Le Casse - Soul man

Note: 3.48/5
(3.48/5 pour 25 avis)

3ème one shot de la série "Le Casse". Félix vient d'être envoyé en tant que prisonnier dans la cellule du Soul Man, véritable légende vivante qui a tué tous ses compagnons de cellule. Pourquoi l'a-t-on placé ici ?


David Chauvel Ecole Pivaut, Nantes Hubert Le Casse Prisons

Centre correctionnel d'Attica. L'arrivée d'un détenu fait grand bruit. Le prisonnier vient en effet d'être envoyé dans la cellule du Soul Man. Ce dernier, véritable légende vivante, a tué tous ses compagnons de cellule. Pourquoi le jeune Félix a-t-il alors été placé ici ? Soit on veut sa mort, soit il y a là un mystère. Commence alors entre les deux hommes un étonnant jeu du chat et de la souris...

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 19 Mai 2010
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Le Casse - Soul man © Delcourt 2010
Les notes
Note: 3.48/5
(3.48/5 pour 25 avis)
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19/05/2010 | Rody Sansei
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Par Ubrald
Note: 3/5
L'avatar du posteur Ubrald

Note 2.7/5 Deux aspects scénaristiques m’ont gêné à la lecture : - - - - - - - - SPOILER - - - - - - - -- - - - - - - -- - - - - - - -- - - - - - - -- - - - - - - -- - - - - - - -- - - 1/ Le fait que Soul Man, présenté comme le psychopathe de la prison, raconte sa vie avec trop de naturel et facilité, notamment sa passion sur la Soul, à son nouveau codétenu alors qu’ils ne se connaissent pas, et ce, même si l'auteur consent quelques efforts de mise en scène pour lui conserver un aspect menaçant. 2/ Une fin trop rapide, un peu facile, manquant de densité, mais voilà il y a un cadre de 56 pages à tenir et il faut donc une fin qui rentre dans ce format... cela fut mon ressenti en refermant l’album. Le jeune italien, personnage que l’on perçoit comme étant rusé, avec une énorme force de caractère (sa façon d’arriver et d’évoluer dans le milieu carcéral), très machiavélique aussi avec le plan imaginé, se laisse berner un peu trop facilement par Soulman en fin d’histoire. - - - - - - - -FIN SPOILER - - - - - - -- - - - - - - -- - - - - - - -- - - - - - - -- - - - - - - -- - - - - - - -- - - - - - - -- - - - Ceci dit, ces points ne doivent pas jeter le discrédit sur une bd restant agréable à lire. Simplement, c’est une bonne bd pop corn mais il lui manque un supplément d’âme, un meilleur traitement scénaristique par moment, une meilleure exploitation de certaines idées pour en faire un polar de qualité sortant du lot. Un point qui mérite d'être souligné : les intéressantes références à la musique Soul, surtout pour un profane. Nous sommes très loin des Les Enragés (note 4/5) et Le Poisson-clown (note 4.2/5) du même scénariste.

24/11/2010 (MAJ le 09/06/2021) (modifier)
L'avatar du posteur Noirdésir

Le dessin de Denys est correct, fait le job, même si je l’ai trouvé inégal, et pas toujours à mon goût. L’intrigue m’est apparu mollassonne sur la première moitié, qui n’est en fait qu’un long exposé du décor et une lente montée en tension, essentiellement dans un univers carcéral oppressant. Ça ressemble ainsi pas mal à un mixe entre la collection « Le casse » et la collection « La grande évasion. Mais les 20 dernières pages rachètent bien les défauts et longueurs des deux premiers tiers. En effet, cette fin est bien plus dynamique, multiplie les rebondissements (même si le dernier se laisse quand même deviner peu avant). Au final, cela donne une lecture sympathique, plutôt un bon millésime de cette collection concept très inégale. Note réelle 3,5/5.

28/01/2021 (modifier)
Par Yann135
Note: 4/5
L'avatar du posteur Yann135

Comme pour le vin, dans la BD il y a d’excellents nectars mais aussi d’horribles piquettes. Ce nouvel opus de la série « Le casse » se classe résolument dans la lignée des bons crus. A déguster donc sans modération. Il est vrai que souvent avec ce genre de saga en plusieurs épisodes, nous pouvons être déçus, voire carrément désappointés, au point d’arrêter les achats tant la désillusion est importante. Ici avec cet album vous ne serez pas abusés, c’est du tout bon. Le décor – une prison, mais pas n’importe laquelle … Attica, située à mi-chemin entre Buffalo et Rochester - n’a rien d’original, mais le trait de Denys rend l’environnement bien poisseux à souhait. Cette atmosphère carcérale visqueuse nous porte jusqu’au dénouement attendu – même si prévisible. Le plus de cet album est la note musicale qu’apporte le personnage de Soul Man. Alors pour savourer au mieux cette histoire, je vous invite à une lecture en musique. Montez le son … Ray Charles, James Brown, Sam Cooke ou encore Otis Redding ! Petit bijou donc cet album, à découvrir si ce n’est déjà fait. Martin Scorsese devrait y jeter un œil, il y a là de la matière à faire un bon film dont il a le secret.

