J'ai tout simplement adoré, d'abord j'ai eu cette BD sur eBay pas trop cher ayant peur de la deception et j'ai acheté les autres tomes en librairie et je vous l'assure pour accrocher il faut lire le deuxième tome, car c'est à partir de celui là que tout devient intéressant.
Pour l'histoire mais aussi pour le dessin Ryan Ottley est bien meilleur que Cory Walker, même si les dessins sont un peu similaires, il y a quand même un changement et ce comics devient un peu moins cartoon.
Pour l'histoire, on voit bien que Robert Kirkman est aussi incroyable avec des zombies qu'avec des super-heros. On retrouve une violence un peu moins forte que celle de Walking Dead.
Robert Kirkman a quand même réussi a rendre un comics de super heros banal, original.
Et ce comics est pour moi culte, malgré le fait qu'il soit peu connu, ce qui est dommage puisque c'est une histoire incroyable et j'espère que Kirkman ne laissera tomber pas cette série tout comme Walking Dead.
C'est dommage, cette BD n'était pas loin du 5/5.
Je me suis pris une grande claque quand j'ai lu cette œuvre. Je ne m'attendais pas à ce que ça soit aussi drôle. Je me suis vraiment marré en lisant certaines histoires. Histoires qui sont très surprenantes, assez déjantées, totalement loufoques et un peu absurdes.
Franchement j'ai aimé, pas mal des techniques "OuBapiènne", tout comme l'intrigue principale (un reportage sur la zoophilie, dans un zoo), les personnages (tous plus cons les uns que les autres, mais aussi loufoques). Et puis, j'ai aimé le dessin, fin et soigné, un peu jeté et pas toujours précis : mais c'est joli.
Mais arrivé à la deuxième moitié de l'album, j'ai été un peu frustré. Un peu frustré de ne pas voir les images se détacher des stéréoscopes même en louchant 10 minutes sur chacun d'eux. Frustré de ne pas trouver la lettre oubliée dans le titre de l'histoire en langage des signes. Frustré de ne pas comprendre l'histoire du poisson (seul histoire que je n'ai pas aimée).
Puis enfin frustré, à la fin de l'album et après avoir photocopié les images à décrypter (qui étaient cryptées car elles représentaient, soi disant des images de "porno animalier", ce qui n'est pas le cas, elles sont justes érotiques : on y voit un couple faire l'amour, non pas avec, mais sur un éléphant), frustré, je disais donc, d'avoir tant galéré à les décrypter, pour juste deviner ce que représentaient les dessins dont le cryptage n'était pas nécessaire à mes yeux.
L'accumulation de ces frustrations me font retirer un point à cette BD, mais sinon, c'est une excellente BD, très drôle que je conseille.
En bonus : (les phénakistiscope animés) :
http://www.succursale.org/phenakistiscopedamour/http://www.succursale.org/phenakistiscopedebal/
Les images cryptées :
http://www.succursale.org/decryptage/
Voilà un manga injustement méconnu et mésestimé.
Il est vrai qu'il a beaucoup de cotés ''OVNI'' mais il reste pourtant très accessible.
La critique précédente a bien listé toutes ses qualités :
- un univers riche, original et sombre (la vie n'y vaut pas cher, d'où une certaine philosophie de détachement de la part de ses habitants),
- des personnages complexes et attachants, rarement manichéens (ils ne font que suivre les règles impitoyables de ce monde, avec sa hiérarchie plaçant les démons tout en haut, les magiciens au milieu et les humains tout en bas, au niveau de rebuts),
- une histoire riche avec beaucoup d'acteurs et de camps en présence, avec de nombreuses interactions. On part d'une simple quête d'identité pour aboutir à une trame beaucoup plus vaste et de grande ampleur,
- de l'humour noir de bon goût (oxymoron ?) pour dédramatiser un peu le tout,
- un style original et classieux, le trait sale et sombre (assez unique dans le monde des mangas) colle parfaitement à l'univers.
