Ghost Rider (The road to damnation)

Note: 3/5
(3/5 pour 4 avis)

Ghost Rider est extirpé de l’enfer par l’ange Malachi et chargé d’une mission délicate : rechercher et ramener en enfer Kazaan, un démon en fuite au milieu des mortels.


Auteurs britanniques Diables et démons Marvel Richard Corben Super-héros Univers des super-héros Marvel

Ghost Rider est extirpé de l’enfer par l’ange Malachi et chargé d’une mission délicate : rechercher et ramener en enfer Kazaan, un démon en fuite au milieu des mortels. Premier souci : Kazaan n’a pas de corps, et peut donc prendre possession de ce qu’il veut. Deuxième difficulté : celui-ci s’est allié à un être humain infâme, Earl Gustav, patron de la Gustav Petroleum. Leur but : forer assez profond pour que l’enfer puisse envahir le Texas. Troisième souci : Ghost Rider n’est pas seul sur la piste de Kazaan, Ruth, archange peu catholique et Hoss, envoyé de l’enfer sont aussi à ses trousses, et ils ne feront pas de cadeau à Ghost Rider. Troisième souci : Ghost Rider n’est pas seul sur la piste de Kazaan, Ruth, archange peu catholique et Hoss, envoyé de l’enfer sont aussi à ses trousses, et ils ne feront pas de cadeau à Ghost Rider. (Texte : ArzaK)

Scénario
Dessin
Couleurs
Traduction
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Septembre 2002
Statut histoire Une histoire par tome 7 tomes parus

Couverture de la série Ghost Rider © Panini 2002
Les notes
Note: 3/5
(3/5 pour 4 avis)
Cliquez pour afficher les avis.

11/04/2009 | ArzaK
Modifier


Par Ned C.
Note: 3/5

Enfant, "Ghost rider" était un personnage qui m'intriguait et me fascinait mais que je lisais néanmoins avec ce malaise récurrent. La première version ,publiée chez Arédit en kiosque et avec laquelle j'avais découvert ce super-héros, était en effet pour ma part plus intéressante que la dernière version, plus manichéenne. J' avais lu ces histoires dans les fameuses versions intégrales publiées chez Semic, et malgré la simplicité ponctuelle des scénarios, j' en appréciais le coté sombre et violent, si rarement assumé chez Marvel. J'adorais les dessins de Texeira, aux traits torturés collant parfaitement avec l'esprit du perso et que je me creusais à reproduire pour passer le temps au collège. "La vallée des Larmes" est un très bon tome, évidemment noir et angoissant à souhait puisque c'est Ennis qui se colle au scénario. Une approche originale du Ghost rider qui se voit croqué à la sauce western/gore, servis par des dessins aux contrastes tout bonnement hallucinants. Lecture déconseillée aux âmes sensibles, dépressifs et fleurs bleues de tout poils. Ghost Rider, est une série particulière, qui se démarque du reste de la production Marvel. A tester avant de consommer.

27/05/2014 (modifier)
L'avatar du posteur Agecanonix

Créée en 1972 dans Marvel Spotlight par Gary Friedrich et Mike Ploog, cette bande prend fin en 1983 après avoir été reprise par plusieurs dessinateurs comme George Tuska, Tom Sutton, Jim Mooney, Sal Buscema, Don Heck, Dan Green, Frank Robbins, John Byrne ou Vince Coletta... tandis qu'une nouvelle version est lancée par d'autres auteurs en 1990 où l'on retrouve Mark Texeira entre autres, c'est cette version qui est proposée dans cette série de comics. Moi, je préfère la première version avec au dessin Tuska, Mooney ou Byrne, et où surtout le personnage se présentait comme un vrai démon expiatoire, un héros à double identité dont la dualité le ronge (comme David Banner alias Hulk) et condamné à mener une double vie. Avec son aspect sinistre au crâne en feu, son regard expiatoire infligeant aux criminels la souffrance qu'ils ont infligé à leurs victimes, sa moto de feu et sa chaîne en forme de fouet, le Ghost Rider a toujours eu une sacrée gueule et m'a tout de suite séduit alors que la plupart des super-héros évoluaient dans un domaine de science-fiction ; ici, on était dans du vrai fantastique avec démons et sciences occultes. Malheureusement en France, la série a été d'abord diffusée timidement dans quelques pockets Arédit, c'est ainsi que je l'ai découverte, puis il a fallu attendre 2002 pour que Panini édite de beaux albums comme ceux présentés ici, mais où l'intérêt est moindre ; je trouve que l'aspect manichéen est poussé au paroxysme, alors que je préférais le Rider vendant son âme au diable et parcourant l'Amérique profonde avec sa moto pour punir les criminels. En 1975, il intègre d'ailleurs dans ce but les Champions, une équipe de super-héros commandée par la Veuve Noire et qui comprenait Hercule, Archangel et parfois Hank Pym ; le dessin était assuré par John Byrne. Cette version m'a donc moins intéressé, mais je garde une note correcte pour le dessin d'une précision infernale, c'est le cas de le dire...Quant au film réalisé en 2007 avec dans le rôle du Rider Nicholas Cage, il tente une approche de ce personnage macabre, mais c'est plus une curiosité qu'une adaptation sérieuse.

