisible, cela signifie aussi que cette fin colle parfaitement à ce récit. Tout comme Spooky, je pense que la compréhension de l’histoire n’aurait pas souffert si elle avait été muette. Cependant, cela aurait nécessité une condensation du récit. Bref, un album qui joue tant sur le ressenti du personnage que sur celui du lecteur. A découvrir !

10/11/2006 (modifier)
Par Pierig
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Chacun cherche sa case
Chacun cherche sa case

Voici le troisième album de la collection miniblog qu’il m’est donné de lire et c’est sans conteste celui qui m’a donné le plus de satisfaction ! L’idée n’est pas neuve (les héros de papiers qui veulent s’échapper des cases et des contraintes de leur auteur) mais fort bien traitée avec humour, gentillesse et sensibilité. Voici un bel exercice de style car, malgré les 12 petites pages, on n’a pas cette impression de trop peu comme on pourrait le craindre. De plus, le trait de Delfine (rond et sympathique) est bien adapté à ce récit à découvrir d’urgence ! A noter que c’est aussi avec cet album que le côté interactif du supplément web est le plus poussé. Pour un mini-album de cette qualité 3 fois moins cher qu’un "Patte de mouche" de l’Association (et en couleur sivouplé !), s’en priver serait un non sens !

10/11/2006 (modifier)
Par Ems
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Korrigans
Korrigans

Grand fan de Civiello, je m'efforce de rester objectif. Je limite la note à 4 sur 5 car j'attends la suite pour juger également le scénario qui tient bien la route pour l'instant. La grande nouveauté du tome 3 vient de la colorisation : elle prend de la couleur et je trouve que le dessin monte d'un cran encore (et oui, c'était possible !!). La lecture demande moins d'efforts. Une énorme série à lire. Les 8 pages additionnelles des premières éditions sont superbes, elles devraient même être implémentées par défaut dans les rééditions. J'attends que la série soit complète pour fournir un avis global qui risque de finir avec une notation maximale tant cette série se démarque des autres productions.

10/11/2006 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Blondie
Blondie

Blondie ?... Une des plus longues séries... et qui paraît encore. L'héroïne américaine la plus connue dans le monde mais qui -curieusement- ne sera pas éditée en France. Elle démarre sa -très- longue carrière sous forme de strips dans divers quotidiens américains ; et ce dès le 8 Septembre 1930. Très vite, la série devient un énorme succès. Les familles américaines se passionnent littéralement pour ce conte de fées moderne : une petite secrétaire courtisée par le fils d'un milliardaire !... Pas de grandes histoires, oh non !... Ce sont plutôt les aléas de la vie quotidienne qui sont -subtilement- décrits et décortiqués avec force humour par Chic Young. Et ça, ça va plaire à toutes les classes sociales de la société de l'époque. Ces petites histoires vont créer un véritablement attachant à ce qui va devenir une des plus longues sagas de la BD. L'idée de génie de Young : ses personnages ne vont pas vieillir (ils ont toujours l'air d'avoir la jeune trentaine), vont se marier (officiellement le 17 Février 1933), s'installer dans une coquette maison de banlieue, adopter une chienne, avoir des enfants (Alexander et Cookie)... bref, vivre une vie de famille comme des millions d'américains qui vont grandir avec eux. Cette véritable "family-opera" va obliger Young à s'entourer d'assistants. A sa mort, en 1973, "Blondie" continuera -de toujours aussi belle et bonne manière- sous la plume et le pinceau de son fils Dean ; puis d'autres, et d'autres encore. Et le succès ne se démentira toujours pas ! Il est estimé -à l'heure actuelle- que Blondie est encore publiée dans quelque 1500 quotidiens et magazines de par le monde. Fou, non ?... Le dessin ?... J'adore !... Inimitable. Young possède un véritable sens inné du gag, de la dérision, qu'il met en scène par un trait simple, bien lisible, efficace ; faisant d'une simple esquisse un nez, d'un trait un peu plus gras une bouche pulpeuse. Qui plus est, il n'a pas son pareil pour dessiner mimiques et gesticulations. C'est tout bon !... Les albums : Il y en a partout sauf... en France ! Blondie ne paraîtra que dans le "Journal de Mickey", dès 1936, et sous le nom de "Coco" (j'aurais aimé -mais c'est un peu tard- connaître l'imbécile qui a "pondu" ce pseudo !). Fin des années 40, la série paraîtra dans le quotidien "l"Aurore" et dans le magazine féminin "Confidences". Personnellement, je l'ai découverte -en Belgique- dans des hebdos télé des années 60 et quotidiens divers. J'en découpais d'ailleurs les strips que je collais dans un cahier ! Il faudra attendre 1982 pour en voir un album édité chez Futuropolis. Et encore, cette "intégrale" ne reprend que les années 1931-1932. Mais c'est du Chic Young, c'est-à-dire : tout bon !... A mentionner aussi : une parution chez "J'ai Lu" (Pocket) en 1988.

