J'ai lu la série sur les conseils prodigués sur le site et bien m'en a pris ! Malgré les 10 volumes (de plus de 300 pages chacun), le lecteur est littéralement embarqué dans les aventures du malheureux Satoru dès la première page.
Attention, l'auteur a énormement détaillé les épisodes concernant la survie et, plus qu'une bande dessinée, il y a là matière à construire un véritable guide de survie en milieu hostile. Cela peut paraître indigeste au premier abord mais, au contraire, cela rend profondément réelle l'intrigue.
Le scénario n'est pas en reste puisqu'il connaît de nombreux rebondissements à travers les tomes qui emmènent notre héros dans des situations bien atypiques et corsées !
Un Must du Survival et une énorme leçon de modestie face à mère nature.
Un véritable coup de coeur, à conseiller aux amateurs de sensations fortes et autres passionnés du mode Survival. A posséder dans votre bibliothèque.
Après lecture du premier tome.
Cela faisait près d'un mois que cette B.D était en attente dans ma bibliothèque, je l'ai enfin lue et je dois dire que j'ai vraiment accroché à cette histoire. Cette série s'annonce très prometteuse et j'ai maintenant hâte de découvrir les deux séries parallèles que sont "New Harlem" et "New York", chacune d'elles prévues en trois tomes et devant former un tout en se rejoignant dans un dixième et dernier tome de conclusion.
L'univers de "New Byzance" est vraiment captivant et riche en informations, sans toutefois être indigeste à la lecture, au contraire tout est parfaitement amené et le scénario de ce premier tome est bien maîtrisé de la première à la dernière page. La dernière page justement est plus que surprenante et donne vraiment envie de poursuivre plus loin sa lecture.
Le dessin et les couleurs sont très agréables, l'architecture de la ville et les différents décors sont superbes et parfaitement rendus. Le découpage des scènes est également une franche réussite.
J'espère donc de tout coeur que les deux séries parallèles et la suite de "New Byzance" seront à la hauteur des promesses de ce premier tome.
- Mise à jours après lectures des 3 tomes + les deux premiers tomes de New Harlem et New York -
J'ai perdu mon enthousiasme, la série m'ennuie de plus en plus, pour tout dire je suis en train de décrocher. Pas mal d'invraisemblances dans le scénario et beaucoup de redites d'une série à l'autre. Je ne suis plus très motivé pour poursuivre ma lecture. En conséquence, je baisse ma note et déconseille l'achat. Les espoirs du 1er tome n'ont pas tenu leurs promesses...
3/5 mais je n'ai lu que le premier tome de cette trilogie, dont chaque album est centré autour d'un personnage différent.
Vincent, trentenaire un peu terne, partage sa vie, dans une petite ville de province, entre sa vieille maman un peu givrée -qui vit sa vie par procuration par poupées interposées-, son salon de coiffure et son cousin geek et dragueur.
Jusqu'au jour où il s'entiche de Rosalie Blum, une jeune femme aperçue une fois, qui lui rappelle quelque chose. Parce qu'il n'arrive pas à se rappeler où il a pu déjà la voir, il va peu à peu se mettre à la suivre, à espionner tous les aspects de sa vie, à ouvrir ses poubelles, pour comprendre qui elle est.
Les personnages sont complexes et fouillés, bien que la veulerie de Vincent soit un peu horripilante. Le scénario est bien construit, avec un bon crescendo et des rebondissements. Le mystère arrive paradoxalement à s'installer, malgré la simplicité de la vie de Rosalie Blum, parce qu'elle est fantasmée par le regard de Vincent.
Le dessin, en revanche, m'a un peu gêné. Je le trouve simpliste et trop caricatural pour cette histoire subtile.
Changement de note après avoir achevé la trilogie, même si mon impression sur le dessin demeure.
Dès le 2e tome, le récit s'enrichit de nouveaux personnages (la palme à "Kolocataire" !) et de nouveaux points de vue. On revisite certaines situations du premier tome sous un autre angle.
Le 3e tome permet de développer les relations entre les personnages et de faire évoluer la situation de départ. Le fin mot de l'histoire, dévoilé à la toute fin, m'a surpris et ému.
Une superbe histoire, complexe et adulte comme on en trouve rarement. Bravo !
Une BD découverte à la librairie du musée d'Angoulême et un coup de coeur intéressant.
