Dans la lignée de sa série Tu mourras moins bête, Marion Montaigne s’en tire plutôt bien dans cette « récup » de l’aventure vécue dans l’espace par Thomas Pesquet. C’est que – c’est d’ailleurs évoqué dans l’album – ce voyage n’est pas passé inaperçu, et les médias et tous ceux qui s’en servent (annonceurs, hommes politiques, etc) ont largement relayé et exploité la notoriété assez fulgurante du bonhomme.
Comme dans la série déjà citée, Marion Montaigne arrive à un bon compromis entre les détails scientifiques, les détails plus anodins, voire triviaux, et les délires comiques, tout en racontant une histoire.
Le dosage est bien fait, et l’on apprend plein de trucs (en tout cas moi), en particulier avant le grand départ (l’essentiel du temps et du travail visiblement), sans que ce soit rébarbatif. Pas d’ennui donc, et souvent le sourire aux lèvres. Grâce au dessin simple mais expressif, et à un rythme rapide, alternant explications et transitions comiques.
Ce n’est pourtant pas de la science pour de rire, ni un pur reportage. C’est en tout cas très recommandable. En fin d’album, une bibliographie, filmographie ainsi que des sites web permettent aux passionnés d’aller plus loin.
J’ai beaucoup aimé cette fiction historique qui nous plonge dans la Grande-Bretagne de la fin du XIXème siècle.
Le scénario nous propose de suivre une jeune femme au caractère bien trempé qui, par amour pour Winston Churchill –et afin qu’il la remarque- va bousculer les traditions et devenir journaliste. Cette œuvre peut donc être vue comme une œuvre féministe mais, à mes yeux, il s’agit surtout d’un beau portrait de femme couplé à une originale fiction historique (qui nous permet d’en apprendre beaucoup sur les jeunes années de Winston Churchill).
Du point de vue graphique, cet album m’a fait penser à certaines anciennes séries de la collection Vécu de Glénat. Le trait paraît brouillon de prime abord mais sa lisibilité est réelle. Seuls certains visages ne sont pas toujours directement identifiables. La colorisation, qui joue sur des teintes ternes, passées, accentue ce sentiment d’être devant une bande dessinée d’une autre époque. Mais ce n’est absolument pas désagréable.
La narration de Giroud est une fois encore excellente à mes yeux. C’est vivant et instructif à la fois. Les dialogues sonnent d’une manière naturelle, les personnages ont de la profondeur, les seconds rôles ne sont pas que des faire-valoir.
Au final, je peux dire qu’au fur et à mesure que j’ai avancé dans ce récit, celui-ci m’a de plus en plus séduit, au point que je lui accorde finalement la note de 4/5.
Plaisant, touchant, intelligent et instructif.
Moi qui avait été un brin déçu par l'adaptation qui nous a été proposée de la saga classique de Zelda, j'avoue avoir été agréablement surpris par celle-ci.
Ce qui m'a surtout marqué par rapport à l'autre adaptation que j'avais lue précédemment, c'est le ton plus mature et moins manichéen qui s'en dégage. Link lui même dans cette nouvelle série se pose en personnage tourmenté par son passé, ce qui tranche avec la nouvelle vie paisible qu'il s'est construite dans ce petit village de Toal où tout le monde ignore son passé.
Autre point fort, on sent que les auteurs prennent le temps d'installer une ambiance, un décor et des personnages de façon plus poussée avant de vraiment livrer le cœur de leur récit. Certains pourront peut-être trouver cela un peu mou pour du manga, mais j'ai trouvé pour ma part que cela apportait beaucoup à la tenue du récit.
De même, le graphisme est à mon sens beaucoup plus fin, subtil et travaillé, avec un réel effort de découpage où les compositions de certaines doubles pages sont très réussies.
Link lui-même ou encore le bestiaire des créatures maléfiques ont été très soignés.
C'est donc au final une agréable surprise à laquelle j'accorde la note de 3.5/5 en attendant de voir ce que la suite nous réserve et si elle sera du même tenant, ce que j'espère !
*** Tome 2***
Ce second tome confirme la bonne impression que m'avait laissé le premier opus.
Le Royaume d'Hyrule a basculé dans l'obscurité et Link se retrouve prisonnier et transformé en loup. C'est grâce à une alliance passée avec Midona, une sorte de "petit" démon, qu'il va pouvoir s'évader et reprendre la lutte pour sauver le royaume...
