Les derniers avis (8433 avis)

Par Nolwenn
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Kenshin le Vagabond
Kenshin le Vagabond

Je trouve ce manga excellent. Les personnages sont très attachants, particulièrement les personnages masculins (Kenshin, Sanosuke, Aoshi, Anji, Sojiro...). Les méchants sont tous différents, autant physiquement que mentalement. Les combats sont très impressionnants, c'est vrai que des fois c'est un peu un "bazar". En plus j'adore cet humour, c'est vrai peut-être un peu enfantin mais c'est pour ça que j'aime bien !!! Bonne relecture pour les fans !!!

18/09/2007 (modifier)
Par Ems
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Rural !
Rural !

Etienne Davodeau se révèle excellent dans l'art de l'écoute de l'autre et l'analyse sociologique. J'avais lu Les Mauvaises gens il y a un mois environ, et j'avais adoré sa façon de conter cette chronique sociale sur ses parents et l'émergence du syndicalisme dans sa région natale. Un peu plus jeune que lui et ayant grandi à plus de 300 kms de là, j'y retrouvais beaucoup de similitudes sur mon contexte de vie. Avec "Rural !", c'est encore plus poussé : j'ai grandi à 200 mètres d'une ferme ayant comme activité la laitière. ED a bien observé et retranscrit la vie et le travail à la campagne, à la lecture de cette BD, j'avais des images de mon passé qui remontaient à presque toutes les pages. Au-delà de l'activité de la ferme à vocation biologique, j'ai découvert la lutte du pot de terre contre le pot de fer : la création d'une autoroute coupant le GAEC en deux. Les témoignages et les faits sont édifiants, mais après coup l'on se dit que c'est partout la même chose... Le militantisme de cette BD est limité, on assiste plus à une démonstration du fonctionnement d'un système qu'à une démagogie infertile. Du grand art, un beau documentaire se lisant d'une traite tant les qualités de narration sont bonnes.

18/09/2007 (modifier)
Par Spooky
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série La Saison de la Couloeuvre
La Saison de la Couloeuvre

La bande dessinée, c'est formidable. Vous pouvez, avec de la chance, tomber sur des auteurs au talent infini, qu'il soit graphique ou narratif, découvrir des univers torturés, audacieux, compliqués et fascinants. Serge Lehman et sa "Saison de la Couloeuvre" sont de cette trempe. Je connaissais déjà l'auteur pour avoir lu un ou deux de ses romans, toujours ou presque dans le domaine de la science-fiction, genre que j'affectionne particulièrement. Mais je n'avais pas encore discerné l'étincelle, l'âme qui en font un authentique créateur d'univers, un démiurge dont l'oeuvre passera à la postérité, à l'instar d'un Asimov, d'un Clarke ou d'un Dick, par exemple. Son passage à la bande dessinée va peut-être me faire changer d'avis. Concomitamment à un Thomas Lestrange qui, à défaut d'être indispensable, se révèle déjà intéressant, voici donc la seconde offensive, intitulée "La Saison de la Couloeuvre". Lehman y met une bonne partie de son talent à inventer des néologismes, des mots-valises vraiment bien pensés. Ainsi la Couloeuvre (il y a 3 mots accolés dans ce néologisme, ami lecteur sauras-tu les retrouver ?) côtoie les fonctionneurs ; d'autres mots apparaissent dans le récit, qui est aussi piqueté de références à d'autres oeuvres ou auteurs. Lehman a su installer un univers cohérent, fascinant, avec des ramifications énormes, que j'espère voir développées par la suite. Plutôt que de nous présenter son univers, il nous propose de le découvrir et de le comprendre au fil de l'histoire. A noter que le résumé de l'éditeur aide d'ailleurs à combler partiellement des interrogations apparues à la fin du premier tome. J'aurais été à mille lieues de penser qu'un dessinateur comme Jean-Marie Michaud (Le pays miroir, La dernière fée du pays d'Arvor, De Profundis) adhèrerait au projet de Lehman. Son talent d'illustrateur de mondes imaginaires n'est pas à mettre en doute, mais de là à faire des illustrations pleine page, avec des vues architecturales ou naturelles vertigineuses, il y a un pas. Allègrement et intelligemment franchi par le dessinateur, qui se révèle très bon sur ces images. Moins à l'aise en revanche sur les visages des personnages, qu'on a du mal à identifier par moment. Derec a l'air bien vieux pour un Bleu, et Rhéa manque cruellement d'expressions sur certaines cases. Mais pour le reste, rien à dire, Michaud étant très efficace dans son exécution, et je dois dire que le changement subtil qui intervient en cours de route est très bien amené graphiquement parlant. Bref, une BD avec un univers fascinant, une série et des auteurs à suivre !

