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Couverture de la série De rien
De rien

A priori, cet album a tout pour me plaire. En effet, c’est un épais recueil de grosses conneries, qui joue sur l’humour noir, mais surtout sur un humour con et ou absurde, avec des dialogues assez fendards, et qui surtout sont en total décalage avec la situation de départ. Quelques touches font penser aux Monthy Python ou aux Nuls. Par ailleurs, Delcourt s’est fendu d’une couverture épaisse et relativement classieuse, eu égard au genre (humour con) plus souvent abonné aux petits éditeurs ou alors à un investissement plus limité de la part des « gros » éditeurs. Mais voilà, si j’ai bien ri à plusieurs reprises lors de ma lecture, j’hésite à en recommander l’achat. Car le prix est vraiment très élevé je trouve. C’est une réflexion que je me fais pour d’autres albums du même genre (comme « Georges Clooney » de Valette). Vues les pages intérieures et l’absence de gaufrier traditionnel, je pense que Delcourt aurait pu produire quelque chose de moins cher. D’autant plus que le contenu n’est pas forcément mainstream : du coup, je ne pense pas que cela devienne un succès d’édition… Donc à vous de voir pour l’investissement. Mais en tout cas, si vous avez l’occasion de lire cet album et que vous appréciez ce type d’humour, allez-y, c’est globalement assez réussi. (je ne développe pas sur le dessin, sans réel intérêt et de toute façon, ce n’est pas ce qui compte ici).

08/05/2018 (modifier)
Par PAco
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Nobody - saison 1
Nobody - saison 1

