Pré-publiées à l'origine dans la série Frank Margerin présente, les histoires de Mezzo et Pirus se retrouvent dans le présent ouvrage agrémenté pour l'occasion d'une sixième histoire, celle-ci, inédite.
Le recueil porte bien son nom puisqu'il s'agit pour la plupart de courtes histoires cyniques et cruelles traitant de personnages désabusés.
Si la plupart d'entre elles se terminent par une chute digne des productions EC Comics, certaines semblent parfois abruptes ou inachevées (les histoires Jimmy, Sucre et Victoria sont plus proches de l'ébauche de ce que les auteurs délivreront plus tard avec leur sommet Le Roi des Mouches).
Parfois inégales, souvent inspirées, ces œuvres de jeunesse restent avec le recul de formidables récits aux dialogues ciselés sublimés par le talent graphique d'un Mezzo affinant son style imparable et dont on voit clairement l'évolution.
Sans être indispensable, "Un monde étrange" plaira aux fans des auteurs tout comme à ceux d'un David Lynch dont on ressent également l'influence ici.
Le duo d'auteurs argentins Agrimbau/Ippoliti s'est intéressé à uen guerre oubliée, un conflit qui a secoué l'Amérique du Sud il y a 150 ans, une bataille déchirante étant son point culminant : Acosta Ñu.
Au cours de celle-ci, 3 500 paraguayens pauvrement armés, principalement des enfants de 9 à 15 ans, des vieillards et des blessés, se retrouva face à la Triple Alliance, alimentée par les vétérans brésiliens, argentins et uruguayens (15 000 hommes). Une bataille sanglante, une véritable boucherie. Pour commémorer leur mémoire, le 16 août est devenu au Paraguay le Jour des Enfants, un jour férié.
Comme beaucoup d'auteurs désireux de rendre son récit accessible au plus grand nombre, Agrimbau a décidé de raconter la petite histoire pour nous montrer la grande Histoire. C'est plutôt efficace, le photographe français que l'on suit, même s'il est parfois dépassé par les évènements, permet d'en saisir globalement l'ampleur. Et l'horreur.
Le trait de Gabriel Ippoliti est fin bien que charbonneux, très expressif bien que fuyant parfois.
Un bien bel album.
J’ai lu l’Apocalypse selon Magda il y a un certain temps en oubliant d’en écrire un avis sur le site. Je rectifie cette petite omission maintenant, d’autant que l’album m’avait fait, au moment de sa sortie, très forte impression.
Les auteures incluent un élément propre à l’anticipation ou au fantastique à leur récit (à savoir la fin du monde) sans doute pour aborder le sujet de l’adolescence par un angle original et / ou métaphorique. J’ai davantage perçu cet album comme un roman graphique traitant de l’adolescence avec son cortège de nouvelles expériences, ici largement exacerbées par l’imminence de la mort annoncée.
L’histoire est captivante de bout en bout grâce à une narration efficace et un découpage dynamique. Les personnages sont globalement réussis, notamment Magda et ses copains, qui avides de vie et de liberté, vont multiplier toutes sortes d’expériences : alcool, drogue, sexe…
L’Apocalypse selon Magda est une jolie BD, à la fois dure, émouvante et puissante.
A découvrir !
Un manga qui commence très très bien.
Le début est un peu difficile à supporter si l'on se met dans la peau du héros, lequel doit subir des souffrances inimaginables, mais aussi voir mourir ses proches. C'est noir, très noir, et violent. Et bien sûr, on enchaîne sur une histoire de vengeance relativement classique, mais l'auteur ne s'appesantit pas dessus, et le manga prend, dès ce premier tome, un virage narratif inattendu.
Et même plusieurs, si l'on tient compte de la rencontre avec celui qui est à l'origine de ses malheurs et de son tourment. Et encore plus avec les deux séquences et images finales...
Le tome 2 développe les suites de la rencontre de la fin du tome 1. Agni, en plus de subir des souffrances physiques inimaginables, va devoir faire avec la folie de celle qui l'oblige, quelque part, à collaborer avec elle. A côté de ça, on ne perd pas de vue Sun, qui s'était un temps accroché à notre (anti-)héros. Surprenant en permanence, ou presque.
