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Couverture de la série L'Esprit de Lewis
L'Esprit de Lewis

Voilà une bd très agréable à lire, pour l'ambiance, les dessins. Ca m'a beaucoup fait penser à Tanquerelle (et Sfar du coup) en particulier Professeur Bell. Je pense que cette bd gagnera à être lue avec les 2 tomes à la suite (à mon avis, ça sera vite édité en intégrale). Le tome 1 seul laisse un peu sur sa fin/faim.

04/11/2018 (modifier)
Par Erik
Note: 4/5
Couverture de la série Walking Dead - Negan
Walking Dead - Negan

Voici le premier spin-off de la célèbre série consacré au méchant le plus emblématique de l'univers Walking Dead. En plus, nous aurons droit à une nouvelle de quelques pages sur Michonne, puis sur le Gouverneur et enfin le regretté Tyrese. On a toujours voulu savoir comment Negan est devenu le personnage qu'il est. On se doutait qu'il n'était certainement pas comme cela dans la vie civile avant que toute cette horreur apocalyptique zombie ne commence. Il y aura quelques révélations assez intéressantes et qui ne me semblent pas incohérentes. Au final, l'exercice de style est assez réussi. Cependant, les 3 dernières nouvelles sont plutôt courtes et sans grand intérêt. Ce one-shot va satisfaire uniquement les fans de Walking Dead. Note Dessin: 4/5 - Note Scénario: 4/5 - Note Globale: 4/5

04/11/2018 (modifier)
Par Ro
Note: 4/5
Couverture de la série Jane Eyre
Jane Eyre

Aussi connu soit-il, je n'ai pas lu le roman de Charlotte Brontë. C'est donc dans l'espoir de le découvrir facilement que j'ai lu ce manga. Je craignais néanmoins que l'adaptation n'y soit un peu niaise, trop orientée vers un public de lectrices adolescentes, ou alors trop influencé par la culture manga ou la culture asiatique en général. C'est vrai qu'on retrouve quelques zestes d'ambiance shojo dans certaines mises en scène, ou dans la mise en image d'une jeune femme douce et bien sous tout rapport face à un homme beau, ténébreux et dominant (par exemple dans l'image de la galerie). Mais cette influence n'est que superficielle et pas du tout gênante, et j'ai trouvé l'adaptation très réussie. Je n'ai à aucun moment ressenti la lourdeur d'un roman adapté en BD, ni ellipses trop brusques ni texte trop présent. L'histoire coule parfaitement bien, le dessin est de bonne qualité et la narration est claire et agréable. C'est donc grâce à cet ouvrage que j'ai découvert le parcours et le personnage de cette Jane Eyre tellement en avance sur son temps en ce début d'ère Victorienne. Elle surprend en effet par son indépendance d'esprit, sa volonté et son féminisme en contradiction avec la domination masculine de l'époque. Belle adaptation d'un bon récit.

03/11/2018 (modifier)
Par Gaston
Note: 4/5
Couverture de la série Daredevil par Ann Nocenti
Daredevil par Ann Nocenti

3.5 Jusqu'à présent, je n'avais lu que deux ou trois histoires d'Ann Nocenti et c'est la première fois que je lis plusieurs histoires d'elle à la suite de l'autre donc je la découvre vraiment avec cet album. Nocenti est le genre d'auteure que plusieurs aiment et que d'autres détestent et j'ai compris pourquoi à la lecture de ses récits de Daredevil. En effet, Nocenti met beaucoup l'accent sur la psychologie des personnages et aussi les problèmes sociaux ce qui va très bien avec l'univers de Daredevil, c'est juste que cela manque de subtilité par moment (les personnages font souvent des monologues qui manquent parfois de naturel) et qu'il y a des éléments un peu bizarres parfois dans ses scénarios comme ce gamin qui est obsédé par la bombe atomique. Personnellement, j'ai bien accroché et j'ai trouvé les histoires prenantes, mais je comprends que d'autres lecteurs vont moins accrocher. Surtout que le gros de l'album tourne sur une intrigue où Daredevil va voir sa vie ruinée par la nouvelle vilaine Mary Typhoïde, un personnage que j'ai bien aimé, mais cela risque de lasser les lecteurs qui voient la vie de Daredevil ruinée à peu près tous les 2-3 ans depuis que Frank Miller a modifié le ton des aventures du personnage au début des années 80. Le dessin de Romita JR commence à voir son style personnel que je n'aime pas trop habituellement, mais ici je trouve que ça va très bien avec le ton des récits. A noter que cette série ne contient pas tout le run de Ann Nocenti, mais uniquement les numéros qu'elle a fait avec Romita (du moins c'est le cas pour le premier tome). Donc on ne voit pas les premiers numéros de son run ou encore le numéro filler qu'elle a fait avec Steve Ditko et c'est vraiment dommage je trouve. Ah oui les derniers numéros du premier tome font partie du gros crossover Inferno qui voyait des démons envahir New York donc oui c'est normal s'il y a des éléments surnaturels et qu'il y a soudainement des démons qui semblent sortir de nulle part.

