Le Casse - L'Héritage du Kaiser

Note: 3.13/5
(3.13/5 pour 15 avis)

Le Casse - L'Héritage du Kaiser est le sixième et dernier one shot de la série "Le Casse" parue chez Delcourt et dirigée par David Chauvel. Bienvenue dans l'Allemagne nazie d'avant guerre.


1930 - 1938 : De la Grande Dépression aux prémisces de la Seconde Guerre Mondiale Allemagne Le Casse

1936. Le Major, un agent des services secrets allemands, est torturé par ses supérieurs. Pourquoi a-t-il supprimé ouvertement des membres de la Gestapo ? Pourquoi s'est-il lancé dans une poursuite infernale à travers tout le pays, alors qu'une semaine avant il représentait encore l'un des fers de lance de la Wehrmacht ? Emprisonné, il attend la mort... ou bien le moment opportun pour frapper. (texte Delcourt)

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 01 Décembre 2010
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Le Casse - L'Héritage du Kaiser © Delcourt 2010
Les notes
Note: 3.13/5
(3.13/5 pour 15 avis)
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05/12/2010 | Guillaume.M
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L'avatar du posteur Noirdésir

D’abord, comme pour Le Casse - Le troisième jour lu récemment, je trouve que cet album n’a pas grand-chose à voir avec un quelconque casse et cette collection (à part les quelques dernières pages). Le besoin marketing a sans doute prévalu. Ceci étant dit, c’est un album qui se laisse lire, rythmé, avec un espion/tueur des plus redoutables (qui a des airs de 007 lorsqu’il touche son équipement, ses gadgets et sa bagnole blindée et amphibie !) et des plus invincibles. L’histoire en elle-même importe peu en fait, c’est surtout une affaire de violence, d’homme à la fois traqué et implacable, dont je n’ai pas saisi tous les questionnements et changements de positionnements, qui fonce toujours, quitte à rencontrer un mur. C’est un album qui plaira aux amateurs de récit d’aventure guerrière musclé, qui ne fait pas dans le détail ou la psychologie.

28/05/2022 (modifier)
Par Yann135
Note: 4/5
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Sixième et dernier opus de la série concept « Le casse ». Cette fois ci nous sommes embrigadés en Allemagne à l’époque du IIIe Reich. Un nouveau décor donc pour cette dernière aventure bien sombre, particulièrement réussie. Nous croisons au fil des pages un homme extrêmement mystérieux, un agent des services secrets de la Wehrmacht, qui a décidé de changer son destin en s’appropriant le trésor de l’héritier de Frédéric II de Prusse. Le scénario d’Hérick Hanna – qui signe là sa première BD - fonctionne bien. Il nous tient en haleine jusqu’à la fin. Quant à Trevor Hairsine – un dessinateur plutôt habitué à s’exprimer chez Marvel et qui signe là lui aussi sa première BD franco-belge – , il apporte par son graphisme sombre et rugueux une atmosphère en accord avec l’époque. L’utilisation de la voix off, est un vrai plus et cela ajoute une certaine harmonie et une fluidité dans la lecture. Une vraie belle surprise. Je suis sensible à la colorisation des bandes dessinées. Je n’apprécie d’ailleurs peu / pas les albums en noir et blanc. Tout ça pour dire bravo à Sébastien Lamirand – aux couleurs – qui soutient le dessin par des teintes … vert de gris. C’est de circonstance bien évidemment puisque pendant la Seconde Guerre mondiale, on a appelé vert de gris la couleur de l'uniforme militaire allemand, un vert grisâtre foncé (Feldgrau), et par extension, tout ce qui était allemand. Belle découverte.

26/07/2020 (modifier)
Par sloane
Note: 3/5
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Suite aux avis précédents c'est avec des pincettes que j'ai ouvert cet opus de la collection "Le Casse", en cause les opinions assez tranchées et plutôt péjoratives concernant le dessin. En fait cela ne m'a pas gêné, ce côté sale, brouillon, je l'ai assez vite oublié au profit de l'histoire qui se met en place très lentement ne nous dévoilant les choses qu'à l'extrême fin. Au final je suis plutôt satisfait de ma lecture et je place cette histoire au même niveau que "Soul man". Pour son ambiance ou atmosphère et le contexte dans lequel elle se déroule c'est une BD qui a toute sa place dans la série.