Le tome 3 prend une autre direction, alors qu'Agni sort du scénario échafaudé par Togata, et semble marquer une sorte de fin de cycle, même s'il se termine sur un énorme cliffhanger, totalement inattendu. La suite propose de nouveaux développements, et la rencontre avec la sorcière des neiges va provoquer un virage assez inattendu dans l'histoire d'Agni...
Au tome 6 survient un total renversement de paradigme, nous partons visiblement sur un nouveau récit.
Le dessin est assez dynamique, même s'il a ce goût d'inachevé sur les visages qui ne me le rend pas super agréable.
Intrigant, très. A suivre, donc.
Pour qui a vu le fameux film de 1970, on est en terrain connu. Rien de nouveau sous le soleil écrasant du désert mexicain. Mais c'est cet univers là qui a posé les bases du cinéma et de la bd à la Jodo. Il est donc logique que l'on soit en terrain connu.
Donc pas vraiment de surprise au niveau du scénario. C'est la suite de l’œuvre cinématographique. Les deux personnages principaux ont d’ailleurs la tête de Jodo dans les années 70 (c'est lui El Topo).
Western psychedeliquo-mexicain ultra-mystique et violent : 2 bonnes cuillères à soupe de catholicisme latin + une pincée de bouddhisme tibétain + une cuillère à café de mysticisme new-age , et surtout 2 bonnes poignées de champignons hallucinogènes (encore que c'est le 1er album, qui fait surement office d'introduction donc le tout n'est pas encore parti en cacahuète). Ah j'allais oublier quelques cases de sexe trivial à base de pute obèse qui "s'offre" au héros ... avec les mariachis jouant tout autour. Du pur Jodo.
Tout ceci pourrait lasser vu que l'on a déjà lu ou vu ça 50 fois chez cet auteur (assez proche du dernier album de Juan Solo) mais pour ma part j'ai encore une fois adoré grâce au superbe dessin de Ladronn. Je ne connaissais pas ce dessinateur et c'est une très belle découverte. Les cases sont grandes et aérées (uniquement 3 bandes à chaque fois pour avoir un rendu plus cinématographique), les dessins sont puissants, on respire... Magnifique !
Donc aucune surprise, mais si vous aimez l'univers de Jodo (ce qui est mon cas), vous pouvez y aller sans problème la tête baissée et les yeux fermés !
Je ne connais pas cette série de romans qui apparemment ont du succès. Il faut dire que ça fait des années que j'ai arrêté de suivre la sortie de nouveaux romans.
Le premier tome est un bon polar excitant qui possède de bonnes surprises. C'est le genre de polar un peu tordu que j'aime et l’adaptation est tellement bien faite qu'on ne voit pas que c'est tiré d'un roman. Il n'y a pas, par exemple, pleins de narrations descriptives lorsque je l'ai vu pour plusieurs roman adapté en format BD.
Ce que j'aime surtout est que tout l’enquête tourne autour de la psychologie du poseur de bombes et l'inspecteur doit tout faire pour bien comprendre la logique du bonhomme. Le dessin est impeccable. J'espère que s'il y a une suite, que le scénario soit toujours au même niveau que celui-ci !
Cinq ans après Terra Australis, les mêmes auteurs se sont lancés dans un nouvel ouvrage, encore imposant -près de 350 pages- sur le thème de l'Australie.
Cette fois-çi, nous suivons le destin de deux déportés,celui de Mary Bryant, petite volueuse, et celui Thomas Muir,déporté politique écossais dont le seul but était de fuir ce bagne à ciel ouvert.
Malgré les 350 pages du volume, ce récit se lit très vite,tant le scénario est prenant. On y croise les révoltés du Bounty, l'amiral Nelson, des révolutionnaires français et d'autres personnages.
C'est un livre beaucoup plus sur le périple des évasions de ces deux forçats que sur l'histoire de l'Australie à proprement dit qui est relatée ici, même si la partie intitulée "monologue" est centrée sur cette terre.
Le dessin en noir et blanc de Philippe Nicloux est parfait pour ce récit, surtout sur les planches maritime.