Voilà un thriller qui m'a vraiment accroché ! D’emblée j'ai été scotché par cet album vraiment bien foutu ! De Metter nous immerge très rapidement dans ce thriller construit à la manière d’une série télévisée. En fait, il compte réaliser des saisons sans personnages récurrents. Ce premier volume sera suivi de trois autres pour composer la première saison. Trois autres saisons suivront avec des contextes et des protagonistes totalement différents. Dans ce premier tome, on est tout de suite saisi au colback grâce à un personnage principal qui a de la gueule, une psychologue qui m'a doucement fait penser à la jeune Clarice Starling du Silence des Agneaux et une plongée en flashback dans l’Amérique de la fin des années 60. Tout ça s'enchaîne parfaitement et on est très rapidement plongé dans cette histoire où tout semble être construit et tourner autour de l'identité, des apparences, la confiance, la trahison et la disparition. Je ne vous en dirais pas plus sur l'histoire pour vous laisser le plaisir de la découverte totale qui fait la saveur du genre, mais pour ce qui me concerne j'ai vraiment hâte de lire la suite. Surtout que côté graphique, le style très personnel de De Metter qui peut surprendre au début, m'est de plus en plus agréable à l'oeil et colle parfaitement à ce récit noir et très bien structuré. Un des meilleur thriller en BD lu ces derniers temps, en espérant que la suite soit du même tenant ! *** Tome 2 *** Et voici donc la suite de cette série que j'attendais tant ! Et je ne suis pas déçu ! Dans ce deuxième opus De Metter recentre l'action sur le passé de notre personnage principal et s'arrête ici sur l'une de ses missions d'infiltration au sein d'un gang de bikers tendance fachos soupçonnés de braquages de banques. C'est toujours aussi tendu, on navigue toujours sur le fil du rasoir avec cette omniprésence d'interrogations sur la vérité et la confiance. D'un côté, de par le récit que produit notre accusé à cette psychologue qui essaye de comprendre qui il est réellement, de l'autre avec cette bande de bikers plus méfiants que tout et qui baignent dans la paranoïa. Tout cela est plus que rondement mené et prend de plus en plus corps, grâce à une psychologie des personnages vraiment fouillée. Ajoutez à cela une narration des plus maîtrisée très inspirée des meilleures séries TV du genre, et vous obtenez une série des plus prometteuse qui jusqu'ici tient toutes ses promesse. Vivement la suite ! *** Tome 3 *** Après 2 tomes déjà très réussis, Christian De Metter continue à pousser son jeu sans rien lâcher. Nous retrouvons notre « couple » tolard/psychologue qui au fil de leurs rencontres nous recomposent le passé trouble et compliqué de notre ex flic, en tôle pour un crime dont il s’accuse. Dans ce 3e opus, on reprend le fil de sa vie après son épisode d’infiltration au sein d’une bande de bikers que le gouvernement lui demandera d’éradiquer. Il se retrouve alors simple flic dans un bled nommé Springboro. Un double meurtre d’enfants à trois mois d’intervalle le fait fortement pencher pour un tueur en série, ce dont doute sa collègue… Une nouvelle fois De Metter nous construit un récit béton où les cartes sont brouillées et où le doute est omni présent. Identité, apparences, confiance, trahison et disparition continuent de cimenter le parcours de notre tolard et de nous mener par le bout du nez dans une intrigue très aboutie. Ajoutez à cela un dessin que je trouve de plus en plus maîtrisé et personnel qui donne à l’ensemble toute l’ambiance nécessaire pour nous tenir en haleine, et vous avez à mon sens une des meilleures séries du genre du moment ! Un must pour l’instant. J’attends la conclusion de cette première saison avec impatience avec le prochain tome ! *** Tome 4 *** Ahhhhhh enfin ! La voilà cette conclusion tant attendue ! Et quelle fin mes amis ! Christian De Metter, loin de nous décevoir nous sort le grand jeu ! Car après trois tomes a avoir semé ses graines et distribué ses cartes, il fallait forcément qu'il en ai encore dans la manche pour nous proposer une apothéose digne de ce nom ! Et là tout prend forme et s'imbrique, tel le puzzle parfait qu'il a tranquillement composé. Nous retrouvons donc notre prisonnier qui continue de se livrer petit à petit à cette jeune psychologue, et nous en apprenons un peu plus sur la suite de sa vie après la résolution des meurtres d'enfants en série. Il se met en couple avec la flic qui a survécu à l'opération qui a permis l'arrestation du coupable, mais celle-ci en a gardé des séquelles irréversibles : elle est handicapée moteur. Sa vie s'enfonce du coup petit à petit dans une routine assez sordide... Je n'en dirais pas plus une fois de plus, histoire de ne pas vous gâcher le suspens et les rebondissements de cet album de clôture, mais vous en aurez pour votre argent ! "No body" monte tranquillement dans mon petit panthéon de mes albums cultes, car dans le genre c'est sans doute une des meilleures séries lues à ce jour. Merci Mr De Metter :)

05/11/2016 (MAJ le 07/05/2018) (modifier)
Par PAco
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Le Coeur des Amazones
Le Coeur des Amazones

Amateur de mythologie, cet album sur les Amazones m'a vite tapé dans l'oeil. De bons avis, des recommandations de copains, il ne m'en a pas fallu plus pour le dénicher rapidement chez mon libraire. Et là, aucun regrets, car on en prend plein les mirettes ! Car ce qui frappe avant tout dans cet album c'est la qualité du dessin de Christian Rossi Wow, mes aminches ! Quel talent ! Ce dessin à la limite du crayonné par moments et rehaussé de sépia façon aquarelle, ça a vraiment de la gueule et impose une ambiance qui se marie à merveille avec le récit concocté par Géraldine Bindi. C'est en pleine guerre de Troie que l'action prend place. Nos belles Amazones, en bonnes voisines qui se respectent, vont profiter de la bataille pour venir faire leurs "courses" parmi ces vaillants guerriers. Leur société étant uniquement composée de femmes, elles doivent pour assurer leur pérennité régulièrement trouver des mâles pour les féconder...et ensuite s'en débarrasser. C'est donc ce qu'elles vont faire avec succès, mais elles vont ainsi piquer la curiosité d'Achille qui va se mettre en tête de retrouver ces fabuleuses femmes guerrières dont le village est perdu au fin fond d'une forêt magique les protégeant d'incursions fortuites... "Le Coeur des Amazones" nous propose donc un récit bien ficelé, qui sans demander de connaissances pointues sur la mythologie, pose insidieusement la question de l'évolution des sociétés. Nos Amazones se retrouvent en effet tiraillées entre une volonté de perpétuer des traditions mises en place depuis des générations et qui leur ont permis de survivre et la volonté de faire évoluer celle-ci, avec le risque de mettre à mal ce qu'elles ont réussi à construire de longue lutte. Un album passionnant et magnifique dont je conseille fortement la lecture !