Non à vrai dire je ne vois aucun réel défaut à ce manga (à part sa parution trèèèès lente).
Pourtant je comprends qu'il ne plaise pas tout le monde : certains seront rebutés par l'univers déroutant (surtout au début), d'autres par ses aspects glauques et aussi par sa bonne dose de gore (mais rien de gratuit).
On tient donc là un pur seinen de grande classe qui mérite d'être plus connu (du moins en France).
EDIT 2018 : le manga devait voir sa fin au 19ème tome mais finalement l'éditeur l'a prolongé. Tant mieux car la mangaka avait encore beaucoup a dire sur son univers et beaucoup de choses à éclaircir. J'ai envie de dire qu'on s'approche de la fin mais ça fait déjà 5 ans que cet arc final dure ^^'
Je me pince en lisant certains avis.
Que Natacha ait été un fantasme pour nombre d'ados des années 70 c'est certain... mais c'est surtout une révolution dans la BD franco-belge ! une innovation qui a généré un succès immédiat !
Une héroïne qui pour une fois n’était pas un simple faire-valoir, dans les années 60 ça n'était pas commun. Un environnement original (hôtesse de l'air) justifiant les déplacements tout autour du monde et les scénarios rocambolesques.
Parmi ces scénarios quelques grands morceaux d’anthologie : "instantanés pour Caltech !" par exemple. Le tout servi par un dessin nerveux, efficace, "a la Franquin" que tout le monde voulait maîtriser à l’époque. Les planches de Walthery sont une vraie splendeur avec des scènes d'action dynamique et une foule de détails... (on comprend qu'il ait la réputation d’être en retard quand on voit la profusion de certaines de ses planches).
Les meilleurs albums sont dans le milieu de la série avec comme mention spéciale pour "L'Ile d'Outre Monde"... pour la plastique de l’héroïne. :)
Natacha est une des séries cultes des années 60 avec Spirou et Fantasio ou Astérix. Ma notation est certes un peu sentimentale mais cette BD fait partie que ce que j'emporterais sur une île déserte... (avec une dizaine d'autres).
J’ai rarement été aussi emballé par le début d’une série…
Et pourtant, j’avais la crainte de me retrouver dans le même schéma que 20th Century Boys: une intrigue bien construite, avec une panoplie de personnages bien travaillés, mais qui manque cruellement de rythme. Je n’avais pas eu ce même sentiment avec Monster que j’avais trouvé époustouflant à plus d’un titre.
Avec Pluto, je me suis directement retrouvé embarqué dans une histoire qui sent d’ores et déjà la grande réussite. De suite, le décor est planté et le lecteur découvre le héros. Le récit s’emballe déjà dès la fermeture du deuxième volume, et certains éléments amènent le suspens à un niveau déjà très prenant. La galerie des personnages s’étend au fil des planches, et chacun est bien travaillé, avec une personnalité qui lui est propre.
La mise en page de l’auteur est très réussie, toujours aussi dynamique. Les dessins semblent
encore plus évolués et plus recherchés au fil de ses productions, et j’avoue avoir été séduit par les
visages des personnages. Parfois sans émotion, parfois plus tortueux, les visages des robots sont
parfaitement travaillés et reflètent bien la volonté de l’auteur dans la réflexion proposée.
Après avoir terminé les huit volumes, je considère cette série comme réussie, même si certains tomes sont nettement moins rythmés que d'autres, ce qui a le défaut de présenter une légère inégalité. L'histoire démarre bien dans les deux premiers volumes, pour s'essouffler dans les tomes du milieu et enfin reprendre un rythme plus appuyé dans les derniers volumes.
J'avais donc coté cette série 4/5 mais au regard de l'ensemble, je crois que 3/5 lui convient mieux... Allez, "franchement pas mal"!