Un beau récit.
En fait je n'ai découvert "Comanche" que très tardivement, je crois même que c'est à l'époque ou Hermann l'avait déjà abandonné pour se consacrer à Jeremiah. C'est donc plus l'auteur que j'ai suivi que l'histoire, le western proprement dit. Du western je n'étais pas très féru, tout au plus avais je lu quelques Blueberry.
Ce qui ma vraiment plu dans "Comanche" c'est le dessin d'Hermann, je reconnais aux scénarios une belle inventivité dans cette unité de lieu qu'est le Triple Six. Pour le reste j'avoue ne pas en avoir gardé un souvenir impérissable.
Ma note reflète donc plus mon attrait pour le dessin, à ce titre je n'est jamais lu les aventures de "Comanche" dessinées par M. Rouge. Ceci dit une très bonne série pour découvrir la BD et le western
Soyons clairs, je trouve personnellement la couverture assez hideuse pour ne pas dire froide, bref le truc qui ne vous donne pas envie. Alors bêtement j'ai feuilleté un peu et l'intérieur n'a que peu de rapport.
En fait tout ça est assez addictif, le sujet d'abord avec cette maison sur une île ou une bande de garçons vont et viennent, sont éduqués!! par des plus vieux, pourquoi ? A l'issue de ce premier tome le mystère demeure. Une atmosphère oppressante pas très éloignée de Big Brother qui fait aussi penser à ce vieux film "If".
Le dessin de Nesmo vaut bien mieux que le couverture donc et l'histoire est assez prenante pour que je veuille connaitre la suite.
Avec ce titre et ses deux premiers tomes parus j'ai l'impression d'arriver un peu après la bataille. Plutôt à l'affut des titres de SF qui sortent j'avais zappé celui ci. Découverte donc et une heureuse surprise. Tout d'abord le dessin de Christophe Dubois que j'avais déjà beaucoup aimé sur " Le cycle d'Ostruce", certains avis ont fait le rapprochement avec " Le cycle de Cyan", et oui ma foi il y a sur certaines planches des fulgurances, un je ne sais quoi de grandiose dans les perspectives.A ce titre les premières planches du tome un sont assez jouissives.
Pour ce qui est du scénario c'est vrai que les auteurs ont fait dans l'original avec cette société qui vit en dehors et doit aller vers l'intérieur. Je ne rentrerais pas dans la querelle de savoir si c'est vraiment plausible, toujours est il que visuellement c'est assez beau. Petit coup de mou effectivement en début de tome deux, il faut dire qu'après le cliffhanger du tome un il fallait faire fort.espère que les auteurs sauront nous ménager une fin digne de ce nom. Personnellement je suis preneur.
Seul bémol le personnage du gros balèze avec les dreads: pas copain, puis copain du héros la pilule est pas facile à avaler.
En France, les livres sont au même prix partout. C'est la loi !
Avec BDfugue, vous payez donc le même prix qu'avec les géants de la vente en ligne mais pour un meilleur service :
des promotions et des goodies en permanence
des réceptions en super état grâce à des cartons super robustes
une équipe joignable en cas de besoin
2. C'est plus avantageux pour nous
Si BDthèque est gratuit, il a un coût.
Pour financer le service et le faire évoluer, nous dépendons notamment des achats que vous effectuez depuis le site. En effet, à chaque fois que vous commencez vos achats depuis BDthèque, nous touchons une commission. Or, BDfugue est plus généreux que les géants de la vente en ligne !
3. C'est plus avantageux pour votre communauté
En choisissant BDfugue plutôt que de grandes plateformes de vente en ligne, vous faites la promotion du commerce local, spécialisé, éthique et indépendant.
Meilleur pour les emplois, meilleur pour les impôts, la librairie indépendante promeut l'émergence des nouvelles séries et donc nos futurs coups de cœur.
Chaque commande effectuée génère aussi un don à l'association Enfance & Partage qui défend et protège les enfants maltraités. Plus d'informations sur bdfugue.com
Pourquoi Cultura ?
Indépendante depuis sa création en 1998, Cultura se donne pour mission de faire vivre et aimer la culture.
