Peut-être la meilleure série pour les enfants. Geerts, en ne cherchant pas l'épate et le gag facile, crée un univers douceureux, ou le rythme est lent, voire contemplatif. Ici, point de grand-père sénile, juste le quotidien d'un petit garçon qui se pose des questions et essaie de comprendre comment le monde marche. 15 volumes admirables. Rien à jeter.
Nancy Pena nous livre là un album à l'univers incroyablement riche et cohérent. Outre son dessin magnifique que nous connaissions déjà depuis Le cabinet chinois, l'histoire est bien menée et très captivante. Le travail sur le langage et les mythologies est excellent et surpasse bon nombre de bande dessinées d'aventure du même acabit. Coup de coeur!
Bien sur, cette bd prend une petite place dans l’œuvre de Larcenet, à côté du « combat ordinaire » par exemple. Mais bon, elle reste quand même sympa à lire.
On trouve donc un Robin des bois atteint de « l’affection du sieur Elsheimer », accompagné d’un Petit-Jean à tendance gay, et ces deux-là détroussent les touristes dans la forêt de Rambouillet.
Je trouve que certaines parties du scénario sont bien réussies : par exemple, le shérif de Nottingham qui engage Tarzan (zoophile, bien sur) pour chasser Robin des Bois de la forêt, ou encore, les arbres de la forêt qui parlent (et dont les jeunes pousses ne pensent qu’à voler des cd à la Fnac). On déniche aussi quelques phrases marrantes : « Fils de pécari » (un pécari est un petit porc d’Amérique Centrale, pour ceux qui auront la flemme de chercher dans le dico), « Vous gueulez comme un prof de gym », « Robin des Bois, le prince des délinquants », etc…
Les dessins ne sont pas terribles par contre : les détails ne sont pas assez travaillés et je trouve le coup de crayon plutôt hésitant. Mais bon, cela donne un ensemble vraiment sympa, qui se laisse volontiers lire.
Le moins que l’on puisse dire c’est que l’on ne s’attendait pas à ça chez Dupuis. Les rares tentatives SF de l’éditeur s’étaient plus ou moins soldées sur des échecs artistiques et commerciaux. Hormis La Guerre Eternelle, des séries comme Dallas Barr ou Hand n’ont que peu intéressé les amateurs de SF …
Ca pourrait changer avec "Orbital". Un space-opéra qui fait irrémédiablement penser à des séries comme Valérian (tant dans le scénar que dans certains traits du dessin) ou Sillage… En deux mots : Orbital se propose de nous raconter les aventures de deux agents de l’ODI (Organisation Diplomatique Internationale ou un truc du genre), un humain et une/un extra-terrestre (on ne connaît pas encore le sexe de l’engin), chargés de désamorcer les conflits prêts à éclater à tout moments dans les quatre coins de l’univers.
Banal ? Pas très original de prime abord, oui… mais efficace. Et drôlement bien abordé dans toute la complexité du thème dans ce premier tome. Chaque enquête sera présentée en deux parties. Ce premier album présente le background et lance la première aventure. C’est tout simplement passionnant à lire et très beau graphiquement. Et surtout…surtout… c’est un univers complexe et cohérent, présenté de manière claire et précise... bref, tout le contraire de ces nombreuses séries de SF pseudo « hard science » qui, en plus d’être chiantes, sont difficilement compréhensibles...
Tout simplement la meilleure BD d'anticipation que j'ai pu lire. Tout est très cohérent dans la description de l'univers sans tomber (comme dans beaucoup d'autres oeuvres) dans une longue et fatigante description de procédés techniques. La profondeur et la consistance des personnages les rendent très rapidement attachants, et permettent le passage d'une émotion sincère, suscitée non par d'habituelles ficelles scénaristiques, mais par l'humanité qui se dégage de leurs réactions.
Le dessin est agréable sans être exceptionnel toutefois. Un petit reproche concernant les planches colorées : je trouve que les couleurs choisies sont un peu trop criardes, cela ne m'aurait pas dérange s'il n'y avait eu que du noir et blanc.
Voila, félicitations à l'auteur, c'est vraiment du bon boulot.
C'est sur les conseils de BDTheque que j'ai acheté le coffret contenant les 3 premiers tomes de la série et je n'ai pas été déçu !!
Le mélange entre l'ambiance sombre autour de la mort et les dessins un peu "enfantins" (mais parfois très sanglants) est très original et très réussi !
Le scénario relate les aventures de 2 enfants dans un monde centré autour de la mort. Pas très gai me direz vous, et pourtant l'humour est bien présent et les décalages sont nombreux - comme le lamineur bodybuildé Hanté par l'esprit de la mère des petits et qu'ils appellent Maman.
