Une revisitation très bien faite des aventures de capes et d'épées. On a les ingrédients classiques agrémentés d'une innovation technologique qui permet de sortir du cadre habituel. Le scénario est riche et bien construit, promesse d'une aventure qui ne s’essoufflera pas.
Le dessin est classique et bien réussi même s'il présente parfois des bizarreries anatomiques et si la colorisation se révèle trop sombre dans certaines cases.
Au final, une bonne bande dessinée qui donne un moment agréable de divertissement.
Pour les inquiets, qui, comme moi, hésitent à investir dans une série vu le taux d'arrêts après le tome 1, il faut savoir que le tome 2 sortira en octobre 2012 et que le tome 3 est en financement sur le site de son éditeur (puisqu'il s'agit ici de crowfunding)
Comment dire avec des mots simples ? Ah oui... juste parfait !
Pour tout avouer, je déambulais chez mon vendeur de BD en quête :
- d'une série finie
- avec un scénario (qui se tienne sur tous les volumes)
- des dessins à mon goût
- et tout ça plutôt SF - Fantasy
Je ne peux que remercier mon libraire ! C'est vrai que je ne suis pas forcément un lecteur invétéré (de BD), mais je me demande encore comment j'ai pu faire pour passer au travers.
Après la lecture des 4 premiers tomes.
Une très bonne série sur la deuxième guerre mondiale.
Les dessins sont tous bonnement sublimes.
Le scénario, quant à lui, est haletant et retranscrit bien toute l'horreur et l'absurdité de la guerre ainsi que les sentiments des différents protagonistes. De plus l'auteur a l'air de s'être très bien documenté sur la période concernée avant d'écrire son histoire et cela se ressent.
Juste un petit bémol, le fait que certains personnages pardonnent un peu trop facilement les erreurs commises par d'autres et la fin en happy end ne font pas très crédible à mon goût.
Mais bon, sinon c'est un sans faute sur toute la ligne et je conseille vivement la lecture de cette série.
Une bien bonne surprise cette BD, j'aime bien les sujets concernant le voyage dans le temps et celui-ci est très intéressant, deux compères (des Redresseurs) qui rafistolent le temps après une uchronie créée par les Manipulateurs, le tout se déroulant au XVème siècle et dans le futur.
J'attends la suite avec attention, suite qui mettra fin à ce diptyque.
Et j'espère qu'il y aura d'autres histoires de ce binôme très convaincant.
3.5
Parmi tous les Tezuka que je voulais lire, ce one-shot était dans le haut de la liste. Il parait que c'est l'œuvre la plus sombre de l'auteur et qu'il y a Rock Holmes, un personnage que j'aime beaucoup. J'étais donc curieux de lire 'Alabaster' depuis que j'avais appris son existence et j'étais bien content quand j'ai su qu'un éditeur l'avait enfin édité.
Mon verdict ? Bien, j'ai trouvé le récit intéressant même si je suis un peu déçu. C'est ça le problème avec les œuvres qu'on veut lire absolument, on s'imagine que c'est un chef d'œuvre et on l'idolâtre sans avoir lu une seule page. Donc au final j'ai été déçu que ça ne soit que 'franchement bien' à mes yeux.
J'ai beaucoup aimé les différents thèmes que Tezuka traite. La folie d'Alabaster, qui considère que la pureté et la beauté n'existent pas, est très bien traitée. J'ai aimé le rôle de Rock Holmes et Amy est un personnage attachant. Dommage que son frère adoptif et les amis de Gen n'aient pas un plus grand rôle et que Gen lui même soit sans grand intérêt.
Sinon, oui l'histoire est assez sombre. Pas autant qu'un truc comme 'Watchmen' ou les derniers tomes de 'Neon Genesis Evangelion', mais c'est clair que si vous connaissez uniquement 'Astro Boy', vous allez avoir une surprise durant votre lecture !
Bref, 'Alabaster' est une bonne œuvre de Tezuka, mais qui contient quelques défauts: des visages rigolos dans des passages censés être dramatiques et les deux-trois derniers chapitres sont un peu moins bons que les autres. C'est donc une œuvre que je recommande, mais plus pour les fans du style de Osamu Tezuka qui connaissent déjà les défauts de certains de ses récits. Je ne suis pas sûr si c'est un bon one-shot pour découvrir cet auteur.