Je me suis littéralement jetée sur cette série pour son graphisme à tomber à la renverse, car non seulement il est magnifique mais en plus il a le don d'être apaisant. Les couleurs sont sublimes, dans des tons chauds et les visages sont incroyablement expressifs et bien dessinés, quel que soit l'angle de vue le personnage reste lui-même. Si je devais émettre un tout petit reproche, ce serait sur les femmes que je trouve d'un niveau un peu en dessous, et je précise bien un peu, là je fais ma tatillonne.
Côté scénario c'est assez bon, bien que ce ne soit pas le genre d'histoires qui plaît habituellement, le manuscrit qui remet en cause telle ou telle religion, où certains vont tout faire pour découvrir la vérité et d'autres tout pour la cacher, c'est un sujet qui a été traité bien trop de fois et qui est devenu lassant. Mais, j'avoue que j'ai eu un grand plaisir à la lire, car c'est bien traité, la psychologie des personnages est fouillée et le dépaysement est total. On part littéralement en voyage, on remonte le temps vers les années 50, on se retrouve au Tibet et quelques fois à Los Angeles dans son milieu cinématographe.
Certes le dessin est pour beaucoup dans le plaisir de lecture, mais le ton est différent des autres productions qui basent tout sur l'action et qui virent souvent au carnage à chaque page, le suspense est l'ingrédient de base de cette série, l'ambiance est plutôt posée et c'est original.
Tome 3
Ce dernier tome reste agréable à lire et à regarder, par contre j'ai trouvé la chute un peu facile et frustrante, le mystère reste entier, même si l'on apprend ce que contient le fameux carnet, et si je me souviens bien on le sait déjà au tome 2, ça ne change rien et ne prête à aucune conséquence, le carnet reste tenu secret et l'Histoire suit son cours.
Au final le récit se consacre plus au personnages qu'à l'intrigue de fond.
Je laisse un 3/5 mais retire l'option d'achat, c'est distrayant mais sans plus.
Un petit coup de cœur pour cette bd aux parfums surannés des années 50 et aux tonalités délicieusement jazzies.
Antonio Lapone a un trait typé ligne claire. Ca plaira aux nostalgiques des Chaland et compagnie, sans doute moins à d’autres. Il retranscrit bien l’ambiance de Bruxelles plus agitée qu’à l’accoutumée en cette année 58 d’expo universelle. Objectivement, cette bd ne propose rien de bien original sur le fond. On assiste à un chassé croisé entre 6 protagonistes (Simon, Gordon, Gabrielle, Audrey, Lester et Hanna) qui vont immanquablement manquer certains rendez-vous. Amours naissants, amours avortés, amours chamboulés, tel sera le lot de nos compères pour lesquels leurs passions seront intimement liées à la musique jazzy.
Mais l’album se démarque sur la forme. On peut souligner une mise en page avenante. Le récit est chapitré en 4 nouvelles (plus un épilogue) avec, pour chacune d’entre elle, une tonalité dominante (vert, ocre, bleu, …). Le déroulement du récit est aussi singulier avec un flash back qui se fait quasi à l’insu de notre plein gré et qui donne une dimension particulière au final. Bref, beaucoup de soins ont été accordés à l’histoire et au dessin. Dommage qu’une petite fausse note vienne se glisser au tout début quant Lester explique à Simon qu’il a changé, ne fume plus . . . la cigarette au bec ! C’est un détail mais comme cet album en a fait son cheval de bataille, ça fait un peu tache.
A noter que la couverture fait un petit clin d’œil aux vieilles pochettes de disques des années 50-60. Décidément, rien n’est laissé au hasard . . .
A lire et à se laisser emporter par l’histoire . . .
Un petit coup de cœur pour ce one shot qui porte regard un peu désabusé mais pas foncièrement pessimiste sur l’Afrique.