La création de Cultura repose sur une vision de la culture, accessible et contributive. Nous avons ainsi considéré depuis toujours notre responsabilité sociétale, et par conviction, développé les pratiques durables et sociales. C’est maintenant au sein de notre stratégie de création de valeur et en accord avec les Objectifs de Développement Durable que nous déployons nos actions. Nous traitons avec lucidité l’impact de nos activités, avec une vision de long terme. Mais agir en responsabilité implique d’aller bien plus loin, en contribuant positivement à trois grands enjeux de développement durable.
Nos enjeux environnementaux
Nous sommes résolument engagés dans la réduction de notre empreinte carbone, pour prendre notre part dans la lutte contre le réchauffement climatique et la préservation de la planète.
Nos enjeux culturels et sociétaux
La mission de Cultura est de faire vivre et aimer la culture. Pour cela, nous souhaitons stimuler la diversité des pratiques culturelles, sources d’éveil et d’émancipation.
Nos enjeux sociaux
Nous accordons une attention particulière au bien-être de nos collaborateurs à la diversité, l’inclusion et l’égalité des chances, mais aussi à leur épanouissement, en encourageant l’expression des talents artistiques.
Votre vote
Un Monde étrange
Pré-publiées à l'origine dans la série Frank Margerin présente, les histoires de Mezzo et Pirus se retrouvent dans le présent ouvrage agrémenté pour l'occasion d'une sixième histoire, celle-ci, inédite. Le recueil porte bien son nom puisqu'il s'agit pour la plupart de courtes histoires cyniques et cruelles traitant de personnages désabusés. Si la plupart d'entre elles se terminent par une chute digne des productions EC Comics, certaines semblent parfois abruptes ou inachevées (les histoires Jimmy, Sucre et Victoria sont plus proches de l'ébauche de ce que les auteurs délivreront plus tard avec leur sommet Le Roi des Mouches). Parfois inégales, souvent inspirées, ces œuvres de jeunesse restent avec le recul de formidables récits aux dialogues ciselés sublimés par le talent graphique d'un Mezzo affinant son style imparable et dont on voit clairement l'évolution. Sans être indispensable, "Un monde étrange" plaira aux fans des auteurs tout comme à ceux d'un David Lynch dont on ressent également l'influence ici.
Guarani - Les Enfants soldats du Paraguay
Le duo d'auteurs argentins Agrimbau/Ippoliti s'est intéressé à uen guerre oubliée, un conflit qui a secoué l'Amérique du Sud il y a 150 ans, une bataille déchirante étant son point culminant : Acosta Ñu. Au cours de celle-ci, 3 500 paraguayens pauvrement armés, principalement des enfants de 9 à 15 ans, des vieillards et des blessés, se retrouva face à la Triple Alliance, alimentée par les vétérans brésiliens, argentins et uruguayens (15 000 hommes). Une bataille sanglante, une véritable boucherie. Pour commémorer leur mémoire, le 16 août est devenu au Paraguay le Jour des Enfants, un jour férié. Comme beaucoup d'auteurs désireux de rendre son récit accessible au plus grand nombre, Agrimbau a décidé de raconter la petite histoire pour nous montrer la grande Histoire. C'est plutôt efficace, le photographe français que l'on suit, même s'il est parfois dépassé par les évènements, permet d'en saisir globalement l'ampleur. Et l'horreur. Le trait de Gabriel Ippoliti est fin bien que charbonneux, très expressif bien que fuyant parfois. Un bien bel album.
L'Apocalypse selon Magda
J’ai lu l’Apocalypse selon Magda il y a un certain temps en oubliant d’en écrire un avis sur le site. Je rectifie cette petite omission maintenant, d’autant que l’album m’avait fait, au moment de sa sortie, très forte impression. Les auteures incluent un élément propre à l’anticipation ou au fantastique à leur récit (à savoir la fin du monde) sans doute pour aborder le sujet de l’adolescence par un angle original et / ou métaphorique. J’ai davantage perçu cet album comme un roman graphique traitant de l’adolescence avec son cortège de nouvelles expériences, ici largement exacerbées par l’imminence de la mort annoncée. L’histoire est captivante de bout en bout grâce à une narration efficace et un découpage dynamique. Les personnages sont globalement réussis, notamment Magda et ses copains, qui avides de vie et de liberté, vont multiplier toutes sortes d’expériences : alcool, drogue, sexe… L’Apocalypse selon Magda est une jolie BD, à la fois dure, émouvante et puissante. A découvrir !