Miam, quel concept alléchant. Complètement improbable, un rêve d’enfant, certes, mais alléchant quand même : l’humanité décide enfin que trop, c’est trop, que cette course en avant ne nous mènera nulle part, et qu’il est grand temps de « dévoluer ». L’ONU passe donc des tas de lois et réformes drastiques, et les résultats ne se font pas attendre… mais peut-on aller trop loin dans l’autre sens ?
Suivre cette évolution « à l’envers » est d’abord rigolo, puis beaucoup moins rigolo quand on considère la gestion de nos déchets nucléaires par des générations n’ayant plus les compétences, ou quand on voit une famille brûler des livres pour se réchauffer. Bon, le ton reste léger, et les enchainements sont simplifiés. Je trouve qu’il y avait moyen d’aller plus loin dans la réflexion, même si je réalise tout à fait que ce n’était sans doute pas le but recherché.
L’utilisation d’une langue universelle simplifiée est bien vu, et nous amène à nous poser tout un tas de questions sur l’efficacité, la complexité et les subtilités de nos langues actuelles.
Graphiquement, c’est magnifique, avec ce petit truc en plus : la complexité du dessin dévolue elle-aussi au fil des pages : planches hyper-détaillées en couleur au début, pour revenir progressivement à l’état de crayonné… bien vu !
Grumf ! (*)
(*) Un album original au possible, à découvrir de toute urgence. Un coup de cœur !
Avis sur le tome 1 "Conquête de l'Est" :
Avec cette nouvelle série, Sfar a l’ambition de réaliser 2 à 3 albums par an. Au vu de sa capacité de production actuelle, cela me semble tout à fait à sa portée ! Sur la lancée du Chat du Rabbin, l’auteur continue son « exploration » dans la religion juive.
Cette fois-ci, l’action se déroule en Ukraine au début du XXème siècle. Les protagonistes sont des personnages paumés ou rejetés par les leurs dont le principal soucis est de profiter de la vie à tous prix. Pour cela, ils vont découvrir plus ou moins volontairement la musique et former un groupe joyeux qui les amènera à Odessa.
A travers leurs péripéties, les personnages principaux se révèleront très attachants malgré le fait qu’ils n’ont rien en commun avec des héros. A noter que les réactions du personnage principal ressemblent énormément à celles du célèbre « chat du rabbin » et que la femme rappelle beaucoup Zlabya de cette même série.
Deux choses ressortent à la lecture de cette bédé : Les réflexions liées à la religion juive sont toujours présentes dans la vie de nos personnages principaux bien que leur monde soit dur et soumis à des actes horribles. Cette dureté est d’ailleurs renforcée par une mise en couleurs adéquate.
La musique va prendre une place de plus en plus importante au fur et à mesure des aventures de ce groupe, il s’agit du « Klezmer » issu de communauté juive russe. La deuxième moitié du livre est quelque sorte totalement imprégnée de cette ambiance musicale. Pour ma part, Sfar a réussi à travers son récit à attirer la curiosité sur cette musique qui m’était complètement inconnue ! Chapeau l’artiste ! D’ailleurs, à la fin de ce tome, l’auteur donne des précisions très utiles sur le Klezmer.
En dépit d’une longue introduction, ce road-movie se révèle finalement très attachant. « Klezmer » pourrait bien devenir une excellente série aventure, elle a pour mérite de nous faire découvrir cette musique, et de nous emmener dans une Ukraine hostile et paradoxalement captivante. Dans une interview, Sfar s'identifie comme un « raconteur d’histoires », je ne peux pas mieux le définir !
Note finale : 4/5
Avis sur le tome 2 "Bon anniversaire Scylla" :
J’ai trouvé ce nouvel album meilleur que « La conquête de l’Est » (le premier tome de la série) ! Cette BD est une formidable invitation à la fête, jugez-en plutôt les paroles de la première page du livre : « Allez, on s’y remet !… On retourne à Odessa dans cette nuit étoilée… Les fenêtres ouvertes de l’élégante maison laissent la musique juive se répandre dans les rues endormies… profitons de cette drôle de fête. Souvenons-nous longtemps de cette nuit merveilleuse car c’est à ce moment-là que nos musiciens sont vraiment devenus amis.»… Pour tout vous dire, je m’en souviendrais toujours de cette lecture car bien que l’album soit sorti depuis environ un mois seulement, je l’ai relu au moins 4 fois avec toujours un grand plaisir !