Zidrou continue de nous surprendre et de nous émouvoir après des albums comme Lydie ou encore La Vieille Dame qui n'avait jamais joué au tennis. Il joue la carte de la sensibilité sur fond de contes africains . . . avec succès ! Le récit est vraiment touchant, dur par moment, avec des dialogues qui sonnent juste. Le final, qui voit fable et réalité se rencontrer, est plutôt bien vu. Bref, j’apprécie les scénarii de Zidrou que je trouve assez proches de ceux de Vehlmann. Zidrou a aussi l’art de dénicher de jeunes dessineux vraiment talentueux. Raphaël Beuchot a un bon coup de crayon, à la fois expressif et posé. Seules les couleurs paraissent un peu vives de prime abord mais elles s’accordent finalement plutôt bien avec le récit.
"Il était une fois" est à découvrir impérativement !
Épatante cette lecture !
Voilà du pur divertissement de grande qualité qui ne va pas révolutionner la machine puisqu'on est par les moult influences en terrain connu et conquis mais les différents éléments et clins d’œil contribuent à faire passer au lecteur un excellent moment !
Imaginez une époque où Napoléon aurait tout déboulonné en Europe afin d'ériger un Empire unique et flamboyant, une époque où la révolution industrielle aurait prodigué machines volantes à vapeur et automates destinés à effectuer les tâches ingrates des humains.
Humains ? Pas vraiment ici car Talbot emprunte de Blacksad la particularité des personnages animaliers, les hommes ou ce qu'il en reste constituent la "pate à pain" et sont prétextes à servir la cause animale, on peut y reconnaître pas mal de personnages célèbres dans ces deux tomes qui peuvent se lire complètement indépendamment l'un de l'autre tout en se complétant.
Les histoires mettent en scène l'inspecteur LeBrock, un blaireau bâti comme un gorille et malin comme son prédécesseur de Baker Street. Pourtant ses méthodes ressemblent plus à celles de l'inspecteur Harry car il n'hésite pas à faire preuve de violence pour arriver à ses fins.
Les enquêtes sont passionnantes car elles tournent toutes autour du pouvoir, de politique et d’événements contemporains comme le terrorisme. On a droit de façon très ludique également à toutes les fausses pistes, trahisons et retournements de circonstance... Un véritable petit régal d'autant plus jouissif que l'auteur n'a pas son pareil pour découper parfaitement les différentes scènes et ambiances.
Le monde ainsi créé et pivotant autour de Grandville (Paris) en devient des plus cohérents pour notre James Bond et la qualité des dessins est impressionnante même si on est encore loin de la maestria de ceux d'un Blacksad.
La colorisation informatique n'est pas du meilleur goût mais n'a rien de choquant en comparaison à ce que j'en lisais ici-même et s'améliore au fil des deux tomes. Certains éclairages sont même tout à fait appropriés et contribuent à donner un style et une ambiance toute particulière à certaines scènes....
Notez également le soin particulier apporté à l'édition de ces deux beaux bouquins dont le premier tome comporte également un cahier explicatif des plus convaincants...
Bref du très bon boulot, Grandville aspire à devenir une série culte au fur et à mesure de sa progression et ce n'est pas le plaisir ressenti à chaque page qui me fera en dire le contraire.
Très vivement recommandé et recommandable !
Je suis de ceux qui ont aimé le dessin de cette série. J'aime particulièrement la gueule que le dessinateur fait à ses personnages. C'est un vrai délice visuel !
Le scénario reprend la plupart des situations éculées du western (les voleurs de banques, la guerre de sécession, la ruée vers l'or) et y ajoute un humour totalement délirant. J'aime surtout la mère morte qui revient hanter le héros. Plusieurs passages sont très drôles et la seule chose que je regrette est que la série devient un peu moins passionnante dès que le héros retrouve son père. Et puis il manque un peu de charisme. Il est plus un spectateur qu'un vrai protagoniste de l'histoire.
Malgré ça, cela reste un des meilleurs western que j'ai lu même si ce n'est pas tout à fait un vrai western. C'est plus une comédie qui flirte entre l'hommage et la parodie.