Fire Punch
Un manga qui commence très très bien. Le début est un peu difficile à supporter si l'on se met dans la peau du héros, lequel doit subir des souffrances inimaginables, mais aussi voir mourir ses proches. C'est noir, très noir, et violent. Et bien sûr, on enchaîne sur une histoire de vengeance relativement classique, mais l'auteur ne s'appesantit pas dessus, et le manga prend, dès ce premier tome, un virage narratif inattendu. Et même plusieurs, si l'on tient compte de la rencontre avec celui qui est à l'origine de ses malheurs et de son tourment. Et encore plus avec les deux séquences et images finales... Le tome 2 développe les suites de la rencontre de la fin du tome 1. Agni, en plus de subir des souffrances physiques inimaginables, va devoir faire avec la folie de celle qui l'oblige, quelque part, à collaborer avec elle. A côté de ça, on ne perd pas de vue Sun, qui s'était un temps accroché à notre (anti-)héros. Surprenant en permanence, ou presque. Le tome 3 prend une autre direction, alors qu'Agni sort du scénario échafaudé par Togata, et semble marquer une sorte de fin de cycle, même s'il se termine sur un énorme cliffhanger, totalement inattendu. La suite propose de nouveaux développements, et la rencontre avec la sorcière des neiges va provoquer un virage assez inattendu dans l'histoire d'Agni... Au tome 6 survient un total renversement de paradigme, nous partons visiblement sur un nouveau récit. Le dessin est assez dynamique, même s'il a ce goût d'inachevé sur les visages qui ne me le rend pas super agréable. Intrigant, très. A suivre, donc.
Les Fils d'El Topo
Pour qui a vu le fameux film de 1970, on est en terrain connu. Rien de nouveau sous le soleil écrasant du désert mexicain. Mais c'est cet univers là qui a posé les bases du cinéma et de la bd à la Jodo. Il est donc logique que l'on soit en terrain connu. Donc pas vraiment de surprise au niveau du scénario. C'est la suite de l’œuvre cinématographique. Les deux personnages principaux ont d’ailleurs la tête de Jodo dans les années 70 (c'est lui El Topo). Western psychedeliquo-mexicain ultra-mystique et violent : 2 bonnes cuillères à soupe de catholicisme latin + une pincée de bouddhisme tibétain + une cuillère à café de mysticisme new-age , et surtout 2 bonnes poignées de champignons hallucinogènes (encore que c'est le 1er album, qui fait surement office d'introduction donc le tout n'est pas encore parti en cacahuète). Ah j'allais oublier quelques cases de sexe trivial à base de pute obèse qui "s'offre" au héros ... avec les mariachis jouant tout autour. Du pur Jodo. Tout ceci pourrait lasser vu que l'on a déjà lu ou vu ça 50 fois chez cet auteur (assez proche du dernier album de Juan Solo) mais pour ma part j'ai encore une fois adoré grâce au superbe dessin de Ladronn. Je ne connaissais pas ce dessinateur et c'est une très belle découverte. Les cases sont grandes et aérées (uniquement 3 bandes à chaque fois pour avoir un rendu plus cinématographique), les dessins sont puissants, on respire... Magnifique ! Donc aucune surprise, mais si vous aimez l'univers de Jodo (ce qui est mon cas), vous pouvez y aller sans problème la tête baissée et les yeux fermés !
Brigade Verhoeven
Je ne connais pas cette série de romans qui apparemment ont du succès. Il faut dire que ça fait des années que j'ai arrêté de suivre la sortie de nouveaux romans. Le premier tome est un bon polar excitant qui possède de bonnes surprises. C'est le genre de polar un peu tordu que j'aime et l’adaptation est tellement bien faite qu'on ne voit pas que c'est tiré d'un roman. Il n'y a pas, par exemple, pleins de narrations descriptives lorsque je l'ai vu pour plusieurs roman adapté en format BD. Ce que j'aime surtout est que tout l’enquête tourne autour de la psychologie du poseur de bombes et l'inspecteur doit tout faire pour bien comprendre la logique du bonhomme. Le dessin est impeccable. J'espère que s'il y a une suite, que le scénario soit toujours au même niveau que celui-ci !
