Contrairement à Ewa au début le manga me paraissait passionnant : un Olive et Tom version basket, le pied !! Et là surprise il y a en plus du délire et c'est à se tordre de rire. Surtout pour une fois ce manga ne se prend pas trop au sérieux et les explications psychologiques à deux balles ne prennent pas trop de place. Les personnages sont vraiment attachants que ce soit Sakuragi,Akagi, Ryota ou le bigleux... Tous ont un petit quelque chose qui les rend sympathiques et tous ont leur petite manie qui nous fait sourire. Les matchs de basket sont assez réalistes et bien structurés, c'est assez palpitant et j'accroche énormément. A chaque fin de tome je meurs d'envie d'aller retrouver le parquet !! Les petites histoires de coeur de Sakuragi sont tripantes et l'humour vraiment décapant. J'ai vraiment ri sur certains gags, pas juste un sourire mais un bon gros rire.
Le dessin est très bon, largement au dessus de ce que pourrait attendre pour un manga sportif. Le trait est fin et net, le mouvement très bien rendu et tout cela est bien mis en page. Les persos façon collège fou fou fou sont excellents et apportent une touche de délire toujours au bon moment. Les persos sont facilement discernables et pas trop excentriques.
J'ai essayé de vous écrire tout le bien que je pense de ce manga, le seul que j'achète et dont j'attends chaque tome avec une impatience folle (depuis le tome 7 !). Lisez-le, même pour ceux qui n'aiment pas les mangas, Slam Dunk a réussi à éviter les gros défauts que l'on âttribue d'habitude aux mangas. Vraiment bon.
Le 5/5 n'est pas tant une note objective (honnêtement ça vaudrait 4/5) qu'une récompense pour une série qui m'a fait découvrir et apprécier le manga. un bon coup de coeur.
Bien que les débuts soient un peu en dessous et le derniers tomes presque mauvais je ne peux m'empêcher de mettre 5/5. Astérix est une grande BD, la plus connue à juste raison. Ces aventures comiques dans une Gaule caricaturale satisfont tous les lecteurs, on peut les lire et les relire avec toujours le même plaisir. Tout a été dit je serai donc bref : c'est génial, lisez la si vous ne l'avez pas déjà fait (la honte !!)
Enfin...
Depuis le temps qu'on me présente ce manga comme LE manga culte, je ne pouvais pas continuer à passer à côté.
Alors maintenant que je l'ai lu, que dire?
Eh bien qu'effectivement, il mérite sa qualification d'oeuvre incontournable, car c'est un pur concentré de bonheur.
La mise en page est fabuleuse, les textes grandioses et l'histoire en elle-même est absolument fantastique. L'auteur part d'une idée de base assez simple et en fait quelque chose d'exceptionnel. Le message qu'essaie de faire passer l'album passe à merveille et les nombreux dialogues et rebondissements font de quartier lointain l'un des manga pour adulte les plus marquants qu'il m'ait été donné de lire.
Enfin bref, une BD culte à ne manquer sous aucun pretexte. Un véritable enchantement d'originalité et de poésie.
Ce qu'il y a de bizarre avec "Gunnm", c'est que quand j'ai ouvert le bouquin pour la première fois (il y a déjà facilement 8 ans), je n'y ai vu que de la violence, des gros monstres baveux, des cerveaux à l'air et une espèce de furie passant son temps à taper sur plus gros qu'elle. Après avoir vaguement feuilleté le bouquin, mon opinion était faite : "Gunnm", c'est pas pour moi!
Autant dire que je m'étais lamentablement planté.... J'ai grandi, j'ai lu "Gunnm", et j'ai découvert une des oeuvres les plus belle qu'il m'ait été donnée de lire !
Le scénario, les dessins, la mise en scène, les personnages... tout est d'une justesse, d'une sensibilité, d'une philosophie rare... Les scènes de combats sont des vraies tueries (dans tout les sens du termre) : j'ai rarement vu autant de dynamisme dans des cases... "Gunnm", c'est le parfait mélange d'une violence crue et d'une poésie pure (comme ça c'est super pompeux... mais c'est pas exagéré...). En plus, c'est de la très bonne SF, ce qui ne gâche rien !
