Les derniers avis (9313 avis)

Couverture de la série Mauvaise Line
Mauvaise Line

J'ai découvert cette bande dessinée chez un ami qui l'avait adorée et je regrette de ne plus la trouver en librairie. On est pris par l'atmosphère étrange où le dessin est au service d'une histoire originale. On vit, on respire avec cette jeune fille qui représente tellement ce que l'on peut ressentir à son âge, face à la violence des jeunes gens, face au désir des hommes. On l'aime pour sa personnalité tranchée, ballottée entre une histoire d'amour sans avenir et sa vie sans futur, on est tenu en haleine jusqu'à la fin de la bande dessinée, espérant sans cesse que s'arrêtent les mauvais coups qui s'acharnent contre elle. Une bande dessinée qui porte un regard adulte sur notre vie, avec beaucoup de sensibilité et de poésie, très originale. Les dessins sont juste magnifiques.

28/10/2010 (modifier)
Par Thaugor
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Blacksad
Blacksad

La première chose que l'on peut remarquer sur Blacksad, c'est l'extrême qualité des dessins. En effet, ils sont magnifiques avec des décors époustouflants de réalisme et des couleurs adaptées au polar et à l'époque début 20e siècle, avec un effet retro. Ensuite, les personnages : j'aime beaucoup les bds qui utilisent le monde animalier pour représenter les humains, comme Canardo (pour rester dans le monde du polar sombre) ou Trondheim qui sait si bien le faire. Mais dans le cas de Blacksad, je trouve que les expressions de visage sont représentées à la perfection et que l'animal choisi correspond parfaitement à la personnalité de celui qui est décrit. Ce principe renforce donc le scénario en apportant un plus non négligeable. Ensuite les scénarios sont assez classiques pour du polar sombre de ces années, mais le détective Blacksad est attachant, honnête au grand cœur et sans le sous comme les préjugés classiques qu'on peut avoir dans ce domaine. Cela dit, ils restent bons et accrochant avec une continuité au fil des tomes des personnages secondaires ce qui permet de développer un peu plus leur personnalité. Pour conclure, rien que pour les yeux, je conseille l'achat de cette série.

27/10/2010 (modifier)
Par Larkin
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Pour l'Empire
Pour l'Empire

Je parcours le site de BDthèque depuis un bon bout de temps, mais je n'y ai jamais posté un avis. Ceci est donc mon premier avis, ça se fête ! Et je me décide justement à poster car je trouve incroyable que Pour L'Empire ait une moyenne si basse ! (2,8 à l'heure actuelle) J'ai en effet adoré les deux premiers tomes de cette série. J'ai acheté le premier quand le second n'était pas encore sorti, et je suis tout de suite tombé sous le charme. Le dessin est magnifique. De par le style de Bastien Vivès et de par les couleurs, et le fond, les planches font penser à une sorte de fresque. Et Pour L'Empire est une fresque. Une fresque fantastique sur une expédition aux limites des frontières de L'Empire romain, en un lieu inconnu. Nous suivons la troupe du glorieux Capitaine Glorim. Troupe constituée de personnages variés (les deux éclaireurs Angox et Virgil, le dévoreur de femmes, l'impassible Lieutenant Calma, le grand Caporal Forto, l'invincible Soldat Statum, etc.). On ne s'attarde pas plus que ça sur la personnalité de chacun, bien que les caractères sont marqués et bien différents, ainsi que les fonctions au sein de l'escouade, ce qui a pour rendu une troupe bigarrée, très intéressante à suivre. Il plane tout au long de l'aventure un mystère sur les lieux parcourus, sur les populations rencontrées. Un flou qui se dissipe à peine au fur et à mesure des pérégrinations de la compagnie. On se sent ainsi encore plus proche de la troupe de Glorim, découvrant ce nouveau monde en même temps qu'eux. Pas de références historiques donc dans cette aventure (du moins en ce qui concerne l'expédition en elle-même, le contexte restant celui de l'antiquité, et les hommes des légionnaires romains). Enfin, en ce qui concerne les critiques du premier tome, je n'ai personnellement pas ressenti d'ennui à la lecture de sa deuxième partie. Il est vrai que le début commence très, très fort, avec deux scènes de batailles magistrales (le dessin des deux masses vibrantes et puissantes de soldats s'écrasant l'une contre l'autre est grandiose). Cela contraste avec une seconde partie, plus en longueur. De grandes étendues mortes parcourues, et l'intensité de la première partie laisse place au mystère de la seconde. Alors bien sûr, au bout de plusieurs pages comme ça, on attend de l'action ! Mais elle vient, avec une population locale qui laisse les légionnaires indécis, et les heurts arrivent... Une action bien moins forte qu'au début, mais il faut se rappeler que nous ne suivons plus les conquêtes de l'Empire, mais les aventures d'une petite troupe. Il est donc normal de ne plus avoir de gigantesques affrontements. Cette inégalité (qui, je le redis, ne m'a personnellement pas du tout déçu) est corrigée dans le second tome. Plus de batailles grandioses, mais plus de longueurs floues non plus. Un juste milieu, avec la découverte d'un nouveau peuple, nimbé de mystères et d'incompréhensions pour nos soldats. Mais je n'en dirai pas plus, j'en ai déjà trop dit, à vous de découvrir cette odyssée, prévue en trois tomes.