Un jeune marin qui a laissé sa main en mer, pour avoir voulu sauver son ami, se retrouve gardien en second d'un phare isolé, dont le premier occupant paraît un peu étrange.
Extrapolée à partir d'un fait divers tragique -un naufrage à quelques encablures d'un phare anglais, au XIXe siècle-, cette histoire se laisse lire d'une traite, même si le scénario, une fois passé le coup de théâtre central, devient sans sans grande surprise.
Le traitement de deux histoires en parallèle, qui se rejoignent à mi-parcours, est en revanche bien mené. Le jeune marin d'un côté, des chercheurs d'or australiens de l'autre, dont on se demande bien comment ils vont s'intégrer à l'histoire.
Je regrette simplement l'irruption du fantastique dans l'histoire, à mon avis superflue et qui jure un peu dans ce récit très réaliste.
Le dessin est particulièrement soigné et documenté et offre une ambiance visuelle tout à fait adaptée à cette histoire angoissante.
Ouuupoupouyou ! Encore une BD qui fait mouche !
J'avais beau avoir lu les précédentes critiques souvent élogieuses, c'est un pur festin graphique que propose le premier tome de cette nouvelle série ! De la couleur aux ambiances, en passant par le découpage, quelle charme et quelle chaleur ! Chaque planche a sa propre compo', et je ne pense pas qu'il y en ai deux pareils... Le travail de Wanderer frôle pour moi l'aboutissement, s'il n'y avait un détail qui ne m'avait agacé tel un moustique pendant mon sommeil : C'est quoi ces bouches et ces dents de merde ???!!! Non mais franchement ! Je veux bien croire que chacun ait son style, mais là... quel dommage !
Enfin bon, malgré mon coup de sang ceci n'est que détail, mais je pense ne pas être le seul que cela aura dérangé.
Du côté de l'histoire, ce premier opus prend son temps pour mettre en place les pièces de ce puzzle, et alors que tout commence à prendre sens, Wanderer balaye toutes nos certitudes d'un revers de vague et relance son intrigue vers un chemin inattendu ! C'est magistralement géré et bien fait pour piquer la curiosité du lecteur.
Une première BD qui se fait le héraut d'une grande série et d'un grand auteur, en attendant une suite qui espérons le confirmera le talent de Wanderer ! A suivre avec attention, donc...
Pas évident de distinguer une oeuvre jeunesse parmi tout ce qu'il y a de disponible sur le marché...
Et ce ne sont sûrement pas les éditions Bamboo, spécialisées dans le recyclage du sport ou des professions à tout va, qui vont me porter préjudice sur cette réflexion : le rugby, les athlètes, le foot, les campeurs, l'auto-école, les chantiers, bref, tout et n'importe quoi y passe et j'avoue que ce Studio Danse n'aurait même pas éveillé ma curiosité si ma fille elle-même n'était pas danseuse dans des conditions équivalentes de celles évoquées dans cette bd qui était un cadeau idéal pour Noël...
Et je rajoute de surcroit que si elle n'avait pas insisté pour que j'y mette le nez dessus, je me serais seulement contenté de la feuilleter et sans que ce soit indispensable, je serais passé à coté de petits moments fort sympathiques me rappelant moi-même mes premières lectures de Boule et Bill ou Arthur et Zoé, toutes ces lectures qui ont fait de moi finalement le bédévore que je suis aujourd'hui..
Studio Danse reprend le schéma classique des gags en une page que vous recherchiez enfant dans les hebdos de vos parents. Il n'y a strictement rien de nouveau et l'on sourit plus que l'on ne rit mais le sujet principal (la danse) est à chaque fois évoqué au rythme des entrainements des 3 petites adolescentes : Julie, Luce et Alia...
Les stéréotypes du genre ne sont pas écartés, Julie est le personnage principal, jolie et douée mais il y a également Alia, la métisse sympa et franche et Luce, un peu complexée par son poids et dont les parents sont séparés. Le tableau ne serait pas parfait sans Carla, la peste jalouse et issue d'un milieu social plus élevé qui partage également leurs sessions d'entrainement aux cours de danse classique ou moderne avec leurs profs respectifs. Sans oublier Kader, le prof de hip hop mignon et sympa...