Si vous combinez à ce scénario des dessins très "cartoon", cela donne une bd très agréable à lire.
Un gros coup de cœur !
"Le cycle de Cyann", de la SF où le charme des protagonistEs ne laisse pas indifférent...
Lacroix, nous livre une histoire où action, érotisme, aventure, complot politico-religieux et trahison sont au rendez-vous. Après la guerre des Confins, la planète Olh a perdu tout contact avec la colonie du clan Olsimar. Et c’est malheureusement là bas que l’on trouve des plantes rares capables de soigner les fièvres pourpres, une maladie qui décime la population masculine. Cyann, la fille du Seigneur Olsimar, a donc pour mission de partir en expédition sur Ilo. Sur place elle va faire une découverte à la quelle elle ne s’attendait pas du tout et qui va l’entraîner dans de multiples aventures. Les deux premiers tomes forment le premier cycle, le tome 3 ressemble à un épisode charnière et deux autres tomes sont à venir. Les albums sont assez épais (une moyenne de 100 pages pour l’instant), la première partie du tome 1 est assez difficile à suivre à cause des noms compliqués et de la mise en place de l’univers, une fois ce cap passé tout roule, et ça vaut vraiment le coup de se forcer un peu.
Les dessins et les couleurs de Bourgeon sont magnifiques. Le trait est fin et très détaillé. Le corps des ses héroïnes est sublime. J’ai juste un petit problème avec le visage des personnages que je trouve parfois très bizarres dans leurs expressions. L’architecture et les paysages dépeints en toile de fond sont vraiment très réussis et original et l’univers n’en est que plus crédible.
Lorsque le premier tome d’une nouvelle série signée Loisel paraît, je sais pertinemment que je vais bien finir par l’acheter, le souci est toujours de savoir dans combien de temps je vais pouvoir découvrir la suite ?. Alors, je me suis demandé si il ne valait pas mieux attendre quelques années et pouvoir profiter de la série complète. J’ai bien tenu un mois et…j’ai craqué, ce que je ne regrette pas une seconde après la première lecture.
L’histoire au quotidien de cette petite bourgade est touchante, parfois drôle et remarquablement imaginée tant il est difficile d’arriver à titiller la curiosité du lecteur tout le long de ces 80 pages à partir d’un sujet aussi difficile.
Le dessin est lui très beau et la participation de Tripp le rend plus soigné et plus détaillé par rapport à ce que Loisel produit d’habitude (style que j’aime beaucoup par ailleurs). Ceci ne gâche rien et donne une valeur ajoutée appréciable au plaisir que l’on prend en lisant cet album.
Tome 2
Déjà je suis super surpris de la rapidité avec laquelle le 2ème tome est paru ! et je suis loin de m'en plaindre.
Après lecture, je reste un peu réservé car même si j'aime toujours autant l'ambiance un peu particulière de l'histoire, il ne s'y passe encore vraiment pas grand chose et j'en ai été un peu déçu. Espérons pour le tome 3....
Hermann comme dessinateur réaliste, c’est ce qui se fait de mieux ; et en couleur directe, c’est magistral. Même si comme l’a fait remarquer Gros Robert, plus il vieilli, plus ses personnages ont tous la même tête.
Hermann comme scénariste, c’est pas mal non plus, et il semble que ses meilleures réalisations sont celles où il et seul aux commandes d’un album. Il nous montre qu’il n’est pas besoin de héros aux super-pouvoirs, de fille d’Alerte à Malibu, d’effets spéciaux à la Matrix pour raconter une bonne histoire.
Ici, c’est une aventure simple, mais de ce fait plus crédible, d’hommes (paysans/bandits/révolutionnaires), dans les années 30, dans un Brésil écrasé de soleil, pleine de nuances, tout bêtement une histoire « vraie ». Et ça fonctionne bien. Un bel album.
Bah oui c'est culte.
Tout le monde le dit. Pour moi, fan de Cyrano et autre comte de Monte-Christo, ce roman de capes et d'épées en bd est un perpétuel émerveillement.
Même si pour moi, le 4ème tome aurait pu clôturer le cycle, les péripéties sur la Lune n'en sont pas moins excellentes.
La dernière page du tome 7 me laisse rêveur.
Et puis quel plaisir de voir un dialogue si beau, si "Français", dans la rime, dans la musicalité.
