Trilogie originale chez EP.
Le scénario de base est franchement intéressant : un tsar se questionnant sur le devenir de sa sainte Russie et qui va se remettre en cause à l'aide d'un prince, d'un conteur et d'un derviche. Je rejoins les avis précédents sur le fait que le premier tome est de loin le meilleur selon moi.
Néanmoins après avoir lu les trois tomes à suivre, l'ensemble de l'oeuvre se lit bien même si la qualité graphique baisse de manière notoire sur le tome 3, qui est un peu répétitif également par moment.
Néanmoins, une bonne soirée avec de nombreuses touches d'humour maîtrisées.
J'adore.
C'est beau, les dessins sont magnifiques, le scénario prend bien. Et en plus, on apprend un tas de choses historiquement parlant.
Il y a eu plusieurs coloristes, je préfère nettement le travail de Jérémy Petiqueux.
Du grand travail.
Je fais partie de ceux qui, à chaque fois que j'achète une nouveau tome, relis tout depuis le début et j'ai toujours un immense plaisir à me replonger dans cette grande histoire et de retrouver tous ces personnages !
L'une des meilleures BD de ces derniers temps ! Et je trouve qu'elle marque de son empreinte la culture BD, d'où la note 5/5.
Fan.
Je dois avouer que j’ai pris une vraie claque visuelle à la lecture des 3 tomes de cette série !
Le dessin d’Andreae est une petite merveille, tant au niveau du trait que des couleurs. Je me suis régalée sur chaque planche et j’ai eu l’impression que plus l’histoire avançait, plus le dessin était réussi. Et pour ne rien gâcher, tous les environnements dans lesquels l’auteur nous promène arrivent à faire rêver : le gigantesque et improbable paquebot Mekaton, l’arctique glacial et son incroyable oasis de verdure, la ville des robots et son architecture vertigineuse. Chacun dans sa palette de couleurs tantôt chaudes, tantôt froides, mais toujours lumineuses.
Les personnages quant à eux sont réellement attachants (ou détestables selon), chacun avec sa personnalité bien à lui. Les jolies filles ont une résistance hors norme au froid, avec leurs tenues légères et sexy même par des températures polaires ;) mais malgré tout, on y croit et on plonge dans le récit sans problème.
Personnellement, j’ai littéralement dévoré les 3 tomes mais prise dans la frénésie de mon élan, j’ai trouvé la fin abrupte et j’ai été un peu déçue que la partie « explications et fin mot de l’histoire » ne soit pas plus développée que cela. En fin de compte, je termine ma lecture frustrée, alors que la série regorge et déborde de qualités à tous points de vue.
Un 4/5 amplement mérité, qui aurait eu sa 5è étoile sans ce manque ressenti à la fin. Si j’ai l’occasion de l’acheter en édition normale à un prix raisonnable, je me laisserai surement tenter. L’édition intégrale petit format, en revanche, me paraît être une « insulte » au talent graphique de l’auteur et donc à éviter dans la mesure du possible.
Voilà longtemps qu'une BD ne m'avait pas autant ému !
Alors, oui, certes le sujet s'y prête volontiers (la disparition d'un être cher), encore faut-il réussir à faire passer l'émotion sous-tendue.
Et là, Julie Maroh, dont c'est la première BD, fait un travail admirable, tant dans la narration que dans la réalisation. Certes, certaines maladresses, anatomiques surtout, nous accrochent un peu la rétine, mais elles ne gênent en rien la lecture de ce récit réaliste prenant et poignant.
Car connaissant quelques personnes au parcours un peu similaire, traiter et rendre d'aussi bonne manière la découverte et l'acceptation de son homosexualité n'est pas donné à tout le monde. Je me demande même si cela ne sent pas le vécu (même si ça n'a pas vraiment d'importance de toute façon).
Ici, tant dans la forme (on joue avec les découpages et beaucoup avec l'utilisation parcimonieuse et réfléchie de la couleur) que dans la retranscription des sentiments et des impressions de Clémentine, Julie Maroh construit un long récit d'une grande charge émotionnelle. L'empathie était pour moi au rendez-vous comme rarement ce fût le cas dans mes récentes lectures. Un Prix du Public Angoulême 2011 très largement mérité !
La production industrielle de bande dessinée nous abreuve d’albums par vague de mode et de sujets. On apprend en marketing, que suzuki et Yamaha avaient démoli le premier constructeur de moto sur le marché en inondant celui-ci de nouveaux modèles à raison de plusieurs par an dans les années 70. Malgré des modèles pas vraiment fiables, le virage de l’innovation fut pris et fit couler le N°1 d’alors trop statique devant la concurrence. Vous allez penser "qu’est-ce que tout ceci a à voir avec la choucroute ?" Nous y voilà : dans la production industrielle actuelle de Bande dessinée, nombre d’entre elles font comme ces modèles de moto qui n’avaient une durée de vie de quelques mois car la profusion d’offre aveugle de lecteur « consommateur ». Dans le lot des oubliés, nul doute que certains albums auraient mérité meilleur sort.