02/11/2018 (modifier)
Par Erik
Note: 5/5
Couverture de la série Presque maintenant
Presque maintenant

J'aime vraiment ce que fait Cyril Bonin. C'est tout à fait mon style de roman graphique. Je ne vais pas mentir en affirmant le contraire pour être dans la norme et critique. Certes, il y a quand même des choses qui m'ont semblé trop tiré par les cheveux comme l'épisode de la colère contre la cigarette qui donne lieu à une scène so romantic. Cependant, si j'avais été à la place de l'étudiante Anna, je n'aurais jamais toléré cet accès de violence. Le sujet est plutôt original car il est déjà ancré dans notre vie quotidienne avec ses applications qui surveille constamment notre santé et ce qu'on mange, les pas que l'on fait dans une journée pour éliminer les vilaines calories etc... La moralité de cette histoire est qu'il faut se laisser vivre et non pas faire attention à bout de champ à ce qu'on mange ou ce qu'on boit. Le cancer peut atteindre également des personnes prenant soin de leur corps. Tiens, cela me donne vraiment envie de boire un Schweppes Agrum' zéro calorie et de manger un peu de saucisson. Voilà une bd dont le message ne sera pas aussi moralisateur de ce qu'on doit faire. C'est aussi cela le goût de la liberté dans un pays libre.

02/11/2018 (modifier)
Couverture de la série L'Art selon Madame Goldgruber
L'Art selon Madame Goldgruber

Mahler est un auteur très original, autant dans le fond que dans la forme de ses productions, aux dessins et aux « intrigues » ultra minimalistes. C’est souvent inégal, mais quasiment tout le temps intéressant. Toujours est-il que ces deux albums sont hautement recommandables. L’auteur autrichien y a mis beaucoup d’autobiographie (sa jeunesse, ses expériences cinématographiques, ses premiers pas dans la Bande Dessinée, etc.), pour nous présenter ces petites histoires, tournant autour du métier de bédéiste, des festivals, des expositions, bref, du regard que portent les autres sur ce qui est (ou pas ?) un art, le neuvième. Il y a beaucoup d’autodérision, un humour à la fois contenu mais aussi très efficace – plusieurs fois le rire s’est invité par surprise lors de ma lecture. Mahler, sur un ton souvent plus ou moins faussement désabusé, charge les milieux artistiques, les collectionneurs d’autographe – et la fonctionnaire chargée de traiter son dossier fiscal, madame Goldgruber donc. Même si cette dernière disparaît du second tome, celui-ci est du même très bon niveau que le premier ! L’humour de Mahler est certes particulier – on est loin des tartes à la crème ou de la déconne Fluide Glacial – mais il réussit ici à faire mouche, tout en développant des réflexions très intéressantes – alors même qu’il se moque des conférences théoriques auxquelles il a pu assister. A (re)découvrir !

01/11/2018 (modifier)
Couverture de la série Cinema Panopticum
Cinema Panopticum

Un très bon travail éditorial de L’Association permet de bien apprécier le travail de Thomas Ott. En effet, l’album se voit gratifié d’une couverture épaisse, avec dos toilé, d’un papier intérieur lui aussi épais, glacé et d’un beau noir qui fait bien ressortir le dessin d’Ott – qui nous fait encore admirer son talent pour le carte à gratter. Bel objet donc, mais le ramage vaut largement le plumage. En effet, si l’album se lit très vite – car entièrement muet, et seulement quatre cases par page –, c’est avec plaisir qu’on se plonge dans cette histoire. Ott nous embarque à la suite d’une petite fille dans une foire à l’ancienne, dans laquelle elle va découvrir des machines lui faisant vivre des aventures diverses, mais toutes caractérisées par une noirceur, un léger humour (noir forcément !) et de l’absurde, voire un fatalisme comme celui qui innervait les mythes grecs. J’ai vraiment bien aimé cette lecture – comme quasiment tout ce que j’ai lu de cet auteur, vraiment intéressant et original. Je ne peux que vous recommander cet album, et le reste de son œuvre.