26/07/2020 (modifier)
Par sloane
Note: 4/5
L'avatar du posteur sloane

A mon sens le meilleur album de cette série. Ce Soul man nous raconte une histoire plutôt originale avec son lot de tromperies et de faux semblants. Bien sûr, format oblige, il y a quelques raccourcis sur lesquels ont pourrait trouver à redire mais cela reste cohérent. Le seul bémol que je mettrais est justement ce Soul man qui nous est présenté comme une terreur mais qui n'hésite pas à raconter sa vie, somme toute assez facilement. Soit on peu cependant penser que ça fait partie du plan. C'est au final un bon polar, bien construit dont on a envie de connaitre l'issue. Les références à la musique de cette époque sont également bienvenues. (pour ne pas mourir idiot certains des titres et chanteurs qui sont évoqués méritent amplement le détour, c'est la cerise sur le gâteau).

19/01/2015 (modifier)
L'avatar du posteur Agecanonix

Ce casse n'est pas habituel, il est en quelque sorte décomposé, mais ce choix se révèle payant, car c'est un scénario malin et très bien échafaudé, avec un retournement final qu'on devine vers les 2 ou 3 dernières pages, mais suffisamment efficace pour bien terminer ce récit ; le coup de la valise de vieux disques collector est excellent... J'aurais juste préféré un découpage un peu plus linéaire qui aurait pu éviter certains flashbacks qui coupent trop la progression du récit, mais bon je m'y fais.. Certains caractères peuvent paraître peu crédibles ; je ne suis pas un expert en psychologie criminelle, mais il me semble que le Soul Man a une réputation de terreur dans cette prison, et ce genre de mec ne se laisse pas aller facilement à des confidences sur ses goûts musicaux en temps normal, c'est des sauvages des gars comme ça, des gros durs qui n'aiment personne... enfin bon, dans la globalité, c'est assez peu gênant, et en plus ça enrichit le personnage. A cela s'ajoutent les références musicales sur la musique noire américaine, la vraie, l'authentique et mythique période du blues et de la soul, telle qu'elle était enregistrée par les stars de la Motown, et ça c'est un plus non négligeable, même si je trouve bizarre qu'il n'est pas fait mention d'Aretha Franklin, la plus grande prêtresse du genre. D'autre part, l'univers carcéral est bien rendu, donc cette Bd a de nombreuses qualités pour plaire à un public friand des polars dans ce style. Une très bonne lecture.

03/10/2014 (modifier)

Ce soul man se montre bien moins à son avantage que le troisième jour ou diamond. Conçu comme un thriller somme toute relativement classique et linéaire, cette histoire emprisonnée laisse indifférent, qui plus est par son style graphique quelconque et une colorisation informatisée assez détestable car donnant un rendu toc. Pas de personnage charismatique, une cambriole à deux balles, là où la pègre déplace des montagnes pour 20 millions de dollars. Ça coute plus que ca ne semble en devoir rapporter... Ca se lit correctement, mais ne laisse aucune impression marquante si ce n'est cette couverture qui gâche déjà les effets de 54 pages sur 56. Il faut bien l'avouer, c'est audacieux.

07/02/2014 (modifier)

Il s’agit du deuxième album de la série ‘Le casse’ que je découvre. ‘L’héritage du kaiser’ m’avait laissé un si bon souvenir que j’ai foncé vers ‘Soul man’ dès que je l’ai aperçu dans la section bd de ma bibliothèque habituelle. « Soul man », c’est le surnom d’un pensionnaire de l’Etablissement pénitentiaire d’Attica à New York, un homme respecté et craint pour la violence dont il a fait preuve durant son long séjour à l’ombre. Alors qu’il ne s’était plus vu imposer de codétenu après avoir tué un par un les précédents, Soul man est contraint de partager sa cellule avec Félix. Pourquoi le force-t-on à partager à nouveau sa cellule ? Ce Félix en saurait-il plus qu’il ne veut l’admettre ? C’est ce que Soul man s’acharnera à découvrir. Le scénario, que je ne pourrais qualifier de totalement novateur, a à tout le moins le mérite d’être maîtrisé. Entrecoupé de flashbacks, le récit se révèle relativement prenant. Personnellement, j’ai d’ailleurs lu l’album d’une traite. Le dessin, quant à lui, m’a paru très correct. J’ai particulièrement apprécié la gueule de Soul man. En conclusion, il s’agit d’une b.d. sans défaut majeur et ça, c’est déjà une qualité.

