Les derniers avis (7459 avis)

Par Remyz
Note: 5/5
Couverture de la série Quartier lointain
Quartier lointain

Je ne vois pas vraiment quoi rajouter à toutes ces éloges, j'ai moi aussi lu avec curiosité cette série et j'ai été agréablement surpris. L'histoire est poétique et on suit avec bonheur cet homme revenu à l'âge de 14 ans qui cherche à changer le cours du temps. C'est beau, c'est frais, c'est un pur moment de bonheur que je ne saurais que conseiller !

07/02/2004 (modifier)
Couverture de la série 300
300

Ô_Ô En lisant "300", on ne peut guère qu'ouvrir de grands yeux. Visuellement c'est en effet superbe. Les couleurs, sombres, sont magnifiques et les jeux de lumière sont remplacés ici par d'abondants jeux d'ombre, souvent impressionnants. Pour autant, certaines gueules sont assez typées "américain", comme la femme de Léonidas ou le capitaine par exemple... "300" s'inspire de la bataille de Thermopyles, où une poignée de Spartiates résistèrent à la gigantesque armée Perse. Mais ce n'est pas le côté historique qui fait sa force. Non, sa force c'est sa dureté, l'esprit implacablement obstiné et résolu des Spartiates, cette obsession d'être un guerrier, d'être dur, fort. Cet aspect est rendu de façon si magistrale qu'on en est tout ébloui, même si on se dit (raisonnablement) que tout ça déborde un peu de téstostérone... Mais justement, ça marche. Miller prend un trait et le pousse à fond, sans hésiter, tout comme la résolution de ces Spartiates, d'ailleurs. Les personnages ne sont pas sympathiques, ils ne sont pas faits pour ça, non, mais ils sont admirables. Il y a aussi beaucoup de fatalisme dans "300". Mais du fatalisme positif, si on peut dire; celui qui consiste à assumer ses choix jusqu'au bout. Miller joue aussi la carte du comics de super-héros. Ca me rappelle ce texte dans la bouche de Warren Ellis, dans "Powers" : Quelqu'un qui lit 300 comics de super héros chaque mois est un malade qui a besoin d'un médecin. J'arracherai à son cadavre encore fumant toutes les choses qui ont conduit les super héros à dominer les comics. L'énergie démesurée, les visuels épatants, le fétichisme et tout ça, pour l'appliquer à d'autres genres et d'autres histoires. C'est exactement ce que l'auteur a fait ici, et le résultat fonctionne à merveille. Voilà, "300" n'est certainement pas un album profond, mais c'est par contre un album absolument superbe, et d'une efficacité incroyable.

06/02/2004 (modifier)
Par Piehr
Note: 5/5
Couverture de la série Où le regard ne porte pas...
Où le regard ne porte pas...

Superbe, magnifique, envoutante, touchante... C'est la BD de l'année, à mon sens (oui, je sais, nous ne sommes qu'en février). Il y avait un certain temps déjà qu'un album ne m'avait pas fait cet effet... le type de livres que l'on referme, lentement, et qui nous font réfléchir longuement... nous trouble... Cette BD est un rêve de papier. Chagnaud maîtrise parfaitement sa couleur qui s'adapte au travail de Pont, qui a radicalement changé son trait depuis ses précédentes réalisations, pour nous faire voyager dans le sud de l'Italie du début du XXeme siècle. C'est beau, on entend presque les cigales de ces contrées semi-désertiques, terres de pêcheurs. Les auteurs ont travaillé durant six années pour réaliser les deux tomes uniques de cette très belle série qui se terminera en août 2004, et y ont mis leurs tripes - ça se sent ! Storyboardée à merveille, cette histoire particulière, loin des productions habituelles du monde de la BD, possède un rythme régulier, des personnages très attachants... et surtout implique grandement le lecteur qui quitte son petit appart' le temps de 96 pages de voyage. J'ai énormément de choses à dire... mais pas vraiment les mots qui vont avec. :) J'ai vibré comme rarement, et cette BD a une signification toute particulière pour moi... Messieurs les auteurs, merci.

05/02/2004 (modifier)
Par Pacman
Note: 5/5
Couverture de la série Main-Gauche
Main-Gauche

Certes, les dessins ne sont pas inoubliables, mais l'intérêt de la série est ailleurs. On nous dépeint ici un portrait sans complaisance des protagonistes de la conquête de l'ouest. On évite ici le piège des méchants cowboys contre les gentils indiens, à la "Danse avec les loups". La réussite de cette série réside dans l'opposition de deux civilisations que rien ne peut concilier, sans pour autant porter de jugement sur l'une ou l'autre. De plus, le volet religieux des indiens mérite à lui seul le détour. Superbe !