Le scénariste Béka a vu juste en dressant un tableau plausible d'une génération de jeunes filles qui aiment la vie en croquant des personnages qui ont tous leur importance et qu'il apprécie à leur juste valeur. Il n'y a pas de drame ici, simplement des petits aléas du quotidien et de la vie contemporaine. Peines de coeur, divorce, estime de soi et amitié émaillent sans déborder du cadre et en cela le dessin assez agréable de Crip réhausse l'ensemble sans chichis ni fioriture.
Alors que certaines bds de ce genre font rapidement l'impasse sur les décors, ici tout est travaillé de façon assez claire voire détaillée sans non plus être trop simpliste. Le tout est plutôt classique mais humble sans être déméritant.
L'intérêt de tout ce gros pavé sur une oeuvre finalement assez banale ? Et bien de prouver qu'il n'y a pas que Titeuf et/ou la vulgarité pour proposer des bds. Sûr que celle-ci ne sera destinée qu'aux jeunes filles mais elles en seront ravies et rien n'empêchera leurs parents de leur piquer un album pour passer un petit quart d'heure de lecture sans prétention.
En tous cas si vous êtes en panne d'idées neuves après avoir déjà offert Toto l'ornithorynque ou Lou ! voici un titre dont il faudra vous souvenir...
D'où une note affinée de 3,5/5 et d'un joli petit coup de coeur de ma part. Les albums semblent pouvoir se lire dans n'importe quel ordre mais le fait qu'ils racontent un spectacle de fin d'année en guise de fil rouge vers la fin de chaque tome les rend encore plus intéressants.
Une chouette idée de cadeau pour jeune fille à partir de 10 ans. :)
Au début j'ai apprécié la tendresse qui se dégage des relations entre de nombreux personnages.
Ensuite j'ai trouvé que l'histoire prenait le temps de développer le scénario en exploitant des détails habilement.
Enfin j'ai aimé me faire emmener sur ce petit bout de chemin fantastique tout comme je l'avais été pour la balade au bout du monde.
Le graphisme est tout à fait à la hauteur du texte.
Excellente BD !
Au-delà des ressemblances (bien sûr tout à fait fortuites... ou pas) avec un personnage existant réellement, c'est la mécanique du récit qui est tout à fait brillante. On n'arrive pas à se détacher de ces chroniques diplomatiques. Le personnage du ministre, haut en couleurs, est purement jubilatoire. Extrêmement expressif, expressément excessif, il a une gestuelle admirablement étudiée mais aussi incroyablement suggestive. Pas étonnant, comme l'explique son directeur de cabinet, que la plupart de ceux qui le croisent soient subjugués... Abel Lanzac, opérant derrière un pseudonyme, a probablement exagéré certains traits d'un ancien ministre des affaires étrangères, mais j'imagine que l'apport de Christophe Blain a permis de donner une cohérence, une unité, voire tout simplement du liant au canevas d'origine.
Au niveau des planches, c'est du grand art : les ambiances du ministère me semblent très bien rendues, même si souvent Blain s'affranchit des décors pour se concentrer sur la saynète en cours. Parce que Taillard de Vorms, c'est une représentation permanente, du théâtre grec à l'antique, avec beaucoup de lyrisme, mais aussi des jeux de scène, un spectacle unique dont chaque spectateur se souviendra toute sa vie.
Avez-vous remarqué comment le ministre est représenté ? Comme un colosse, une domination écrasante, mais pas lourde ; Taillard de Vorms oscille entre la puissance et la souplesse, et les épaules montantes dont l'affuble le dessinateur ne font que renforcer cette impression. D'ailleurs lorsqu'Arthur imite -consciemment ou non- son patron, lui aussi voit ses épaules s'élever vers le ciel, comme s'il tentait d'impressionner encore plus son ou ses interlocuteurs.
C'est éminemment drôle, foncièrement révélateur des coulisses du pouvoir (les coups de putes entre conseillers, cela ne m'étonne pas mais c'est bon de le lire), et fondamentalement une oeuvre de référence. La BD de l'année 2010 ? Difficile à dire, mais elle est dans la short list.
Je viens de m'enfiler les cinq volumes en cinq jours et vraiment j'ai adoré.