Ce deuxième tome garde un rythme soutenu grâce à une narration bien maîtrisée et l'ambiance sombre qui domine grâce au récit et aux personnages que l'on découvre sont toujours aussi efficaces. En tout début d'album les deux auteurs sont heureux de signaler que dans cette adaptation ils ont le loisir de pouvoir étaler sur plusieurs tomes l'adaptation qu'ils réalisent et ça se sent !
Un très bon second tome qui confirme la très bonne tenue de cette adaptation.
Je passe ma note à 4/5
*** Tomes 3 & 4 ***
Link poursuit inlassablement sa quête pour retrouver les enfants enlevés du village où il s'était établi et les fameux fragments de cristal d'ombre que réclame Midona. L'aventure avance bien mais sans aller trop vite comme c'est trop souvent le cas dans ce genre d'adaptation, et le rythme narratif est donc plutôt agréable.
D'autant que le dessin conserve toutes ses qualités dans un noir et blanc toujours bien maîtrisé.
Je reste donc toujours sous le charme de cette adaptation qui jusqu'ici me semble la meilleure parmi celles que j'ai lues. Vivement la suite !
C'est le premier album de Jean Dytar que je lis. J'avais bien lu les très bonnes critiques concernant ses albums précédents mais sans avoir eu l'occasion de les lire. C'est donc chose faite avec celui-ci, et cet album semble confirmer tout le talent qu'on lui prête.
Attiré par cette magnifique couverture qui appelle au voyage je me suis donc laissé embarquer par le récit de Jacques, ce cartographe français parti se réfugier à Londres avec sa famille pour échapper aux purges religieuses de la St Barthélémy. On découvre un homme rangé, introverti, qui a même lâché sa passion pour se reconvertir dans le dessin de modèles de broderie pour les femmes de bonne société. Rien de bien folichon en somme... Mais son savoir faire passé va se rappeler à son bon souvenir par le biais d'un jeune noble anglais plein d'ambition qui aspire pour le bien de la couronne à retourner s'implanter aux Amériques et a donc besoin des connaissances de notre Jacques. Mais au désespoir de sa femme, celui-ci n'attend qu'une chose, oublier son premier voyage en Floride qui fut un échec retentissant et qui l'a traumatisé.
Malgré un dessin somme toute très simple on est rapidement happé par cette histoire, qui au travers d'un des grands moments de notre Histoire, aborde subtilement beaucoup de choses. Que ce soit les relations de couple, la place de la femme à cette époque, les non-dits et les secrets de famille ou encore la peur de l'inconnu et les grands voyages, Jean Dytar distille judicieusement ces questionnements au fil de son récit et nous accapare pleinement en déflorant au compte goutte le passé tumultueux de Jacques.
Un très bel album magnifiquement conduit qui m'a pleinement enthousiasmé !
Cela pourrait être le titre d’une chanson de la célèbre animatrice Dorothée ou de Linda de Suza pour les plus vieux lecteurs en mal de nostalgie. Qu’est ce qu’il y a donc dans la valise de cette étrange femme qui semble avoir une jeunesse éternelle ? Il faut dire que la sorcière échange ses prestations de télétransfert par des unités de temps qu’elle prend.
Le tarif pour chaque personne est de 7 ans. Cependant, il n’y a qu’un seul débiteur. Si vous êtes trois, cela fait 21 ans pris instantanément à une personne. Ainsi un bébé de 1 an se retrouve avoir subitement 22 ans. Il ne vaut mieux pas être un grand groupe car quand c’est de l’ordre de la cinquantaine d’années à récupérer, on peut très vite prendre un sacré coup de vieux.
Le cadre est celui d’une dictature au croisement entre Hitler et Mussolini mais avec une touche de bâtiments et de statues austères à la soviétique. Le sujet est sérieux car il s’agit d’aider les rebelles qui luttent pour la liberté. Cela me rappelle singulièrement la saga Hunger Games où notre héroïne tire à la fin non pas contre le dictateur déchu mais contre la présidente. C’est également une réflexion sur le sens de l’histoire et la prise du pouvoir. On s’interrogera également sur la nature humaine.
J’ai beaucoup aimé le déroulé de ce récit qui réserve manifestement de bonnes surprises et des trouvailles assez astucieuses. Quant à la valise, elle est simplement magique dans la mesure où elle permet de se retrouver à un autre endroit ce qui est assez pratique quand on veut quitter une prison par exemple.
A noter également un graphisme plutôt somptueux avec des décors à faire frémir. C’est très gothique dans l’approche mais résolument moderne et authentique sur un autre plan plus philosophique ou politique. Pour une première des auteurs, je dois dire que c’est vraiment une réussite tel un pur joyau qu’il convient de ne pas cacher dans une valise diplomatique.