02/01/2016 (modifier)
Par Pasukare
Note: 3/5
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Le 6ème et dernier opus de la série le Casse est franchement pas mal du tout et termine bien la série. Cependant, je ne serais pas aussi enthousiaste que les précédents avis car même si c’est indéniablement bien construit, que ça ne prend pas de gant et que la fin est plus que définitive, j’ai eu quelques moments de flottement et d’incertitudes sur telle ou telle scène. De plus, le dessin, bien qu’intéressant, ne m’a pas convaincue complètement (un trait trop « sale » à mon goût même si, au delà de ça, la couleur, les mouvements, les angles de vues ou les expressions sont très bien maîtrisés). Du point de vue de l’histoire, je trouve dommage que les auteurs n’aient pas bénéficié de plus de planches pour développer leur scénario un peu plus. Un tome à mettre sur le dessus du panier avec « Soul Man » sans conteste, mais ce n’est pas le meilleur à mes yeux.

13/06/2012 (modifier)
Par Gaston
Note: 3/5
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Le dernier casse que j'avais à lire. Finalement, cette collection ne m'aura pas été vraiment mémorable sauf dans le cas de Le Casse - Soul man. L'histoire est bien faite, mais j'ai eu un peu de difficulté à rentrer dans le scénario car au début on ne sait pas trop les motivations du protagoniste. Malheureusement, on ne le sait qu'à la fin et ce n'est qu'à ce moment que j'ai aimé l'histoire. Les dernières pages sont fantastiques alors que le reste m'a paru être une longue introduction. Le dessin est bien fait. Je ne suis pas fan de ce style, mais il donne une atmosphère sombre à la bande dessinée.

11/04/2011 (modifier)
Par PAco
Note: 3/5
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Pas mal, oui, c'est effectivement ce que je ressens en refermant ce dernier et sixième tome de cette collection "Le Casse". Car on partait de loin, et avec un sérieux handicap à la base : le "pré-feuilletage" de l'album ne m'avait pas du tout plu. Je n'aimais, mais alors pas du tout le parti pris graphique de Trevor Hairsine, que je découvre par ailleurs. Ce côté encré brouillon et inégal dans son traitement, avec cette constante impression de flou... ça m'a vraiment dérangé et j'ai du me forcer dans les premières pages pour rentrer dans l'histoire. Et heureusement que le scénario et la narration tiennent la route. Herik Hanna nous fait suivre les froids errements d'un soldat allemand qui met en place un plan machiavélique pour tenter de parvenir à ses fins. Ce que j'ai trouvé original, c'est que ce casse n'est là qu'en filigrane tout au long de cet album. Rien n'est lâché. Alors oui, la fin est un peu grosse et tout ce plan un peu gonflé, mais bon, pourquoi pas... C'est donc sur un 2.5 équilibré in extrémis que se pose ma notation, grâce à une histoire qui a su me tenir en haleine là où le dessin m'a laissé de marbre.

24/02/2011 (modifier)
Par Ems
Note: 3/5

"Le Casse - L'Héritage du Kaiser" est intrinsèquement une bonne BD mais elle est à la limite hors sujet sur cette collection comme le fut Le Casse - Le troisième jour. Ici le casse n'est que secondaire voire anodin. Fallait-il juste placer le mot casse pour pouvoir prétendre à faire partie de cette collection ? Passé ce paradoxe, j'ai tout de même pris du plaisir avec cette BD mélangeant les styles. On y retrouve un côté Sir Arthur Benton sur-vitaminé à l'action. L'histoire est bien construite et s'achève parfaitement, tout est en phase. Le scénario est de qualité mais cette BD n'est pas à sa place dans cette collection concept. Le dessin m'a moins séduit. Il est réaliste mais l'encrage semble bâclé notamment sur les visages des personnages. L'ambiance est réussie toutefois grâce à la colorisation relevant le niveau de la partie graphique. Ce one shot finalise bien la série mais n'y a pas vraiment sa place...