J’adore cette histoire assez folle qui se passe quasiment en huis-clos où notre groupe de musiciens se produit sur scène toute la nuit dans une grande maison bourgeoise. J’adore ces instants où j’ai eu l’impression de partager des moments intimes avec chacun des personnages lorsqu’ils faisaient une pause. J’adore quand l’auteur se permet par l’intermédiaire du personnage de Tchokola de raconter de courtes histoires à la fois drôles, dures et émouvantes (pages 31 à 39 et de 42 à 62). Sfar a vraiment un talent de narrateur extraordinaire !
J’adore ce dessin nerveux, expressif et vivant qui sied merveilleusement à cette histoire joyeuse et qui a réussi à me faire « sentir » cette musique dite « Klezmer ». J’adore aussi cette mise en couleurs qui crée des ambiances tantôt chaudes, tantôt froides, tantôt reposantes tout au long du livre. Sur ce dernier point, à la fin de l’album, Sfar nous fait partager sous forme de notes son point de vue très intéressante sur l’utilisation de l’aquarelle dans une BD. J’adore aussi l’excellente travail de reliure des éditions Gallimard pour l’ensemble de cette collection dont est issue « Klezmer ».
« Bon anniversaire Scylla » est un album qui peut se lire indépendamment du premier tome de la série. Même si vous n’avez pas aimé « La conquête de l’Est », je vous recommande très vivement de feuilleter le deuxième album de la série car l’ambiance, le lieu sont assez différents du premier tome. En tout cas et personnellement, ça fait bien longtemps que je n’ai eu autant de plaisir à lire une BD ! Merci Joann !
Note finale : 5/5
Avis sur le tome 3 "Tous des voleurs !" :
Quand je lis un nouvel album de Joann Sfar, je m’attends à ce qu’il me surprend et me raconte une belle histoire… et ce troisième tome remplit, à mon avis, parfaitement son contrat !
Dans « Tous des voleurs ! », Yaacov, Tchokola, Vincenzo et Hava se retrouvent dans une vaste demeure laissée à leur disposition par Scylla (voir tome 2)… les ennuis vont recommencer lorsque le baron les rejoindra le lendemain avec des caisses de whiskys dont une contenant des armes…
Ce nouvel album est riche en péripéties, sur ce point, la trame de l’histoire se révèle aussi vivante que le premier tome de la série. D’ailleurs, je me demande comment nos amis vont s’en tirer dans le prochain album (intitulé normalement « Kishimev des fous ») !
Personnellement, je ne me suis pas du tout ennuyé en lisant « Tous des voleurs » et je me suis régalé sur les dialogues de Sfar dont une de ses phrases assez marrantes est restée gravée en moi : « Pour le Talmud, il faut bombarder son maître de question ; pour la guitare, on observe et on ferme sa gueule » (page 7).
Dans ce nouvel opus, si la musique régit toujours le quotidien de la bande, la religion s’efface en faveur des séquences immorales (le vol, la luxure, etc…) .
La bd comporte un mini-carnet intéressant sur la ville d’Odessa, on y découvre les habitudes des russes et de beaux croquis.
Alors, avec tous ces qualités, « Tous des voleurs ! » est-il le meilleur album de la série ? Non parce que je trouve que le graphisme est d’un ton en-dessous des deux premiers tomes.
Pour réaliser « Tous des voleurs ! », Joann Sfar a dessiné sur un livret en plus grand format que ses autres albums… je me demande bien quel intérêt a-t-il eu à avoir changé de format étant donné que son dessin m’est apparu –cette fois ci- trop souvent brouillon (d’ailleurs, on peut voir ses crayonnés en rouge à travers sa mise en couleurs à l’aquarelle).
Même sa mise en couleurs m’a semblé moins flamboyante (je pense que cela est du au fait que Joann Sfar a été obligé combler de plus grands vides que d’habitude… à l’aquarelle, il est assez difficile de dessiner sur de grands formats).
Au final, j’ai passé un bon moment de lecture avec « Tous des voleurs ».