Les avis précédents parlent en premier lieu du dessin. C'est vrai qu'il est très beau ( on ressent bien le vent, le froid et la hauteur impressionnante de ces montagnes), mais c'est le scénario qui m'a vraiment scotché. N'étant pas un amateur d'escalade, j'ai pourtant vécu l'histoire de ces grands alpinistes avec beaucoup d'émotion, les encourageant dans leurs ascensions, craignant leur chute... L'intrigue autour de la découverte de l'appareil photo ayant appartenu à un des premiers grands alpinistes m'a aussi captivé, voulant absolument savoir si Mallory avait réussi à atteindre le sommet ou non... Et surtout je me suis fortement attaché au personnage charismatique et "surhumain" de Habu Joji.
Mon seul petit bémol concernerait le tome 3 qui tombe trop dans le "banditisme" avec l'enlèvement de la jeune fille, mais bon le reste du tome est quand même très bon.
Je trouve des similitudes avec l'excellent L'aigle sans orteil de Lax qui traite aussi du dépassement de soi à travers un sport .
Qu'il est bon ce Taniguchi!
-Je lis dans votre dossier que vous êtes pédé...
-Euh... Non... Je suis séropositif.
-Ne jouez pas sur les mots.
Voilà, résumé en 3 répliques, l'esprit Paf et Hencule. C'est trash, c'est navrant-mais-fait-exprès, et chaque fois qu'on pense que les anti-héros ont touché le fond, ils parviennent à faire pire.
Ils sont cons, ils sont cruels, ils sont racistes. Ils humilient leurs patients, ils tabassent des bébés phoques, ils pendent des Noirs, ils se mettent en uniformes nazis pour "commander" une pizza à la schlague ("obéis, chienne !"). C'est entre Patacrèpe et Couillalère en plus lamentable, et Les Sales Blagues de l'Echo en plus atroce.
Alors, c'est sûr, il faut aimer l'humour extrême. Certains seront choqués, certains seront agacés justement par cette volonté un peu puérile de choquer à tout prix juste pour le plaisir de faire dire des choses horribles à ses personnages. Personnellement, je pensais avoir passé l'âge de ces conneries, et pourtant j'avoue, j'ai ri comme j'avais plus ri depuis longtemps à la lecture d'une BD. L'effet de surprise joue sans doute beaucoup : on ne s'attend pas trop à ce que quelqu'un ose "j'encule un meuble" ou "j'ai l'impression que ces Nègres nous prennent pour des racistes", de nos jours, alors on rit. Bien sûr, d'autres auteurs essaient de faire du trash, mais généralement, soit ils se contentent de taper dans le registre pipi-caca-ultraviolence gratuite, soit il y a un message finalement bien-pensant derrière la provoc (regardez South Park par exemple). Ici, non, et c'est pour ça que c'est plus rigolo, du coup.
Bon j'arrête là parce que j'ai l'impression d'être un connard qui essaie d'expliquer comment ça marche l'humour. Et vous savez ce que c'est, une blague c'est comme une grenouille, si on la dissèque elle meurt. Donc voilà, Paf et Hencule c'est drôle. J'ai failli mettre 5/5. Si les blagues sur les enfants cancéreux qui meurent ne sont pas votre tasse de thé, laissez tomber. Sinon, c'est un peu cher c'est vrai pour un recueil de strips, mais achetez quand même, c'est drôle.
En France, les livres sont au même prix partout. C'est la loi !
Avec BDfugue, vous payez donc le même prix qu'avec les géants de la vente en ligne mais pour un meilleur service :
des promotions et des goodies en permanence
des réceptions en super état grâce à des cartons super robustes
une équipe joignable en cas de besoin
2. C'est plus avantageux pour nous
Si BDthèque est gratuit, il a un coût.
Pour financer le service et le faire évoluer, nous dépendons notamment des achats que vous effectuez depuis le site. En effet, à chaque fois que vous commencez vos achats depuis BDthèque, nous touchons une commission. Or, BDfugue est plus généreux que les géants de la vente en ligne !
3. C'est plus avantageux pour votre communauté
En choisissant BDfugue plutôt que de grandes plateformes de vente en ligne, vous faites la promotion du commerce local, spécialisé, éthique et indépendant.
Meilleur pour les emplois, meilleur pour les impôts, la librairie indépendante promeut l'émergence des nouvelles séries et donc nos futurs coups de cœur.
Chaque commande effectuée génère aussi un don à l'association Enfance & Partage qui défend et protège les enfants maltraités. Plus d'informations sur bdfugue.com
Pourquoi Cultura ?
Indépendante depuis sa création en 1998, Cultura se donne pour mission de faire vivre et aimer la culture.
