Les derniers avis (9313 avis)

Par Spooky
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Le Réveil du Zelphire
Le Réveil du Zelphire

Excellent premier album. Beaucoup de choses ont déjà été dites et écrites, mais ce qui m’a frappé le plus au moment de réfléchir sur ma lecture, c’est la cohérence de l’univers mis en place par Karim Friha. En effet nous sommes dans une ambiance victorienne ou post-victorienne, propice à de nombreux fantasmes qui relèvent du fantastique. Les décors, les costumes, le look des personnages sont en plein dans cette esthétique. Une autre influence évidente est celle de Jules Verne, avec le design du Griffon, un engin magnifique que nous reverrons certainement dans les épisodes suivants. Dès ce premier tome, nous avons une galerie de « freaks » plutôt bien choisis, investis de pouvoirs classiques pour les uns, originaux pour les autres, qui sont bien utilisés, sans esbroufe. C’est là aussi un point fort : la qualité de l’intrigue. C’est un grand récit d’aventure, avec une histoire d’amour, des personnages forts (j’attends beaucoup de Séraphine), et un rythme trépidant. Karim Friha a aussi le mérite de proposer un découpage bien ordonné mais aussi très dynamique ; l’impression de mouvement est très bien rendue. J’ai eu l’impression de voir défiler sous mes yeux un dessin animé intelligent, rythmé, l’essence même du grand cinéma de divertissement pour un public jeune. La suite est du même tonneau, Friha continue sur un rythme échevelé, avec des personnages bien campés et diversifiés. Le dessin a même gagné en lisibilité avec un encrage plus assuré, plus mature et plus "sec". L'histoire personnelle de Sylvan évolue aussi, ce qui va permettre à la série de connaître de nombreux développements.

16/03/2009 (MAJ le 01/11/2010) (modifier)
Par Ems
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Les Enfants sauvés
Les Enfants sauvés

Attention, cette BD est un patrimoine historique à découvrir. Il s'agit d'un recueil de 8 témoignages d'enfants juifs cachés et sauvés durant la seconde guerre mondiale. Les témoignages sont adaptés et scénarisés par Philippe Thirault et mis en dessin par 8 dessinateurs. Les témoignages sont tous aussi impressionnants les uns que les autres, ils se complètent et offrent une vision globale de cette triste époque où le génocide juif était déclenché. Ces témoignages couvrent plusieurs pays européens donnant une vue d'ensemble sur le traitement subit par les juifs. Les auteurs fournissent une copie propre et professionnelle. Cette BD est à la hauteur des témoignages, le format est grand, les dessins sont soignés et les scenarii bien structurés. Il y a même un dossier complet en fin d'album pour développer les sujets abordés. C'est de l'excellent travail à tous les niveaux. "Les Enfants sauvés" met en avant le rôle de personnes courageuses ayant permis aux 8 témoins de survivre. Ce devoir de mémoire met en évidence le traitement subit par les juifs mais également l'intervention active d'une certaine part des populations européennes malgré les risques. C'est à chacun de faire ce qu'il souhaite, mais je ne peux que conseiller vivement l'achat et la lecture de cette BD. Je ne peux pas résumer ces récits sans les dénaturer, leur lecture s'impose.

01/11/2010 (modifier)
Couverture de la série Zombies (Soleil)
Zombies (Soleil)