14/04/2014 (modifier)
Par Ems
Note: 2/5

Après la lecture du second tome ou plus précisément du volume 10 des incontournables Marvel dédié à Ghost Rider. C'est très étrange d'aviser ce récit car graphiquement j'ai pris une claque, le dessin est très impressionnant, il fourmille de détails. Il est même presque trop dense rendant certaines planches difficiles à décrypter. Ghost Rider est un personnage particulier dans un registre qui m'a toujours déplu : le paradis et l'enfer, le bien et le mal, le démon et l'ange, etc... Cette vision très américaine me laisse de marbre, je reconnais que l'histoire de ce tome est bien construite et est maitrisée sur son déroulement. Il y a une logique et une constance, mais quand l'on adhère pas au postulat on n'arrive pas à réellement apprécier sa lecture. Je suis typique dans l'avis subjectif car globalement il y avait de la qualité dans cette belle BD cartonnée à la pagination cartonnée et au petit prix vu la qualité éditoriale. Je ne connaissais pas ce personnage de Ghost Rider, j'en ai eu une approche globale qui me permet d'affirmer que je ne lirai pas d'autres BD sur lui car son univers ne m'intéresse pas du tout. Il en faut pour tous les goûts, dans la cas présent je ne suis pas du tout la bonne cible. A découvrir ne serait-ce pour le dessin superbe. J'aimerai beaucoup voir ce dessinateur talentueux dans d'autres productions.

30/12/2010 (modifier)
Par ArzaK
Note: 4/5

Avis portant uniquement sur le tome 2 (ajout de la modération) Il ne faut pas dix secondes de réflexion pour comprendre à quel point Garth Ennis, le scénariste de Preacher, DEVAIT écrire une aventure de Ghost Rider. Cette aventure en six épisodes lui permet de traiter ses thèmes favoris, de mettre en scène les anges, les démons, et de jouer avec toute la ménagerie religieuse avec humour et désinvolture. Dans cette histoire, Ghost Rider est extirpé de l’enfer par l’ange Malachi et chargé d’une mission délicate : rechercher et ramener en enfer Kazaan, un démon en fuite au milieu des mortels. Premier souci : Kazaan n’a pas de corps, et peut donc prendre possession de ce qu’il veut. Deuxième difficulté : celui-ci s’est allié à un être humain infâme, Earl Gustav, patron de la Gustav Petroleum. Leur but : forer assez profond pour que l’enfer puisse envahir le Texas. Troisième souci : Ghost Rider n’est pas seul sur la piste de Kazaan, Ruth, archange peu catholique et Hoss, envoyé de l’enfer sont aussi à ses trousses, et ils ne feront pas de cadeau à Ghost Rider. On retrouve dans cette histoire non seulement les thèmes favoris d’Ennis mais aussi son humour carnassier, limite misanthrope. Exemple : deux anges regardent la terre à distance et jugent les humains : « Ce sont des idiots. Une bande de fornicateurs puants. Comme je dis toujours… on aurait dû garder les dinosaures. » Et ce qui ne gâche rien, c’est que de son côté, le dessinateur Clayton Crain remplit parfaitement sa part du contrat : son dessin en couleurs directes est démoniaque à souhait, franchement gore, quand il dessine les fanges des enfers et les créatures qui y grouillent, son dessin a ce qu’il faut de lovecraftien pour nous les représenter avec assez d’éclat pour échapper au ridicule. Sans doute la meilleure aventure de Ghost Rider publiée en français.

11/04/2009 (modifier)