Définitivement, il faut lire "Gunnm", personne n'en sortira indifférent.
Remarquable.
Je n'ai pas grand chose à ajouter sur ce qu'a dit Don Lope, si ce n'est que je trouve le dessin diablement efficace et non dénué d'une certaine élégance.
J'ai été touché (entre autre) par les quelques pages ou Spiegelman parle du suicide de sa mère. Avec ses dessins hésitants, noirs,"immatures",... un passage atroce.
Incontournable, magistral, d'une parfaite honnêteté. Le neuvième art a, à son tour, un excellent témoignage de cette atrocité.
Un petit bijou d'humour cette série, avec des phrases qu'on n'oublie pas et qu'on peut resservir à loisir (un peu comme "la Cité de la peur", en somme). Les dialogues sont excellentissimes et les gags souvent imprévus (qui s'attend au retour de Pierre Richard ou aux Barbapapas ?). C'est ça qu'on aime, la surprise désopilante de la fin de l'histoire et la narration vraiment poilante. Le dessin est très agréable, vivant, fluide (sans jeu de mots...). Les 3 premiers tomes sont très bons et le 4e ajoute une petite touche de tendresse supplémentaire assez rare dans ce genre de BD. Une EXCELLENTE série, un des musts de Fluide Glacial. A lire absolument. Dans mon panthéon de la BD.
CULTE DE CHEZ CULTE !!! Si je devais n'en garder qu'une ce serait celle-là !
Le tome 1 est formidable pour son ambiance, et le 2 pour son scénario.
J'ai rarement vu des dessins de figures aussi expressifs, c'est fantastique !
Un chef d'oeuvre autant niveau scénario que dessin ! Fantastique !
Ah quelle belle lecture. Quelle chouette histoire et quel super auteur ! Larcenet atteint un excellent niveau dans le 9e art. Son originalité est maintenant dans la diversité de ses écrits.
Il maîtrise le scénario. Il y insère du ressenti personnel, de l'émotion et de l'intelligence. Cette bd est touchante de désarroi et de lucidité.
L'étonnement m'a saisi à la première lecture, et les sentiments qui inspirent le personnage principal m'ont semblé tellement vrai que je n'ai pu m'empêcher d'y voir un vécu de l'auteur. Et adolf "con d'chat" m'a tout simplement ému. Cela dit, j'adore les chats à la base donc rien d'extraordinaire à mon trouble.
Le héros est si perturbé que j'ai eu peur de lui, on a toujours peur des êtres sensibles et égarés, ils nous ressemblent tant. Mais la beauté qui s'immisce dans cette histoire vous tend la main et vous laisse un espoir rayonnant, surtout tangible et proche.
"Magnifique" est le mot qui me vient à l'esprit quand je pense au combat ordinaire, un titre si bien trouvé et qui colle tellement à nos propres combats. Que du bon dans cette bd. Lisez là si vous ne l'avez déjà fait, et relisez là encore et encore...
Dans les cinq tomes des "passagers du vent", au-delà de l'aventure, François Bourgeon nous entraîne au plus profond des êtres qu'il dépeint. Ayant su rassembler une documentation rigoureusement sélectionnée, il l'utilise avec intelligence, sans jamais laisser son amour pour l'histoire entraver ou alourdir ses talents de conteur ! (cf commentaire 4ème de couverture Glénat)
Tome 1 : La fille sous la dunette
Ce premier livre met en place les deux personnages principaux :
Isa la fière et Hoel le matelot breton. C'est le début d'une part de l'histoire de la France à l'époque florissante des navires et du commerce. Donc un scénario classique et historique. Mais au milieu d'une belle intrigue sur fond de passion et de douleur.
Le graphisme est le style de Bourgeon, rond et expressif. Il n'est cependant pas encore épanoui au niveau des personnages. Malgré tout, les détails du vaisseau sont le fruit d'un grand travail.
Tout y est très réaliste, les dialogues sont recherchés et le langage de matelot vous en apprend beaucoup. Plongez au coeur de ce conte instructif et enrichissant.
