Les derniers avis (9369 avis)

Par Superjé
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Ma maman est en Amérique, elle a rencontré Buffalo Bill
Ma maman est en Amérique, elle a rencontré Buffalo Bill

Une très bonne BD, plutôt touchante. Le scénario, qui a une saveur douce et acidulé, et une ambiance rétro des 70 's à la "Petit Nicolas", est bien amené et réellement émouvant sur la fin (digne des meilleurs romans graphiques que j'ai pu lire). On s'attache très vite au petit héros, on se reconnaît dans son personnage naïf, et on a mal pour lui, car il est entouré d'une famille et de proche, qui sans être réellement méchant, sont terriblement maladroit : j'ai compatis ! Le dessin limite ligne-claire d'Émile Bravo, ses couleurs pastelles et ses pages aérées donne une beauté assez unique au livre, un charme désuet ! Bref, une vraie œuvre profonde que je conseille !

18/08/2008 (MAJ le 18/10/2010) (modifier)
Par Gaston
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Les Simpson Futurama - La Crise Multiple
Les Simpson Futurama - La Crise Multiple

Un crossover réussi ! Hormis la courte histoire avec le chef Wiggem qui n'est pas drôle, j'ai bien rigolé pendant ma lecture. La rencontre entre les personnages de Futurama et des Simpson est très bien exploitée et donne lieu à des situations tordantes. Les meilleurs gags sont sans aucun doute ceux que font le duo Homer-Bender qui sont d'ailleurs mes personnages préférés dans leurs univers respectifs. J'ai préféré la première histoire car je trouve que la seconde devient un peu moins drôle quand les personnages d'autres univers débarquent. De plus, je trouve que, contrairement à la première partie, on n'exploite pas assez les rencontres entre les deux univers. Par exemple, j'aurais aimé voir plus de scènes avec Mr Burns et Maman.

18/10/2010 (modifier)
Par Spooky
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Le Landais volant
Le Landais volant

Ahah, bel hommage au gentilhomme gascon que voilà ! Nicolas Dumontheuil, grand voyageur, a un jour décidé de raconter ses péripéties de façon humoristique, en prenant comme modèle lui-même et son ami Jean-Denis Pendanx, autre auteur de bande dessinée comme lui originaire de l'Aquitaine. Et quand on connaît le goût pour l'absurde et la générosité du bonhomme, le résultat ne pouvait être que réjouissant ! Son alter ego Jean-Dextre a une faconde, une verve, une passion toutes gasconnes, et l'on se prend à le comparer tout à la fois à Cyrano de Bergerac (dont la péninsule nasale est comparable), à Tartarin de Tarascon pour le bagout, ou encore à Don Quichotte pour la mythomanie. Jean-Dextre, issu d'un petit coin où le gars de l'autre côté de la rivière est un étranger, qui est "lâché" au milieu de l'Afrique noire, et se pose des questions sur son racisme. Extrêmement bien vu sur ce sujet (la xénophobie dans le Sud-Ouest est une réalité dramatique), il permet de se poser de vraies questions sur le rapport à l'étranger, à la culture, avec ce "yovo" qui laisse une trace toute particulière au Mali... Les deuxième et troisième tomes restent sur la lancée du premier, même si le second était un peu en perte de vitesse. Le troisième tome, constitué de plusieurs histoires courtes, est toujours très sympathique. J'ai particulièrement aimé le récit où il se retrouve avec un étalon breton en Afrique et celui, qui donne son titre et sa couverture au tome, où Jean-Dextre est sur un bateau avec une bande de désaxés. La scène où ils pètent tous un câble est tout simplement exceptionnelle. Pour le coup, c'est vraiment du "gros nez" au niveau du dessin, et celui-ci est très coloré, sans complexe, c'est un vrai plaisir pour les yeux. Tout simplement jouissif.

11/06/2009 (MAJ le 17/10/2010) (modifier)
Par Ems
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Château de sable
Château de sable

Elle ne paie pas mine cette BD mais c’est bien du grand Frederik Peeters qui nous est servi. Certes le scénario n’est pas de lui, et tant mieux finalement car l’association est parfaite. L’histoire est originale et le pitch fantastique admirablement bien exploité. La narration est fluide et les évènements s’enchainent sans fausses notes. La mise en dessin est sobre mais tellement efficace. Je n’arrive pas à définir ce qui fait que le dessin de Frederik Peeters est meilleur que celui de beaucoup d’autres auteurs. Il est sobre, pas forcément esthétique mais il exprime tant de choses que la lecture devient exclusive. Le lecteur est happé par le récit. Le final peut paraître abrupt, je le trouve superbe. Ces concentrés de vies humaines représentent un échantillon représentatif d’une société. Les rapports sont bien décortiqués. Rien ne sonne faux, pourtant le rationnel n’est pas le point fort de ce one shot. A lire absolument.