La série qui nous occupe présentement pourrait faire partie de cette catégorie bien que je ne le lui souhaite pas.
Le scénario simple mais percutant nous emmène dans le quotidien de jeunes pré-adolescents pendant les vacances à la campagne. Rien à voir avec les séries de l’été, les premiers flirts et les occupations futiles, notre groupe de personnages va au contraire se retrouver face à leurs propres sentiments, voyage d’autant plus effrayant que leur âge donne beaucoup de cœur et d’importance à tout ce qui touche leur expérience qui deviendra par la suite mémoire et donc flotteur permettant d’atténuer les creux.
Nous rencontrerons trois garçons, puis deux papas, une fille et deux autres garçons et une vieille dame. Les six personnages des enfants forment une pièce en huis clos (enfin un huis clos au grand air d’un village perdu à la campagne) vont nous jouer la palette de l’émotion et des sentiments dans tous leurs contrastes, leurs violence et le décalage temporel source de bien des incompréhensions.
Tout débute avec des copains qui veulent construire une cabane, la monoparentalité joue bien des tours, et notre exclu du groupe va vouloir se venger de n’être pas indispensable au groupe. Ce qui était un rêve devient alors un cauchemar pour tout le groupe puisqu’entre les déçus d’un vandalisme fanatique et le coupable n’osant avouer son propre forfait, le groupe vit mal. Un ennemi venant regrouper tout çà vient alors à point nommé, vecteur des frustrations il permettra pour l’un de trouver un bouc émissaire et pour les autres un responsable à leur malheur. Mais l’inattendu se jouera de cette relation simpliste et nos personnages n’ayant jamais le même référentiel temps et le même niveau d’information vont s’entredéchirer sans prendre note des conseils donnés ça et là par des adultes. Les frustrations vont monter jusqu’à cette humiliation ultime du couronnement du roi des slips devant l’être aimé, puis cet orage cathartique qui verra notre coupable initial enfin avouer son forfait. Là encore le facteur information intervient, puisque ce qui s’est soudain aplani entre les quatre protagonistes qui sont au même niveau d’information ne le sera pas pour les deux autres. La nécessaire catharsis cette fois-ci faite de feu viendra achever un récit poignant.
Un bijou d’équilibre, de finesse et de justesse, voilà ce que cet opus vous proposera dans un voyage vers nos illusions perdues. Loin d’être réservé à la tranche d’âgé décrite, l’opus nous place au cœur de nos faiblesses pour mettre en avant le mal dont peut découler une incompréhension ou un manque d’information dans le temps (pour ne pas dire un mensonge par omission), même en étant animé par les meilleures intentions du monde. Ici pas de cliché mais de la tendresse, pas de violence sanguinaire mais une violence psychologique inouïe pour des cœurs tendres, pas de bimbo à forte poitrine pour attirer l’hormone mâle, mais un gentil platonisme naïf. Rien pour appâter le chaland et pourtant…
Graphiquement le trait fluide donne un contrepoint parfait au scénario, mouvement, décors, colorisation et vues : tout nous transporte au cœur du récit et fait vivre le lecteur. Vous sentez le parfum des arbres, vous avez mal des coups portés, votre cœur se brise comme cet élan muet d’un amoureux trop peu sur de lui. Toutes les planches mettent le lecteur en condition de percevoir le récit dans son plus tragique destin.
A la lecture de l’avis vous imaginez un drame racinien, mais un lecteur pourra également trouver une vieille histoire banale de cabane et de baston entre des gamins en vacances. Le curseur large donnera à chacun le devoir d’interpréter la narration. Pour ma part je fus bouleversé par cette lecture malgré l’apparente futilité du sujet. Cet album est de très loin mon coup de cœur de ce début d’année, et s’il ne figure pas déjà au panthéon de mes albums, il faut comprendre qu’une étoile filante reste moins dans le ciel qu’un astre. La simplicité du propos faisant sa force devient également sa limite lorsqu’il s’agit de trouver des chefs d’œuvre.
Je ne saurais donc que vous encourager à lire et relire cet album merveilleux, vecteur du sentiment humain tisseur de liens sociaux, faisant de chacun un tortionnaire ou un bienfaiteur pour son prochain.
Le Cycle d'Ostruce est un mélange des genres très original, très équilibré et très beau de surcroît. Une base de révolution russe à laquelle a été ajoutée de la fantasy, du fantastique, du conte, du steampunk et du suspense à haute dose, c'est totalement jouissif.