"Ne sachant m'avouer vaincu,
Ni plier sous la déférence,
Si je me courbe en révérence,
C'est pour mieux montrer mon..." Cultissime :)
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Jojo
Peut-être la meilleure série pour les enfants. Geerts, en ne cherchant pas l'épate et le gag facile, crée un univers douceureux, ou le rythme est lent, voire contemplatif. Ici, point de grand-père sénile, juste le quotidien d'un petit garçon qui se pose des questions et essaie de comprendre comment le monde marche. 15 volumes admirables. Rien à jeter.
La Guilde de la mer
Nancy Pena nous livre là un album à l'univers incroyablement riche et cohérent. Outre son dessin magnifique que nous connaissions déjà depuis Le cabinet chinois, l'histoire est bien menée et très captivante. Le travail sur le langage et les mythologies est excellent et surpasse bon nombre de bande dessinées d'aventure du même acabit. Coup de coeur!
La Légende de Robin des Bois
Bien sur, cette bd prend une petite place dans l’œuvre de Larcenet, à côté du « combat ordinaire » par exemple. Mais bon, elle reste quand même sympa à lire. On trouve donc un Robin des bois atteint de « l’affection du sieur Elsheimer », accompagné d’un Petit-Jean à tendance gay, et ces deux-là détroussent les touristes dans la forêt de Rambouillet. Je trouve que certaines parties du scénario sont bien réussies : par exemple, le shérif de Nottingham qui engage Tarzan (zoophile, bien sur) pour chasser Robin des Bois de la forêt, ou encore, les arbres de la forêt qui parlent (et dont les jeunes pousses ne pensent qu’à voler des cd à la Fnac). On déniche aussi quelques phrases marrantes : « Fils de pécari » (un pécari est un petit porc d’Amérique Centrale, pour ceux qui auront la flemme de chercher dans le dico), « Vous gueulez comme un prof de gym », « Robin des Bois, le prince des délinquants », etc… Les dessins ne sont pas terribles par contre : les détails ne sont pas assez travaillés et je trouve le coup de crayon plutôt hésitant. Mais bon, cela donne un ensemble vraiment sympa, qui se laisse volontiers lire.
Orbital
Le moins que l’on puisse dire c’est que l’on ne s’attendait pas à ça chez Dupuis. Les rares tentatives SF de l’éditeur s’étaient plus ou moins soldées sur des échecs artistiques et commerciaux. Hormis La Guerre Eternelle, des séries comme Dallas Barr ou Hand n’ont que peu intéressé les amateurs de SF … Ca pourrait changer avec "Orbital". Un space-opéra qui fait irrémédiablement penser à des séries comme Valérian (tant dans le scénar que dans certains traits du dessin) ou Sillage… En deux mots : Orbital se propose de nous raconter les aventures de deux agents de l’ODI (Organisation Diplomatique Internationale ou un truc du genre), un humain et une/un extra-terrestre (on ne connaît pas encore le sexe de l’engin), chargés de désamorcer les conflits prêts à éclater à tout moments dans les quatre coins de l’univers. Banal ? Pas très original de prime abord, oui… mais efficace. Et drôlement bien abordé dans toute la complexité du thème dans ce premier tome. Chaque enquête sera présentée en deux parties. Ce premier album présente le background et lance la première aventure. C’est tout simplement passionnant à lire et très beau graphiquement. Et surtout…surtout… c’est un univers complexe et cohérent, présenté de manière claire et précise... bref, tout le contraire de ces nombreuses séries de SF pseudo « hard science » qui, en plus d’être chiantes, sont difficilement compréhensibles...
Planètes
Tout simplement la meilleure BD d'anticipation que j'ai pu lire. Tout est très cohérent dans la description de l'univers sans tomber (comme dans beaucoup d'autres oeuvres) dans une longue et fatigante description de procédés techniques. La profondeur et la consistance des personnages les rendent très rapidement attachants, et permettent le passage d'une émotion sincère, suscitée non par d'habituelles ficelles scénaristiques, mais par l'humanité qui se dégage de leurs réactions. Le dessin est agréable sans être exceptionnel toutefois. Un petit reproche concernant les planches colorées : je trouve que les couleurs choisies sont un peu trop criardes, cela ne m'aurait pas dérange s'il n'y avait eu que du noir et blanc. Voila, félicitations à l'auteur, c'est vraiment du bon boulot.
Zorn & Dirna
C'est sur les conseils de BDTheque que j'ai acheté le coffret contenant les 3 premiers tomes de la série et je n'ai pas été déçu !! Le mélange entre l'ambiance sombre autour de la mort et les dessins un peu "enfantins" (mais parfois très sanglants) est très original et très réussi ! Le scénario relate les aventures de 2 enfants dans un monde centré autour de la mort. Pas très gai me direz vous, et pourtant l'humour est bien présent et les décalages sont nombreux - comme le lamineur bodybuildé Hanté par l'esprit de la mère des petits et qu'ils appellent Maman. Si vous combinez à ce scénario des dessins très "cartoon", cela donne une bd très agréable à lire. Un gros coup de cœur !