C’est intéressant de voir les mémoires de Marie-Antoinette qui fut reine de France mais guillotinée par les révolutionnaires assoiffés de sang. Elle a payé un lourd tribu sur l’autel des vanités et d’une certaine hypocrisie.
Sa vie nous est retracée par l’utilisation d’une narration à la première personne du singulier ce qui permet l’empathie et l’attachement. Il est vrai qu’elle ne cachera rien, ni même ses erreurs de jeunesse. On s’aperçoit qu’elle a fait de son mieux. L’histoire retiendra qu’elle a été d’une grande dignité lors de son jugement lors de la Révolution Française.
Quinzième enfant de l’empereur d’Autriche. Une absence d’éducation politique. Un mariage avec le futur dauphin a seulement 14 ans au milieu d’une étiquette très stricte à Versailles. Une aversion pour la comtesse du Barry maîtresse de Louis XV. Des difficultés à avoir un enfant car le roi n’était guère apte à ce genre de choses. Toujours considérée comme une étrangère dans la famille royale et aux yeux du peuple. Une vie insouciante au milieu des intrigues de la Cour et des fêtes somptueuses alors que le peuple meurt de faim. Une passion également pour les diamants avec l’affaire du collier. Un favori parmi un comte suédois. Et son exécution brutale le 16 octobre 1793 après un procès vide de toute pièce.
J’ai bien aimé cette œuvre qui réhabilite la mémoire d’une belle et jeune reine qui était digne avant tout. On retiendra non seulement qu’elle a introduit les croissants dans notre pays mais sa célèbre phrase : « Rien à présent ne peut me faire plus de mal » alors qu’on l’a arraché à ses pauvres enfants. De nos jours, on voit bien que le président de la République se comporte comme un roi de France car on regrette ce qu’on a fait à la monarchie. « Le premier crime de la Révolution fut la mort du Roi, mais le plus affreux fut la mort de la Reine » a dit Châteaubriand. Comme on le comprend.
En conclusion, une version bien réalisée et bien documentée sans chichi et extravagance. A noter également une certaine élégance du dessin à l’image de la beauté de Marie-Antoinette !
Le meilleur manga de cet auteur que j'ai lu jusqu'à présent ! Je pensais tomber bêtement sur une histoire d'horreur sur un robot méchant, mais pour le moment l'horreur est peu présente dans ce manga.
Il y a des scènes horribles avec le robot, mais elles ne commencent que vers la fin du second tome et une bonne partie de l'histoire focalise sur le jeune Satoru qui est impressionné par le robot de l'usine de son père et qui va tomber amoureux d'une jeune fille qu'il croise lors d'une sortie scolaire. Les deux amoureux vont s'amuser avec le robot et lui apprend plein de choses et puis il se passe plein de choses et je veux pas en dire plus pour ne pas gâcher les surprises qu'il y a dans le scénario.
L'histoire est vraiment prenante et les personnages sont intéressants. Chaque tome fait environ 400 pages et j'ai lu les trois premiers tomes d'une traite tellement j'étais enthousiasmé par la série. L'auteur aborde plusieurs thèmes de manière intéressante. Comme il le fait souvent, l'auteur n'a pas peur de montrer les pires travers de l'être humaine et si pour le moment il est soft sur cette série, il y a tout de même certaines scènes qui risquent de choquer des lecteurs.
Alors pourquoi je ne recommande pas l'achat ? Parce que j'ai déjà été déçu par la fin d'un manga du même auteur et j'ai peur que la série finisse par déraper et qu'Umezu finisse par faire n'importe quoi et rende son scénario nul (déjà dans le troisième tome un chapitre entier m'a paru bizarre et j'espère que l'auteur va donner une bonne explication sur ce que j'ai trouvé bizarre). Donc je ne peux pas recommander la série avant qu'elle soit terminée et que je l'ai toute lue.
Alors allez l'emprunter à la bibliothèque si vous aimez les mangas un peu différents et que vous m'avez pas peur du dessin très rétro de l'auteur.
Pour Le Château de ma mère la critique sera courte car mon impression, très bonne, rejoint celles que j’ai déjà livrées sur La Gloire de mon Père et Le Temps des Secrets auxquelles je vous renvoie.
Morgann Tanco ainsi que Sandrine Cordurié gardent le cap et livrent une œuvre de toute beauté, très lumineuse et raccord avec le ton du récit. En attendant la conclusion du Temps des Amours, nous tenons là une série égale et constante, tirant vers le haut du panier du point de vue graphique.
