Les derniers avis (38668 avis)

Par Miranda
Note: 4/5
Couverture de la série Mickey et l'océan perdu
Mickey et l'océan perdu

Avant tout je dois préciser que j’ai acheté cette B.D. uniquement pour son graphisme à tomber raide mort et avant même d’avoir vu les avis pas très emballés des autres lecteurs, du coup je l’ai lue sans tarder pour être fixée. Je me dois de préciser que je n’ai jamais lu une histoire concernant Mickey ni même regardé un dessin animé ou juste une poignée de minutes, ce personnage ne m’a jamais attirée ni même ses acolytes en dehors du fait qu’ils soient des personnages animaliers, de ce fait je n’attendais rien de particulier dans le comportement et personnalités des personnages. L’objet est beau, dos toilé, beau papier, belle couverture et à l’ouverture ce que l’ont trouve ce sont entre de belles couleurs, un beau dessin, une multitude de détails, un chouette cadrage, il n’y a rien à jeter c’est purement parfait, ça m’a fait un bien fou aux yeux. Par ailleurs le papier est mâte ce qui ajoute une impression de qualité fort appréciée. J'ajoute que le prix reste raisonnable par rapport à d'autres B.D. pas franchement folichonnes graphiquement. Le scénario m’a plu aussi, j’ai trouvé l’histoire originale et qui donne lieu à de très belles scènes. Je l’ai trouvé aussi assez bien équilibré sans longueurs et sans omettre de données. La seule chose qui m’a un peu déboussolée c’est le langage scientifique très actuels que j’ai eu au début un peu de mal à intégrer, mais passé la moitié de l'histoire j’ai trouvé au contraire que ça ajoutait une touche d’originalité à celle-ci. En tant que one shot il est très bien mais en diptyque il aurait été merveilleux car certains éléments auraient pu être approfondis. Je pense qu’il faut prendre du recul et ne rien attendre du personnage original comme c’est mon cas pour ne pas lui trouver trop de défauts inhérents à cette attente.

18/01/2018 (modifier)
Couverture de la série Jérôme K. Jérôme Bloche
Jérôme K. Jérôme Bloche

J’avais lu quelques albums il y a bien longtemps, et viens d’avoir l’occasion de (re)lire les 4 premiers tomes de la série. Sans doute créée au départ pour un lectorat assez jeune, je dois dire que ça passe relativement bien la barrière de l’âge, et que j'ai bien apprécié ma lecture.. Aucune esbroufe dans ces enquêtes policières, parfois teintées de fantastiques, mais qui s’insèrent dans un univers très classique, un quotidien on ne peut plus « normal ». Idem pour le héros (au nom improbable !), sorte d’adolescent attardé, rêveur et pas forcément très rigoureux. Jérome est détective, s’habille comme dans les polars noirs américains des années 40-50. Mais là s’arrête la comparaison : pas de grosse berline, mais un solex ; pas d’alcool et de clopes, mais des tartines beurrées trempées dans un café… Les enquêtes elles-mêmes sont menées tranquillement, en parallèle de la vie ordinaire, « banale » de Jérome – sa copine Babette cherchant à le ramener à plus de concret (les concernant par exemple). L’élucidation du mystère est souvent brutale et quelque peu improbable, l’essentiel est dans la manière de traiter cette banalité évoquée, qui passe ici sans lasser. Le dessin de Dodier est classique, avec un trait semi-réaliste bien fichu. Un trait assez fluide adapté aux textes. Bref, une série pas révolutionnaire, et sans doute plus faite pour de jeunes ados, mais qui peut procurer un divertissement sympa à toute la famille.

18/01/2018 (modifier)
Par PAco
Note: 4/5
Couverture de la série La Cité des Trois Saints
La Cité des Trois Saints

Pour un premier album, ces deux auteurs italiens frappent fort ! En même temps, ici tout ne va être que rapport de force, ou presque. Dans cette ville italienne d'aujourd'hui placée sous la protection de trois Saints et d'une mafia toute puissante, nous allons suivre le récit croisé de trois personnages : un ex boxeur déchu et camé, un jeune dealer et un ex mafieux retiré qui tente de rentrer dans le droit chemin avec son camion fast food. Ce qui m'a surpris d'emblée dans cet album c'est la lumière. Loin des clichés sombres qu'aurait pu inspirer ce genre de récit, le dessinateur Vincenzo Bizzarri nous propose un graphisme lumineux. Même les scènes de nuit m'ont laissé cette impression, ce qui n'est pas innocent à mon sens quand on connait la fin de l'album. C'est aussi sans doute ce qui renforce le contraste avec ce quotidien tout en tension, qui monte progressivement jusqu'à la procession finale qui clôt l'album et libère chacun des protagonistes de façon singulière... Le point fort de cet album réside donc dans sa narration impeccable qui page après page installe cette tension des plus palpable ; on attend juste de savoir quand et comment va se rompre l'élastique... Le trait un peu caricatural de Bizzarri y est aussi pour beaucoup. Allié à sa mise en couleur, à ses cadrages très cinématographiques et à certaines scènes assez surréalistes, on ne peut que se laisser prendre et attendre que tout cela nous pète à la gueule. Un très bon album, tout en tension et en efficacité, surtout pour une première. Voilà deux auteurs qu'il va falloir suivre de près !