La création de Cultura repose sur une vision de la culture, accessible et contributive. Nous avons ainsi considéré depuis toujours notre responsabilité sociétale, et par conviction, développé les pratiques durables et sociales. C’est maintenant au sein de notre stratégie de création de valeur et en accord avec les Objectifs de Développement Durable que nous déployons nos actions. Nous traitons avec lucidité l’impact de nos activités, avec une vision de long terme. Mais agir en responsabilité implique d’aller bien plus loin, en contribuant positivement à trois grands enjeux de développement durable.
Nos enjeux environnementaux
Nous sommes résolument engagés dans la réduction de notre empreinte carbone, pour prendre notre part dans la lutte contre le réchauffement climatique et la préservation de la planète.
Nos enjeux culturels et sociétaux
La mission de Cultura est de faire vivre et aimer la culture. Pour cela, nous souhaitons stimuler la diversité des pratiques culturelles, sources d’éveil et d’émancipation.
Nos enjeux sociaux
Nous accordons une attention particulière au bien-être de nos collaborateurs à la diversité, l’inclusion et l’égalité des chances, mais aussi à leur épanouissement, en encourageant l’expression des talents artistiques.
Votre vote
Survivant
J'ai lu la série sur les conseils prodigués sur le site et bien m'en a pris ! Malgré les 10 volumes (de plus de 300 pages chacun), le lecteur est littéralement embarqué dans les aventures du malheureux Satoru dès la première page. Attention, l'auteur a énormement détaillé les épisodes concernant la survie et, plus qu'une bande dessinée, il y a là matière à construire un véritable guide de survie en milieu hostile. Cela peut paraître indigeste au premier abord mais, au contraire, cela rend profondément réelle l'intrigue. Le scénario n'est pas en reste puisqu'il connaît de nombreux rebondissements à travers les tomes qui emmènent notre héros dans des situations bien atypiques et corsées ! Un Must du Survival et une énorme leçon de modestie face à mère nature. Un véritable coup de coeur, à conseiller aux amateurs de sensations fortes et autres passionnés du mode Survival. A posséder dans votre bibliothèque.
Uchronie[s] - New Byzance
Après lecture du premier tome. Cela faisait près d'un mois que cette B.D était en attente dans ma bibliothèque, je l'ai enfin lue et je dois dire que j'ai vraiment accroché à cette histoire. Cette série s'annonce très prometteuse et j'ai maintenant hâte de découvrir les deux séries parallèles que sont "New Harlem" et "New York", chacune d'elles prévues en trois tomes et devant former un tout en se rejoignant dans un dixième et dernier tome de conclusion. L'univers de "New Byzance" est vraiment captivant et riche en informations, sans toutefois être indigeste à la lecture, au contraire tout est parfaitement amené et le scénario de ce premier tome est bien maîtrisé de la première à la dernière page. La dernière page justement est plus que surprenante et donne vraiment envie de poursuivre plus loin sa lecture. Le dessin et les couleurs sont très agréables, l'architecture de la ville et les différents décors sont superbes et parfaitement rendus. Le découpage des scènes est également une franche réussite. J'espère donc de tout coeur que les deux séries parallèles et la suite de "New Byzance" seront à la hauteur des promesses de ce premier tome. - Mise à jours après lectures des 3 tomes + les deux premiers tomes de New Harlem et New York - J'ai perdu mon enthousiasme, la série m'ennuie de plus en plus, pour tout dire je suis en train de décrocher. Pas mal d'invraisemblances dans le scénario et beaucoup de redites d'une série à l'autre. Je ne suis plus très motivé pour poursuivre ma lecture. En conséquence, je baisse ma note et déconseille l'achat. Les espoirs du 1er tome n'ont pas tenu leurs promesses...