18/09/2007 (modifier)
Par Kaitô
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Crisis on Infinite Earths
Crisis on Infinite Earths

« Crisis on infinite earth » est certes un pavé qui a vieilli mais qui reste quand même un achat indispensable, notamment pour les amateurs de l'univers DC et ceux qui veulent comprendre le cross over Identity crisis jusqu'a Infinite crisis. A lire et à relire.

17/09/2007 (modifier)
Par Spooky
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Là où vont nos pères
Là où vont nos pères

Effectivement, l’air de rien, cet album est très fort. L’objectif est clair : proposer une évocation sur les migrations qui ont vu arriver des millions de personnes sur le sol australien (en particulier, mais partout ailleurs en général) depuis un ou deux siècles. Le parti pris de faire une BD muette est en soi une excellente idée, car c’est une histoire universelle, que chacun d’entre nous peut comprendre, puisqu’il appartient soit à un pays ayant reçu beaucoup de migrants, soit à un pays ayant subi l’hémorragie migratoire. Du coup, cette histoire touche à l’universel. Le héros se retrouve dans un environnement totalement nouveau, avec des créatures inconnues, un langage qu’il mettra du temps à comprendre, allant d’un travail à un autre, avant de trouver celui qui lui conviendra (ou qu’on voudra bien lui donner) ; puis il se fait des amis, envoie de l’argent à sa famille… C’est finement retranscrit, et la succession des dessins rend bien le temps qui passe, les pensées qui s’envolent… Sur un mode poétique et léger, l’auteur reste fidèle à une réalité brute, lourde, séculaire. Shaun Tan propose donc une belle parabole sur les migrants et leur vie. A mettre entre toutes les mains.

17/09/2007 (modifier)
Par Kalish
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Travis
Travis

Plusieurs cycles pour cette série mais rien ne se termine jamais réellement. Le cycle des cyberneurs est vraiment excellent, un scénario béton servi par d’explosives scènes d’action (du jamais vu pour moi). Le second est plus un cycle de transition répondant aux multiples questions soulevées en fin de premier. L’histoire est tout de même sympa à suivre mais le changement de dessinateur pour le tome 6.2 m’a un peu déçu ; Alizon n’est pas mauvais, mais pour le tome qui bouge le plus, Quet aurait été préférable. Donc niveau dessin, tant que c’est Quet, rien à redire, un petit temps d’adaptation à son style nerveux, mais finalement c’est un vrai plaisir. Mais le plus fort dans "Travis" ce sont les personnages : Travis, héros au grand cœur qui laisse petit à petit sa place de vedette à Vlad Nyrki plus charismatique, Pacman, Thundercat. Leurs caractères et attitudes respectives sont vraiment bien forgés, on sent un grand travail de Duval à ce niveau. Tome 8, début d’un nouveau cycle. Travis devient un peu plus humain, le charisme de Pacman est de retour, Thundercat réapparaît, Vlad flingue à tout vas, l’histoire démarre bien… LA série d’action SF a encore de grandes années devant elle.

17/09/2007 (modifier)
Par Karltez
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Lex
Lex

Je trouve vraiment très bien le scénario de cette bd, de plus, ça me fait plutôt marrer cette bd. Des psychopathes qui font régner la justice, c'est vraiment original. Il fallait y penser. Les illustrations sont très bien. Félicitation aux personnes qui ont réalisé cette bd. Encore bravo. J'espère que d'autres tomes vont sortir prochainement.