18/01/2018 (modifier)
Par PAco
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série L'Homme gribouillé
L'Homme gribouillé

Pour un gribouillage, on a vu pire ! J'en prends tous les jours et j'en redemande des coups de crayon comme ça moi ! Entre un Serge Lehman très inspiré et du GRAND Frederik Peeters revenu au noir et blanc, on en prend plein les mirettes ! Ces deux auteurs se sont trouvés et l'osmose contagieuse de leur travail nous réserve à mon sens le meilleur album lu depuis un bon moment. Tout concourt à la réussite de cette petite merveille. L'ambiance tout d'abord qui nous happe dès les premières pages. Lâchés dans ce Paris noyé sous des trombes d'eau incessantes, on découvre petit à petit l'autre richesse de ce récit : les personnages. Tout s'imbrique subrepticement. On a déjà mordu à l'hameçon sans s'en être rendu compte. Car la famille Couvreur, Jasmine, Betty et Maud, nous réserve bien des surprises... Entre la fille, la mère et la grand-mère, chacune a son caractère bien trempé, mais pourtant une histoire commune et mystérieuse qui va nous ramener au temps des comptes et des créatures extraordinaires. C'est ce glissement subtil entre un quotidien banal et le fantastique qui donne toute sa force au récit en s'appuyant sur cette ambiance singulière, ces solides personnages et toute la richesse du décorum et des personnages secondaires. On se laisse mener par le bout du nez, et chapitre après chapitre nos deux auteurs enfoncent le clou jusqu'à un final grandiose grâce à une narration des plus maîtrisée. Messieurs bravo ! Une seule requête : c'est pour quand la prochaine collaboration ???

18/01/2018 (modifier)
Par BEDELAND
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Quatre jours de descente
Quatre jours de descente

Un album qui surprend un peu mais qui régale ! Un homme va se retrouver juré d'assises où comparait un homme accusé du meurtre d'un de ses amis qu'il aurait roué de coups. L'homme a avoué mais se souvient pas trop bien vu qu'il est souvent imbibé d'alcool. Notre juré a un étourdissement pendant les débats, il le met sur le compte de la fatigue vu qu'il vient de connaitre un drame familial. Il ne croit pas en la culpabilité de l'accusé et décide de faire sa propre enquête ... Même si le sujet reste classique l'auteur l'aborde sous un angle différent des œuvres déjà lues ou vues où les sciences humaines sont bien plus présentes que l'histoire policière en elle même. C'est pour moi un chef d'oeuvre en ce sens à lire de toute urgence.

18/01/2018 (modifier)
Couverture de la série Les Danois
Les Danois

Il y a quelque chose de pourri dans le royaume de Danemark… Clarke se lance dans un récit d'anticipation en partant d'une anecdote presque anodine. Un beau jour, au Danemark, des enfants nés de parents arabes, africains, ou asiatiques commencent à venir au monde tous blonds, tous blancs, avec des yeux bleus. Passés les soupçons d'adultère, on comprend que leur aspect physique est dû à un virus. Et la panique gagne la société… À travers le destin de quelques personnes, l'auteur imagine une situation étonnante qui dégénère en véritable problème social, générateur de violences, bousculant la démocratie et remettant même l'ordre mondial en cause. Le tout est plausible ; ce conte est une prétexte pour montrer la faiblesse du ciment qui lie les individus dans notre Europe pacifiée, attachée aux droits humains et aux valeurs démocratiques. L'intrigue se déroule comme un bon thriller d'anticipation, avec ses journalistes enquêteurs, ses méchants prêts à tout pour profiter du chaos et ses héros qui essaient de survivre à la situation. Après Dilemma (Clarke), l'auteur dévoile une nouvelle facette de son talent, bien éloignée des histoires humoristiques courtes qui ont marqué ses débuts. J'aimais bien ses Histoires à lunettes (Durant les travaux, l'exposition continue...) ou Mister President, mais je comprends qu'il ait voulu passer à un autre genre. Quoi qu'il en soit, il a le sens du récit et livre un scénario au découpage rythmé, mêlant avec bonheur le récit intime et la chronique journalistique, au service d'une histoire sans artifice, mais qui porte un message salutaire. Clarke illustre cet album de son trait reconnaissable, mais s'applique à le domestiquer. On sent qu'il tient à rester réaliste pour coller au ton de l'histoire. J'aime bien son style de dessin, mais le préfère dans sa ligne plus caricaturale, où il est capable de développer une véritable force comique ; c'est un talent rare que l'on retrouve chez un Nicolas Barral, et dont je trouve qu'il toujours est un peu gâché lorsqu'il tempère sa verve comme ici. J'espère que Clarke reviendra un jour aux récits humoristiques. Ce petit regret mis à part, l'histoire est bien illustrée, avec des personnages crédibles et soignés, et ce qu'il faut de décors pour bien planter l'intrigue. Cet album est d'abord un bon récit d'anticipation, qui, partant d'un petit fait perturbateur, parvient efficacement à lancer le lecteur dans un thriller crédible, qui a la bonne idée de faire réfléchir sur les sujets ô combien actuels et explosifs de l'identité, de l'origine, de l'ethnie, de l'intégration, du vivre-ensemble… Le procédé me rappelle L'Appel de l'Espace du grand Will Eisner. Et ça, c'est un compliment !