Rosalie Blum
3/5 mais je n'ai lu que le premier tome de cette trilogie, dont chaque album est centré autour d'un personnage différent. Vincent, trentenaire un peu terne, partage sa vie, dans une petite ville de province, entre sa vieille maman un peu givrée -qui vit sa vie par procuration par poupées interposées-, son salon de coiffure et son cousin geek et dragueur. Jusqu'au jour où il s'entiche de Rosalie Blum, une jeune femme aperçue une fois, qui lui rappelle quelque chose. Parce qu'il n'arrive pas à se rappeler où il a pu déjà la voir, il va peu à peu se mettre à la suivre, à espionner tous les aspects de sa vie, à ouvrir ses poubelles, pour comprendre qui elle est. Les personnages sont complexes et fouillés, bien que la veulerie de Vincent soit un peu horripilante. Le scénario est bien construit, avec un bon crescendo et des rebondissements. Le mystère arrive paradoxalement à s'installer, malgré la simplicité de la vie de Rosalie Blum, parce qu'elle est fantasmée par le regard de Vincent. Le dessin, en revanche, m'a un peu gêné. Je le trouve simpliste et trop caricatural pour cette histoire subtile. Changement de note après avoir achevé la trilogie, même si mon impression sur le dessin demeure. Dès le 2e tome, le récit s'enrichit de nouveaux personnages (la palme à "Kolocataire" !) et de nouveaux points de vue. On revisite certaines situations du premier tome sous un autre angle. Le 3e tome permet de développer les relations entre les personnages et de faire évoluer la situation de départ. Le fin mot de l'histoire, dévoilé à la toute fin, m'a surpris et ému. Une superbe histoire, complexe et adulte comme on en trouve rarement. Bravo !
Les Gardiens des Enfers
Une BD découverte à la librairie du musée d'Angoulême et un coup de coeur intéressant. Un jeune marin qui a laissé sa main en mer, pour avoir voulu sauver son ami, se retrouve gardien en second d'un phare isolé, dont le premier occupant paraît un peu étrange. Extrapolée à partir d'un fait divers tragique -un naufrage à quelques encablures d'un phare anglais, au XIXe siècle-, cette histoire se laisse lire d'une traite, même si le scénario, une fois passé le coup de théâtre central, devient sans sans grande surprise. Le traitement de deux histoires en parallèle, qui se rejoignent à mi-parcours, est en revanche bien mené. Le jeune marin d'un côté, des chercheurs d'or australiens de l'autre, dont on se demande bien comment ils vont s'intégrer à l'histoire. Je regrette simplement l'irruption du fantastique dans l'histoire, à mon avis superflue et qui jure un peu dans ce récit très réaliste. Le dessin est particulièrement soigné et documenté et offre une ambiance visuelle tout à fait adaptée à cette histoire angoissante.
De Chair et d'Ecume
Ouuupoupouyou ! Encore une BD qui fait mouche ! J'avais beau avoir lu les précédentes critiques souvent élogieuses, c'est un pur festin graphique que propose le premier tome de cette nouvelle série ! De la couleur aux ambiances, en passant par le découpage, quelle charme et quelle chaleur ! Chaque planche a sa propre compo', et je ne pense pas qu'il y en ai deux pareils... Le travail de Wanderer frôle pour moi l'aboutissement, s'il n'y avait un détail qui ne m'avait agacé tel un moustique pendant mon sommeil : C'est quoi ces bouches et ces dents de merde ???!!! Non mais franchement ! Je veux bien croire que chacun ait son style, mais là... quel dommage ! Enfin bon, malgré mon coup de sang ceci n'est que détail, mais je pense ne pas être le seul que cela aura dérangé. Du côté de l'histoire, ce premier opus prend son temps pour mettre en place les pièces de ce puzzle, et alors que tout commence à prendre sens, Wanderer balaye toutes nos certitudes d'un revers de vague et relance son intrigue vers un chemin inattendu ! C'est magistralement géré et bien fait pour piquer la curiosité du lecteur. Une première BD qui se fait le héraut d'une grande série et d'un grand auteur, en attendant une suite qui espérons le confirmera le talent de Wanderer ! A suivre avec attention, donc...