Je ne sais pas quelle partie du cycle des Souvenirs d’Enfance de Pagnol je préfère, peut-être la première, mais ce Château... a une saveur particulière pour moi. La bande dessinée m’a fait la même impression que déjà le film d’Yves Robert vu étant petit : très prenant, plein de nostalgie, des senteurs, des paysages, etc. Mais un épilogue atroce, dur à encaisser quand on est jeune. Le décès d’Augustine, la mère de Marcel, survenu cinq ans après les évènements du Château, m’ont toujours fait froid dans le dos. De même que la mort annoncée de Lili, tué durant la 1ère guerre mondiale d’une balle en pleine tête. Le film si je me souviens bien ne disait pas quel Paul, le frère cadet des Pagnol, était décédé lui aussi très jeune, à 30 ans seulement. Tant de joies pour une conclusion si triste… Tout le monde meurt un jour mais il se dégage un tel bonheur, une telle joie de vivre de ces récits d’enfance, que parler d’un sujet comme la mort de façon aussi sec et brève, c’est dur.
Avis sur le premier tome :
Je n’aime pas les superhéros. Par contre, j’adore Batman et ce, grâce à la trilogie cinématographique de Christopher Nolan. Et justement, quand un de mes dessinateurs préférés (sinon mon préféré !) et qu’un de mes méchants adorés (le joker !) apparaissent dans une bd, je ne peux que l’acheter les yeux fermés !
Et franchement, je n’ai pas déçu par ce premier tome de « Batman - The Dark Prince Charming » car j’y retrouve tout ce que j’ai aimé dans le film « The dark knight » : un joker à l’humour très noir, hyper dangereux et malgré tout terriblement irrésistible ! Une ambiance électrique, malsaine, oppressante… Il ne me reste plus qu’à souhaiter que le deuxième tome confirme les promesses de ce premier chapitre et qu’il me surprenne agréablement !
Et puis, que dire du graphisme d’Enrico Marini ? Tout simplement magnifique ! Je n’irai pas plus loin, ce dessinateur fait partie de mon panthéon du 9ème art et le retrouver oeuvrant sur un Batman, je trouve ça énorme !
En tant que collectionneur de bd, « Batman - The Dark Prince Charming » est le seul comics mettant en scène un superhéros que je possède chez moi… c’est dire le degré d’attachement que j’ai pour Enrico Marini et le « Batman » de Christopher Nolan ! Avec ce premier tome, j’ai retrouvé tout ce que j’ai aimé dans le film « The dark knight », je n’ai qu’un souhait : que le deuxième tome confirme mes excellentes impressions laissées par cette introduction !
Note : 4/5
Avis sur le deuxième tome :
Le deuxième tome de "Batman - The Dark Prince Charming" qui clôt l'histoire vient de sortir et après sa lecture, mon avis s'avère mitigé...
On retrouve toujours l'ambiance malsaine et pessimiste du premier tome mais pas l'humour noir que j'apprécie tant du méchant joker. Certes, ce n'est qu'un détail parce que cet album apporte les réponses aux questions laissées à la fin du tome précédent et parce que la trame de cette histoire est vraiment bonne.
Au final, je laisse ma note pour cette série telle qu'elle est, c'est à dire 4 étoiles parce que j'adore le coup de patte et la mise en couleurs d'Enrico Marini. Le découpage m'est apparu excellent. Quant au scénario, il a l'avantage de clore efficacement ces nouveaux péripéties de notre chevalier noir. Donc, à mon avis, essai transformé avec Batman pour Enrico Marini !
Note : 3,5/5
Je suis un grand fan de l'univers de Little Witch Academia. Cette série a commencé comme deux courts-métrages de 30 minutes et puis il y a eu un anime de 25 épisodes. Il y a aussi eu plusieurs mangas et celle-ci est l'adaptation de l'anime et cela mélange des histoires de l'anime avec des récits inédits.
On retrouve les qualités de la série : des personnages attachants, un bon mélange d'aventure, d'action et d'humour et aussi beaucoup d'imagination. Le dessin reste bien le character design de l'univers et il est dynamique. Bref, à lire si on est fan de cet univers et si on la connait pas, ce manga est un bon moyen de le découvrir. Évidemment, il ne faut pas être allergique à certains clichés du genre manga (comme par exemple l’héroïne très naïve, optimiste et remplie d'énergie).
Cela dit j'ai un peu l'impression que pour aimer il faut déjà connaitre la série vu que plusieurs points développer dans l'anime ne le sont pas ou très peu dans le manga. On dirait plus un produit pour les fans qu'un produit pour tous les lecteurs et c'est pourquoi je ne conseil pas l'achat.