29/01/2011 (modifier)
Par pol
Note: 3/5
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La construction du scénario de ce dernier casse est assez inattendue. En fait on suit un espion allemand au cours de ses missions, lors desquelles il assassine assez froidement ses cibles. Et hormis lors des 2-3 premières pages il n'est absolument jamais question du fameux casse. Et encore c'est abordé de manière tellement succincte qu'on a pas du tout l'impression d'assister aux préparatifs d'un braquage au fil des pages. C'est assez étrange, mais les aventures de cet homme se lisent plutôt bien. Le dessin aussi est très particulier. Les contours ne sont pas nets du tout, bien au contraire, ils sont formés de multiples traits de crayon. Sur certains gros plans de visages le résultat est bluffant, par contre à l'inverse les visages des personnages au second plan paraissent bâclés : ils n'ont ni yeux ni bouche. Et finalement dans les toutes dernières pages notre homme se lance dans un braquage spectaculaire et bien trouvé. Au final c'est pas mal mais je reste sur une impression que le récit est mal équilibré et que le casse tient une part trop peu importante dans cet album.

18/01/2011 (modifier)
Par Erik
Note: 3/5
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C'est sans conteste le titre le plus violent de la série concernant les braquages en tout genre. Il s'agit ici d'une violence plutôt sourde à l'image du protagoniste principal qui est un homme sans foi ni loi et que rien n'arrête. On aura du mal à pouvoir s'identifier à un pareil monstre qui peut s'avérer pire que les nazis qui l'emploient. Ce qui fait que le niveau soit excellent, c'est la voix-off qui est parfaitement bien écrite et qui sonne juste. Les commentaires ne sont jamais inutiles. Le contexte socio-historique de l'année 1936 est également habilement exploité avec de nombreuses références insérées au fil de ce récit. Tout semble réuni pour passer un bon moment de lecture. Cependant, j'ai regretté un dessin parfois limite voire brouillon au point où l'on confond certains personnages (notamment l'agent de la Gestapo qui porte des lunettes : est-ce bien le même que l'on voit à la fin de ce récit ?!). Le trait se voulait certainement vif, âpre et tranchant pour renforcer l'atmosphère de cette histoire : cela semble le prétexte idéalement trouvé pour faire passer la pilule ! J'ai également trouvé le passage avec la diva trop marrant pour se retrouver dans un récit aussi sombre. Cela ne collait pas à l'ensemble nuisant un peu à la cohérence. C'est le seul faux pas ! Par contre, j'ai aimé le fait qu'on ne découvre le véritable enjeu de ce casse que vers le dernier tiers. Tout est habilement mise en scène. Bravo au scénariste Hérik Hana dont c'est la première histoire. Il a du talent et on entendra encore parler de lui à l'avenir. Je n'en dirai pas autant du dessinateur qui a réellement un peu gâché mon plaisir ! Récemment, le maître génial à savoir Van Hamme disait dans une interview qu'il y a trop de bd qui paraissent actuellement sur le marché provoquant une saturation des rayons. Près de 60% de la production est mauvaise. Il n'a pas vraiment tort ! Après, il faut que cela colle entre le duo scénariste/ dessinateur. C'est ce qui va produire ou pas son effet avec une vraie unité et une vraie logique. Ce qui m'enrage ici, c'est le gâchis car cette série méritait sa 4ème étoile. Maintenant, cela ne sera pas moi qui passera de la pommade pour atténuer les effets de ma critique. Un titre qui demeure pas mal grâce à un récit plutôt bien ficelé et efficace. C'est le dernier tome d'une série qui au final s'est révélée assez convaincante.

09/01/2011 (modifier)
Par jurin
Note: 3/5

La lecture de ce dernier tome est agréable, rythme et suspens sont au rendez-vous, le dessin un peu trouble est agréable. Néanmoins j’ai deux reproches : - Le scénario n’est pas très crédible, autant de risques et de difficultés pour subtiliser un mallette de fric, le plan n’est vraiment pas simple, mais pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué. Le scénariste à besoin d’un Super Major pour que le plan aboutisse. - Les plus beaux casses se font sans violence, ici la violence atteint des sommets pour voler pas grand-chose. A lire sans se poser trop de questions.

25/12/2010 (modifier)