Studio Danse
Pas évident de distinguer une oeuvre jeunesse parmi tout ce qu'il y a de disponible sur le marché... Et ce ne sont sûrement pas les éditions Bamboo, spécialisées dans le recyclage du sport ou des professions à tout va, qui vont me porter préjudice sur cette réflexion : le rugby, les athlètes, le foot, les campeurs, l'auto-école, les chantiers, bref, tout et n'importe quoi y passe et j'avoue que ce Studio Danse n'aurait même pas éveillé ma curiosité si ma fille elle-même n'était pas danseuse dans des conditions équivalentes de celles évoquées dans cette bd qui était un cadeau idéal pour Noël... Et je rajoute de surcroit que si elle n'avait pas insisté pour que j'y mette le nez dessus, je me serais seulement contenté de la feuilleter et sans que ce soit indispensable, je serais passé à coté de petits moments fort sympathiques me rappelant moi-même mes premières lectures de Boule et Bill ou Arthur et Zoé, toutes ces lectures qui ont fait de moi finalement le bédévore que je suis aujourd'hui.. Studio Danse reprend le schéma classique des gags en une page que vous recherchiez enfant dans les hebdos de vos parents. Il n'y a strictement rien de nouveau et l'on sourit plus que l'on ne rit mais le sujet principal (la danse) est à chaque fois évoqué au rythme des entrainements des 3 petites adolescentes : Julie, Luce et Alia... Les stéréotypes du genre ne sont pas écartés, Julie est le personnage principal, jolie et douée mais il y a également Alia, la métisse sympa et franche et Luce, un peu complexée par son poids et dont les parents sont séparés. Le tableau ne serait pas parfait sans Carla, la peste jalouse et issue d'un milieu social plus élevé qui partage également leurs sessions d'entrainement aux cours de danse classique ou moderne avec leurs profs respectifs. Sans oublier Kader, le prof de hip hop mignon et sympa... Le scénariste Béka a vu juste en dressant un tableau plausible d'une génération de jeunes filles qui aiment la vie en croquant des personnages qui ont tous leur importance et qu'il apprécie à leur juste valeur. Il n'y a pas de drame ici, simplement des petits aléas du quotidien et de la vie contemporaine. Peines de coeur, divorce, estime de soi et amitié émaillent sans déborder du cadre et en cela le dessin assez agréable de Crip réhausse l'ensemble sans chichis ni fioriture. Alors que certaines bds de ce genre font rapidement l'impasse sur les décors, ici tout est travaillé de façon assez claire voire détaillée sans non plus être trop simpliste. Le tout est plutôt classique mais humble sans être déméritant. L'intérêt de tout ce gros pavé sur une oeuvre finalement assez banale ? Et bien de prouver qu'il n'y a pas que Titeuf et/ou la vulgarité pour proposer des bds. Sûr que celle-ci ne sera destinée qu'aux jeunes filles mais elles en seront ravies et rien n'empêchera leurs parents de leur piquer un album pour passer un petit quart d'heure de lecture sans prétention. En tous cas si vous êtes en panne d'idées neuves après avoir déjà offert Toto l'ornithorynque ou Lou ! voici un titre dont il faudra vous souvenir... D'où une note affinée de 3,5/5 et d'un joli petit coup de coeur de ma part. Les albums semblent pouvoir se lire dans n'importe quel ordre mais le fait qu'ils racontent un spectacle de fin d'année en guise de fil rouge vers la fin de chaque tome les rend encore plus intéressants. Une chouette idée de cadeau pour jeune fille à partir de 10 ans. :)
Exauce-nous
Au début j'ai apprécié la tendresse qui se dégage des relations entre de nombreux personnages. Ensuite j'ai trouvé que l'histoire prenait le temps de développer le scénario en exploitant des détails habilement. Enfin j'ai aimé me faire emmener sur ce petit bout de chemin fantastique tout comme je l'avais été pour la balade au bout du monde. Le graphisme est tout à fait à la hauteur du texte.
Quai d'Orsay
Excellente BD ! Au-delà des ressemblances (bien sûr tout à fait fortuites... ou pas) avec un personnage existant réellement, c'est la mécanique du récit qui est tout à fait brillante. On n'arrive pas à se détacher de ces chroniques diplomatiques. Le personnage du ministre, haut en couleurs, est purement jubilatoire. Extrêmement expressif, expressément excessif, il a une gestuelle admirablement étudiée mais aussi incroyablement suggestive. Pas étonnant, comme l'explique son directeur de cabinet, que la plupart de ceux qui le croisent soient subjugués... Abel Lanzac, opérant derrière un pseudonyme, a probablement exagéré certains traits d'un ancien ministre des affaires étrangères, mais j'imagine que l'apport de Christophe Blain a permis de donner une cohérence, une unité, voire tout simplement du liant au canevas d'origine. Au niveau des planches, c'est du grand art : les ambiances du ministère me semblent très bien rendues, même si souvent Blain s'affranchit des décors pour se concentrer sur la saynète en cours. Parce que Taillard de Vorms, c'est une représentation permanente, du théâtre grec à l'antique, avec beaucoup de lyrisme, mais aussi des jeux de scène, un spectacle unique dont chaque spectateur se souviendra toute sa vie. Avez-vous remarqué comment le ministre est représenté ? Comme un colosse, une domination écrasante, mais pas lourde ; Taillard de Vorms oscille entre la puissance et la souplesse, et les épaules montantes dont l'affuble le dessinateur ne font que renforcer cette impression. D'ailleurs lorsqu'Arthur imite -consciemment ou non- son patron, lui aussi voit ses épaules s'élever vers le ciel, comme s'il tentait d'impressionner encore plus son ou ses interlocuteurs. C'est éminemment drôle, foncièrement révélateur des coulisses du pouvoir (les coups de putes entre conseillers, cela ne m'étonne pas mais c'est bon de le lire), et fondamentalement une oeuvre de référence. La BD de l'année 2010 ? Difficile à dire, mais elle est dans la short list.