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Dans la combi de Thomas Pesquet
Dans la lignée de sa série Tu mourras moins bête, Marion Montaigne s’en tire plutôt bien dans cette « récup » de l’aventure vécue dans l’espace par Thomas Pesquet. C’est que – c’est d’ailleurs évoqué dans l’album – ce voyage n’est pas passé inaperçu, et les médias et tous ceux qui s’en servent (annonceurs, hommes politiques, etc) ont largement relayé et exploité la notoriété assez fulgurante du bonhomme. Comme dans la série déjà citée, Marion Montaigne arrive à un bon compromis entre les détails scientifiques, les détails plus anodins, voire triviaux, et les délires comiques, tout en racontant une histoire. Le dosage est bien fait, et l’on apprend plein de trucs (en tout cas moi), en particulier avant le grand départ (l’essentiel du temps et du travail visiblement), sans que ce soit rébarbatif. Pas d’ennui donc, et souvent le sourire aux lèvres. Grâce au dessin simple mais expressif, et à un rythme rapide, alternant explications et transitions comiques. Ce n’est pourtant pas de la science pour de rire, ni un pur reportage. C’est en tout cas très recommandable. En fin d’album, une bibliographie, filmographie ainsi que des sites web permettent aux passionnés d’aller plus loin.
Churchill et moi
J’ai beaucoup aimé cette fiction historique qui nous plonge dans la Grande-Bretagne de la fin du XIXème siècle. Le scénario nous propose de suivre une jeune femme au caractère bien trempé qui, par amour pour Winston Churchill –et afin qu’il la remarque- va bousculer les traditions et devenir journaliste. Cette œuvre peut donc être vue comme une œuvre féministe mais, à mes yeux, il s’agit surtout d’un beau portrait de femme couplé à une originale fiction historique (qui nous permet d’en apprendre beaucoup sur les jeunes années de Winston Churchill). Du point de vue graphique, cet album m’a fait penser à certaines anciennes séries de la collection Vécu de Glénat. Le trait paraît brouillon de prime abord mais sa lisibilité est réelle. Seuls certains visages ne sont pas toujours directement identifiables. La colorisation, qui joue sur des teintes ternes, passées, accentue ce sentiment d’être devant une bande dessinée d’une autre époque. Mais ce n’est absolument pas désagréable. La narration de Giroud est une fois encore excellente à mes yeux. C’est vivant et instructif à la fois. Les dialogues sonnent d’une manière naturelle, les personnages ont de la profondeur, les seconds rôles ne sont pas que des faire-valoir. Au final, je peux dire qu’au fur et à mesure que j’ai avancé dans ce récit, celui-ci m’a de plus en plus séduit, au point que je lui accorde finalement la note de 4/5. Plaisant, touchant, intelligent et instructif.
The Legend of Zelda - Twilight Princess
Moi qui avait été un brin déçu par l'adaptation qui nous a été proposée de la saga classique de Zelda, j'avoue avoir été agréablement surpris par celle-ci. Ce qui m'a surtout marqué par rapport à l'autre adaptation que j'avais lue précédemment, c'est le ton plus mature et moins manichéen qui s'en dégage. Link lui même dans cette nouvelle série se pose en personnage tourmenté par son passé, ce qui tranche avec la nouvelle vie paisible qu'il s'est construite dans ce petit village de Toal où tout le monde ignore son passé. Autre point fort, on sent que les auteurs prennent le temps d'installer une ambiance, un décor et des personnages de façon plus poussée avant de vraiment livrer le cœur de leur récit. Certains pourront peut-être trouver cela un peu mou pour du manga, mais j'ai trouvé pour ma part que cela apportait beaucoup à la tenue du récit. De même, le graphisme est à mon sens beaucoup plus fin, subtil et travaillé, avec un réel effort de découpage où les compositions de certaines doubles pages sont très réussies. Link lui-même ou encore le bestiaire des créatures maléfiques ont été très soignés. C'est donc au final une agréable surprise à laquelle j'accorde la note de 3.5/5 en attendant de voir ce que la suite nous réserve et si elle sera du même tenant, ce que j'espère ! *** Tome 2*** Ce second tome confirme la bonne impression que m'avait laissé le premier opus. Le Royaume d'Hyrule a basculé dans l'obscurité et Link se retrouve prisonnier et transformé en loup. C'est grâce à une alliance passée avec Midona, une sorte de "petit" démon, qu'il va pouvoir s'évader et reprendre la lutte pour sauver le royaume... Ce deuxième tome garde un rythme soutenu grâce à une narration bien maîtrisée et l'ambiance sombre qui domine grâce au récit et aux personnages que l'on découvre sont toujours aussi efficaces. En tout début d'album les deux auteurs sont heureux de signaler que dans cette adaptation ils ont le loisir de pouvoir étaler sur plusieurs tomes l'adaptation qu'ils réalisent et ça se sent ! Un très bon second tome qui confirme la très bonne tenue de cette adaptation. Je passe ma note à 4/5 *** Tomes 3 & 4 *** Link poursuit inlassablement sa quête pour retrouver les enfants enlevés du village où il s'était établi et les fameux fragments de cristal d'ombre que réclame Midona. L'aventure avance bien mais sans aller trop vite comme c'est trop souvent le cas dans ce genre d'adaptation, et le rythme narratif est donc plutôt agréable. D'autant que le dessin conserve toutes ses qualités dans un noir et blanc toujours bien maîtrisé. Je reste donc toujours sous le charme de cette adaptation qui jusqu'ici me semble la meilleure parmi celles que j'ai lues. Vivement la suite !