Les couvertures sont magnifiques. Le dessin splendide en couleurs directes, c'est important de le préciser car il y a de plus en plus de bds informatisées qui manquent d'âme, ce qui n'est pas le cas ici où tout est si vivant, une pure merveille. Je lui trouve un petit côté Andreae et dans les visages des héroïnes un peu de Déthan. Dubois va venir s'ajouter à ma liste de dessinateurs indispensables à posséder et Pona à celle des scénaristes.
Tomes 3 et 4
Tout d'abord le dessin change sensiblement, la colorisation prend un aspect un peu artificiel, comme une impression de retouches informatiques, je préfère le visuel du premier tome, même si le trait des suivants s'affine, le graphisme y est plus chaleureux et plus naturel. Une infime bémol pour le dernier tome, à mes yeux un peu moins peaufiné. Cela dit c'est très beau dans l'ensemble.
Le scénario des deux derniers tomes est à la hauteur de ce qu'on pouvait espérer, l'intrigue est toujours aussi prenante. L'avantage c'est que ne sachant pas du tout où nous mène Pona, la surprise est au rendez-vous, d'ailleurs le final en réserve une belle.
Le visuel légèrement changeant m'empêche de mettre la note maximale et même si je l'ai énormément apprécié, j'aime lorsque le style graphique d'une série reste stable.
Bien étrange, ce manga...
Dans le premier tome nous suivons l'enquête de deux policiers totalement improbables sur la disparition d'une famille. Une disparition qui semble faire les affaires des habitants de la ville Soil, mais les embarrasser plus que de raison également... Une petite ville qui a fait de l'ordre, la tranquillité et le calme sa raison d'être. Une ville où se croisent deux gamins membres d'un club des phénomènes paranormaux, un délégué très bizarre, ou encore une mamie qui perd un peu la tête, enfin en apparence. Pas de doute, on est dans le récit type "Blackhole", où tout est étrange.
Kaneko mène bien sa barque, on est au minimum intrigué par cette entame qui distille les infos au compte-gouttes, et l'auteur a un style graphique lui aussi un peu surprenant, plus proche du comic par le trait et le découpage, et c'est la première fois que je vois des traits dépasser des cases dans un manga. Un dessin intéressant donc, au minimum.
Je suis curieux de lire la suite.
Une œuvre incroyable, d’après moi la plus aboutie, de la part d’un démiurge de la BD qui a su créer un monde foisonnant et très diversifié, avec ses planètes, chacune avec sa propre culture, ses villes, son environnement, ses créatures, dans une démarche qui s’apparente à celle de Tolkien…
Le graphisme est d’une précision quasi-maniaque et d’une beauté époustouflante. Bourgeon montre une fois encore son penchant quasi obsessionnel pour les jolis corps féminins dénudés, mais n’en réduit pas pour autant la femme à un objet, car comme dans les plupart de ses histoires, cette dernière occupe le premier rôle, utilisant ses atours charnels comme un arme de séduction massive… et de pouvoir…
Le scénario peut parfois paraître inégal avec quelques longueurs, mais dans l’ensemble, on se laisse facilement emporter par cette épopée fantastique aux mille couleurs.
Très intéressant également le parallèle avec notre Terre, que l’on peut voir comme un réquisitoire contre les puissantes multinationales - incarnées ici par la MCU – qui exploitent les ressources terrestres sans se préoccuper de la condition des peuples et de l’environnement (Aldaal), ou une critique acerbe de nos sociétés crypto-totalitaires de plus en plus dominées par le tout-technologique, nous rendant indifférents au sort de nos semblables (Marcade).
La sOurce et la sOnde
Je suis toujours gêné avec ce premier tome qui me ravit autant par son graphisme sublime qu’il ne me laisse dubitatif par son scénario parfois confus et poussif. Il faut en fait s’accrocher durant les cinquante premières pages pour voir l’histoire vraiment décoller, mais cela en vaut la peine.
Six Saisons sur IlO
Ce second tome est une réussite, faisant largement oublier les défauts scénaristiques du premier. Ici, on est plongé au cœur de l’aventure et de l’inconnu, ce qui pour Cyann se transforme en une quête initiatique passionnante qui la fait littéralement changer sous nos yeux.
Aïeïa d’Aldaal
Clairement, si ce tome 3 n’est pas le meilleur, l’aventure est bien présente et le trait de Bourgeon retient comme toujours l’attention par son sens du pittoresque et du détail.
Les Couleurs de Marcade
Ce quatrième épisode fabuleux réservera au lecteur bien des surprises… j’ai été vraiment époustouflé par cet épisode, extrêmement créatif tant du point de vue du scénario que du dessin.