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Invincible
J'ai tout simplement adoré, d'abord j'ai eu cette BD sur eBay pas trop cher ayant peur de la deception et j'ai acheté les autres tomes en librairie et je vous l'assure pour accrocher il faut lire le deuxième tome, car c'est à partir de celui là que tout devient intéressant. Pour l'histoire mais aussi pour le dessin Ryan Ottley est bien meilleur que Cory Walker, même si les dessins sont un peu similaires, il y a quand même un changement et ce comics devient un peu moins cartoon. Pour l'histoire, on voit bien que Robert Kirkman est aussi incroyable avec des zombies qu'avec des super-heros. On retrouve une violence un peu moins forte que celle de Walking Dead. Robert Kirkman a quand même réussi a rendre un comics de super heros banal, original. Et ce comics est pour moi culte, malgré le fait qu'il soit peu connu, ce qui est dommage puisque c'est une histoire incroyable et j'espère que Kirkman ne laissera tomber pas cette série tout comme Walking Dead.
Panier de singe
C'est dommage, cette BD n'était pas loin du 5/5. Je me suis pris une grande claque quand j'ai lu cette œuvre. Je ne m'attendais pas à ce que ça soit aussi drôle. Je me suis vraiment marré en lisant certaines histoires. Histoires qui sont très surprenantes, assez déjantées, totalement loufoques et un peu absurdes. Franchement j'ai aimé, pas mal des techniques "OuBapiènne", tout comme l'intrigue principale (un reportage sur la zoophilie, dans un zoo), les personnages (tous plus cons les uns que les autres, mais aussi loufoques). Et puis, j'ai aimé le dessin, fin et soigné, un peu jeté et pas toujours précis : mais c'est joli. Mais arrivé à la deuxième moitié de l'album, j'ai été un peu frustré. Un peu frustré de ne pas voir les images se détacher des stéréoscopes même en louchant 10 minutes sur chacun d'eux. Frustré de ne pas trouver la lettre oubliée dans le titre de l'histoire en langage des signes. Frustré de ne pas comprendre l'histoire du poisson (seul histoire que je n'ai pas aimée). Puis enfin frustré, à la fin de l'album et après avoir photocopié les images à décrypter (qui étaient cryptées car elles représentaient, soi disant des images de "porno animalier", ce qui n'est pas le cas, elles sont justes érotiques : on y voit un couple faire l'amour, non pas avec, mais sur un éléphant), frustré, je disais donc, d'avoir tant galéré à les décrypter, pour juste deviner ce que représentaient les dessins dont le cryptage n'était pas nécessaire à mes yeux. L'accumulation de ces frustrations me font retirer un point à cette BD, mais sinon, c'est une excellente BD, très drôle que je conseille. En bonus : (les phénakistiscope animés) : http://www.succursale.org/phenakistiscopedamour/ http://www.succursale.org/phenakistiscopedebal/ Les images cryptées : http://www.succursale.org/decryptage/
Dorohedoro
Voilà un manga injustement méconnu et mésestimé. Il est vrai qu'il a beaucoup de cotés ''OVNI'' mais il reste pourtant très accessible. La critique précédente a bien listé toutes ses qualités : - un univers riche, original et sombre (la vie n'y vaut pas cher, d'où une certaine philosophie de détachement de la part de ses habitants), - des personnages complexes et attachants, rarement manichéens (ils ne font que suivre les règles impitoyables de ce monde, avec sa hiérarchie plaçant les démons tout en haut, les magiciens au milieu et les humains tout en bas, au niveau de rebuts), - une histoire riche avec beaucoup d'acteurs et de camps en présence, avec de nombreuses interactions. On part d'une simple quête d'identité pour aboutir à une trame beaucoup plus vaste et de grande ampleur, - de l'humour noir de bon goût (oxymoron ?) pour dédramatiser un peu le tout, - un style original et classieux, le