05/02/2004 (modifier)
Couverture de la série L'Homme sans talent
L'Homme sans talent

Album vraiment très cher (25 euros), tiré à seulement 2000 exemplaires, il mérite très largement d'être lu. Ce livre est glauque. De fait, il commence par "Pour finir, je suis devenu marchand de pierres". Le personnage principal -- Sukezo -- vit avec sa famille dans la misère, et ils essaient de s'en sortir tant bien que mal... plutôt mal, d'ailleurs. Le tableau est loin d'être tendre. Tensions familiales, problèmes d'argent, reproches... Et Sukezo, loin de s'en sortir, sombre de plus en plus, plus ou moins imperceptiblement. Ce livre est drôle. Oui, certains passages font sourire avec tendresse, sympathie, ou encore avec moquerie. Et parfois on rit franchement malgré la lourde chape de déchéance qui pèse. Ce livre fait fortement appel à l'empathie du lecteur. Si on parvient à s'identifier un tant soit peu à Sukezo, à le comprendre un peu, alors la magie fonctionne, et à merveille. D'un autre côté, si on s'identifie plus à sa femme qui le harcèle et essaie de trouver des solutions réalistes pour s'en sortir, alors on risque de l'apprécier très différemment. Ce livre, c'est en effet une lutte. Lutte de cette famille contre la misère, la déchéance. Lutte entre Sukezo et sa femme. Mais surtout, surtout, lutte entre les aspirations, le domaine du rêve, de l'imagination, de la liberté et la sordide réalité. Cela est d'autant plus apparent qu'à chaque fois que Sukezo rêvasse, son fils arrive et dit "Pôpa, ch'uis v'nu t'chercher". Ca donne lieu à une scène particulièrement forte, chapitre 3. L'homme sans talent n'est pas dénué de talents. Loin de là même. Simplement, il n'en veut pas. Il ne veut pas de ces choses qui, loin de le libérer, l'enchaînent à la réalité. Il aspire à fuir le monde, et le temps d'une lecture on le fuit avec lui.

04/02/2004 (modifier)
Par Twils
Note: 5/5
Couverture de la série Le combat ordinaire
Le combat ordinaire

GeooOOOrge !! Ca faisait longtemps que je passais devant cette BD en me disant "j'achète, j'achète pas ..." En le feuilletant, je me disais "Ouais, ça a l'air pas mal... mais c'est bizarre comme style graphique, et l'histoire n'a pas l'air très drôle ..." Et puis est venu Angoulême et l'annonce du prix d'Angoulême de la meilleurs BD de l'année. Alors, pour me faire ma propre idée, je l'achète. Conclusion : LA MEILLEURS BD DE L'ANNEE ! PS : Et c'est pas GeooOOOrge qui me contredira. ;) PS : A lire d'urgence également : "Le retour à la terre" !

03/02/2004 (modifier)
Par Pacman
Note: 5/5
Couverture de la série Murena
Murena

Je n'ai pratiquement rien à rajouter à ce qui a déjà été dit. Superbe scénario, sans conteste le meilleur de Dufaux, dessins exeptionnels sur un sujet pas si simple que ça. Pour résumer, c'est la bd que je prête le plus, et le retour est toujours le même : génial ! Vivement le second cycle!

01/02/2004 (modifier)
Couverture de la série Monster
Monster

"Monster" est une série prévue en 18 tomes. A l'heure actuelle, on en est au 12ème seulement. De même que "20th Century Boys", cette série joue profondément sur le suspense. Urasawa est sur ce point extrêmement habile et se joue sans cesse du lecteur. Pour autant, "Monster" propose à mon avis un autre regard sur l'histoire racontée, que ce soit au niveau temporel (les flashbacks sont nettement moins importants que dans "20th Century Boys") ou des personnages (le docteur Tenma semble les relier tous). Certains tomes sont évidemment plus "faibles" (disons moins intéressants par rapport aux critères que chacun a) que d'autres, mais globalement l'histoire est assez hallucinante et haletante. Comme en plus elle se déroule en Allemagne, que de nombreux décors sont visiblement basés sur des photos, et que le dessin d'Urasawa est toujours aussi excellent, elle mérite très largement ses cinq étoiles. Voilà, m'en voulez pas de faire un avis global, mais détailler tome par tome serait vraiment pénible. :)

28/01/2004 (modifier)
Par Delime
Note: 5/5
Couverture de la série Le Grand Pouvoir du Chninkel
Le Grand Pouvoir du Chninkel

Une superbe histoire, un graphisme précis comme toujours de la part de Rosinski, des personnages attachants (surtout Bom-Bom, aller savoir pourquoi?), un récit allant de surprise en surprise, un ancien monde injuste à souhait, un héros qui ne veut pas l'être, des tyrans tyrannisés par leur laideur, un dieu égoïste et tortionnaire, une fin surprenante, amusante, qui nous donne envie de la relire. Quelle chance auront ceux qui la découvre pour la première fois! Moi je l'ai lu au moins 100 fois (en 10 ans au moins) mais le mieux, le top du top, c'était la première lecture : à la fin mon esprit ne voulait pas se détacher de cet univers passionnant. Pour moi, une BD "Coup De Coeur", ou une BD culte, comme vous voulez. En tout cas un chef d'oeuvre qui passe les époques et qui est indispensable à lire et à acheter.

28/01/2004 (modifier)
Par elveen
Note: 5/5
Couverture de la série La fille du professeur
La fille du professeur

Quelle merveilleuse histoire, amusante, un peu absurde, et pleine d'un charme un peu désuet mais savoureux! Les illustrations sont vraiment très belles, surtout les monochromes. L'ensemble est vraiment très réussi. Une bande dessinée pleine de fraîcheur!

27/01/2004 (modifier)