Joann Sfar est, à mon avis, un des meilleurs narrateurs actuellement et il est difficile de décrocher à la lecture de ses albums. Dommage que le dessin ne soit pas aussi beau que les deux premiers albums de « Klezmer »… mais cela ne m’empêchera pas de me précipiter sur le prochain tome !
Note finale : 4/5
Avis sur le tome 4 "Trapèze volant !" :
Cinq ans d'attente pour ce nouvel tome "Klezmer" ! Vous vous en doutez : j'étais impatient de lire cet album et de me plonger dans cette lecture avec gourmandise !
Eh bien, grande fut ma déception ! L'histoire n'avance pas beaucoup malgré le nombre de pages conséquent ! Il faut dire aussi que cet album comporte énormément de planches en une ou deux cases ; du coup, la lecture se fait vite fait !
Et le scénario proprement dit ? De nombreuses invraisemblances jalonnent les aventures du quatuor et je ne vous parle pas du dénouement ridicule qui n'a que pour rôle de nous donner du suspense en attendant le prochain tome : c'est mesquin !
Où sont passées les historiettes racontées par les principaux personnages qui faisaient un des points forts des précédents albums de la série ? Il n'y a aucun dans "Trapèze volant !" ! Où sont les références historiques et culturelles de la Russie qui faisaient la richesse des premières tomes de "Klezmer" ? Que dalle ! Rien ! Nada !
Et le dessin ? Une grosse déception également ! J'ai eu le sentiment que Joann Sfar devait impérativement terminer rapidement son ouvrage à une date bien précise au vu des planches pratiquement illisibles et à la mise en couleurs faite en crayonnés ! Du jamais vu de mémoire de bédéphile dans un des livres réalisés comme ça par un auteur ! Ce résultat me donne l'impression que Joann Sfar s'en foutait royalement du lecteur ! Franchement, si cet auteur n'était pas mondialement connu, quel éditeur aurait publié ce genre de bd au dessin si inachevé ?
Je suis très déçu par ce tome de "Klezmer", tellement déçu que je ne me précipiterai pas sur le prochain album de cette série. Je ne comprends pas qu'un éditeur ait publié ce livre au dessin illisible et inachevé ! A mon avis, Joann Sfar devrait arrêter de concevoir des films et des nouveaux albums afin de mieux se concentrer sur son dessin et sur les scénarii de ses séries en cours !
Note finale : 1/5
Le montreur d'histoires est une magnifique fable africaine.
Zidrou démontre une fois encore son grand talent de conteur. On se laisse emporter par la force du récit sur les pas tragiques de "Il était une fois". De plus, les illustrations sont magnifiques.
L’album propose une vision de l’Afrique dure et touchante, sans misérabilisme qui marquera à coup sûr le lecteur.
Une grande réussite.
Vraiment sympa cet album.
Oh, sans grande surprise, entre le géant qui gagne le coeur de tous malgré ses différences, et le "choc" avec les autorités qui amènent à une des deux issues possibles.
Mais dans l'esprit c'est bien mené, bien fichu, on est dans un récit qui se place entre Steinbeck, Swift et Hulk, et c'est franchement très agréable.
Mazzuchelli a un dessin un peu "brut", pas toujours super lisible, mais assez agréable en l'occurrence. Un "Big Man" dans plusieurs sens du terme.
Merci à Pierre, mon libraire, pour son enthousiasme et son conseil.
Cet album est avant tout pour moi un énorme coup de cœur graphique. Le dessin est magnifique et fourmille de détails, et les couleurs sont somptueuses. J’ai passé énormément de temps à simplement admirer les pages… un délice ! Je vous ai mis quelques belles planches dans la galerie.
L’histoire est prenante. Elle se situe dans un archipel au large du Kenya et nous présente une brochette de personnages hauts en couleur. « L’intrigue » elle-même est relativement simpliste, et se concentre surtout sur le quotidien du petit Naim, au travers duquel nous découvrons une ville, ses habitants, ses coutumes etc. L’histoire prend un ton onirique (voire presque fantastique) dans les dernières pages, et je suis impatient de lire son dénouement dans le 2eme tome.
Si je devais chipoter je dirais que la police de caractère n’est pas toujours très lisible…
Un voyage merveilleux, et un excellent moment de lecture.