17/01/2018 (modifier)
Par Ro
Note: 4/5
Couverture de la série 40 éléphants
40 éléphants

Une plongée dans la pègre londonienne des années 1920, mais avec une très grosse originalité : le gang que l'on va suivre ainsi est uniquement composé de femmes. Celles-ci sont issues de milieux très différents, allant des filles des rues aux femmes aux foyer bien implantées. Et il est d'autant plus étonnant de découvrir derrière des femmes au regard doux et aux robes serrées des voleuses, kidnappeuses et pour certaines mêmes de vraies tueuses à gages. Pour le premier tome au moins, l'histoire nous est racontée en suivant le personnage de Florrie, jeune femme qui vient tout juste d'intégrer le gang et en découvre le fonctionnement. Et très vite, le lecteur découvre que chacun cache ses mystères, que ce soit les membres et la dirigeante du gang mais également Florrie elle-même. C'est bien fait et très sympa à lire. J'aime le dessin qui est efficace et charmant. Les rues de Londres de 1920 sont belles et crédibles, même si l'on se dit que finalement, hormis quelques voitures, les choses n'y avaient alors que peu changé par rapport à la fin 19e siècle. En ce qui concerne les personnages, le graphisme joue grandement sur la douceur visuelle des femmes de ce gang comparé à la dureté que peuvent parfois prendre leurs actes. Ce qui fait que d'un côté, on s'attache vite aux différents protagonistes, et en même temps on ne peut s'empêcher de s'en méfier voire de les redouter un peu. Le scénario est réaliste et bien ficelé. Il fourmille de mystères qui se dévoilent peu à peu et de rebondissements qui font qu'on ne sait pas à l'avance où les choses vont aller. Les personnalités des différents protagonistes sont également très réussies et forment un bon cocktail. Et tout tient bien la route. Il n'y a qu'une seule chose qui coince au niveau du scénario, c'est l'explication de comment Florrie a fait pour devenir aussi douée de ses mains. Pour le reste, c'est intelligent et prenant. Vivement la suite !

17/01/2018 (modifier)
Par Ro
Note: 4/5
Couverture de la série Voyage au centre de la Terre
Voyage au centre de la Terre

Voyage au centre de la Terre est l'une de mes aventures préférées de Jules Verne, notamment grâce à l'excellent film de Henry Levin datant de 1959. Et je dois admettre que ce manga est une très belle adaptation. Pour commencer, il est vraiment fidèle au roman, ce qui n'est pas le cas du film, ni des autres films plus récents. Comme je n'ai pas lu le livre, c'est avec ce manga que j'ai appris que le professeur Lindenbrock était allemand et non pas forcément anglo-saxon comme dans les versions américaines. Et qu'il avait bien assez à faire des dangers d'une exploration souterraine sans avoir besoin qu'on lui invente un rival ou des périls supplémentaires. Le dessin est de très belle qualité. Les costumes et décors sont soignés, détaillés et beaux, à part peut-être le cratère du Sneffels qui n'est pas très convaincant. Les personnages sont bons également, dans un style certes manga mais clair et bien rendu. Il m'a fallu quand même m'habituer au visage aquilin et très aggressif du professeur Lindenbrock qui surprend un peu. Et j'ai beaucoup aimé la sobriété et l'élégance de la narration et de la mise en scène. C'est très bien raconté, suffisamment rythmé pour être prenant et il n'y a pas d’esbroufe comme dans les mauvais mangas. On y sent le goût de l'aventure à l'ancienne et des explorations incroyables de Jules Verne. J'ai vraiment hâte de lire la suite pour voir mises en image les scènes suivantes du périple fantastique de ces voyageurs du centre de la Terre.