Tome 2 : Le ponton
L'intrigue se précise, et deux autres personnages font ici leur entrée.
Mary et son officier. Ils suivront à l'issu de cette histoire nos amis Isa et Hoel vers un destin inéluctable. Mais nous ne sommes pas au bout de nos peines.
En grand conteur qu'il est, Bourgeon réussit à vous envoûter dans un monde où chaque personnage est profondément humain. La qualité de son travail montre son talent (j'aime énormément Bourgeon !).
Il peaufine ses dialogues autant que son trait expressif. Les couleurs instaurent une ambiance chaude et lumineuse. Les personnages sont marqués par leur personnalité.
Tome 3 : Le comptoir de Juda
Plus on approche de la fin, et plus l'univers se précise. Il y a peu de temps, tout au plus 219 ans, les hommes traitaient leurs congénères comme du bétail ! Bourgeon aborde ici les conflits de l'esclavage et sa monstruosité. La colonisation prend toute son envergure et les hommes poursuivent leur soif du pouvoir et de richesse au mépris du respect de l'humanité.
Ce récit prend une ampleur fondamentale et engagée. Mais l'intrigue est toujours là et les rebondissements sont liés au caractère impétueux des personnages. je l'ai déjà dit et je le redis, c'est du grand art. Les couleurs sont aussi chaudes que l'afrique.
Embarquez-vous sans peur dans une partie de notre histoire.
Tome 4 : L'heure du serpent
Chaque personnage de cette partie du récit nous propose sa vision du royaume d'Abomey. On entre dans l'afrique mystérieuse et envoûtante. Les passions se déchaînent et entraînent nos amis vers un futur dangeureux mais inéluctable.
Des jours et des semaines de recherches fastidieuses en archives se transforment pour nous en une découverte captivante, bien loin de notre temps, et hors de notre espace.
Bourgeon ne fait que confirmer son talent de conteur et de peintre ! La femme, sous son trait, est particulièrement ensorcelante. Je ne le répèterai pas assez, c'est du grand art !
Tout se tient, on s'identifie très fortement aux personnages et à leurs faiblesses ou forces. Les couleurs au pinceau donnent toute l'atmosphère à l'histoire. Et les détails du bateau sont exceptionnels de talents.
Tome 5 : Le bois d'ébène
voilà le dernier épisode de cette grande aventure. si vous avez suivi depuis le début nos compagnons, vous aurez alors grandi en esprit et en vérité.
J'ai beaucoup aimé ce récit et ces bouts de vie partagés, un vrai voyage. C'est du vécu (identification oblige!). Vous trouverez dans cette partie de l'histoire, que vous soyez noir ou blanc, matelot ou officier, femme ou homme, un sentiment de dépendance à notre propre histoire du monde. N'ayez pas honte, mais pardonnez nos faiblesses.
Le travail de Bourgeon est rigoureux et perfectionniste. Que ce soit la minutie des dialogues ou l'humanisme des personnages, tout est précis. Quant aux couleurs, c'est de la gouache sous un pinceau réaliste, forcément chaleureuses.
Erudits ou amateurs, vous serez emportés par notre ami narrateur de l'histoire des hommes.
Un must obligatoire à découvrir, et à relire régulièrement.
François Nourissier à écrit : "quand on met les pieds dans les idées générales... on glisse !".
Franquin a mis les pieds dans ses idées noires afin de les faire glisser hors de lui. Et surtout de nous faire rire. Pas aux éclats mais de bonne grâce et avec cynisme. Et il fait mouche à chaque planche. Avec une insolence "taquine", il désavoue les armes, vomit les mauvais côtés de l'humanité, et nous met devant l'évidence que l'être humain est parfois, voire souvent, pathétique.
"Idées noires" est sombre, mais paradoxalement stimulant. Le bon temps où il paraissait à fluide glacial me manque.
Il aurait encore beaucoup de choses à dire sur ses pairs, ce cher homme !
Un must à avoir. Un phénomène comme Franquin se lit sans fin.