27/10/2010 (modifier)
Par RR15
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Une Histoire de Cerebus
Une Histoire de Cerebus

En créant en 1977 la série Cerebus the aardvark, l’auteur canadien Dave Sim souhaitait parodier le fameux Conan le barbare rendu célèbre en comics par Barry Windsor-Smith. Cependant, au fur et à mesure qu'il a fait progresser son récit, il s’est écarté de la parodie pour réaliser une histoire très construite. A travers celle-ci, son héros principal, un oryctérope (un mammifère familier d’Afrique de la famille des fourmiliers), vit de nombreuses aventures. Et paradoxalement, ses aptitudes au combat ne sont pas forcément mises en avant. Dave Sim développe son récit sur pas moins de 300 chapitres (et au final 16 volumes reliés), formant une œuvre ambitieuse, jusqu’à présent restée inédite en France. Précisons toutefois que l’oryctérope est aussi apparu dans le dixième chapitre de Spawn, mais que son apparition n’est pas contenue dans le premier recueil sorti chez Delcourt (pour d’obscures histoires de droit). Vertige Graphic sort donc aujourd’hui, et pour la première fois en français, un opus de Cerebus. High society ne correspond pourtant pas au début de la saga, mais au second recueil. A l’origine, Dave Sim avait sorti cet opus avant le premier, qu’il jugeait trop faible au niveau de l’histoire. Afin de mieux appréhender le scénario, l’éditeur a tout de même pris le temps d’effectuer un court résumé des événements passés, en trois pages. Rassurons immédiatement les lecteurs potentiels, cela n’est absolument pas préjudiciable et n’empêche pas de profiter du sale caractère de ce héros pas comme les autres. On découvre tout au long des 25 chapitres composant cet épais volume de plus de 500 pages des péripéties absolument irrésistibles. Cerebus multiplie les tentatives pour devenir riche et il ira même jusqu’à se kidnapper lui-même pour obtenir une rançon ! Si au départ, l’immersion dans le titre n’est pas très aisée, ceux qui persisteront deviendront totalement fan de ce personnage atypique et des seconds-rôles totalement décalés. Mention spéciale, d’ailleurs, au Cafard de lune (qui est un pastiche du Moon Knight) : dès son apparition, il chatouillera vos zygomatiques par ses postures et ses répliques. La narration de Dave Sim est également très inventive dans cet opus, passant du format bande dessinée classique à des images commentées ou à un découpage inédit. Les dessins de l’auteur sont à ce propos impressionnants. Plus de trois décennies après leur réalisation, ils se révèlent toujours aussi fins et soignés. Signalons au passage la sublime couverture réalisé avec Gerhard, un architecte de métier qui le rejoindra pour la suite des aventures de l’oryctérope, pour la confection des décors. High society est une parfaite introduction à l’univers de Cerebus. Espérons que cette édition rencontre le succès, afin de découvrir la suite des aventures de cet oryctérope…