Les Couloirs de l’Entretemps
J’ai été moins emballé par ce tome 5, que j’ai parfois trouvé confus, même si avec un peu d’effort on finit par reconstituer le puzzle. Cette fois, pas de nouvelle planète à découvrir, Bourgeon joue plus sur les retournements de situation et les allers et retours spatio-temporels, avec une intrigue qui semble s’accélérer. J'ose donc espérer un feu d’artifice pour la conclusion de la saga au prochain tome.
Je suis véritablement tombé sous le charme de cet album, qui est prenant, engageant, et surprenant. Une enquête inquiétante dans un univers carcéral et psychiatrique, deux flics qui enquêtent sur la disparition d'une patiente/détenue, un polar noir terriblement bien construit : voici toutes les promesses de cet album. J'ai été immergé dans cette ambiance glauque et claustrophobique, j'ai été aspiré par cette intrigue qui se découvre davantage à chaque page, qui s'effeuille pour le plus grand plaisir du lecteur. La fin se veut surprenante mais je n'ai pas pu m'empêcher de la deviner. Mais même si on peut la juger prévisible, elle ne peut que renforcer cette impression d'une construction sans faille. Les indices sont en effet distillés ici et là, faisant émerger en moi progressivement l'idée de la fin de cet album, faisant monter la pression jusqu'à la révélation finale, libératrice. Cet album est de ceux dont on se dit qu'une seule lecture suffit : une fois la fin connue, on se dit que le plaisir de lecture doit être amoindri. Et pourtant, je me suis surpris à me repasser certains passages, pour m'assurer de toute la cohérence de cette histoire. Seules les deux dernières réflexions de l'ouvrage me semblent encore un peu obscures, comme si l'ouvrage ne m'avait pas encore tout révélé. Dans l'ensemble, j'ai découvert dans cet album une véritable enquête menée de main de maître et surtout, une superbe ambiance oppressante à souhait.
Une ambiance à laquelle participe le dessin. Je ne suis pas forcément fan des illustrations à l'aquarelle, qui rendent toujours difficile, selon moi, l'identification des personnages d'une page à l'autre. Et pourtant, ce dessin prend ici toute sa place, et reflète une ambiance torturée qui colle parfaitement à cet univers de centre psychiatrique carcéral. C'est sombre et intime, les rêves sont parfaitement identifiables, et après lecture, je me dit qu'un dessin plus classique aurait peut-être desservi l'histoire. Je trouve que le dessin, ce dessin, met véritablement en lumière tout ce qui doit être caché, et concourre à cette atmosphère oppressante à laquelle on veut nous faire participer. Seuls les passages d'obscurité totale, notamment lors de la coupure de courant, sont trop sombres, à mon avis, pour apprécier toujours la finesse du trait.
Cet album est vraiment bien foutu, et il m'a impressionné, tant par l'intrigue que par sa construction, tant par l'univers que par sa mise en image.
Note : 3.5/5
"L'homme bonsaï", c'est tout d'abord une couverture, magnifique de poésie, qui présage une aventure orientale plein de merveilleux, portée par deux couleurs : le rouge et le bleu. C'est un bien bel objet, à tenir dans ses mains, posséder et contempler.
Mais une fois ouvert... Ce qui est sûr, c'est que c'est une claque au niveau scénaristique, mais pas du tout pour le dessin. Alors oui, je n'aime pas trop le dessin. Je dois reconnaître qu'il possède son style a part entière, mais moi je le trouve trop naïf (et ne va pas trop avec le récit, il ne le sert pas très bien), manquant d'expressivité, de maturité et sûrement encore de technique. Il est un peu trop simple et aussi un peu trop confus, c'est dommage, car en général, ce genre de dessin me plaît. Bon, il y a quand même plusieurs planches ayant beaucoup d'esthétisme. Et je dois reconnaître aussi, beaucoup de recherche graphique (je dirais même d'audace graphique). Je trouve, pour finir, la colorisation de très, très bonne qualité.
Par contre, le scénario quel régal. C'est un conte, mêlant grande aventure, tout d'abord maritime, de piraterie, puis sur une île déserte, et enfin, une douce ambiance orientale s'installe dans ce récit. Cette BD m'a rappelé pleins de références, littéraires, de bds et aussi cinématographiques. Si vous avez aimé les romans de Jules Verne ou L'Ile au trésor, si vous avez aimé Isaac le pirate ou Robinson Crusoë ou encore Ratafia ou (plus tous publics) "Pirate des Caraïbes", je pense que tout comme moi, vous serez séduit par ce conte, avec ce héros si peu charismatique mais tout de même attachant, nous conte, d'abord ses malheurs, puis ses aventures sur mer. Franchement, j'ai adoré cette histoire, et malgré le dessin que je n'apprécie que peu, je vous conseille cette BD pour son histoire qui rattrape tout son intérêt.