Le Sommet des dieux
Je viens de m'enfiler les cinq volumes en cinq jours et vraiment j'ai adoré. Les avis précédents parlent en premier lieu du dessin. C'est vrai qu'il est très beau ( on ressent bien le vent, le froid et la hauteur impressionnante de ces montagnes), mais c'est le scénario qui m'a vraiment scotché. N'étant pas un amateur d'escalade, j'ai pourtant vécu l'histoire de ces grands alpinistes avec beaucoup d'émotion, les encourageant dans leurs ascensions, craignant leur chute... L'intrigue autour de la découverte de l'appareil photo ayant appartenu à un des premiers grands alpinistes m'a aussi captivé, voulant absolument savoir si Mallory avait réussi à atteindre le sommet ou non... Et surtout je me suis fortement attaché au personnage charismatique et "surhumain" de Habu Joji. Mon seul petit bémol concernerait le tome 3 qui tombe trop dans le "banditisme" avec l'enlèvement de la jeune fille, mais bon le reste du tome est quand même très bon. Je trouve des similitudes avec l'excellent L'aigle sans orteil de Lax qui traite aussi du dépassement de soi à travers un sport . Qu'il est bon ce Taniguchi!
Paf & Hencule
-Je lis dans votre dossier que vous êtes pédé... -Euh... Non... Je suis séropositif. -Ne jouez pas sur les mots. Voilà, résumé en 3 répliques, l'esprit Paf et Hencule. C'est trash, c'est navrant-mais-fait-exprès, et chaque fois qu'on pense que les anti-héros ont touché le fond, ils parviennent à faire pire. Ils sont cons, ils sont cruels, ils sont racistes. Ils humilient leurs patients, ils tabassent des bébés phoques, ils pendent des Noirs, ils se mettent en uniformes nazis pour "commander" une pizza à la schlague ("obéis, chienne !"). C'est entre Patacrèpe et Couillalère en plus lamentable, et Les Sales Blagues de l'Echo en plus atroce. Alors, c'est sûr, il faut aimer l'humour extrême. Certains seront choqués, certains seront agacés justement par cette volonté un peu puérile de choquer à tout prix juste pour le plaisir de faire dire des choses horribles à ses personnages. Personnellement, je pensais avoir passé l'âge de ces conneries, et pourtant j'avoue, j'ai ri comme j'avais plus ri depuis longtemps à la lecture d'une BD. L'effet de surprise joue sans doute beaucoup : on ne s'attend pas trop à ce que quelqu'un ose "j'encule un meuble" ou "j'ai l'impression que ces Nègres nous prennent pour des racistes", de nos jours, alors on rit. Bien sûr, d'autres auteurs essaient de faire du trash, mais généralement, soit ils se contentent de taper dans le registre pipi-caca-ultraviolence gratuite, soit il y a un message finalement bien-pensant derrière la provoc (regardez South Park par exemple). Ici, non, et c'est pour ça que c'est plus rigolo, du coup. Bon j'arrête là parce que j'ai l'impression d'être un connard qui essaie d'expliquer comment ça marche l'humour. Et vous savez ce que c'est, une blague c'est comme une grenouille, si on la dissèque elle meurt. Donc voilà, Paf et Hencule c'est drôle. J'ai failli mettre 5/5. Si les blagues sur les enfants cancéreux qui meurent ne sont pas votre tasse de thé, laissez tomber. Sinon, c'est un peu cher c'est vrai pour un recueil de strips, mais achetez quand même, c'est drôle.