10/11/2006 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 4/5
Couverture de la série Dickie Dare
Dickie Dare

C'est par hasard que j'ai trouvé et acheté l'unique tome ayant trait à ce personnage, paru chez Futuropolis en 1983. Et j'en suis content. Vraiment. Dickie Dare ?... Une très bonne série d'aventures où rêve, action et merveilleux font vraiment bon ménage. Dickie débute sa carrière dans des quotidiens américains, à l'instigation de l'Associated Press Newsfeatures ; ce dès le 31 Juillet 1933. Il termine sa carrière sur une dernière planche parue en Octobre 1957. Les histoires ?... Du bonheur. Un mélange heureux des grands héros de la littérature anglo-saxonne. Des histoires simples, au départ de rencontres, puis d'action où la débrouillardise et l'esprit de décision de notre "titi" américain vont être fort appréciés par le lectorat de l'époque. Le dessin ?.. Connaissant l'oeuvre de Caniff en tant qu'illustrateur, j'ai apprécié -une fois de plus- son style unique : un subtil mélange d'oppositions entre le noir et blanc, un véritable jeu d'ombre et de lumière. Cette technique, d'ailleurs, influencera par la suite nombre de grands dessinateurs dont Hubinon et Pratt. Malgré le succès, accaparé par d'autres tâches, Caniff abandonne Dickie en Octobre 1934. Il passe le flambeau à Coulton Waugh -son assistant- qui tiendra la série dans le même esprit jusqu'en 1944. Curieux, surprenant même : de 1944 à 1947, c'est la propre épouse de Coulton qui poursuit la saga, toujours dans le même esprit. De 1947 à 1957, retour de Coulton aux commandes. Dickie Dare ?.. Une réellement bonne et belle série, formée d'un savoureux cocktail de poésie, de rêve, d'aventures épiques... mais jamais distribuée en francophonie. Je ne vous dirai pas : "Plongez dans cette histoire qui est à (re)découvrir", car il m'étonnât que vous puissiez encore la trouver. Mais ça a existé, pendant quasi 25 ans, et c'est du "bon vieux comics" comme on n'en fait plus. Excellent.

10/11/2006 (modifier)
Par scapin
Note: 4/5
Couverture de la série Ring Circus
Ring Circus

Quelle belle bd ! J'ai d'abord été attiré par la couverture du premier tome que je trouve magnifique. Tout d'abord le thème est original car il n'y a pas beaucoup de séries qui parlent du cirque. Ensuite le dessin est lui aussi très original. Les personnages sont un peu aplatis mais c'est ce qui fait son charme. Les couleurs sont aussi très belles. Les personnages sont très bien trouvés et ont de fortes personnalités. Coté scénario c'est très bon aussi, beaucoup de rebondissements,... avec toujours un petit trait d'humour. Une superbe bd à posséder sans hésitation dans sa bdtheque.

09/11/2006 (modifier)
Par Pierig
Note: 4/5
Couverture de la série El Perdición
El Perdición

Il est un fait, les bds de piraterie commencent à revenir à la mode (Polly et les Pirates entre autre). Si l’histoire pêche ici par un manque d’originalité, elle compense par une narration efficace, renforcée par une mise en scène bien rodée où rien n’est laissé au hasard. Ce récit n’est pas sans rappeler le film Pirates des Caraïbes. Il y est en effet question d’une carte au trésor que deux corsaires, anciens "amis", s’arrachent maintenant. Petite détail qui a son importance : la carte a été tatouée sur le dos d’une jeune femme au caractère bien trempé ! Bref, voici un grand récit épique qui se lit sans déplaisir. Comme support à l’histoire, Lorenzo F. Diaz s’est assuré les bons services de Carlos Puerta au style "particulier". Le traitement graphique qui en résulte est très spécial. Je peux comprendre qu’il en rebuterait certains mais à moi il me plait. Si une suite est prévue, ce premier opus constitue cependant une histoire complète avec une fin, certes ouverte, mais qui peut se suffire à elle-même. Bref, un album qui mérite plutôt un abordage qu’un sabordage de la part du lecteur.

09/11/2006 (modifier)
Par Francois
Note: 4/5
Couverture de la série Abdallahi
Abdallahi

Tout simplement superbe - la mise en couleurs directes est impressionnante: voir la planche 20 où les cases ressemblent à des tableaux impressionnistes... ou la 70 avec le rendu du rouge et du noir qui montrent le héros en plein cauchemar. C'est trop rare dans la production BD actuelle de voir une telle réalisation. L'histoire proche du documentaire est très réaliste - on se croit vraiment en Afrique à cette période. Je ne vais pas en faire un résumé une fois de plus (voir les avis précédents). Ce qui est intéressant c'est qu'en 2 tomes (prévus) les auteurs vont réussir à raconter ce voyage sur un mode mêlant ambiances et réalisme. Un voyage qui dura 2 ans pour René Caillié (1800-1839), marchant 4500 km du Sénégal au Maroc en passant par Tombouctou! Les récits d'explorateurs des siècles passés sont très nombreux en littérature mais malheureusement trop rares en bande dessinée. Et pourtant que le domaine est vaste!

09/11/2006 (modifier)