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Le Tsar Fou
Trilogie originale chez EP. Le scénario de base est franchement intéressant : un tsar se questionnant sur le devenir de sa sainte Russie et qui va se remettre en cause à l'aide d'un prince, d'un conteur et d'un derviche. Je rejoins les avis précédents sur le fait que le premier tome est de loin le meilleur selon moi. Néanmoins après avoir lu les trois tomes à suivre, l'ensemble de l'oeuvre se lit bien même si la qualité graphique baisse de manière notoire sur le tome 3, qui est un peu répétitif également par moment. Néanmoins, une bonne soirée avec de nombreuses touches d'humour maîtrisées.
Murena
J'adore. C'est beau, les dessins sont magnifiques, le scénario prend bien. Et en plus, on apprend un tas de choses historiquement parlant. Il y a eu plusieurs coloristes, je préfère nettement le travail de Jérémy Petiqueux. Du grand travail. Je fais partie de ceux qui, à chaque fois que j'achète une nouveau tome, relis tout depuis le début et j'ai toujours un immense plaisir à me replonger dans cette grande histoire et de retrouver tous ces personnages ! L'une des meilleures BD de ces derniers temps ! Et je trouve qu'elle marque de son empreinte la culture BD, d'où la note 5/5. Fan.
Terre mécanique
Je dois avouer que j’ai pris une vraie claque visuelle à la lecture des 3 tomes de cette série ! Le dessin d’Andreae est une petite merveille, tant au niveau du trait que des couleurs. Je me suis régalée sur chaque planche et j’ai eu l’impression que plus l’histoire avançait, plus le dessin était réussi. Et pour ne rien gâcher, tous les environnements dans lesquels l’auteur nous promène arrivent à faire rêver : le gigantesque et improbable paquebot Mekaton, l’arctique glacial et son incroyable oasis de verdure, la ville des robots et son architecture vertigineuse. Chacun dans sa palette de couleurs tantôt chaudes, tantôt froides, mais toujours lumineuses. Les personnages quant à eux sont réellement attachants (ou détestables selon), chacun avec sa personnalité bien à lui. Les jolies filles ont une résistance hors norme au froid, avec leurs tenues légères et sexy même par des températures polaires ;) mais malgré tout, on y croit et on plonge dans le récit sans problème. Personnellement, j’ai littéralement dévoré les 3 tomes mais prise dans la frénésie de mon élan, j’ai trouvé la fin abrupte et j’ai été un peu déçue que la partie « explications et fin mot de l’histoire » ne soit pas plus développée que cela. En fin de compte, je termine ma lecture frustrée, alors que la série regorge et déborde de qualités à tous points de vue. Un 4/5 amplement mérité, qui aurait eu sa 5è étoile sans ce manque ressenti à la fin. Si j’ai l’occasion de l’acheter en édition normale à un prix raisonnable, je me laisserai surement tenter. L’édition intégrale petit format, en revanche, me paraît être une « insulte » au talent graphique de l’auteur et donc à éviter dans la mesure du possible.
Le Bleu est une couleur chaude
Voilà longtemps qu'une BD ne m'avait pas autant ému ! Alors, oui, certes le sujet s'y prête volontiers (la disparition d'un être cher), encore faut-il réussir à faire passer l'émotion sous-tendue. Et là, Julie Maroh, dont c'est la première BD, fait un travail admirable, tant dans la narration que dans la réalisation. Certes, certaines maladresses, anatomiques surtout, nous accrochent un peu la rétine, mais elles ne gênent en rien la lecture de ce récit réaliste prenant et poignant. Car connaissant quelques personnes au parcours un peu similaire, traiter et rendre d'aussi bonne manière la découverte et l'acceptation de son homosexualité n'est pas donné à tout le monde. Je me demande même si cela ne sent pas le vécu (même si ça n'a pas vraiment d'importance de toute façon). Ici, tant dans la forme (on joue avec les découpages et beaucoup avec l'utilisation parcimonieuse et réfléchie de la couleur) que dans la retranscription des sentiments et des impressions de Clémentine, Julie Maroh construit un long récit d'une grande charge émotionnelle. L'empathie était pour moi au rendez-vous comme rarement ce fût le cas dans mes récentes lectures. Un Prix du Public Angoulême 2011 très largement mérité !