Florida
C'est le premier album de Jean Dytar que je lis. J'avais bien lu les très bonnes critiques concernant ses albums précédents mais sans avoir eu l'occasion de les lire. C'est donc chose faite avec celui-ci, et cet album semble confirmer tout le talent qu'on lui prête. Attiré par cette magnifique couverture qui appelle au voyage je me suis donc laissé embarquer par le récit de Jacques, ce cartographe français parti se réfugier à Londres avec sa famille pour échapper aux purges religieuses de la St Barthélémy. On découvre un homme rangé, introverti, qui a même lâché sa passion pour se reconvertir dans le dessin de modèles de broderie pour les femmes de bonne société. Rien de bien folichon en somme... Mais son savoir faire passé va se rappeler à son bon souvenir par le biais d'un jeune noble anglais plein d'ambition qui aspire pour le bien de la couronne à retourner s'implanter aux Amériques et a donc besoin des connaissances de notre Jacques. Mais au désespoir de sa femme, celui-ci n'attend qu'une chose, oublier son premier voyage en Floride qui fut un échec retentissant et qui l'a traumatisé. Malgré un dessin somme toute très simple on est rapidement happé par cette histoire, qui au travers d'un des grands moments de notre Histoire, aborde subtilement beaucoup de choses. Que ce soit les relations de couple, la place de la femme à cette époque, les non-dits et les secrets de famille ou encore la peur de l'inconnu et les grands voyages, Jean Dytar distille judicieusement ces questionnements au fil de son récit et nous accapare pleinement en déflorant au compte goutte le passé tumultueux de Jacques. Un très bel album magnifiquement conduit qui m'a pleinement enthousiasmé !
La Valise (Akileos)
Cela pourrait être le titre d’une chanson de la célèbre animatrice Dorothée ou de Linda de Suza pour les plus vieux lecteurs en mal de nostalgie. Qu’est ce qu’il y a donc dans la valise de cette étrange femme qui semble avoir une jeunesse éternelle ? Il faut dire que la sorcière échange ses prestations de télétransfert par des unités de temps qu’elle prend. Le tarif pour chaque personne est de 7 ans. Cependant, il n’y a qu’un seul débiteur. Si vous êtes trois, cela fait 21 ans pris instantanément à une personne. Ainsi un bébé de 1 an se retrouve avoir subitement 22 ans. Il ne vaut mieux pas être un grand groupe car quand c’est de l’ordre de la cinquantaine d’années à récupérer, on peut très vite prendre un sacré coup de vieux. Le cadre est celui d’une dictature au croisement entre Hitler et Mussolini mais avec une touche de bâtiments et de statues austères à la soviétique. Le sujet est sérieux car il s’agit d’aider les rebelles qui luttent pour la liberté. Cela me rappelle singulièrement la saga Hunger Games où notre héroïne tire à la fin non pas contre le dictateur déchu mais contre la présidente. C’est également une réflexion sur le sens de l’histoire et la prise du pouvoir. On s’interrogera également sur la nature humaine. J’ai beaucoup aimé le déroulé de ce récit qui réserve manifestement de bonnes surprises et des trouvailles assez astucieuses. Quant à la valise, elle est simplement magique dans la mesure où elle permet de se retrouver à un autre endroit ce qui est assez pratique quand on veut quitter une prison par exemple. A noter également un graphisme plutôt somptueux avec des décors à faire frémir. C’est très gothique dans l’approche mais résolument moderne et authentique sur un autre plan plus philosophique ou politique. Pour une première des auteurs, je dois dire que c’est vraiment une réussite tel un pur joyau qu’il convient de ne pas cacher dans une valise diplomatique.