trait sale et sombre (assez unique dans le monde des mangas) colle parfaitement à l'univers. Non à vrai dire je ne vois aucun réel défaut à ce manga (à part sa parution trèèèès lente). Pourtant je comprends qu'il ne plaise pas tout le monde : certains seront rebutés par l'univers déroutant (surtout au début), d'autres par ses aspects glauques et aussi par sa bonne dose de gore (mais rien de gratuit). On tient donc là un pur seinen de grande classe qui mérite d'être plus connu (du moins en France). EDIT 2018 : le manga devait voir sa fin au 19ème tome mais finalement l'éditeur l'a prolongé. Tant mieux car la mangaka avait encore beaucoup a dire sur son univers et beaucoup de choses à éclaircir. J'ai envie de dire qu'on s'approche de la fin mais ça fait déjà 5 ans que cet arc final dure ^^'
Natacha
Je me pince en lisant certains avis. Que Natacha ait été un fantasme pour nombre d'ados des années 70 c'est certain... mais c'est surtout une révolution dans la BD franco-belge ! une innovation qui a généré un succès immédiat ! Une héroïne qui pour une fois n’était pas un simple faire-valoir, dans les années 60 ça n'était pas commun. Un environnement original (hôtesse de l'air) justifiant les déplacements tout autour du monde et les scénarios rocambolesques. Parmi ces scénarios quelques grands morceaux d’anthologie : "instantanés pour Caltech !" par exemple. Le tout servi par un dessin nerveux, efficace, "a la Franquin" que tout le monde voulait maîtriser à l’époque. Les planches de Walthery sont une vraie splendeur avec des scènes d'action dynamique et une foule de détails... (on comprend qu'il ait la réputation d’être en retard quand on voit la profusion de certaines de ses planches). Les meilleurs albums sont dans le milieu de la série avec comme mention spéciale pour "L'Ile d'Outre Monde"... pour la plastique de l’héroïne. :) Natacha est une des séries cultes des années 60 avec Spirou et Fantasio ou Astérix. Ma notation est certes un peu sentimentale mais cette BD fait partie que ce que j'emporterais sur une île déserte... (avec une dizaine d'autres).
Pluto
J’ai rarement été aussi emballé par le début d’une série… Et pourtant, j’avais la crainte de me retrouver dans le même schéma que 20th Century Boys: une intrigue bien construite, avec une panoplie de personnages bien travaillés, mais qui manque cruellement de rythme. Je n’avais pas eu ce même sentiment avec Monster que j’avais trouvé époustouflant à plus d’un titre. Avec Pluto, je me suis directement retrouvé embarqué dans une histoire qui sent d’ores et déjà la grande réussite. De suite, le décor est planté et le lecteur découvre le héros. Le récit s’emballe déjà dès la fermeture du deuxième volume, et certains éléments amènent le suspens à un niveau déjà très prenant. La galerie des personnages s’étend au fil des planches, et chacun est bien travaillé, avec une personnalité qui lui est propre. La mise en page de l’auteur est très réussie, toujours aussi dynamique. Les dessins semblent encore plus évolués et plus recherchés au fil de ses productions, et j’avoue avoir été séduit par les visages des personnages. Parfois sans émotion, parfois plus tortueux, les visages des robots sont parfaitement travaillés et reflètent bien la volonté de l’auteur dans la réflexion proposée. Après avoir terminé les huit volumes, je considère cette série comme réussie, même si certains tomes sont nettement moins rythmés que d'autres, ce qui a le défaut de présenter une légère inégalité. L'histoire démarre bien dans les deux premiers volumes, pour s'essouffler dans les tomes du milieu et enfin reprendre un rythme plus appuyé dans les derniers volumes. J'avais donc coté cette série 4/5 mais au regard de l'ensemble, je crois que 3/5 lui convient mieux... Allez, "franchement pas mal"!