En attendant que le vent tourne
La production industrielle de bande dessinée nous abreuve d’albums par vague de mode et de sujets. On apprend en marketing, que suzuki et Yamaha avaient démoli le premier constructeur de moto sur le marché en inondant celui-ci de nouveaux modèles à raison de plusieurs par an dans les années 70. Malgré des modèles pas vraiment fiables, le virage de l’innovation fut pris et fit couler le N°1 d’alors trop statique devant la concurrence. Vous allez penser "qu’est-ce que tout ceci a à voir avec la choucroute ?" Nous y voilà : dans la production industrielle actuelle de Bande dessinée, nombre d’entre elles font comme ces modèles de moto qui n’avaient une durée de vie de quelques mois car la profusion d’offre aveugle de lecteur « consommateur ». Dans le lot des oubliés, nul doute que certains albums auraient mérité meilleur sort. La série qui nous occupe présentement pourrait faire partie de cette catégorie bien que je ne le lui souhaite pas. Le scénario simple mais percutant nous emmène dans le quotidien de jeunes pré-adolescents pendant les vacances à la campagne. Rien à voir avec les séries de l’été, les premiers flirts et les occupations futiles, notre groupe de personnages va au contraire se retrouver face à leurs propres sentiments, voyage d’autant plus effrayant que leur âge donne beaucoup de cœur et d’importance à tout ce qui touche leur expérience qui deviendra par la suite mémoire et donc flotteur permettant d’atténuer les creux. Nous rencontrerons trois garçons, puis deux papas, une fille et deux autres garçons et une vieille dame. Les six personnages des enfants forment une pièce en huis clos (enfin un huis clos au grand air d’un village perdu à la campagne) vont nous jouer la palette de l’émotion et des sentiments dans tous leurs contrastes, leurs violence et le décalage temporel source de bien des incompréhensions. Tout débute avec des copains qui veulent construire une cabane, la monoparentalité joue bien des tours, et notre exclu du groupe va vouloir se venger de n’être pas indispensable au groupe. Ce qui était un rêve devient alors un cauchemar pour tout le groupe puisqu’entre les déçus d’un vandalisme fanatique et le coupable n’osant avouer son propre forfait, le groupe vit mal. Un ennemi venant regrouper tout çà vient alors à point nommé, vecteur des frustrations il permettra pour l’un de trouver un bouc émissaire et pour les autres un responsable à leur malheur. Mais l’inattendu se jouera de cette relation simpliste et nos personnages n’ayant jamais le même référentiel temps et le même niveau d’information vont s’entredéchirer sans prendre note des conseils donnés ça et là par des adultes. Les frustrations vont monter jusqu’à cette humiliation ultime du couronnement du roi des slips devant l’être aimé, puis cet orage cathartique qui verra notre coupable initial enfin avouer son forfait. Là encore le facteur information intervient, puisque ce qui s’est soudain aplani entre les quatre protagonistes qui sont au même niveau d’information ne le sera pas pour les deux autres. La nécessaire catharsis cette fois-ci faite de feu viendra achever un récit poignant. Un bijou d’équilibre, de finesse et de justesse, voilà ce que cet opus vous proposera dans un voyage vers nos illusions perdues. Loin d’être réservé à la tranche d’âgé décrite, l’opus nous place au cœur de nos faiblesses pour mettre en avant le mal dont peut découler une incompréhension ou un manque d’information dans le temps (pour ne pas dire un mensonge par omission), même en étant animé par les meilleures intentions du monde. Ici pas de cliché mais de la tendresse, pas de violence sanguinaire mais une violence psychologique inouïe pour des cœurs tendres, pas de bimbo à forte poitrine pour attirer l’hormone mâle, mais un gentil platonisme naïf. Rien pour appâter le chaland et pourtant… Graphiquement le trait fluide donne un contrepoint parfait au scénario, mouvement, décors, colorisation et vues : tout nous transporte au cœur du récit et fait vivre le lecteur. Vous sentez le parfum des arbres, vous avez mal des coups portés, votre cœur se brise comme cet élan muet d’un amoureux trop peu sur de lui. Toutes les planches mettent le lecteur en condition de percevoir le récit dans son plus tragique destin. A la lecture de l’avis vous imaginez un drame racinien, mais un lecteur pourra également trouver une vieille histoire banale de cabane et de baston entre des gamins en vacances. Le curseur large donnera à chacun le devoir d’interpréter la narration. Pour ma part je fus bouleversé par cette lecture malgré l’apparente futilité du sujet. Cet album est de très loin mon coup de cœur de ce début d’année, et s’il ne figure pas déjà au panthéon de mes albums, il faut comprendre qu’une étoile filante reste moins dans le ciel qu’un astre. La simplicité du propos faisant sa force devient également sa limite lorsqu’il s’agit de trouver des chefs d’œuvre. Je ne saurais donc que vous encourager à lire et relire cet album merveilleux, vecteur du sentiment humain tisseur de liens sociaux, faisant de chacun un tortionnaire ou un bienfaiteur pour son prochain.