26/10/2010 (modifier)
Par Spooky
Note: 3/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série KZ Dora
KZ Dora

Très intéressant premier tome. S'inspirant du journal et des croquis de son grand-père, rescapé du camp de concentration de Dora, Robin Walter nous emmène sur les lieux, entre 1942 et 1945, où les destins de plusieurs personnages vont se croiser. non seulement, comme on aurait pu s'y attendre, ceux de deux prisonniers français et d'un officier SS, mais aussi un scientifique allemand qui travaille sur des engins que l'on nommera plus tard V1 et V2... Un chassé croisé qu'il est difficile de bien appréhender au départ, notamment au niveau des deux officiers SS. Mais après la moitié de l'album la narration est plus fluide, et l'on rentre plus facilement dans l'histoire. Ainsi on commence à sentir que le destin de ces personnages va être tragique. Le second tome sera certainement plus "riche" en scènes absurdes et rudes. Le dessin de Robin Walter est intéressant, même s'il manque parfois de maîtrise dans les proportions et la morphologie des personnages. Il y a aussi un trait "extérieur" un peu trop gras, surtout au début. Ces menus défauts s'estompent assez vite, et au niveau du découpage, des décors et de la mise en scène la maturité n'est pas loin. Il y a du bon travail derrière tout ça, et même en sachant que l'auteur est le petit-fils de l'un des protagonistes, on sent qu'il a fait le choix de restituer les choses de la façon la plus authentique -ou la plus cohérente- possible, au détriment des sentiments familiaux. Il en résulte un album très intéressant, plutôt réaliste, et nul doute que la seconde partie viendra boucler de façon digne cette histoire, bien dramatique. A noter en fin d'album des extraits du journal de Pierre Walter, avec quelques croquis.

23/10/2010 (modifier)
Par Belhou
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série C [si:]
C [si:]

Voici la série C[ si: ], par Osada Yuko ("Toto", Gear Rally, "Hokuto no Ken - La légende de Raoh"). Voilà ma dernière acquisition shonen. Une courte série en deux tomes. Je m’attendais à un shonen banal, mais je me suis retrouvé face à une histoire diablement originale, entre conflits maffieux, humour, action et émotion ! Il faut un tout petit peu de temps pour que le récit décolle vraiment (quelques pages du tome 1) et une fois ce laps de temps passé on passe un excellent moment ! Je trouve original que ces enfants luttent contre un bonbon rempli de drogue qui rend les habitants accros, ou encore qu’Ebisu, l’héroïne, veuille retrouver l’appareil photo de son défunt père, sachant bien sûr que cet appareil photo ne fonctionne plus. Dans le volume 2, nous avons de nouveaux personnages, Fukusuke, l'homme des souterrains, Nana, un agent secret, ou encore un inspecteur de police très attaché à son travail. On alterne entre scènes joyeuses ou très tristes, et tout au long des deux volumes on va de surprise en suprise. Le méchant de cette histoire est vraiment un psychopate, et brise des têtes à mains nues ! La scène finale du tome 2, qui clôt la série, est vraiment haletante ! Mon coeur battait à tout rompre ! Bien entendu, il y a quelques petits clichés du shonen (héros voulant réaliser une action qui semble impossible, ou personnage qui doute de lui, mais ces petits détails sont noyés dans le reste du récit, surprenant de bout en bout. Bref, un shonen qui sort des sentiers battus, comme je les aime, et qui fait passer un bon petit moment !