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Slam Dunk
Contrairement à Ewa au début le manga me paraissait passionnant : un Olive et Tom version basket, le pied !! Et là surprise il y a en plus du délire et c'est à se tordre de rire. Surtout pour une fois ce manga ne se prend pas trop au sérieux et les explications psychologiques à deux balles ne prennent pas trop de place. Les personnages sont vraiment attachants que ce soit Sakuragi,Akagi, Ryota ou le bigleux... Tous ont un petit quelque chose qui les rend sympathiques et tous ont leur petite manie qui nous fait sourire. Les matchs de basket sont assez réalistes et bien structurés, c'est assez palpitant et j'accroche énormément. A chaque fin de tome je meurs d'envie d'aller retrouver le parquet !! Les petites histoires de coeur de Sakuragi sont tripantes et l'humour vraiment décapant. J'ai vraiment ri sur certains gags, pas juste un sourire mais un bon gros rire. Le dessin est très bon, largement au dessus de ce que pourrait attendre pour un manga sportif. Le trait est fin et net, le mouvement très bien rendu et tout cela est bien mis en page. Les persos façon collège fou fou fou sont excellents et apportent une touche de délire toujours au bon moment. Les persos sont facilement discernables et pas trop excentriques. J'ai essayé de vous écrire tout le bien que je pense de ce manga, le seul que j'achète et dont j'attends chaque tome avec une impatience folle (depuis le tome 7 !). Lisez-le, même pour ceux qui n'aiment pas les mangas, Slam Dunk a réussi à éviter les gros défauts que l'on âttribue d'habitude aux mangas. Vraiment bon. Le 5/5 n'est pas tant une note objective (honnêtement ça vaudrait 4/5) qu'une récompense pour une série qui m'a fait découvrir et apprécier le manga. un bon coup de coeur.
Astérix
Bien que les débuts soient un peu en dessous et le derniers tomes presque mauvais je ne peux m'empêcher de mettre 5/5. Astérix est une grande BD, la plus connue à juste raison. Ces aventures comiques dans une Gaule caricaturale satisfont tous les lecteurs, on peut les lire et les relire avec toujours le même plaisir. Tout a été dit je serai donc bref : c'est génial, lisez la si vous ne l'avez pas déjà fait (la honte !!)
Quartier lointain
Enfin... Depuis le temps qu'on me présente ce manga comme LE manga culte, je ne pouvais pas continuer à passer à côté. Alors maintenant que je l'ai lu, que dire? Eh bien qu'effectivement, il mérite sa qualification d'oeuvre incontournable, car c'est un pur concentré de bonheur. La mise en page est fabuleuse, les textes grandioses et l'histoire en elle-même est absolument fantastique. L'auteur part d'une idée de base assez simple et en fait quelque chose d'exceptionnel. Le message qu'essaie de faire passer l'album passe à merveille et les nombreux dialogues et rebondissements font de quartier lointain l'un des manga pour adulte les plus marquants qu'il m'ait été donné de lire. Enfin bref, une BD culte à ne manquer sous aucun pretexte. Un véritable enchantement d'originalité et de poésie.
Gunnm
Ce qu'il y a de bizarre avec "Gunnm", c'est que quand j'ai ouvert le bouquin pour la première fois (il y a déjà facilement 8 ans), je n'y ai vu que de la violence, des gros monstres baveux, des cerveaux à l'air et une espèce de furie passant son temps à taper sur plus gros qu'elle. Après avoir vaguement feuilleté le bouquin, mon opinion était faite : "Gunnm", c'est pas pour moi! Autant dire que je m'étais lamentablement planté.... J'ai grandi, j'ai lu "Gunnm", et j'ai découvert une des oeuvres les plus belle qu'il m'ait été donnée de lire ! Le scénario, les dessins, la mise en scène, les personnages... tout est d'une justesse, d'une sensibilité, d'une philosophie rare... Les scènes de combats sont des vraies tueries (dans tout les sens du termre) : j'ai rarement vu autant de dynamisme dans des cases... "Gunnm", c'est le parfait mélange d'une violence crue et d'une poésie pure (comme ça c'est super pompeux... mais c'est pas exagéré...). En plus, c'est de la très bonne SF, ce qui ne gâche rien ! Définitivement, il faut lire "Gunnm", personne n'en sortira indifférent.