Le Cycle d'Ostruce
Le Cycle d'Ostruce est un mélange des genres très original, très équilibré et très beau de surcroît. Une base de révolution russe à laquelle a été ajoutée de la fantasy, du fantastique, du conte, du steampunk et du suspense à haute dose, c'est totalement jouissif. Les couvertures sont magnifiques. Le dessin splendide en couleurs directes, c'est important de le préciser car il y a de plus en plus de bds informatisées qui manquent d'âme, ce qui n'est pas le cas ici où tout est si vivant, une pure merveille. Je lui trouve un petit côté Andreae et dans les visages des héroïnes un peu de Déthan. Dubois va venir s'ajouter à ma liste de dessinateurs indispensables à posséder et Pona à celle des scénaristes. Tomes 3 et 4 Tout d'abord le dessin change sensiblement, la colorisation prend un aspect un peu artificiel, comme une impression de retouches informatiques, je préfère le visuel du premier tome, même si le trait des suivants s'affine, le graphisme y est plus chaleureux et plus naturel. Une infime bémol pour le dernier tome, à mes yeux un peu moins peaufiné. Cela dit c'est très beau dans l'ensemble. Le scénario des deux derniers tomes est à la hauteur de ce qu'on pouvait espérer, l'intrigue est toujours aussi prenante. L'avantage c'est que ne sachant pas du tout où nous mène Pona, la surprise est au rendez-vous, d'ailleurs le final en réserve une belle. Le visuel légèrement changeant m'empêche de mettre la note maximale et même si je l'ai énormément apprécié, j'aime lorsque le style graphique d'une série reste stable.
Soil
Bien étrange, ce manga... Dans le premier tome nous suivons l'enquête de deux policiers totalement improbables sur la disparition d'une famille. Une disparition qui semble faire les affaires des habitants de la ville Soil, mais les embarrasser plus que de raison également... Une petite ville qui a fait de l'ordre, la tranquillité et le calme sa raison d'être. Une ville où se croisent deux gamins membres d'un club des phénomènes paranormaux, un délégué très bizarre, ou encore une mamie qui perd un peu la tête, enfin en apparence. Pas de doute, on est dans le récit type "Blackhole", où tout est étrange. Kaneko mène bien sa barque, on est au minimum intrigué par cette entame qui distille les infos au compte-gouttes, et l'auteur a un style graphique lui aussi un peu surprenant, plus proche du comic par le trait et le découpage, et c'est la première fois que je vois des traits dépasser des cases dans un manga. Un dessin intéressant donc, au minimum. Je suis curieux de lire la suite.
Le Cycle de Cyann
Une œuvre incroyable, d’après moi la plus aboutie, de la part d’un démiurge de la BD qui a su créer un monde foisonnant et très diversifié, avec ses planètes, chacune avec sa propre culture, ses villes, son environnement, ses créatures, dans une démarche qui s’apparente à celle de Tolkien… Le graphisme est d’une précision quasi-maniaque et d’une beauté époustouflante. Bourgeon montre une fois encore son penchant quasi obsessionnel pour les jolis corps féminins dénudés, mais n’en réduit pas pour autant la femme à un objet, car comme dans les plupart de ses histoires, cette dernière occupe le premier rôle, utilisant ses atours charnels comme un arme de séduction massive… et de pouvoir… Le scénario peut parfois paraître inégal avec quelques longueurs, mais dans l’ensemble, on se laisse facilement emporter par cette épopée fantastique aux mille couleurs. Très intéressant également le parallèle avec notre Terre, que l’on peut voir comme un réquisitoire contre les puissantes multinationales - incarnées ici par la MCU – qui exploitent les ressources terrestres sans se préoccuper de la condition des peuples et de l’environnement (Aldaal), ou une critique acerbe de nos sociétés crypto-totalitaires de plus en plus dominées par le tout-technologique, nous rendant indifférents au sort de nos semblables (Marcade). La sOurce et la sOnde
Je suis toujours gêné avec ce premier tome qui me ravit autant par son graphisme sublime qu’il ne me laisse dubitatif par son scénario parfois confus et poussif. Il faut en fait s’accrocher durant les cinquante premières pages pour voir l’histoire vraiment décoller, mais cela en vaut la peine.
Six Saisons sur IlO
Ce second tome est une réussite, faisant largement oublier les défauts scénaristiques du premier. Ici, on est plongé au cœur de l’aventure et de l’inconnu, ce qui pour Cyann se transforme en une quête initiatique passionnante qui la fait littéralement changer sous nos yeux.
Aïeïa d’Aldaal
Clairement, si ce tome 3 n’est pas le meilleur, l’aventure est bien présente et le trait de Bourgeon retient comme toujours l’attention par son sens du pittoresque et du détail.
Les Couleurs de Marcade
Ce quatrième épisode fabuleux réservera au lecteur bien des surprises… j’ai été vraiment époustouflé par cet épisode, extrêmement créatif tant du point de vue du scénario que du dessin.