Je n’ai pas encore lu « Walking Dead »... cela m’évitera donc de comparer, à tord ou à raison. Attiré par une bien belle couverture, j’ai lu l’introduction de l’album avec un apriori très négatif : Zombies + Soleil Production = moisi. La claque n’en a été que plus forte. Cela m’apprendra à préjuger d’une bande dessinée avant de l’ouvrir. En effet, l’introduction de cet album est l’une des toutes meilleures qui m’ait été donnée de lire, à la fois palpitante, intéressante, bien narrée et forte en émotion. Le début de cet album permet de faire connaissance avec la narration en voix off qui prévaudra tout au long de ce tome. Je n’en dirai pas un mot de plus, de peur de gâcher votre plaisir. Une narration en voix off donc... une voix off magistrale, celle de Sam, un rescapé d’un mal qui a fait de l’humanité une troupe de zombies affamés de chair humaine. Si les grands thèmes des films, livres et autres supports « zombiesques », tels que « 28 jours plus tard » ou « Resident Evil » sont bien là, « Zombies » se démarque très nettement de la concurrence par cette narration dont je fais état plus haut ainsi que par son personnage central, Sam. Ce dernier, luttant pour sa survie tout en étant désabusé, évolue dans un univers finalement assez réaliste, même en tenant compte de l’aspect fantastique, forcément omniprésent compte tenu du thème zombie. Le tout est par ailleurs rythmé et orienté vers l’action mais de manière intermittente et non excessive. Quant au dessin, il est très réussi, dans la lignée de la couverture, de belles couleurs lui donnant vie. Voilà donc une série très bien partie et qui mérite largement, tant la lecture que l’achat. Je rêve déjà d’une reprise par le cinéma !

01/11/2010 (modifier)
Par Tomeke
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Le Troisième Testament - Julius
Le Troisième Testament - Julius

Ça c’est de la machine de guerre ! Rares seront ceux qui n’apprécieront pas ce nouvel album, préquelle de la série Le Troisième Testament. C’est épique et rythmé. Tous les ingrédients du blockbuster sont rassemblés. Les premières planches nous dressent le portrait d’un général romain, qui n’a pour seule foi que la puissance de Rome ; jusqu’à un complot, et une rencontre… Le début, de par son aspect grandiose, m’a rappelé le film Gladiator. Les auteurs font très fort, tant d’un point de vue scénaristique que d’un point de vue graphique. Les planches sont tout simplement superbes… Seul gros bémol, et je ne suis manifestement pas le seul à réagir, je me demande dans quelles mesures les auteurs ne prennent pas le temps de s’assurer de la bonne orthographe des textes. À ce niveau-là, et pour une BD grand public, c’est navrant ! Hormis ce (triste) défaut, l’ensemble est d’une qualité indéniable et devrait rencontrer sans difficulté son lot de succès. Je souhaite une suite aussi réussie. Si tel est le cas, la note pourrait bien passer du « franchement bien » au « culte » !

01/11/2010 (modifier)
Par Ubrald
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série White Le Choc !
White Le Choc !

Petit format de 30 pages sorti en 1983 dans la collection « Atomium » chez Magic Strip. « White Le Choc ! » narre la rencontre entre un extra-terrestre et un fermier très « péquenaud cul-terreux » de l’Amérique profonde au début du 20ème siècle. Cette petite pépite agréable à lire est très bien construite. En vrac, il s’agit : - d’un bel objet joliment relié avec de la toile couleur bordeaux ; - d’une superbe ligne claire ; - d’un esthétique noir & blanc agrémenté de quelques teintes rouges très à propos ; - d’une histoire rondement menée, nerveuse, caustique, au final réussi, bref d’un digestif de caractère à déguster cul sec ; - d’une narration intelligente et efficace en voix-off. Je ne vois pas de fausse note. Ce bijou est bien sûr épuisé. Il peut se trouver en occasion à 10 euros. Note : 4.5/5

31/10/2010 (modifier)
Par iannick
Note: 3/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Polète (Tranches de ville)
Polète (Tranches de ville)