26/11/2011 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

Un bon polar, c’est le moins que l’on puisse espérer et d’une collection qui s’appelle « le Casse » et d’un scénariste aussi performant dans le genre que Chauvel. C’est d’ailleurs ce seul nom qui a en définitive motivé mon achat. A la lecture, le récit s’avère prenant, efficace et classique. L’intrigue en elle-même n’est pas celle à laquelle on s’attend de prime abord (il ne s’agit pas de la réalisation d’un casse à proprement parlé) et j’ai apprécié cette manière de détourner la contrainte principale pour offrir un casse différent. Les personnages sont bien typés dans le style roublard sournois ou brute sournoise ou parrain sournois. Le genre de personnage à qui vous confieriez plus facilement le bon dieu sans confession que votre fille avec moyens de contraception (parce que le bon dieu, hein, il est en âge de se défendre...) Malheureusement, à l’heure de la conclusion, ces caractères sournois auront un peu trop tendance à s’effacer devant une naïveté étonnante. Le gros reproche que je pourrais faire est le rythme narratif. Tout va très vite, format oblige, et un peu plus de développements dans le final aurait été bienvenu car, en définitive, tout est beaucoup trop facile pour un des personnages principaux. Le dessin de Denys est de qualité dans une veine réaliste et sombre, influencée par les comics me semble-t-il. Il est juste un peu trop « déformé » à mon goût mais c’est vraiment personnel. Un bon polar, donc, plaisant à lire, mais rien d’exceptionnel. Un honnête 3/5 avec achat non déconseillé si vous êtes amateur du genre. Mais ce n’est pas un achat prioritaire, selon moi.

24/11/2011 (modifier)
Par Miranda
Note: 2/5
L'avatar du posteur Miranda

J’ai commencé par ce tome car il est supposé être le meilleur de la série selon les lecteurs, pour ma part j’ai trouvé l’histoire beaucoup trop classique et sans surprise, avec le défaut majeur que je ne supporte pas dans les polars, les facilités et raccourcis scénaristiques. Par exemple on rentre et on sort de prison à l’aide de quelques bulles où l’on y parle d’appuis et de contacts et le tour est joué. Ou encore les personnages se retrouvent là où il faut quand il faut, ça arrange tout le monde et surtout le scénariste. Soul Man qui est supposé être super intelligent, retord et très méchant, - c’est quand même un assassin que tous les autres détenus craignent, - apparaîtrait presque comme une chiffe molle, avec ses souvenirs de musicos à la limite du larmoyant. Le blondinet qui a un moment m’avait fait penser qu’il pouvait être doté d’un beau QI et que lui seul pouvait tromper le Soul Man, en fait reste aussi con qu’il est blond ; mais que Soul Man laisse un témoin derrière lui ça c’est encore plus stupide. Le tout est beaucoup trop artificiel, les personnages ne sont pas crédibles. La fin en pirouette, « c’est moi qui t’ai eu », « non c’est toi qui m’a eu », ah ben non finalement « c’est moi kagagné les billes ! », on dirait des gosses dans une cours d’école. Je n’ai pas eu de déplaisir à la lecture car je m’attendais à un final majestueux et original qui aurait justifié les facilités du scénario, mais conclusion, en arrivant à la fin je me suis dit : tout ça pour ça…, bof, bof, bof.

26/02/2011 (modifier)
Par Erik
Note: 4/5
L'avatar du posteur Erik

Oui, là c'est franchement bien ! Enfin un casse qui sort un peu de l'ordinaire. J'ai trouvé le développement de l'histoire parfaitement maîtrisé de bout en bout et jusqu'à la dernière page où l'on découvrira la vérité. C'est presque un duel psychologique qui se joue entre deux hommes tout le long de ce récit mouvementé et qui réserve bien des surprises au lecteur. Qui aura le dernier mot entre ces deux personnages bien campés ? Le suspense sera à son comble. J'ai admiré la maîtrise totale du scénario certes classique mais diablement efficace. A ce jour, c'est le meilleur de la collection du casse ! Un très bon polar à découvrir !

20/11/2010 (modifier)