Les Couloirs de l’Entretemps
J’ai été moins emballé par ce tome 5, que j’ai parfois trouvé confus, même si avec un peu d’effort on finit par reconstituer le puzzle. Cette fois, pas de nouvelle planète à découvrir, Bourgeon joue plus sur les retournements de situation et les allers et retours spatio-temporels, avec une intrigue qui semble s’accélérer. J'ose donc espérer un feu d’artifice pour la conclusion de la saga au prochain tome.
Shutter Island
Je suis véritablement tombé sous le charme de cet album, qui est prenant, engageant, et surprenant. Une enquête inquiétante dans un univers carcéral et psychiatrique, deux flics qui enquêtent sur la disparition d'une patiente/détenue, un polar noir terriblement bien construit : voici toutes les promesses de cet album. J'ai été immergé dans cette ambiance glauque et claustrophobique, j'ai été aspiré par cette intrigue qui se découvre davantage à chaque page, qui s'effeuille pour le plus grand plaisir du lecteur. La fin se veut surprenante mais je n'ai pas pu m'empêcher de la deviner. Mais même si on peut la juger prévisible, elle ne peut que renforcer cette impression d'une construction sans faille. Les indices sont en effet distillés ici et là, faisant émerger en moi progressivement l'idée de la fin de cet album, faisant monter la pression jusqu'à la révélation finale, libératrice. Cet album est de ceux dont on se dit qu'une seule lecture suffit : une fois la fin connue, on se dit que le plaisir de lecture doit être amoindri. Et pourtant, je me suis surpris à me repasser certains passages, pour m'assurer de toute la cohérence de cette histoire. Seules les deux dernières réflexions de l'ouvrage me semblent encore un peu obscures, comme si l'ouvrage ne m'avait pas encore tout révélé. Dans l'ensemble, j'ai découvert dans cet album une véritable enquête menée de main de maître et surtout, une superbe ambiance oppressante à souhait. Une ambiance à laquelle participe le dessin. Je ne suis pas forcément fan des illustrations à l'aquarelle, qui rendent toujours difficile, selon moi, l'identification des personnages d'une page à l'autre. Et pourtant, ce dessin prend ici toute sa place, et reflète une ambiance torturée qui colle parfaitement à cet univers de centre psychiatrique carcéral. C'est sombre et intime, les rêves sont parfaitement identifiables, et après lecture, je me dit qu'un dessin plus classique aurait peut-être desservi l'histoire. Je trouve que le dessin, ce dessin, met véritablement en lumière tout ce qui doit être caché, et concourre à cette atmosphère oppressante à laquelle on veut nous faire participer. Seuls les passages d'obscurité totale, notamment lors de la coupure de courant, sont trop sombres, à mon avis, pour apprécier toujours la finesse du trait. Cet album est vraiment bien foutu, et il m'a impressionné, tant par l'intrigue que par sa construction, tant par l'univers que par sa mise en image.
L'Homme bonsaï
Note : 3.5/5 "L'homme bonsaï", c'est tout d'abord une couverture, magnifique de poésie, qui présage une aventure orientale plein de merveilleux, portée par deux couleurs : le rouge et le bleu. C'est un bien bel objet, à tenir dans ses mains, posséder et contempler. Mais une fois ouvert... Ce qui est sûr, c'est que c'est une claque au niveau scénaristique, mais pas du tout pour le dessin. Alors oui, je n'aime pas trop le dessin. Je dois reconnaître qu'il possède son style a part entière, mais moi je le trouve trop naïf (et ne va pas trop avec le récit, il ne le sert pas très bien), manquant d'expressivité, de maturité et sûrement encore de technique. Il est un peu trop simple et aussi un peu trop confus, c'est dommage, car en général, ce genre de dessin me plaît. Bon, il y a quand même plusieurs planches ayant beaucoup d'esthétisme. Et je dois reconnaître aussi, beaucoup de recherche graphique (je dirais même d'audace graphique). Je trouve, pour finir, la colorisation de très, très bonne qualité. Par contre, le scénario quel régal. C'est un conte, mêlant grande aventure, tout d'abord maritime, de piraterie, puis sur une île déserte, et enfin, une douce ambiance orientale s'installe dans ce récit. Cette BD m'a rappelé pleins de références, littéraires, de bds et aussi cinématographiques. Si vous avez aimé les romans de Jules Verne ou L'Ile au trésor, si vous avez aimé Isaac le pirate ou Robinson Crusoë ou encore Ratafia ou (plus tous publics) "Pirate des Caraïbes", je pense que tout comme moi, vous serez séduit par ce conte, avec ce héros si peu charismatique mais tout de même attachant, nous conte, d'abord ses malheurs, puis ses aventures sur mer. Franchement, j'ai adoré cette histoire, et malgré le dessin que je n'apprécie que peu, je vous conseille cette BD pour son histoire qui rattrape tout son intérêt.