Mémoires de Marie-Antoinette
C’est intéressant de voir les mémoires de Marie-Antoinette qui fut reine de France mais guillotinée par les révolutionnaires assoiffés de sang. Elle a payé un lourd tribu sur l’autel des vanités et d’une certaine hypocrisie. Sa vie nous est retracée par l’utilisation d’une narration à la première personne du singulier ce qui permet l’empathie et l’attachement. Il est vrai qu’elle ne cachera rien, ni même ses erreurs de jeunesse. On s’aperçoit qu’elle a fait de son mieux. L’histoire retiendra qu’elle a été d’une grande dignité lors de son jugement lors de la Révolution Française. Quinzième enfant de l’empereur d’Autriche. Une absence d’éducation politique. Un mariage avec le futur dauphin a seulement 14 ans au milieu d’une étiquette très stricte à Versailles. Une aversion pour la comtesse du Barry maîtresse de Louis XV. Des difficultés à avoir un enfant car le roi n’était guère apte à ce genre de choses. Toujours considérée comme une étrangère dans la famille royale et aux yeux du peuple. Une vie insouciante au milieu des intrigues de la Cour et des fêtes somptueuses alors que le peuple meurt de faim. Une passion également pour les diamants avec l’affaire du collier. Un favori parmi un comte suédois. Et son exécution brutale le 16 octobre 1793 après un procès vide de toute pièce. J’ai bien aimé cette œuvre qui réhabilite la mémoire d’une belle et jeune reine qui était digne avant tout. On retiendra non seulement qu’elle a introduit les croissants dans notre pays mais sa célèbre phrase : « Rien à présent ne peut me faire plus de mal » alors qu’on l’a arraché à ses pauvres enfants. De nos jours, on voit bien que le président de la République se comporte comme un roi de France car on regrette ce qu’on a fait à la monarchie. « Le premier crime de la Révolution fut la mort du Roi, mais le plus affreux fut la mort de la Reine » a dit Châteaubriand. Comme on le comprend. En conclusion, une version bien réalisée et bien documentée sans chichi et extravagance. A noter également une certaine élégance du dessin à l’image de la beauté de Marie-Antoinette !
Je suis Shingo
Le meilleur manga de cet auteur que j'ai lu jusqu'à présent ! Je pensais tomber bêtement sur une histoire d'horreur sur un robot méchant, mais pour le moment l'horreur est peu présente dans ce manga. Il y a des scènes horribles avec le robot, mais elles ne commencent que vers la fin du second tome et une bonne partie de l'histoire focalise sur le jeune Satoru qui est impressionné par le robot de l'usine de son père et qui va tomber amoureux d'une jeune fille qu'il croise lors d'une sortie scolaire. Les deux amoureux vont s'amuser avec le robot et lui apprend plein de choses et puis il se passe plein de choses et je veux pas en dire plus pour ne pas gâcher les surprises qu'il y a dans le scénario. L'histoire est vraiment prenante et les personnages sont intéressants. Chaque tome fait environ 400 pages et j'ai lu les trois premiers tomes d'une traite tellement j'étais enthousiasmé par la série. L'auteur aborde plusieurs thèmes de manière intéressante. Comme il le fait souvent, l'auteur n'a pas peur de montrer les pires travers de l'être humaine et si pour le moment il est soft sur cette série, il y a tout de même certaines scènes qui risquent de choquer des lecteurs. Alors pourquoi je ne recommande pas l'achat ? Parce que j'ai déjà été déçu par la fin d'un manga du même auteur et j'ai peur que la série finisse par déraper et qu'Umezu finisse par faire n'importe quoi et rende son scénario nul (déjà dans le troisième tome un chapitre entier m'a paru bizarre et j'espère que l'auteur va donner une bonne explication sur ce que j'ai trouvé bizarre). Donc je ne peux pas recommander la série avant qu'elle soit terminée et que je l'ai toute lue. Alors allez l'emprunter à la bibliothèque si vous aimez les mangas un peu différents et que vous m'avez pas peur du dessin très rétro de l'auteur.