07/05/2018 (modifier)
Par Ro
Note: 4/5
Couverture de la série Géronimo - Mémoires d'un résistant apache
Géronimo - Mémoires d'un résistant apache

Je suis allé un peu à reculons vers la lecture de cette BD car j'imaginais y lire l'épaisse biographie un peu rébarbative d'un personnage historique. Mais en réalité la mise en scène narrative est telle que la lecture est vraiment très agréable et fluide. On alterne en effet entre l'année 1904 où un écrivain rencontre le vieil homme qu'est devenu Geronimo, se lie d'amitié avec lui et écoute le récit de sa vie, et le récit en question, des années 1840 à 1870. Ainsi, à la manière d'un Little Big Man, on découvre le conflit entre amérindiens (Apaches plus précisément) et colons blancs. Cela commence par une période de forte méfiance mais durant laquelle le jeune Go Khla Yeh vivra une enfance puis une première vie de famille relativement heureuse. Jusqu'au massacre de sa femme et de ses enfants par des mexicains, puis d'autres exactions commises cette fois par des soldats américains sans scrupules, qui vont entraîner les véritables guerres indiennes contre les Apaches, et au passage Go Khla Yeh à être surnommé Geronimo. Ce qui est bien, c'est que le récit évite tout manichéisme pénible. Oui les mexicains massacraient les indiens, mais les indiens se vengeaient bien de leur côté. Et oui il y avait de vraies pourritures chez les américains, mais aussi des blancs sympathiques. Et autant on comprend les réactions de vengeance des Apaches, autant leur comportement et celui de Geronimo faisaient parfois preuve d'une sauvagerie qui montre vraiment leur différence culturelle indéniable d'avec les occidentaux (même si les actions des blancs de l'époque n'étaient pas vraiment plus respectables). Je me souviens d'avoir vu le film Fureur Apache dans ma jeunesse où les déchaînements de violence des Apaches étaient effrayants et j'en gardais le souvenir de monstres cruels. De voir par leurs yeux des violences similaires et leurs raisons dans ce récit me fait un effet un peu bizarre. Mais dans tous les cas, face au rouleau compresseur de la politique et de l'armée américaine, c'était un combat vengeur perdu d'avance. BD intéressante et bien construite qui se lit très agréablement et apprend pas mal de choses sur les relations entre mexicains, américains blancs et apaches à l'époque, et sur qui était vraiment ce personnage au surnom si connu qu'était Geronimo.

06/05/2018 (modifier)
Par Erik
Note: 4/5
Couverture de la série La Petite Souriante
La Petite Souriante

On apprendra beaucoup de choses sur les autruches mais pas que. Sur la nature humaine également. Il est clair que lorsque l'on veut se débarrasser de son encombrante épouse, il y a parfois un lourd prix à payer. D'autres fois, cela emprunte les chemins de l'étrange. J'ai bien aimé ce conte finalement assez moral. Zidrou est un auteur totalement accompli qui maîtrise avec perfection son art. Il le prouve encore une fois avec un thriller à l'humour un peu particulier. Il sort un peu des sentiers battus avec ce polar très noir et parfois assez sordide. On lit cette histoire horrifique sans s'arrêter et d'une seule traite. Dans cet élevage peuplées d'autruches, on ne s'ennuiera pas une seconde. Bon à savoir: la couverture semble être abîmée sur les bords mais cela est fait exprès.