J’ai découvert la série « Tranches de ville » à l’occasion du festival BD de Darnétal 2010. Nicolas Sterin, l’auteur, tenait un stand d’ANBD pour un concours organisé en partenariat avec une banque bien connue chez nous. « Tranches de ville » ? Ce sont des strips humoristiques en deux ou pages où le lecteur découvrira les aventures de Polète qui réside à Dieppe (commune de Haute Normandie). L’héroïne est une vieille femme au caractère bien trempé (Une sorte de Tatie Danielle mais en plus sympa quand même !), elle est accompagnée dans ses péripéties par des personnages eux-aussi dotés de forts tempéraments… mais bon, peu importe, pourvu qu’on se marre ! Et là, chapeau l’auteur ! Parce que je me suis surpris plusieurs fois à être plié en deux de rires devant les pitreries de Polète ! Et dire que l’auteur a puisé dans les conversations des dieppois et des parisiens pour concevoir ses récits, y a de quoi être halluciné de voir autant d’originalités dans la connerie, que de nouvelles blagues liées notamment à l’écologie et aux nouvelles technologies de l’information voient le jour régulièrement et c’est tant mieux ! Huit tomes sont sortis à ce jour, je suis agréablement surpris que l’auteur soit aussi prolifiques et qu’il arrive à trouver régulièrement de nouveaux récits comiques. A noter que des auteurs connus comme Lewis Trondheim ont glissé des clins d’œil sous forme de dédicaces dans certains albums. Graphiquement, c’est de la ligne claire que nous propose Nicolas Sterin, je n’aime pas ce type de dessin mais bon, passons… car je reconnais que ce style suffit amplement pour ce genre d’histoires d’autant plus que les personnages sont tout de suite identifiables et qu’on se croirait vraiment à Dieppe, ville où se déroulent les péripéties de notre héroïne. Sympa, personnages assez attachants, franchement marrante et composée de récits originaux, « Tranches de ville » est une série que je vous conseille vivement de feuilleter. A découvrir !