17/10/2010 (modifier)
Par Ems
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Entre les ombres
Entre les ombres

Difficile de définir cette BD. J’ai adoré le contenu contemplatif au rythme lent, voire hors du temps. Le dessin apporte une ambiance excellente à ce scénario mêlant des souvenirs et le présent du dernier représentant humain après l’apocalypse. Les réflexions et actions s’enchaînent dans une logique cohérente. Comme toute BD d’ambiance, c’est le ressenti personnel du lecteur qui donne la valeur au travail de l’auteur. Il faut en quelque sorte s’approprier les idées et concepts mis en images. Dans « Entre les ombres » je suis rentré de suite dans le sujet sans jamais me lasser par la suite. Le dessin m’a fortement séduit, j’ai hâte de retrouver l’auteur dans d’autres productions, il a le petit plus qui fait que son dessin fait vibrer le lecteur. J’ai un regret concernant le choix éditorial d’éditer ce récit dans un petit format broché, faisant que l’écrin n’est pas à la hauteur de contenu.

17/10/2010 (modifier)
Par Pasukare
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Le Voyage des Pères
Le Voyage des Pères

Excellent ! J’ai adoré ma lecture, et j’ai littéralement dévoré les 3 tomes ! Le voyage des pères nous raconte comment 3 pères partent à la recherche de leurs fils partis de la maison pour se faire apôtres de Jésus. Le ton est définitivement humoristique avec des situations drôles mais surtout des dialogues « modernes » qui contrastent avec l’époque (mais ça fonctionne, bien mieux d’ailleurs que ce que l’on peut trouver dans « Le Casse - Le troisième jour »), le décalage est amusant, surprenant, je me suis souvent marrée et j’ai eu le sourire aux lèvres pendant la presque totalité de ma lecture. L’humour rend les personnages plus que sympathiques et du coup, lorsque dans le tome 3, bien plus sombre que les précédents, ils souffrent, c’est vraiment émouvant. Et puis cette manière de masquer son désarroi sous des dehors bougons (je pense au personnage de Jonas), j’adore... Je crois que je suis définitivement accro aux personnages grincheux au grand coeur (je pense notamment à mon récent coup de cœur pour « Nous ne serons jamais des héros ») ! Le dessin est excellent, les couleurs douces et lumineuses. La mise en image et la construction sont intelligentes, jouant avec les non dits et les scènes d’arrière plans avec efficacité. L’humour fait mouche, tant par les dialogue que par le dessin. Le voyage des pères est pour moi l’illustration d’un parfait équilibre de tout ce qui fait une très bonne BD, et pourtant je suis très loin d’être intéressée et encore moins passionnée par le sujet dont il est question ici. C’est un vrai petit rayon de soleil. A lire, acheter et offrir sans hésiter.

17/10/2010 (modifier)
Par Miranda
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Carême
Carême

Cette série aurait pu largement bénéficier d’une petite rallonge, je trouve que le dernier tome avance trop vite par rapport aux deux premiers, ça donne un petit déséquilibre au récit et une fin qui arrive bien trop vite, même si tout est parfaitement beau et émouvant de la première à la dernière planche. Par ailleurs ce tome nous aurait permis de passer plus de temps avec ces trois êtres d’exception. Mon coup de cœur va en grande partie à Ferdinand, c’est rare de voir un animal rester tout au long d’un récit et en plus y garder une place privilégiée, j’ai aimé son caractère joyeux et insouciant, même pas triste d’avoir perdu son Aimé puisqu’il retrouve son Martinien ! Brave bête ! La touche fantastique n’est là que comme exutoire à la fatalité ou encore comme le lien qui unis ces deux amis dans leur passion commune des œuvres fantastiques, les seules choses « extraordinaires » de ce récit sont sa simplicité et l'amour indicible qui unit ces trois personnages. Le ton est toujours juste, une parfaite composition de sentiments et de comportements humains, à aucun moment Bec ne force la main du lecteur en ajoutant une couche de larmoyante geignardise et préfère rester dans l’optimisme, montrant toujours le bon côté des choses, c’est une bouffée d’air frais dans le trop-plein de productions pleurnichardes qui n’arrivent qu’à me rebuter. Par contre, j’émettrais bien quelques réserves sur le graphisme. Bien que la bd soit informatisée et colorisée avec soin et que le résultat soit globalement plaisant, je lui trouve tout de même un petit côté artificiel, les couleurs manquent de texture, c’est trop vaporeux. De plus le lettrage est un poil petit, une série à lire dans une phase d’éveil intense pour ne pas en repartir avec les yeux dans les poches.