Le Manuscrit Interdit
Je me suis littéralement jetée sur cette série pour son graphisme à tomber à la renverse, car non seulement il est magnifique mais en plus il a le don d'être apaisant. Les couleurs sont sublimes, dans des tons chauds et les visages sont incroyablement expressifs et bien dessinés, quel que soit l'angle de vue le personnage reste lui-même. Si je devais émettre un tout petit reproche, ce serait sur les femmes que je trouve d'un niveau un peu en dessous, et je précise bien un peu, là je fais ma tatillonne. Côté scénario c'est assez bon, bien que ce ne soit pas le genre d'histoires qui plaît habituellement, le manuscrit qui remet en cause telle ou telle religion, où certains vont tout faire pour découvrir la vérité et d'autres tout pour la cacher, c'est un sujet qui a été traité bien trop de fois et qui est devenu lassant. Mais, j'avoue que j'ai eu un grand plaisir à la lire, car c'est bien traité, la psychologie des personnages est fouillée et le dépaysement est total. On part littéralement en voyage, on remonte le temps vers les années 50, on se retrouve au Tibet et quelques fois à Los Angeles dans son milieu cinématographe. Certes le dessin est pour beaucoup dans le plaisir de lecture, mais le ton est différent des autres productions qui basent tout sur l'action et qui virent souvent au carnage à chaque page, le suspense est l'ingrédient de base de cette série, l'ambiance est plutôt posée et c'est original. Tome 3 Ce dernier tome reste agréable à lire et à regarder, par contre j'ai trouvé la chute un peu facile et frustrante, le mystère reste entier, même si l'on apprend ce que contient le fameux carnet, et si je me souviens bien on le sait déjà au tome 2, ça ne change rien et ne prête à aucune conséquence, le carnet reste tenu secret et l'Histoire suit son cours. Au final le récit se consacre plus au personnages qu'à l'intrigue de fond. Je laisse un 3/5 mais retire l'option d'achat, c'est distrayant mais sans plus.
Accords sensibles
Un petit coup de cœur pour cette bd aux parfums surannés des années 50 et aux tonalités délicieusement jazzies. Antonio Lapone a un trait typé ligne claire. Ca plaira aux nostalgiques des Chaland et compagnie, sans doute moins à d’autres. Il retranscrit bien l’ambiance de Bruxelles plus agitée qu’à l’accoutumée en cette année 58 d’expo universelle. Objectivement, cette bd ne propose rien de bien original sur le fond. On assiste à un chassé croisé entre 6 protagonistes (Simon, Gordon, Gabrielle, Audrey, Lester et Hanna) qui vont immanquablement manquer certains rendez-vous. Amours naissants, amours avortés, amours chamboulés, tel sera le lot de nos compères pour lesquels leurs passions seront intimement liées à la musique jazzy. Mais l’album se démarque sur la forme. On peut souligner une mise en page avenante. Le récit est chapitré en 4 nouvelles (plus un épilogue) avec, pour chacune d’entre elle, une tonalité dominante (vert, ocre, bleu, …). Le déroulement du récit est aussi singulier avec un flash back qui se fait quasi à l’insu de notre plein gré et qui donne une dimension particulière au final. Bref, beaucoup de soins ont été accordés à l’histoire et au dessin. Dommage qu’une petite fausse note vienne se glisser au tout début quant Lester explique à Simon qu’il a changé, ne fume plus . . . la cigarette au bec ! C’est un détail mais comme cet album en a fait son cheval de bataille, ça fait un peu tache. A noter que la couverture fait un petit clin d’œil aux vieilles pochettes de disques des années 50-60. Décidément, rien n’est laissé au hasard . . . A lire et à se laisser emporter par l’histoire . . .