Terra Doloris
Cinq ans après Terra Australis, les mêmes auteurs se sont lancés dans un nouvel ouvrage, encore imposant -près de 350 pages- sur le thème de l'Australie. Cette fois-çi, nous suivons le destin de deux déportés,celui de Mary Bryant, petite volueuse, et celui Thomas Muir,déporté politique écossais dont le seul but était de fuir ce bagne à ciel ouvert. Malgré les 350 pages du volume, ce récit se lit très vite,tant le scénario est prenant. On y croise les révoltés du Bounty, l'amiral Nelson, des révolutionnaires français et d'autres personnages. C'est un livre beaucoup plus sur le périple des évasions de ces deux forçats que sur l'histoire de l'Australie à proprement dit qui est relatée ici, même si la partie intitulée "monologue" est centrée sur cette terre. Le dessin en noir et blanc de Philippe Nicloux est parfait pour ce récit, surtout sur les planches maritime. Un beau récit.
Comanche
En fait je n'ai découvert "Comanche" que très tardivement, je crois même que c'est à l'époque ou Hermann l'avait déjà abandonné pour se consacrer à Jeremiah. C'est donc plus l'auteur que j'ai suivi que l'histoire, le western proprement dit. Du western je n'étais pas très féru, tout au plus avais je lu quelques Blueberry. Ce qui ma vraiment plu dans "Comanche" c'est le dessin d'Hermann, je reconnais aux scénarios une belle inventivité dans cette unité de lieu qu'est le Triple Six. Pour le reste j'avoue ne pas en avoir gardé un souvenir impérissable. Ma note reflète donc plus mon attrait pour le dessin, à ce titre je n'est jamais lu les aventures de "Comanche" dessinées par M. Rouge. Ceci dit une très bonne série pour découvrir la BD et le western
Méto
Soyons clairs, je trouve personnellement la couverture assez hideuse pour ne pas dire froide, bref le truc qui ne vous donne pas envie. Alors bêtement j'ai feuilleté un peu et l'intérieur n'a que peu de rapport. En fait tout ça est assez addictif, le sujet d'abord avec cette maison sur une île ou une bande de garçons vont et viennent, sont éduqués!! par des plus vieux, pourquoi ? A l'issue de ce premier tome le mystère demeure. Une atmosphère oppressante pas très éloignée de Big Brother qui fait aussi penser à ce vieux film "If". Le dessin de Nesmo vaut bien mieux que le couverture donc et l'histoire est assez prenante pour que je veuille connaitre la suite.
TER
Avec ce titre et ses deux premiers tomes parus j'ai l'impression d'arriver un peu après la bataille. Plutôt à l'affut des titres de SF qui sortent j'avais zappé celui ci. Découverte donc et une heureuse surprise. Tout d'abord le dessin de Christophe Dubois que j'avais déjà beaucoup aimé sur " Le cycle d'Ostruce", certains avis ont fait le rapprochement avec " Le cycle de Cyan", et oui ma foi il y a sur certaines planches des fulgurances, un je ne sais quoi de grandiose dans les perspectives.A ce titre les premières planches du tome un sont assez jouissives. Pour ce qui est du scénario c'est vrai que les auteurs ont fait dans l'original avec cette société qui vit en dehors et doit aller vers l'intérieur. Je ne rentrerais pas dans la querelle de savoir si c'est vraiment plausible, toujours est il que visuellement c'est assez beau. Petit coup de mou effectivement en début de tome deux, il faut dire qu'après le cliffhanger du tome un il fallait faire fort.espère que les auteurs sauront nous ménager une fin digne de ce nom. Personnellement je suis preneur. Seul bémol le personnage du gros balèze avec les dreads: pas copain, puis copain du héros la pilule est pas facile à avaler.