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Le Chevalier Mécanique
Une revisitation très bien faite des aventures de capes et d'épées. On a les ingrédients classiques agrémentés d'une innovation technologique qui permet de sortir du cadre habituel. Le scénario est riche et bien construit, promesse d'une aventure qui ne s’essoufflera pas. Le dessin est classique et bien réussi même s'il présente parfois des bizarreries anatomiques et si la colorisation se révèle trop sombre dans certaines cases. Au final, une bonne bande dessinée qui donne un moment agréable de divertissement. Pour les inquiets, qui, comme moi, hésitent à investir dans une série vu le taux d'arrêts après le tome 1, il faut savoir que le tome 2 sortira en octobre 2012 et que le tome 3 est en financement sur le site de son éditeur (puisqu'il s'agit ici de crowfunding)
Universal War One
Comment dire avec des mots simples ? Ah oui... juste parfait ! Pour tout avouer, je déambulais chez mon vendeur de BD en quête : - d'une série finie - avec un scénario (qui se tienne sur tous les volumes) - des dessins à mon goût - et tout ça plutôt SF - Fantasy Je ne peux que remercier mon libraire ! C'est vrai que je ne suis pas forcément un lecteur invétéré (de BD), mais je me demande encore comment j'ai pu faire pour passer au travers.
Airborne 44
Après la lecture des 4 premiers tomes. Une très bonne série sur la deuxième guerre mondiale. Les dessins sont tous bonnement sublimes. Le scénario, quant à lui, est haletant et retranscrit bien toute l'horreur et l'absurdité de la guerre ainsi que les sentiments des différents protagonistes. De plus l'auteur a l'air de s'être très bien documenté sur la période concernée avant d'écrire son histoire et cela se ressent. Juste un petit bémol, le fait que certains personnages pardonnent un peu trop facilement les erreurs commises par d'autres et la fin en happy end ne font pas très crédible à mon goût. Mais bon, sinon c'est un sans faute sur toute la ligne et je conseille vivement la lecture de cette série.
Les Brigades du Temps
Une bien bonne surprise cette BD, j'aime bien les sujets concernant le voyage dans le temps et celui-ci est très intéressant, deux compères (des Redresseurs) qui rafistolent le temps après une uchronie créée par les Manipulateurs, le tout se déroulant au XVème siècle et dans le futur. J'attends la suite avec attention, suite qui mettra fin à ce diptyque. Et j'espère qu'il y aura d'autres histoires de ce binôme très convaincant.
Alabaster
3.5 Parmi tous les Tezuka que je voulais lire, ce one-shot était dans le haut de la liste. Il parait que c'est l'œuvre la plus sombre de l'auteur et qu'il y a Rock Holmes, un personnage que j'aime beaucoup. J'étais donc curieux de lire 'Alabaster' depuis que j'avais appris son existence et j'étais bien content quand j'ai su qu'un éditeur l'avait enfin édité. Mon verdict ? Bien, j'ai trouvé le récit intéressant même si je suis un peu déçu. C'est ça le problème avec les œuvres qu'on veut lire absolument, on s'imagine que c'est un chef d'œuvre et on l'idolâtre sans avoir lu une seule page. Donc au final j'ai été déçu que ça ne soit que 'franchement bien' à mes yeux. J'ai beaucoup aimé les différents thèmes que Tezuka traite. La folie d'Alabaster, qui considère que la pureté et la beauté n'existent pas, est très bien traitée. J'ai aimé le rôle de Rock Holmes et Amy est un personnage attachant. Dommage que son frère adoptif et les amis de Gen n'aient pas un plus grand rôle et que Gen lui même soit sans grand intérêt. Sinon, oui l'histoire est assez sombre. Pas autant qu'un truc comme 'Watchmen' ou les derniers tomes de 'Neon Genesis Evangelion', mais c'est clair que si vous connaissez uniquement 'Astro Boy', vous allez avoir une surprise durant votre lecture ! Bref, 'Alabaster' est une bonne œuvre de Tezuka, mais qui contient quelques défauts: des visages rigolos dans des passages censés être dramatiques et les deux-trois derniers chapitres sont un peu moins bons que les autres. C'est donc une œuvre que je recommande, mais plus pour les fans du style de Osamu Tezuka qui connaissent déjà les défauts de certains de ses récits. Je ne suis pas sûr si c'est un bon one-shot pour découvrir cet auteur.