Le montreur d'histoires
Un petit coup de cœur pour ce one shot qui porte regard un peu désabusé mais pas foncièrement pessimiste sur l’Afrique. Zidrou continue de nous surprendre et de nous émouvoir après des albums comme Lydie ou encore La Vieille Dame qui n'avait jamais joué au tennis. Il joue la carte de la sensibilité sur fond de contes africains . . . avec succès ! Le récit est vraiment touchant, dur par moment, avec des dialogues qui sonnent juste. Le final, qui voit fable et réalité se rencontrer, est plutôt bien vu. Bref, j’apprécie les scénarii de Zidrou que je trouve assez proches de ceux de Vehlmann. Zidrou a aussi l’art de dénicher de jeunes dessineux vraiment talentueux. Raphaël Beuchot a un bon coup de crayon, à la fois expressif et posé. Seules les couleurs paraissent un peu vives de prime abord mais elles s’accordent finalement plutôt bien avec le récit. "Il était une fois" est à découvrir impérativement !
Grandville
Épatante cette lecture ! Voilà du pur divertissement de grande qualité qui ne va pas révolutionner la machine puisqu'on est par les moult influences en terrain connu et conquis mais les différents éléments et clins d’œil contribuent à faire passer au lecteur un excellent moment ! Imaginez une époque où Napoléon aurait tout déboulonné en Europe afin d'ériger un Empire unique et flamboyant, une époque où la révolution industrielle aurait prodigué machines volantes à vapeur et automates destinés à effectuer les tâches ingrates des humains. Humains ? Pas vraiment ici car Talbot emprunte de Blacksad la particularité des personnages animaliers, les hommes ou ce qu'il en reste constituent la "pate à pain" et sont prétextes à servir la cause animale, on peut y reconnaître pas mal de personnages célèbres dans ces deux tomes qui peuvent se lire complètement indépendamment l'un de l'autre tout en se complétant. Les histoires mettent en scène l'inspecteur LeBrock, un blaireau bâti comme un gorille et malin comme son prédécesseur de Baker Street. Pourtant ses méthodes ressemblent plus à celles de l'inspecteur Harry car il n'hésite pas à faire preuve de violence pour arriver à ses fins. Les enquêtes sont passionnantes car elles tournent toutes autour du pouvoir, de politique et d’événements contemporains comme le terrorisme. On a droit de façon très ludique également à toutes les fausses pistes, trahisons et retournements de circonstance... Un véritable petit régal d'autant plus jouissif que l'auteur n'a pas son pareil pour découper parfaitement les différentes scènes et ambiances. Le monde ainsi créé et pivotant autour de Grandville (Paris) en devient des plus cohérents pour notre James Bond et la qualité des dessins est impressionnante même si on est encore loin de la maestria de ceux d'un Blacksad. La colorisation informatique n'est pas du meilleur goût mais n'a rien de choquant en comparaison à ce que j'en lisais ici-même et s'améliore au fil des deux tomes. Certains éclairages sont même tout à fait appropriés et contribuent à donner un style et une ambiance toute particulière à certaines scènes.... Notez également le soin particulier apporté à l'édition de ces deux beaux bouquins dont le premier tome comporte également un cahier explicatif des plus convaincants... Bref du très bon boulot, Grandville aspire à devenir une série culte au fur et à mesure de sa progression et ce n'est pas le plaisir ressenti à chaque page qui me fera en dire le contraire. Très vivement recommandé et recommandable !
Outlaw
Je suis de ceux qui ont aimé le dessin de cette série. J'aime particulièrement la gueule que le dessinateur fait à ses personnages. C'est un vrai délice visuel ! Le scénario reprend la plupart des situations éculées du western (les voleurs de banques, la guerre de sécession, la ruée vers l'or) et y ajoute un humour totalement délirant. J'aime surtout la mère morte qui revient hanter le héros. Plusieurs passages sont très drôles et la seule chose que je regrette est que la série devient un peu moins passionnante dès que le héros retrouve son père. Et puis il manque un peu de charisme. Il est plus un spectateur qu'un vrai protagoniste de l'histoire. Malgré ça, cela reste un des meilleurs western que j'ai lu même si ce n'est pas tout à fait un vrai western. C'est plus une comédie qui flirte entre l'hommage et la parodie.