Maus
Remarquable. Je n'ai pas grand chose à ajouter sur ce qu'a dit Don Lope, si ce n'est que je trouve le dessin diablement efficace et non dénué d'une certaine élégance. J'ai été touché (entre autre) par les quelques pages ou Spiegelman parle du suicide de sa mère. Avec ses dessins hésitants, noirs,"immatures",... un passage atroce. Incontournable, magistral, d'une parfaite honnêteté. Le neuvième art a, à son tour, un excellent témoignage de cette atrocité.
Bill Baroud
Un petit bijou d'humour cette série, avec des phrases qu'on n'oublie pas et qu'on peut resservir à loisir (un peu comme "la Cité de la peur", en somme). Les dialogues sont excellentissimes et les gags souvent imprévus (qui s'attend au retour de Pierre Richard ou aux Barbapapas ?). C'est ça qu'on aime, la surprise désopilante de la fin de l'histoire et la narration vraiment poilante. Le dessin est très agréable, vivant, fluide (sans jeu de mots...). Les 3 premiers tomes sont très bons et le 4e ajoute une petite touche de tendresse supplémentaire assez rare dans ce genre de BD. Une EXCELLENTE série, un des musts de Fluide Glacial. A lire absolument. Dans mon panthéon de la BD.
Blacksad
CULTE DE CHEZ CULTE !!! Si je devais n'en garder qu'une ce serait celle-là ! Le tome 1 est formidable pour son ambiance, et le 2 pour son scénario. J'ai rarement vu des dessins de figures aussi expressifs, c'est fantastique ! Un chef d'oeuvre autant niveau scénario que dessin ! Fantastique !
Le combat ordinaire
Ah quelle belle lecture. Quelle chouette histoire et quel super auteur ! Larcenet atteint un excellent niveau dans le 9e art. Son originalité est maintenant dans la diversité de ses écrits. Il maîtrise le scénario. Il y insère du ressenti personnel, de l'émotion et de l'intelligence. Cette bd est touchante de désarroi et de lucidité. L'étonnement m'a saisi à la première lecture, et les sentiments qui inspirent le personnage principal m'ont semblé tellement vrai que je n'ai pu m'empêcher d'y voir un vécu de l'auteur. Et adolf "con d'chat" m'a tout simplement ému. Cela dit, j'adore les chats à la base donc rien d'extraordinaire à mon trouble. Le héros est si perturbé que j'ai eu peur de lui, on a toujours peur des êtres sensibles et égarés, ils nous ressemblent tant. Mais la beauté qui s'immisce dans cette histoire vous tend la main et vous laisse un espoir rayonnant, surtout tangible et proche. "Magnifique" est le mot qui me vient à l'esprit quand je pense au combat ordinaire, un titre si bien trouvé et qui colle tellement à nos propres combats. Que du bon dans cette bd. Lisez là si vous ne l'avez déjà fait, et relisez là encore et encore...