16/09/2007 (modifier)
Par herve
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série La Ligne de fuite
La Ligne de fuite

Les éditions Futuropolis ont encore frappé très fort avec ce livre. J'ai tout de suite été séduit par les dessins à l'aquarelle de Benjamin Flao. Il est aussi à l'aise pour illustrer le Paris de la fin du XIXème que la ville d'Aden, accablée par la chaleur. (C’est d'ailleurs là pour moi ses plus belles pages de l'album) Oscillant entre histoire vraie et romanesque, cette aventure vous tient en haleine jusqu'au bout des 108 pages où nous suivons Adrien, poète raté, de Paris à Aden. Certains partent à la recherche du temps perdu, mais lui, plus modestement, a décidé de seulement partir à la recherche de Rimbaud. On y croise évidemment la soeur de Rimbaud, Isabelle, qui à la mort de son frère "allait désormais veiller au grain de manière tatillonne et intransigeante... et opposer, au cours des années suivantes, une résistance déterminée à tous ceux qui se montraient désireux d'écrire sur le poète ou de publier des éléments de son oeuvre", comme l'écrivait justement Jean Jacques Lefrère dans son remarquable et, à ce jour inégalé, " Arthur Rimbaud "(Fayard , 2001), ouvrage cité dans le très bon dossier constitué en fin d'album. Mais on croise aussi Verlaine, évidemment, qui apparaît également dans les scènes oniriques sous les traits d'un corbeau. Car malgré le caractère réaliste de cette aventure, Christophe Dabitch a glissé dans le scénario certains passages, qui certes m'ont véritablement surpris la première fois (Baju en crapaud, Duplessy en cygne et Verlaine en vieil oiseau) mais qui deviennent amusants à chaque apparition pour notre pauvre Adrien, malchanceux avec les transports en commun ! En voulant partir à la recherche de Rimbaud, Adrien n'est-il véritablement pas parti à la recherche de lui-même ? Un très bon album à découvrir.

15/09/2007 (modifier)
Par Eric
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Alim le tanneur
Alim le tanneur

Que dire sur "Alim le Tanneur" ? Tout simplement que c'est une des meilleures séries qu'il m'ait été donné de lire et d'acheter. Des dessins superbes, orientaux, très féminins (il s'agit d'une dessinatrice et ça se voit), qui nous plongent dans un orient parallèle que l'on n'a pas envie de quitter. Des personnages charismatiques, attendrissants, qui font 'dessins animés' (les dessins de ceux-ci ne se veulent pas réalistes), qu'ils soient principaux (Alim et sa fille, Bul) ou secondaires, avec un gros coup de coeur pour le pépé qui n'a rien à envier aux meilleurs de Walt Disney. Un univers varié sur les deux premiers tomes : villes orientales, cimes enneigées, pâturages... Seuls les animaux présents me laissent sur ma faim tant ils sont proches de ceux que l'on connaît et finalement peut-être aurait-il mieux valu piocher dans le bestiaire terrestre, assez varié pour cela (ici les moutons sont orange, les baleines sont remplacées par les sirènes tueuses, des pseudo-homards servent de nourriture...) Un scénario pour l'instant prenant pour peu que l'on accepte l'idée d'un monde parallèle qui aurait pu être nôtre si l'Histoire en avait voulu autrement (religion prophétique étouffante et liberticide, avec chasse aux mécréants et lutte de pouvoir). En conclusion, je vous recommande la lecture de cette série qui commence très bien... Je n'ai pas mis 5/5 car j'attends de voir la suite pour savoir si le scénario tient vraiment la route.

15/09/2007 (modifier)
Par Ems
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Miss Endicott
Miss Endicott

Superbe surprise que je dois aux avis déjà postés sur BDT. Je suis vraiment content de cet achat imprévu, et j'ai hâte d'investir sur le tome 2 de ce diptyque. Le personnage central de cette série qui porte son nom est bien pensé. Elle semble même sortir du contexte négatif tant elle semble parfaite et positive. Le scénario est le point fort, il est rythmé, plaisant et accessible. Le dessin le complète très bien, l'univers mis en place est très cohérent. Je ne raconterai pas l'histoire, il faut vraiment lire cette BD qui au premier abord n'attire pas vraiment l'oeil par sa couverture ni par un feuilletage rapide. Dans le cas présent l'ensemble vaut vraiment le détour.

15/09/2007 (modifier)