Grumf
Miam, quel concept alléchant. Complètement improbable, un rêve d’enfant, certes, mais alléchant quand même : l’humanité décide enfin que trop, c’est trop, que cette course en avant ne nous mènera nulle part, et qu’il est grand temps de « dévoluer ». L’ONU passe donc des tas de lois et réformes drastiques, et les résultats ne se font pas attendre… mais peut-on aller trop loin dans l’autre sens ? Suivre cette évolution « à l’envers » est d’abord rigolo, puis beaucoup moins rigolo quand on considère la gestion de nos déchets nucléaires par des générations n’ayant plus les compétences, ou quand on voit une famille brûler des livres pour se réchauffer. Bon, le ton reste léger, et les enchainements sont simplifiés. Je trouve qu’il y avait moyen d’aller plus loin dans la réflexion, même si je réalise tout à fait que ce n’était sans doute pas le but recherché. L’utilisation d’une langue universelle simplifiée est bien vu, et nous amène à nous poser tout un tas de questions sur l’efficacité, la complexité et les subtilités de nos langues actuelles. Graphiquement, c’est magnifique, avec ce petit truc en plus : la complexité du dessin dévolue elle-aussi au fil des pages : planches hyper-détaillées en couleur au début, pour revenir progressivement à l’état de crayonné… bien vu ! Grumf ! (*) (*) Un album original au possible, à découvrir de toute urgence. Un coup de cœur !
Klezmer
Avis sur le tome 1 "Conquête de l'Est" : Avec cette nouvelle série, Sfar a l’ambition de réaliser 2 à 3 albums par an. Au vu de sa capacité de production actuelle, cela me semble tout à fait à sa portée ! Sur la lancée du Chat du Rabbin, l’auteur continue son « exploration » dans la religion juive. Cette fois-ci, l’action se déroule en Ukraine au début du XXème siècle. Les protagonistes sont des personnages paumés ou rejetés par les leurs dont le principal soucis est de profiter de la vie à tous prix. Pour cela, ils vont découvrir plus ou moins volontairement la musique et former un groupe joyeux qui les amènera à Odessa. A travers leurs péripéties, les personnages principaux se révèleront très attachants malgré le fait qu’ils n’ont rien en commun avec des héros. A noter que les réactions du personnage principal ressemblent énormément à celles du célèbre « chat du rabbin » et que la femme rappelle beaucoup Zlabya de cette même série. Deux choses ressortent à la lecture de cette bédé : Les réflexions liées à la religion juive sont toujours présentes dans la vie de nos personnages principaux bien que leur monde soit dur et soumis à des actes horribles. Cette dureté est d’ailleurs renforcée par une mise en couleurs adéquate. La musique va prendre une place de plus en plus importante au fur et à mesure des aventures de ce groupe, il s’agit du « Klezmer » issu de communauté juive russe. La deuxième moitié du livre est quelque sorte totalement imprégnée de cette ambiance musicale. Pour ma part, Sfar a réussi à travers son récit à attirer la curiosité sur cette musique qui m’était complètement inconnue ! Chapeau l’artiste ! D’ailleurs, à la fin de ce tome, l’auteur donne des précisions très utiles sur le Klezmer. En dépit d’une longue introduction, ce road-movie se révèle finalement très attachant. « Klezmer » pourrait bien devenir une excellente série aventure, elle a pour mérite de nous faire découvrir cette musique, et de nous emmener dans une Ukraine hostile et paradoxalement captivante. Dans une interview, Sfar s'identifie comme un « raconteur d’histoires », je ne peux pas mieux le définir ! Note finale : 4/5 Avis sur le tome 2 "Bon anniversaire Scylla" : J’ai trouvé ce nouvel album meilleur que « La conquête de l’Est » (le premier tome de la série) ! Cette BD est une formidable invitation à la fête, jugez-en plutôt les paroles de la première page du livre : « Allez, on s’y remet !… On retourne à Odessa dans cette nuit étoilée… Les fenêtres ouvertes de l’élégante maison laissent la musique juive se répandre dans les rues endormies… profitons de cette drôle de fête. Souvenons-nous longtemps de cette nuit merveilleuse car c’est à ce moment-là que nos musiciens sont vraiment devenus amis.»