23/10/2010 (modifier)
Par iannick
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Apocalypse sur Carson City
Apocalypse sur Carson City

Avis sur le premier tome : « Fuite mortelle » : C’est une sacrée bd d’enfer que nous propose Guillaume Griffon ! Il nous présente une série sur les zombies et quand on sait les gueules de la mort qui tue qu’il donne à ses personnages, ça décape ! Le premier album de « Apocalypse sur Carson City » se passe dans une ville des Etats-Unis proche du désert du Nevada. C’est un tome d’introduction où l’auteur se fait un malin plaisir à présenter ses protagonistes tranquillement et à planter le décor. Les résultantes de ce parti-pris scénaristique sont qu’on s’attache durablement à ces personnages et qu’on s’imprègne fortement de cette ambiance malsaine. A défaut d’y voir de nombreux passages mettant en scène des morts vivants, ce premier tome m’est apparu joyeusement disjoncté avec la présence de séquences d’une redoutable intensité qui semblent issues des films policiers ou d’horreur reconnues pour être des références dans la mise en scène. Sans aucun doute, pour moi, Guillaume Griffon peut légitimement faire partie des meilleurs metteurs en scène dans le monde du 9ème art : il sait parfaitement quand il faut accélérer ou ralentir son récit quitte à prendre l’initiative personnelle de rallonger la pagination de sa série s’il le faut (mention spécial à l’éditeur d’accepter ça !) ! J’ai également apprécié l’humour noir disséminé un peu partout dans la bd, on sent que l’auteur s’est diverti à concevoir son récit et qu’il veut nous faire partager son amusement ! « Apocalypse sur Carson City » est une série qui ne se prend pas au sérieux et qui n’a que deux objectifs : nous divertir et nous entrainer dans une histoire digne des films d’épouvante des années 50-60 ! Il est difficile de rédiger une chronique sur une série de Guillaume Griffon sans parler de son coup de patte très très très personnel ! A ceux qui disent qu’il nous présente un dessin laid, je réponds tout simplement qu’il a son propre style de dessin : ça plait ou ça casse ! Je trouve que Guillaume Griffon maitrise parfaitement la perspective, qu’il fait preuve d’une grande maturité dans la représentation de ses personnages (ok, ces derniers sont tout déformés mais c’est parfaitement assumé de la part de l’auteur quand on voit que leurs anatomies ne varient pas d’une case à l’autre !). En tout cas, j’adore le coup de patte de Guillaume Griffon ! Il fait partie de mon panthéon des dessinateurs spécialisés dans le noir et blanc ! Jetez un coup d’œil au contenu de la bd : si le dessin vous plait tout de suite, foncez acheter ce bouquin nom de dieu ! Dans le cas contraire, faites un petit effort car je pense que vous apprécierez tout de même ce scénario déjanté qui semble issu d’un bon film d’horreur des années 60 ! Avis sur le deuxième tome : « Le commencement de la fin » : Pas grand’chose à redire sur ce deuxième tome des aventures délirantes et macabres des habitants de « Carson City » : on se régale ! Je suis charmé par la façon dont Guillaume Griffon met en place tranquillement son histoire et ses personnages (j’avais l’impression de lire une bd réalisée sur les zombies par… Régis Loisel tellement je feuilletais « Apocalyse sur Carson City » avec délice !), séduit aussi par les talents de narrateur de cet auteur qui sait gérer à merveille le suspens et enfin, conquis par le dessin tellement unique et magnifique de Guillaume Griffon. Pour l’instant, le récit ne met pas encore bien en avant les morts vivants mais quand ça arrivera, ça va gifler à donf ! Vivement le prochain tome que j’assiste à ce déluge de viandes rouges et de chairs pourries !

28/09/2010 (MAJ le 23/10/2010) (modifier)
Par herve
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Mattéo
Mattéo