31/10/2010 (modifier)
Couverture de la série Berserk
Berserk

J’ai décidé de commencer à combler mes lacunes en matière de mangas, avec l’œuvre culte que semblait être ‘Berserk’. Guts, le guerrier noir, passe le plus clair de son temps à pourfendre des démons à l’aide de sa gigantesque épée. Un héros brut, qui n’a pas pour habitude de verser dans le sentimentalisme. ‘Berserk’ met en scène de nombreux combats, mais ne pourrait se résumer à ça ! Mon plus grand reproche quant à cette série est – comme beaucoup d’autres ont pu le remarquer avant moi – son manque de constance. Si certains passages sont exceptionnels, d’autres par contre sont beaucoup plus moyens ! Sans doute aurait-il été opportun de réduire le nombre de tomes et de recentrer plus souvent le récit sur l’intrigue principale. Le dessin est très soigné et parfaitement adapté. Les scènes de combat sont parfois quelque peu confuses. L’on peut en effet avoir du mal à se représenter les mouvements que Guts effectue. En même temps, vu sa rapidité, je suis persuadé que mêmes ses adversaires ont des difficultés à décortiquer ses combos ;) ‘Berserk’ est une série relativement violente, certes, mais elle n’est pas gore pour autant. L’on verra notamment des hommes tranchés nets en deux, des yeux arrachés, mais, si vous votre seul désir est d’assister aux bains d’hémoglobine que semblent décrire certaines des critiques précédentes, vous risquez d’être déçus. Quant au caractère sexuellement explicite, ça ne va généralement – il y a quand même quelques exceptions (le tome 18, p. ex.) – pas plus loin qu’une poitrine dénudée. Personnellement, il n’y a finalement que la scène de viol sur mineur qui m’ait véritablement interpelé… 6 euros par tome, dans l’absolu, ce n’est pas cher payé. Mais sachant qu’il y en a quand même déjà une bonne trentaine et que la série n’est pas encore clôturée, c’est quand même un investissement… [SPOILER] Difficile de faire le point sur une saga de plus de trente tomes sans dévoiler les grandes lignes de l’intrigue. (Je n’ai plus l’ensemble de la série sous la main. Il est donc probable que la numérotation des tomes proposée soit approximative…) • Rencontre avec le guerrier noir (tomes 1 à 3) : 2,5/5 J’ai été surpris et, je l’avoue, déçu par le commencement des aventures de Guts. Suivre directement ce dernier dans sa chasse aux démons, apôtres, béhérits et godhands, sans rien connaître de son passé et de ses motivations, n’a pas grand intérêt. Les premiers tomes se résument finalement à des scènes de combats entrecoupées par les chamailleries de Guts et de son nouveau compagnon, l’elfe Puck. Mais, ayant lu la suite et disposant dès lors d’une vue d’ensemble, je suis à présent beaucoup moins critique. • La jeunesse de Guts, son incorporation dans la troupe du faucon et son départ de celle-ci (tomes 4 à 8 ) : 4,5/5 J’ai lu cette séquence quasiment d’une traite, tellement elle est passionnante ! Le caractère des personnages principaux est très fouillé et les relations qu’ils entretiennent sont souvent complexes (Guts-Gambino, Guts-Griffith, Guts-Casca, Casca-Griffith, etc.) • Le retour de Guts parmi la troupe du faucon, la libération de Griffith et l’ « avènement » (tomes 9 à 14) : 4/5 J’ai apprécié que Guts rejoigne la troupe du faucon et davantage encore que sa relation avec Casca évolue (moi aussi, j'avoue m’être attaché à cette petite :8 ) • Retour au guerrier noir et affrontement avec les elfes (tomes 14 à 17) : 2,5/5 J’ai été déçu d’abandonner Casca, Griffith et l’intrigue principale, pour en revenir à une quête beaucoup plus classique du guerrier noir. • Guts à la poursuite de Casca, au cœur de la chasse aux hérétiques (tomes 18 à 21) : 3,5/5 Un peu répétitif sur la fin. Guts est toujours sur le point de retrouver Casca, mais il y a inévitablement un nouvel ennemi qui apparaît au dernier moment pour la kidnapper. C’est là que j’en suis resté. Il me reste donc une bonne dizaine de tomes à lire. Je termine tout juste un cycle et je crains qu’après celui-ci, l’histoire n’évolue pas et se répète : Guts repartant guerroyer dans le cadre de quêtes secondaires, sans nouvelles de Griffith et des godhands… J’adapterai mon avis par la suite… [/SPOILER] -------- M.A.J. – 10.VII.2010 – après lecture des tomes 22 à 27 Comme la plupart des lecteurs précédents, je suis plutôt déçu par ce passage des aventures du guerrier noir. L’auteur semble assez vite reléguer au second plan ce qui me paraît pourtant être l’essentiel, à savoir les relations entre, d’une part, Guts et Casca et, d’autre part, Guts et Griffith. Sur ces deux points, les tomes 22 et 23 s’annonçaient relativement prometteurs mais les suivants ne sont malheureusement pas parvenus à maintenir le cap. Guts et sa bande (parce qu’en effet, lui qui avait franchement du mal à accepter la seule présence de l’elfe Puck au départ, a à présent une véritable petite troupe à ses côtés) se perdent dans une quête secondaire, en protégeant un village contre des trolls. Le personnage de Schierke, la petite sorcière (qui ne m’a pas vraiment convaincu), se révèle emblématique de l’ambiance générale de ce segment de ‘Berserk’ : sorts, magie et autres délires astraux. :O Bref, 4/5 pour les tomes 22 et 23 mais seulement 3/5 pour les tomes 24 à 26 de Berserk. Je ne me prononce pas encore sur le tome 27 qui introduit un nouveau cycle. -------- M.A.J. – 30.X.2010 – après lecture des tomes 27 à 32 Ça y est ! Je suis enfin à jour dans ‘Berserk’ ! Et j’ai le regret de constater que les derniers tomes de la série sont vraiment décevants et de confirmer les critiques de ma précédente mise à jour : - on perd de vue l’essentiel (la vengeance de Guts, les godhands, etc.), pour se concentrer sur des quêtes secondaires (j’ai vraiment dû me faire violence pour parvenir à lire la fin du combat dans le port du tome 31) ; - les meilleurs personnages (Casca, Griffith, etc.) sont relégués au second plan, pour se focaliser sur des protagonistes bien moins charismatiques (Schierke en tête). Je pense que Kentaro Miura aurait été bien mieux inspiré de s’arrêter au tome 14. En effet, autant le début de la série est merveilleux, voire franchement culte pour certains passages ::, autant la deuxième moitié est quelconque et redondante. :?) En conclusion, puisqu’il me faut attribuer une note pour l’ensemble de la série, je ne peux pas honnêtement maintenir mon 4/5. Et ça me désole. :((

06/02/2010 (MAJ le 30/10/2010) (modifier)
Par Ems
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Fais péter les basses, Bruno !
Fais péter les basses, Bruno !