… Pour tout vous dire, je m’en souviendrais toujours de cette lecture car bien que l’album soit sorti depuis environ un mois seulement, je l’ai relu au moins 4 fois avec toujours un grand plaisir ! J’adore cette histoire assez folle qui se passe quasiment en huis-clos où notre groupe de musiciens se produit sur scène toute la nuit dans une grande maison bourgeoise. J’adore ces instants où j’ai eu l’impression de partager des moments intimes avec chacun des personnages lorsqu’ils faisaient une pause. J’adore quand l’auteur se permet par l’intermédiaire du personnage de Tchokola de raconter de courtes histoires à la fois drôles, dures et émouvantes (pages 31 à 39 et de 42 à 62). Sfar a vraiment un talent de narrateur extraordinaire ! J’adore ce dessin nerveux, expressif et vivant qui sied merveilleusement à cette histoire joyeuse et qui a réussi à me faire « sentir » cette musique dite « Klezmer ». J’adore aussi cette mise en couleurs qui crée des ambiances tantôt chaudes, tantôt froides, tantôt reposantes tout au long du livre. Sur ce dernier point, à la fin de l’album, Sfar nous fait partager sous forme de notes son point de vue très intéressante sur l’utilisation de l’aquarelle dans une BD. J’adore aussi l’excellente travail de reliure des éditions Gallimard pour l’ensemble de cette collection dont est issue « Klezmer ». « Bon anniversaire Scylla » est un album qui peut se lire indépendamment du premier tome de la série. Même si vous n’avez pas aimé « La conquête de l’Est », je vous recommande très vivement de feuilleter le deuxième album de la série car l’ambiance, le lieu sont assez différents du premier tome. En tout cas et personnellement, ça fait bien longtemps que je n’ai eu autant de plaisir à lire une BD ! Merci Joann ! Note finale : 5/5 Avis sur le tome 3 "Tous des voleurs !" : Quand je lis un nouvel album de Joann Sfar, je m’attends à ce qu’il me surprend et me raconte une belle histoire… et ce troisième tome remplit, à mon avis, parfaitement son contrat ! Dans « Tous des voleurs ! », Yaacov, Tchokola, Vincenzo et Hava se retrouvent dans une vaste demeure laissée à leur disposition par Scylla (voir tome 2)… les ennuis vont recommencer lorsque le baron les rejoindra le lendemain avec des caisses de whiskys dont une contenant des armes… Ce nouvel album est riche en péripéties, sur ce point, la trame de l’histoire se révèle aussi vivante que le premier tome de la série. D’ailleurs, je me demande comment nos amis vont s’en tirer dans le prochain album (intitulé normalement « Kishimev des fous ») ! Personnellement, je ne me suis pas du tout ennuyé en lisant « Tous des voleurs » et je me suis régalé sur les dialogues de Sfar dont une de ses phrases assez marrantes est restée gravée en moi : « Pour le Talmud, il faut bombarder son maître de question ; pour la guitare, on observe et on ferme sa gueule » (page 7). Dans ce nouvel opus, si la musique régit toujours le quotidien de la bande, la religion s’efface en faveur des séquences immorales (le vol, la luxure, etc…) . La bd comporte un mini-carnet intéressant sur la ville d’Odessa, on y découvre les habitudes des russes et de beaux croquis. Alors, avec tous ces qualités, « Tous des voleurs ! » est-il le meilleur album de la série ? Non parce que je trouve que le graphisme est d’un ton en-dessous des deux premiers tomes. Pour réaliser « Tous des voleurs ! », Joann Sfar a dessiné sur un livret en plus grand format que ses autres albums… je me demande bien quel intérêt a-t-il eu à avoir changé de format étant donné que son dessin m’est apparu –cette fois ci- trop souvent brouillon (d’ailleurs, on peut voir ses crayonnés en rouge à travers sa mise en couleurs à l’aquarelle). Même sa mise en couleurs m’a semblé moins flamboyante (je pense que cela est du au fait que Joann Sfar a été obligé combler de plus grands vides que d’habitude… à l’aquarelle, il est assez difficile de dessiner sur de grands formats). Au final, j’ai passé un bon moment de lecture avec « Tous des voleurs ». Joann Sfar est, à mon avis, un des meilleurs narrateurs actuellement et il est