17/01/2018 (modifier)
Couverture de la série Véritables souvenirs du Docteur Mystère
Véritables souvenirs du Docteur Mystère

Tiens, une série peu connue, qui ne paye a priori pas de mine et qui, par petites touches, se révèle à la fois originale et bien fichue. Cela se présente dans le premier tome comme une sorte d’hommage aux romans populaires, aux serials de la fin du XIXème et du début du XXème siècles. Les hommages et/ou clins d’œil sont très nombreux, et plus ou moins évidents. On pense à Jules Verne bien évidemment, mais aussi à « Notre Dame de Paris » d’Hugo, en passant par les Fu-Manchu. Le personnage principal lui-même, le fameux Docteur Mystère, est une sorte de condensé des héros aussi flegmatiques que sûrs de leur maitrise sur les événements. Il est accompagné de son assistant Cigale, faire-valoir assez falot, d’un (forcément) énigmatique asiatique, et de madame B…, qui est venue lui demander de l’aide. A la tête des méchants (diverses bandes mafieuses, des hordes de Chinois, etc), un mystérieux germanique, Radetsky, forcément machiavélique (avec un rat pour complice !). Les aventures sont rondement menées, avec une surenchère de péripéties, pas toujours crédibles. Mais, le lecteur s’en rend compte plus ou moins rapidement, les petits détails qui « ne collent pas », qui font « moins sérieux » sont en fait là pour dévier l’intrigue vers un humour plus ou moins pince sans rire, parfois grotesque. C’est ainsi que des commentaires en voix off, déjà lourds, sont répétés par Mystère, les malaises de madame B… (secourue par Cigale) sont un running gag de plus en plus loufoque. Comme sont loufoques ou exagérés les décors, les péripéties. Il faut donc passer outre aux couleurs « moyennes », au texte abondant (et écrit très petit), pour apprécier ce petit détournement de clichés, cette utilisation décalée d’une culture populaire déjà pas exempte d’improbabilité. J’avais rédigé cet avis après la lecture du premier tome, qui m’avait vraiment donné envie de découvrir la suite. Voilà chose faite. Si je ne regrette pas l’achat de ce second tome, je dois reconnaître que je l’ai trouvé moins bon que le premier. Mystère, toujours aussi sûr de lui, et Cigale, son compagnon fidèle et coincé, sont encore au rendez-vous, cette fois-ci accompagnés d’une autre donzelle. Le méchant Radezky est aussi de la partie (ce personnage et son rôle me semblent un peu superflus, c’est un méchant peu réussi je trouve). Le début est du même acabit que le premier tome, avec un pastiche du film de Méliès « Le voyage dans la lune » (qui s’inspirait lui-même de Verne et de Wells, ce dernier inspirant grandement ce tome). Mais voilà, je trouve que les auteurs ont un peu trahi l’ambiance générale, en voulant jouer sur d’autres registres d’humour (même si les clins d’œil à Tintin, le programme Apollo, etc peuvent être drôles), avec quelques scènes évoquant vers Star Wars (et même le vaisseau de Star Trek !). Pourquoi pas, mais cela joue moins sur le suranné, le serial surjoué qui faisaient le charme du premier opus. De même, si je trouve toujours marrant les redondances entre dialogues et commentaires off, ils sont ici moins utilisés. L’intrigue centrale, assez loufoque, est aussi un peu moins attachante que la précédente – quelques longueurs avec les habitants de la Lune… Bref, si les deux albums sont sympas, je vous recommande essentiellement l’achat du premier (les deux tomes peuvent se lire indépendamment l’un de l’autre). Note réelle 3,5/5.

17/01/2018 (modifier)
Couverture de la série Dans l'atelier de Fournier
Dans l'atelier de Fournier

J’ai beaucoup aimé ce récit d’une rencontre emplie de respect et d’humilité. Respect des deux auteurs vis-à-vis de Jean-Claude Fournier autant que de Fournier vis-à-vis de ses hôtes du jour. Humilité de Fournier par rapport à son œuvre autant que de Nicoby et Joub qui se sentent tout petits face à ce grand nom de la bande dessinée franco-belge. Le dessin bonhomme de Nicoby accentue encore cet aspect « simple et modeste » du récit par son caractère caricatural et expressif. Au fil des pages, j’ai été touché par le côté paternaliste et discret d’un Franquin, amusé par l’une ou l’autre anecdote incongrue, attristé par la jalousie manifestée par certains collègues (alors que je me berçais d’illusions quant à la fraternité de « l’équipe de Spirou »). Aucun passage ne m’a semblé long ou inutile. Au contraire, chaque instant m’a semblé précieux. Un très bel album, donc, que je conseille vivement à tous les « vieux » lecteurs de bandes dessinées et encore plus particulièrement à ceux qui ont grandi avec le journal de Spirou des années ’70. Un must have, selon moi.

17/01/2018 (modifier)