"Fais péter les basses, Bruno !" démontre que l'on peut faire une belle BD en restant simple et classique. Baru opte pour le divertissement en utilisant des recettes connues. Il réussit à merveille son projet car j'ai passé un excellent moment avec ce one shot. Le récit est dynamique, rempli d'humour avec ses personnages pétris de défauts et surtout maitrisé de bout en bout. Il n'y a pas de surprises réelles, mais quel régal de voir évoluer ces personnages. La mise en image est sobre et adaptée, on retrouve un style proche des autres Davodeau ou Rabaté. Le trait est efficace, il n'y a pas de superflu et la colorisation n'en fait jamais trop. C'est simple sur toute la ligne mais qu'est ce que c'est bon :) Un petite remarque : je n'ai pas compris le choix du titre qui est repris d'une expression d'un personnage tertiaire ne faisant qu'apparaitre pour disparaitre aussi vite. Ce titre ne correspond pas au contenu du récit sauf pour le ton. Cela restera certainement une énigme.

29/10/2010 (modifier)
Par Cassidy
Note: 3/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Pour l'Empire
Pour l'Empire

Pas vraiment fan (pas du tout même, en fait) de Bastien Vivès, je ne m'attendais ni à ce qu'il s'attaque à autre chose que les émois d'étudiants bourgeois propres sur eux, ni à ce que le résultat soit très passionnant. Et pourtant, à ma grande surprise, Pour l'Empire est un péplum réussi et intriguant. On suit des hommes successivement blasés par leurs constantes victoires puis rendus à moitié fous par l'inaction, l'attente et l'absence d'objectif concret, à travers un voyage mystérieux. On suppose que c'est la légion romaine en incursion aux portes de l'Asie, ou peut-être découvrant l'Amérique, ou bien peut-être que ce sont les soldats d'un Empire fictif dans un univers d'heroic fantasy réaliste, on ne sait pas vraiment où ils vont et ce qu'ils cherchent, il faut espérer que le dernier tome amène une révélation vraiment intéressante et surprenante d'ailleurs, plutôt qu'un "tout ça pour CA ?" En attendant, les deux premiers épisodes sont vraiment sympa, même s'ils valent surtout pour les personnages et l'ambiance que pour l'intrigue elle-même. Et pour ceux qui n'accrocheraient pas trop au premier, je dirais que ça vaut le coup de persévérer parce que le deuxième est meilleur, avec notamment un passage central vraiment fort (le village des Amazones avec une scène d'orgie puis une scène de bataille vraiment intenses). Ma note montera peut-être d'un point si la conclusion tient ses promesses, mais en attendant, ça vaut déjà 3/5.

29/10/2010 (modifier)
Par Cedricval
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Barracuda
Barracuda

Whouaw! C'est le premier mot qui est sorti après avoir eu terminé la lecture de cet album. On ne plonge pas dans une simple histoire de piraterie, loin sont les clichés et proche est l'originalité. Jean Dufaux rêvait de cette histoire où les flibustiers sont les rois, et c'est réussi, certainement plus qu'il ne l'imaginait en l'écrivant. Il faut dire, on s'en voudrait de l'oublier, qu'un dessinateur de taille s'est attelé à la tâche. C'est Jérémy, le coloriste de la série Murena qui donne une telle dimension à ce récit. On sent les influences de Philippe Delaby, où plutôt, on sent qu'il a eu un professeur. La luminosité, le trait, le découpage, tout est parfait, tout est magnifique, tout est réuni pour faire de Barracuda une grande série !

28/10/2010 (modifier)