difficile de décrocher à la lecture de ses albums. Dommage que le dessin ne soit pas aussi beau que les deux premiers albums de « Klezmer »… mais cela ne m’empêchera pas de me précipiter sur le prochain tome ! Note finale : 4/5 Avis sur le tome 4 "Trapèze volant !" : Cinq ans d'attente pour ce nouvel tome "Klezmer" ! Vous vous en doutez : j'étais impatient de lire cet album et de me plonger dans cette lecture avec gourmandise ! Eh bien, grande fut ma déception ! L'histoire n'avance pas beaucoup malgré le nombre de pages conséquent ! Il faut dire aussi que cet album comporte énormément de planches en une ou deux cases ; du coup, la lecture se fait vite fait ! Et le scénario proprement dit ? De nombreuses invraisemblances jalonnent les aventures du quatuor et je ne vous parle pas du dénouement ridicule qui n'a que pour rôle de nous donner du suspense en attendant le prochain tome : c'est mesquin ! Où sont passées les historiettes racontées par les principaux personnages qui faisaient un des points forts des précédents albums de la série ? Il n'y a aucun dans "Trapèze volant !" ! Où sont les références historiques et culturelles de la Russie qui faisaient la richesse des premières tomes de "Klezmer" ? Que dalle ! Rien ! Nada ! Et le dessin ? Une grosse déception également ! J'ai eu le sentiment que Joann Sfar devait impérativement terminer rapidement son ouvrage à une date bien précise au vu des planches pratiquement illisibles et à la mise en couleurs faite en crayonnés ! Du jamais vu de mémoire de bédéphile dans un des livres réalisés comme ça par un auteur ! Ce résultat me donne l'impression que Joann Sfar s'en foutait royalement du lecteur ! Franchement, si cet auteur n'était pas mondialement connu, quel éditeur aurait publié ce genre de bd au dessin si inachevé ? Je suis très déçu par ce tome de "Klezmer", tellement déçu que je ne me précipiterai pas sur le prochain album de cette série. Je ne comprends pas qu'un éditeur ait publié ce livre au dessin illisible et inachevé ! A mon avis, Joann Sfar devrait arrêter de concevoir des films et des nouveaux albums afin de mieux se concentrer sur son dessin et sur les scénarii de ses séries en cours ! Note finale : 1/5
Le montreur d'histoires
Le montreur d'histoires est une magnifique fable africaine. Zidrou démontre une fois encore son grand talent de conteur. On se laisse emporter par la force du récit sur les pas tragiques de "Il était une fois". De plus, les illustrations sont magnifiques. L’album propose une vision de l’Afrique dure et touchante, sans misérabilisme qui marquera à coup sûr le lecteur. Une grande réussite.
Big Man
Vraiment sympa cet album. Oh, sans grande surprise, entre le géant qui gagne le coeur de tous malgré ses différences, et le "choc" avec les autorités qui amènent à une des deux issues possibles. Mais dans l'esprit c'est bien mené, bien fichu, on est dans un récit qui se place entre Steinbeck, Swift et Hulk, et c'est franchement très agréable. Mazzuchelli a un dessin un peu "brut", pas toujours super lisible, mais assez agréable en l'occurrence. Un "Big Man" dans plusieurs sens du terme. Merci à Pierre, mon libraire, pour son enthousiasme et son conseil.
Kililana Song
Cet album est avant tout pour moi un énorme coup de cœur graphique. Le dessin est magnifique et fourmille de détails, et les couleurs sont somptueuses. J’ai passé énormément de temps à simplement admirer les pages… un délice ! Je vous ai mis quelques belles planches dans la galerie. L’histoire est prenante. Elle se situe dans un archipel au large du Kenya et nous présente une brochette de personnages hauts en couleur. « L’intrigue » elle-même est relativement simpliste, et se concentre surtout sur le quotidien du petit Naim, au travers duquel nous découvrons une ville, ses habitants, ses coutumes etc. L’histoire prend un ton onirique (voire presque fantastique) dans les dernières pages, et je suis impatient de lire son dénouement dans le 2eme tome. Si je devais chipoter je dirais que la police de caractère n’est pas toujours très lisible… Un voyage merveilleux, et un excellent moment de lecture.