06/05/2018 (modifier)
Par Erik
Note: 4/5
Couverture de la série Aquarica
Aquarica

Aquarica nous emmène dans un port de pêcheur du continent américain plus précisément sur la côte est des USA. Il est question d'un monstre marin qui s'est échoué et qui appelle à une expertise de scientifiques qualifiés. Notre héros sera confronté à la population locale assez superstitieuse et revancharde par rapport à une destruction de navire par un cachalot géant. cela rappelle un peu Moby Dick mais c'est une tout autre histoire qui possède également un côté assez fantastique. Je me suis laisse embarqué avec une grande facilité. Certes, le scénario est classique et s'alimente par rapport aux poncifs du genre comme par exemple le chant de la sirène. Pour autant, c'est assez bien réalisé avec un dessin assez envoûtant. On notera une mise en couleur assez remarquable. Bref, cette première partie est une réussite. Les mystères autour de l'île n'ont pas encore été résolus. On attend de voir la suite.

05/05/2018 (modifier)
Par Gaston
Note: 4/5
Couverture de la série Panama Al Brown
Panama Al Brown

3.5 Panama Al Brown est un boxeur oublié aujourd'hui qui a pourtant eu une vie bien remplie. On suit un journaliste qui veut faire un papier sur ce boxeur et il rencontre plein de gens qui l'ont connu et on va voir la vie de Al Brown sous forme de flashbacks. C'est une bonne biographie sur un personnage historique que je ne connaissais pas et j'ai eu un certain plaisir à découvrir son histoire. Il n'était pas seulement un boxeur, mais aussi un artiste et il en a fait des trucs dans sa vie ! On voit aussi le côté sombre de cette époque vu que Brown sera victime de racisme et qu'il a connu une fin assez pathétique. J'ai mieux accroché au dessin d'Inker ici que dans Apache. J'ai bien aimé son noir et blanc.

05/05/2018 (modifier)
Par Ju
Note: 5/5
Couverture de la série Le Rapport de Brodeck
Le Rapport de Brodeck

J'ai lu le rapport de Brodeck sur la base des avis du site. Et je dois avouer qu'à la fin du premier tome, j'étais un peu déçu. Bien sûr, la beauté graphique et la profondeur de l'oeuvre faisaient déjà leur effet, mais il y avait un je ne sais quoi qui me dérangeait. Avec le recul, je pense que c'est dû d'une part à la faible présence physique de l'Anderer dans ce tome, qui fait que j'ai eu du mal à me mettre à fond dans l'intrigue, et au fait que l'ambiance est vraiment spécifique, il m'a fallu un temps d'adaptation pour y rentrer. Car avec la lecture du tome 2, j'ai été subjugué, passionné. J'ai donc relu le tome 1 une deuxième fois, et je l'ai trouvé excellent, en le mettant en parallèle avec le second. Je pense que j'aurais dû les lire directement à la suite. Car l'ensemble est magnifique. Le scénario, tiré du roman de Philippe Claudel, est profond, intelligent. Il permet de se pencher sur la nature humaine dans ce qu'elle a de plus profond, ses vices, ses lâchetés, mais aussi son humanité (qui transperce quand même chez certains villageois). Et la peur de l'autre, aujourd'hui encore d'actualité (comme à toutes les époques malheureusement) est très bien traitée, sans en rajouter et avec intelligence. En parallèle, j'ai trouvé le personnage de Brodeck très réussi, finement dépeint. L'horreur de ce qu'il a vécu et de sa situation sont décrites sans minimiser ni en rajouter,et cela rend très bien. Et puis il y a le dessin. C'est magnifique. Le noir et blanc n'a jamais été aussi bien utilisé et se prête parfaitement à l'ambiance de la BD. Le texte est résolument noir, le dessin l'accompagne dans cette voie. En ce qui concerne le style, c'est très propre, les personnages sont dessinés sans détour, avec tous leurs défauts, comme des hommes ordinaires. "Le Rapport de Brodeck" fait partie des bds où le dessin a un rôle fondamental, essentiel dans l'oeuvre. Et si, quand je lis une adaptation d'un roman en bd, j'aime bien aller jeter un oeil au dit roman, je n'en ressens pas le besoin ici. Car Manu Larcenet a réalisé un chef-d'oeuvre, et je ne pense pas, vu le niveau de cette bd, que la lecture du seul roman puisse m'apporter quelque chose en plus, sans aucune offense pour Philippe Claudel, dont le scénario m'a enchanté.