01/11/2018 (modifier)
Par Erik
Note: 4/5
Couverture de la série Vies volées (Matz)
Vies volées (Matz)

Les dictatures se suivent et se ressemblent. Pourtant, certaines d'entre-elles peuvent être plus cruelles que d'autres même si ce genre d'échelle de la souffrance est bien difficile à établir. L'Argentine a connu malheureusement une dictature sanglante en 1976 et 1983. Certes, elle a pratiqué des exécutions notamment d'opposants gauchistes. Ce qu'il faut savoir, outre le fait qu'il lâchait des femmes d'opposants du haut de leurs hélicoptères pour s'écraser dans le rio de la plata, le régime a enlevé des enfants pour les faire adopter par des proches du régime ou des familles sûrs et sans histoires. Cela a concerné environ 500 enfants. Certes, ce récit est fictif mais il s'inspire d'une triste réalité. Alors qu'il accompagnait son ami en quête de vérité, un étudiant qui joue le mariole fait également faire ce test dont les résultats seront terribles pour son existence. Le récit va changer progressivement de protagoniste principal pour suivre sa quête inspiré par un mouvement de grands-mères désireuses de rétablir certaines vérités. J'ai beaucoup aimé ce récit qui prend une direction inattendue. Malheureusement, tous les enfants n'ont pas retrouvé leur vraie famille et cela provoque bien des traumatismes dans sa construction d'être humain. Le titre est plutôt bien choisie. Le dessin est doux ce qui n'est pas pour déplaire le lecteur car le trait est empreint de sensibilité. Tout comme ce récit qui est à découvrir.

01/11/2018 (modifier)
Par sloane
Note: 4/5
Couverture de la série Le Cid
Le Cid

Louons les Éditions du long bec pour avoir fait paraitre cette intégrale du Cid de Palacios qui réunit les quatre tomes de l'histoire. J'ai beaucoup apprécié cette œuvre monumentale parce que d'une part elle m'a permis d'avoir un éclairage sur cette Espagne du XIème siècle dont je savais seulement qu'elle était occupée par les maures, et puis j'avais visité le palais de l’Alhambra magnifique palais. D'autre part j'ai corrigé une erreur personnelle, en fait pour moi l'histoire du Cid c'es à l'époque des mousquetaires, honte sur moi d'accord mais bon... Le moins que l'on puisse dire c'est que cette œuvre est foisonnante, tant au niveau du texte qui fait allusion à des événements peu ou pas étudiés dans nos lycées, mais également au niveau du dessin, marque de fabrique de Palacios, très chargé, trop diront certains, mais qui possède d'indéniables qualités. C'est fort, c'est puissant, la fureur des combats est bien retransmise. Sans doute un peu ardu sur le fond, cette lecture possède pourtant un souffle évident.

28/10/2018 (modifier)
Par sloane
Note: 4/5
Couverture de la série Du plomb dans la tête
Du plomb dans la tête

Cela faisait longtemps que je lorgnais sur ce titre et oh divine surprise dans un vide grenier pour un prix dérisoire voilà t'il pas que je tombe sur la fameuse trilogie. "La BD qui a inspiré le film avec Sylvester Stallone". Certes mais aucun souvenir du film. Quoiqu'il en soit cette trilogie est fameuse, tirée au cordeau même. Un scénario qui n'est pas le plus original du monde, nous avons vu ici ou là ce type de péripéties avec tueurs, flics et politiciens pourris. Il y a cependant un petit je ne sais quoi qui rend cette aventure addictive au point qu'une fois la lecture commencée on ne lâche plus l'affaire. Sans doute est-ce du en partie aux dialogues, eux aussi vu ailleurs, Pulp Fiction notamment. Non en fait c'est très bien ficelé. Dans son genre le dessin dans un style réaliste n'est pas mauvais, la seule chose qui pêche à mon sens c'est la colorisation qui lorgne vers le comic's et n'est pas toujours heureuse. Sinon faites tourner.

28/10/2018 (modifier)