Le Château de ma Mère
Pour Le Château de ma mère la critique sera courte car mon impression, très bonne, rejoint celles que j’ai déjà livrées sur La Gloire de mon Père et Le Temps des Secrets auxquelles je vous renvoie. Morgann Tanco ainsi que Sandrine Cordurié gardent le cap et livrent une œuvre de toute beauté, très lumineuse et raccord avec le ton du récit. En attendant la conclusion du Temps des Amours, nous tenons là une série égale et constante, tirant vers le haut du panier du point de vue graphique. Je ne sais pas quelle partie du cycle des Souvenirs d’Enfance de Pagnol je préfère, peut-être la première, mais ce Château... a une saveur particulière pour moi. La bande dessinée m’a fait la même impression que déjà le film d’Yves Robert vu étant petit : très prenant, plein de nostalgie, des senteurs, des paysages, etc. Mais un épilogue atroce, dur à encaisser quand on est jeune. Le décès d’Augustine, la mère de Marcel, survenu cinq ans après les évènements du Château, m’ont toujours fait froid dans le dos. De même que la mort annoncée de Lili, tué durant la 1ère guerre mondiale d’une balle en pleine tête. Le film si je me souviens bien ne disait pas quel Paul, le frère cadet des Pagnol, était décédé lui aussi très jeune, à 30 ans seulement. Tant de joies pour une conclusion si triste… Tout le monde meurt un jour mais il se dégage un tel bonheur, une telle joie de vivre de ces récits d’enfance, que parler d’un sujet comme la mort de façon aussi sec et brève, c’est dur.
Batman - The Dark Prince Charming
Avis sur le premier tome : Je n’aime pas les superhéros. Par contre, j’adore Batman et ce, grâce à la trilogie cinématographique de Christopher Nolan. Et justement, quand un de mes dessinateurs préférés (sinon mon préféré !) et qu’un de mes méchants adorés (le joker !) apparaissent dans une bd, je ne peux que l’acheter les yeux fermés ! Et franchement, je n’ai pas déçu par ce premier tome de « Batman - The Dark Prince Charming » car j’y retrouve tout ce que j’ai aimé dans le film « The dark knight » : un joker à l’humour très noir, hyper dangereux et malgré tout terriblement irrésistible ! Une ambiance électrique, malsaine, oppressante… Il ne me reste plus qu’à souhaiter que le deuxième tome confirme les promesses de ce premier chapitre et qu’il me surprenne agréablement ! Et puis, que dire du graphisme d’Enrico Marini ? Tout simplement magnifique ! Je n’irai pas plus loin, ce dessinateur fait partie de mon panthéon du 9ème art et le retrouver oeuvrant sur un Batman, je trouve ça énorme ! En tant que collectionneur de bd, « Batman - The Dark Prince Charming » est le seul comics mettant en scène un superhéros que je possède chez moi… c’est dire le degré d’attachement que j’ai pour Enrico Marini et le « Batman » de Christopher Nolan ! Avec ce premier tome, j’ai retrouvé tout ce que j’ai aimé dans le film « The dark knight », je n’ai qu’un souhait : que le deuxième tome confirme mes excellentes impressions laissées par cette introduction ! Note : 4/5 Avis sur le deuxième tome : Le deuxième tome de "Batman - The Dark Prince Charming" qui clôt l'histoire vient de sortir et après sa lecture, mon avis s'avère mitigé... On retrouve toujours l'ambiance malsaine et pessimiste du premier tome mais pas l'humour noir que j'apprécie tant du méchant joker. Certes, ce n'est qu'un détail parce que cet album apporte les réponses aux questions laissées à la fin du tome précédent et parce que la trame de cette histoire est vraiment bonne. Au final, je laisse ma note pour cette série telle qu'elle est, c'est à dire 4 étoiles parce que j'adore le coup de patte et la mise en couleurs d'Enrico Marini. Le découpage m'est apparu excellent. Quant au scénario, il a l'avantage de clore efficacement ces nouveaux péripéties de notre chevalier noir. Donc, à mon avis, essai transformé avec Batman pour Enrico Marini ! Note : 3,5/5
Little Witch Academia
Je suis un grand fan de l'univers de Little Witch Academia. Cette série a commencé comme deux courts-métrages de 30 minutes et puis il y a eu un anime de 25 épisodes. Il y a aussi eu plusieurs mangas et celle-ci est l'adaptation de l'anime et cela mélange des histoires de l'anime avec des récits inédits. On retrouve les qualités de la série : des personnages attachants, un bon mélange d'aventure, d'action et d'humour et aussi beaucoup d'imagination. Le dessin reste bien le character design de l'univers et il est dynamique. Bref, à lire si on est fan de cet univers et si on la connait pas, ce manga est un bon moyen de le découvrir. Évidemment, il ne faut pas être allergique à certains clichés du genre manga (comme par exemple l’héroïne très naïve, optimiste et remplie d'énergie). Cela dit j'ai un peu l'impression que pour aimer il faut déjà connaitre la série vu que plusieurs points développer dans l'anime ne le sont pas ou très peu dans le manga. On dirait plus un produit pour les fans qu'un produit pour tous les lecteurs et c'est pourquoi je ne conseil pas l'achat.