16/10/2010 (modifier)
Par Ems
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Le Casse - Gold Rush
Le Casse - Gold Rush

Excellent volume de la collection Le Casse. Mis à part « Soulman », cette collection m’a globalement déçu. Je n’attendais pas particulièrement cet opus, ma surprise est donc amplifiée. « Gold Rush » est un pur Western avec un récit proche de la série télé les mystères de l’ouest. Le canevas est classique mais l’histoire est un pur concentré de divertissement. C’est dense et structuré, il y avait matière à développer plus mais le compromis est plus qu’acceptable. Les personnages ont de fortes personnalités, l’équipe se monte de façon non linéaire mais avec brio du point de vue scénaristique. Il y a des évidences mais aussi des surprises dans la lecture. J’ai aimé cette histoire de bout en bout. La partie graphique est également haut de gamme. Le dessin est réaliste et détaillé, la mise en couleur est également minutieuse et de bon goût. C’est propre et beau, je ne vois pas ce que l’on peut lui reprocher. Il ne faut pas assimiler ce one shot à sa collection qui a du décourager plus d’un avec ses albums inégaux. Celui-ci est incontournable et a sa place dans toute bonne bibliothèque.

15/10/2010 (modifier)
Couverture de la série Wilson
Wilson

Je dois avouer que j'étais bien impatient de lire ce Wilson. En fait la dernière fois que j'avais lu Daniel Clowes c'était : Le rayon de la mort ... qui m'avait à la fois laissé sur ma faim et en même temps tout de suite éclairé sur le talent de cet auteur. Ici, on est d'abord surpris. Il s'agit en fait de planches indépendantes avec une chute en bas de page, systématiquement. Et il suffit de 2 pages pour être déjà perturbé. L'angoisse est immédiate. Car le thème est encore et toujours celui de la misanthropie. Wilson est tout de suite drôle, c'est vrai, mais on ne peut pas parler d'humour. On est bien trop loin, on a passé les frontières de l'humour noir ou du cynisme. On peut en rire bien sûr, car certaines planches sont hilarantes. ... On peut aussi se laisser emporter. Car plus Wilson remonte la pente plus on a l'impression d'une descente aux enfers. Son détachement est celui du sociopathe, il peut s'enfoncer à outrance, le plus difficile serait de le suivre. J'ai encore du mal à comprendre ce qui m'a plu mais j'ai n'ai aucun mal à reconnaître un certain génie. Le système Clowes est une fois encore extraordinairement bien foutu. Ça fonctionne vraiment. Et le graphisme porte toujours cet étrange décalage, capable de déranger un peu plus. Tantôt réaliste et à fleur de peau ; tantôt caricatural, comme pour nous laisser souffler, Wilson véhicule le mal de vivre avec brio, et pour de rire en somme ...

14/10/2010 (modifier)
Par Erik
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Alim le tanneur
Alim le tanneur

Alim le tanneur est une série ayant pour cadre un pseudo-monde oriental où religion et pouvoir se partage un empire. Ce mélange entre fantasy et orient est tout à fait original dans le monde de la BD. Un rythme soutenu et des personnages attachants concourent à la réussite de cette série. Elle est particulièrement intéressante car elle pose une réflexion sur les dérives d’une religion à travers son fanatisme et obscurantisme. Les dessins sont sublimes, les couleurs très agréables, les décors sont fouillés… Une très bonne série très prometteuse avec une véritable poésie du trait et d'utilisation subtile de la colorisation. Le coup de foudre a d'ailleurs été immédiat. Elle marque pour moi une espèce d'évolution un peu plus marquée de la bd moderne qui s'aventure aux frontières des religions sur des sujets pas très faciles d'accès et souvent assez polémiques. Les tomes se succèdent et ne se ressemblent pas ! Tome 1: Le secret des eaux Le premier tome apporte un vrai moment de lecture rafraichissante avec une histoire traitée de manière intelligente. Les personnages sont souvent touchants et émouvants. Bref, l'alchimie opère avec le lecteur. Tome 2: Le vent de l'exil Le second tome a réussi le coup d'essai avec un final époustouflant. On suit l'exil des personnages en proie à une nature un peu hostile. C'est comme une espèce de course-poursuite. Les couleurs chatoyantes du premier tome laissent la place au blanc froid. Oui, il y a une véritable évolution avec un dessin qui reste toujours aussi beau. On ne peut que souffrir avec les personnages devant tant d'injustice et d'intolérance. Tome 3: La terre du prophète pâle Le troisième est un véritable bonheur tant au niveau de l'intrigue que de celui des paysages magnifiques à la vue des couleurs pastelles si bien choisies. Le thème est toujours celui de la dérive du pouvoir théocratique telle que la colonisation et l'asservissement des peuples. Il marque également une rupture certaine car l'action se passe bien des années après. On a perdu de vue certains personnages et pas des moindres. Est-ce que cela sera pour mieux les retrouver ? On suit toujours Alim dans sa nouvelle vie mais en proie avec son passé. Tome 4: Là où brûlent les regards Le dernier tome était le plus attendue pour marquer le final de cette saga extraordinaire. Le décors change encore. Bref, la linéarité ne sera pas de mise. L'évolution de cette histoire aura de quoi nous surprendre. Le résultat final sera bien à la hauteur de nos espérances. Alim va rentrer dans la légende d'une certaine bd plus adulte et plus mâture. Note Dessin : 4.5/5 – Note Scénario : 4.5/5 – Note Globale : 4.5/5

14/02/2007 (MAJ le 13/10/2010) (modifier)