Le Cycle de Cyann
"Le cycle de Cyann", de la SF où le charme des protagonistEs ne laisse pas indifférent... Lacroix, nous livre une histoire où action, érotisme, aventure, complot politico-religieux et trahison sont au rendez-vous. Après la guerre des Confins, la planète Olh a perdu tout contact avec la colonie du clan Olsimar. Et c’est malheureusement là bas que l’on trouve des plantes rares capables de soigner les fièvres pourpres, une maladie qui décime la population masculine. Cyann, la fille du Seigneur Olsimar, a donc pour mission de partir en expédition sur Ilo. Sur place elle va faire une découverte à la quelle elle ne s’attendait pas du tout et qui va l’entraîner dans de multiples aventures. Les deux premiers tomes forment le premier cycle, le tome 3 ressemble à un épisode charnière et deux autres tomes sont à venir. Les albums sont assez épais (une moyenne de 100 pages pour l’instant), la première partie du tome 1 est assez difficile à suivre à cause des noms compliqués et de la mise en place de l’univers, une fois ce cap passé tout roule, et ça vaut vraiment le coup de se forcer un peu. Les dessins et les couleurs de Bourgeon sont magnifiques. Le trait est fin et très détaillé. Le corps des ses héroïnes est sublime. J’ai juste un petit problème avec le visage des personnages que je trouve parfois très bizarres dans leurs expressions. L’architecture et les paysages dépeints en toile de fond sont vraiment très réussis et original et l’univers n’en est que plus crédible.
Magasin général
Lorsque le premier tome d’une nouvelle série signée Loisel paraît, je sais pertinemment que je vais bien finir par l’acheter, le souci est toujours de savoir dans combien de temps je vais pouvoir découvrir la suite ?. Alors, je me suis demandé si il ne valait pas mieux attendre quelques années et pouvoir profiter de la série complète. J’ai bien tenu un mois et…j’ai craqué, ce que je ne regrette pas une seconde après la première lecture. L’histoire au quotidien de cette petite bourgade est touchante, parfois drôle et remarquablement imaginée tant il est difficile d’arriver à titiller la curiosité du lecteur tout le long de ces 80 pages à partir d’un sujet aussi difficile. Le dessin est lui très beau et la participation de Tripp le rend plus soigné et plus détaillé par rapport à ce que Loisel produit d’habitude (style que j’aime beaucoup par ailleurs). Ceci ne gâche rien et donne une valeur ajoutée appréciable au plaisir que l’on prend en lisant cet album. Tome 2 Déjà je suis super surpris de la rapidité avec laquelle le 2ème tome est paru ! et je suis loin de m'en plaindre. Après lecture, je reste un peu réservé car même si j'aime toujours autant l'ambiance un peu particulière de l'histoire, il ne s'y passe encore vraiment pas grand chose et j'en ai été un peu déçu. Espérons pour le tome 3....
Caatinga
Hermann comme dessinateur réaliste, c’est ce qui se fait de mieux ; et en couleur directe, c’est magistral. Même si comme l’a fait remarquer Gros Robert, plus il vieilli, plus ses personnages ont tous la même tête. Hermann comme scénariste, c’est pas mal non plus, et il semble que ses meilleures réalisations sont celles où il et seul aux commandes d’un album. Il nous montre qu’il n’est pas besoin de héros aux super-pouvoirs, de fille d’Alerte à Malibu, d’effets spéciaux à la Matrix pour raconter une bonne histoire. Ici, c’est une aventure simple, mais de ce fait plus crédible, d’hommes (paysans/bandits/révolutionnaires), dans les années 30, dans un Brésil écrasé de soleil, pleine de nuances, tout bêtement une histoire « vraie ». Et ça fonctionne bien. Un bel album.
De Cape et de Crocs
Bah oui c'est culte. Tout le monde le dit. Pour moi, fan de Cyrano et autre comte de Monte-Christo, ce roman de capes et d'épées en bd est un perpétuel émerveillement. Même si pour moi, le 4ème tome aurait pu clôturer le cycle, les péripéties sur la Lune n'en sont pas moins excellentes. La dernière page du tome 7 me laisse rêveur. Et puis quel plaisir de voir un dialogue si beau, si "Français", dans la rime, dans la musicalité. "Ne sachant m'avouer vaincu, Ni plier sous la déférence, Si je me courbe en révérence, C'est pour mieux montrer mon..." Cultissime :) A consommer sans modération.