04/05/2018 (modifier)
Couverture de la série Monsieur Noir
Monsieur Noir

Voilà un diptyque rondement mené qui, sans être hyper original, propose une lecture sympathique et relativement rapide. Si Dufaux instille du fantastique – c’est habituel chez lui ! – il le fait ici avec parcimonie, et cela va très bien à l’histoire, il n’y a pas de surenchère inutile. Il y a un peu de Foerster dans cette aventure : le fantastique, les décors disproportionnés, le côté parfois gothique de l’intrigue. Mais, si Dufaux glisse là quelques traits d’humour (certains dialogues – ceux des scientifiques par exemple), il est bien différent du fantastique à l’humour noir développé par Foerster. Mais certains passages absurdes dynamisent le récit. L’histoire est un quasi huis-clos se déroulant dans un improbable château – aux mille recoins et autres couloirs secrets – que l’on visite en suivant l’héroïne, la jeune Fanny. Il y a un peu de gore (ces poussées de violence aiguillonnent l’ensemble, autour de Fanny, au look de gentille Alice au pays des merveilles…), un peu de thriller, juste ce qu’il faut pour pimenter cette histoire. Le dessin de Griffo est plutôt réussi. En tout cas il est raccord avec l’univers proposé par Dufaux – y compris dans les exagérations (château et pièces immenses, cuistot lui aussi inquiétant et quelque peu gigantesque, etc.). Autour de Fanny, une belle galerie de personnages plus ou moins excentriques et/ou farfelus (une châtelaine découvrant le monde extérieur au travers du « Capital » de Marx !? par exemple) permet à l’intrigue (assez basique au demeurant) de ne pas trop ronronner (seule la fin m’a paru décevante). Note réelle 3,5/5.

03/05/2018 (modifier)
Par Ju
Note: 4/5
Couverture de la série Atar Gull ou le destin d'un esclave modèle
Atar Gull ou le destin d'un esclave modèle

Comme beaucoup, c'est après avoir découvert Tyler Cross que je me suis penché sur cette bd des deux mêmes auteurs, publiée deux ans auparavant. Comme toujours, le dessin de Brüno marche totalement avec moi. Cette fausse simplicité, ces personnages dessinés très simplement mais aux expressions si profondes, et si impressionnants sur certaines cases.. Bref, Ätar Gull fait partie de ces bds où le dessin est un plus, une valeur ajoutée : il ne se contente pas de servir l'histoire, il la bonifie. Après, je sais que le style de Brüno ne plait pas à tout le monde, et certains novices de l'auteur pourraient être désarçonnés par ce dessin très particulier. Côté scénario, c'est prenant et assez original : la vie des esclaves dans les plantations, c'est certes déjà vu mais toujours intéressant, et abordé sous un angle intéressant. Je trouve que le scénario est plus original que ceux de Tyler Cross, par exemple, cela étant en partie dû au fait qu'il s'agit d'une adaptation de roman. En revanche, la narration est moins efficace, et je peux comprendre certaines critiques lues sur ce site, qui disent que le personnage du héros les a dérangé car trop impassible et muet. Dans Tyler Cross, la narration pallie à cela, pas dans Ätar Gull. Personnellement cela ne m'a pas dérangé, mais je peux comprendre ceux que ça aura gêné. L'histoire est rythmée et bien racontée et, je l'ai dit, magnifiquement mise en valeur par le dessin. Ca nous donne un résultat très agréable et, si vous avez apprécié Tyler Cross, vous ne pourrez qu'aimer "Ätar Gull"

03/05/2018 (modifier)