Gibrat est le dessinateur des Femmes par excellence. Même si dans Le Sursis , on suivait l'histoire de Julien, c'est l'image de Cécile qui nous revient en tête. La même chose pour Le Vol du Corbeau où Jeanne vole la vedette à tout le monde. Pourtant là, avec "Mattéo", je sens un changement, un changement notable car même si Juliette et Amélie sont toutes deux des personnes très attirantes, elles s'effacent devant la Camarde, à savoir la guerre de 14-18, axe principal de cette bande dessinée. Plus que les personnages, ce sont les évènements qui font de ce premier album une BD exceptionnelle : du pacifiste bellant de 1914, nous passons à l'amoureux transi des tranchées de 1915, le tout dans une atmosphère pesante et oppressante, avec parfois des raccourcis saisissants de la part de Gibrat, scénariste : comme celui du départ à la guerre -page 23- ou de l'amnésie du commandant -page 50-. Le dessin de Gibrat est toujours aussi bon, aussi bien dans l'horreur de la guerre que dans les méandres de l'amour. En changeant d'éditeur, de Dupuis à Futuropolis, Gibrat n'a rien perdu de son talent, au contraire ; seules les couleurs me paraissent quelque peu plus transparentes que sur ses précédents albums. Alors que nous attendions Matteo sur les côtes espagnoles, c'est dans la Russie que nous le retrouvons dans le second album. Et j'ai littéralement été pris dans le tourbillon de l'histoire.C'est fort bien documenté et ce volume mérite amplement les deux années d'attente. Quant l'histoire rencontre la grande Histoire, cela peut donner les pires commes les plus belles choses. Ici Gibrat nous plonge avec maestria dans les prémisces de la révolution russe, où bolchevicks, menchevicks, anarchistes et russes blancs se disputent encore le pouvoir vacant. Dans cet indescriptible chaos, Mattéo,notre héros, est,une fois de plus, embourbé dans des histoires d'amours déçues, tiraillé entre son engagement anarchiste et Léa,pur produit du bolchévisme. Autant le premier volume,nous nagions dans un monde malheureusement familier et connu(celui de la première guerre mondiale, souvent traité en bande dessinée -voir le magnifique Notre Mère la Guerre de Kris et Maël) autant ce présent opus nous amène vers des territoires moins exploités dans le monde de la bd, à savoir Pétrograd en 1917; même si le retour sur Paris à la fin de l'album nous ramène plus près de chez nous - d'ailleurs la vignette en bas de la page 46 ne vous fait pas songer à un célèbre poète parisien à une table de bar ? Le dessin de Gibrat est toujours aussi réussi, aussi bien dans les scènes russes, que dans les scènes parisiennes ou champêtre. Un album dépaysant, riche en dialogues, dense, et , je le répète superbement illustré...bref une réussite, une de plus pour Gibrat. Une série en passe de devenir incontournable .

15/10/2008 (MAJ le 23/10/2010) (modifier)
Par Tomeke
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Omni-Visibilis
Omni-Visibilis

Le titre et la couverture m’ont tout de suite intrigué : un type qui se cure les dents devant son miroir, et observé en arrière-plan par une foule au regard voyeur, franchement, cela a de quoi surprendre… et puis Omni-Visibilis, c’est assez peu commun comme titre, non ? Je m’attendais à quelque chose de bon, et j’ai découvert quelque chose d’excellent. Les premières planches sont vraiment drôles et rapidement, la base fantastique apparaît. À partir de là, le récit s’emballera, sans flancher dans son rythme, jusqu’à la fermeture de l’album. Les réactions des protagonistes sonnent justes, parce qu’elles sont (tristement) humaines. Le sourire aux lèvres, le lecteur est plongé dans cette espèce de course poursuite burlesque… L’aspect graphique est réussi : un trait expressif, des teintes en bichromie et une mise en page dynamique. C’était un pari un peu osé, mais au final gagné. D’un concept relativement simple, les auteurs offrent au lecteur une petite merveille, une perle que je vous exhorte à découvrir…

23/10/2010 (modifier)
Par Spawn
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série tranSFrancisCo
tranSFrancisCo

J'ai adoré cette B.D. pour la simple est bonne raison que les dessins sont super bons mais surtout parce qu'il aborde le thème de la transexualité et du travestisme... Chose difficile à trouver en B.D. érotique donc j'ai sauté sur l'occasion. Bref, hâte de découvrir la série Féminisation, sur le même thème !!! Vivement que d'autres auteurs nous fassent des récits sur le thème trance / trav ! Merci.

23/10/2010 (modifier)