Les Passagers du vent
Dans les cinq tomes des "passagers du vent", au-delà de l'aventure, François Bourgeon nous entraîne au plus profond des êtres qu'il dépeint. Ayant su rassembler une documentation rigoureusement sélectionnée, il l'utilise avec intelligence, sans jamais laisser son amour pour l'histoire entraver ou alourdir ses talents de conteur ! (cf commentaire 4ème de couverture Glénat) Tome 1 : La fille sous la dunette Ce premier livre met en place les deux personnages principaux : Isa la fière et Hoel le matelot breton. C'est le début d'une part de l'histoire de la France à l'époque florissante des navires et du commerce. Donc un scénario classique et historique. Mais au milieu d'une belle intrigue sur fond de passion et de douleur. Le graphisme est le style de Bourgeon, rond et expressif. Il n'est cependant pas encore épanoui au niveau des personnages. Malgré tout, les détails du vaisseau sont le fruit d'un grand travail. Tout y est très réaliste, les dialogues sont recherchés et le langage de matelot vous en apprend beaucoup. Plongez au coeur de ce conte instructif et enrichissant. Tome 2 : Le ponton L'intrigue se précise, et deux autres personnages font ici leur entrée. Mary et son officier. Ils suivront à l'issu de cette histoire nos amis Isa et Hoel vers un destin inéluctable. Mais nous ne sommes pas au bout de nos peines. En grand conteur qu'il est, Bourgeon réussit à vous envoûter dans un monde où chaque personnage est profondément humain. La qualité de son travail montre son talent (j'aime énormément Bourgeon !). Il peaufine ses dialogues autant que son trait expressif. Les couleurs instaurent une ambiance chaude et lumineuse. Les personnages sont marqués par leur personnalité. Tome 3 : Le comptoir de Juda Plus on approche de la fin, et plus l'univers se précise. Il y a peu de temps, tout au plus 219 ans, les hommes traitaient leurs congénères comme du bétail ! Bourgeon aborde ici les conflits de l'esclavage et sa monstruosité. La colonisation prend toute son envergure et les hommes poursuivent leur soif du pouvoir et de richesse au mépris du respect de l'humanité. Ce récit prend une ampleur fondamentale et engagée. Mais l'intrigue est toujours là et les rebondissements sont liés au caractère impétueux des personnages. je l'ai déjà dit et je le redis, c'est du grand art. Les couleurs sont aussi chaudes que l'afrique. Embarquez-vous sans peur dans une partie de notre histoire. Tome 4 : L'heure du serpent Chaque personnage de cette partie du récit nous propose sa vision du royaume d'Abomey. On entre dans l'afrique mystérieuse et envoûtante. Les passions se déchaînent et entraînent nos amis vers un futur dangeureux mais inéluctable. Des jours et des semaines de recherches fastidieuses en archives se transforment pour nous en une découverte captivante, bien loin de notre temps, et hors de notre espace. Bourgeon ne fait que confirmer son talent de conteur et de peintre ! La femme, sous son trait, est particulièrement ensorcelante. Je ne le répèterai pas assez, c'est du grand art ! Tout se tient, on s'identifie très fortement aux personnages et à leurs faiblesses ou forces. Les couleurs au pinceau donnent toute l'atmosphère à l'histoire. Et les détails du bateau sont exceptionnels de talents. Tome 5 : Le bois d'ébène voilà le dernier épisode de cette grande aventure. si vous avez suivi depuis le début nos compagnons, vous aurez alors grandi en esprit et en vérité. J'ai beaucoup aimé ce récit et ces bouts de vie partagés, un vrai voyage. C'est du vécu (identification oblige!). Vous trouverez dans cette partie de l'histoire, que vous soyez noir ou blanc, matelot ou officier, femme ou homme, un sentiment de dépendance à notre propre histoire du monde. N'ayez pas honte, mais pardonnez nos faiblesses. Le travail de Bourgeon est rigoureux et perfectionniste. Que ce soit la minutie des dialogues ou l'humanisme des personnages, tout est précis. Quant aux couleurs, c'est de la gouache sous un pinceau réaliste, forcément chaleureuses. Erudits ou amateurs, vous serez emportés par notre ami narrateur de l'histoire des hommes. Un must obligatoire à découvrir, et à relire régulièrement.
Idées Noires
François Nourissier à écrit : "quand on met les pieds dans les idées générales... on glisse !". Franquin a mis les pieds dans ses idées noires afin de les faire glisser hors de lui. Et surtout de nous faire rire. Pas aux éclats mais de bonne grâce et avec cynisme. Et il fait mouche à chaque planche. Avec une insolence "taquine", il désavoue les armes, vomit les mauvais côtés de l'humanité, et nous met devant l'évidence que l'être humain est parfois, voire souvent, pathétique. "Idées noires" est sombre, mais paradoxalement stimulant. Le bon temps où il paraissait à fluide glacial me manque. Il aurait encore beaucoup de choses à dire sur ses pairs, ce cher homme ! Un must à avoir. Un phénomène comme Franquin se lit sans fin.