Parmi les œuvres qui traitent de l’Holocauste, Maus se distingue de plusieurs manières.
D’abord par le support choisi : Spiegelman n’est pas le premier à utiliser la BD pour raconter l’Histoire, mais peu en ont fait le support d’une œuvre majeure, d'un témoignage aussi fondamental. Et pour ne rien gâcher, c’est une très, très bonne BD : le graphisme, qui peut faire reculer au premier abord, est en fait agréable à suivre. Le côté un peu naïf du trait donne aux personnages et à l’histoire un caractère simple et émouvant. Le récit est servi par un découpage clair, encore accentué par la représentation en animaux. Le texte est simple et va droit au but. Pas de fioriture, et pourtant l’émotion de l’auteur transparaît tout au long du récit. Du grand art en matière de BD.
Ensuite, le récit basé sur l’expérience d’un seul personnage. La narration n’a plus rien à voir avec les nombreuses œuvres documentaires sur le sujet. En racontant tantôt la vie, tantôt le témoignage de son père Vladek, Art Spiegelman nous attache à cet homme, et nous oblige à prendre à cœur ce qu’il a subi.
Le contraste entre le jeune homme des années 40 et le petit vieux de la fin des années 70 empêche de perdre de vue qu’il n’a pas survécu parce qu’il était un héros ou un surhomme mais juste parce que la chance l’a porté plus longtemps que d’autres.
Ce que raconte cet homme, avec des phrases et des mots simples, c’est l’hallucinante escalade de la folie des nazis. Des premières maltraitances et rafles du tome 1 aux conditions de vie inhumaines des camps dans le tome 2, l’auteur nous entraîne vers l’atroce « solution finale » : les « salles de douches », les fours, les exécutions massives… Tout ça ressemble à un roman de science-fiction dont l’auteur aurait eu l’imagination particulièrement morbide. Mais il suffit de se rappeler que c’est bien arrivé, en Europe, au 20ème siècle, pour avoir envie de pleurer. Ajoutez à ça quelques chiffres donnés par l’auteur au début du tome 2, dont un des plus marquants est : 100 000 juifs hongrois ont été tués à Auschwitz en mai 1944 en l’espace de 8 jours !!! Là, on a carrément envie de vomir. Cette Histoire-là, on a beau la connaître, ça refait mal à chaque fois.
Maus n’est donc pas vraiment ce qu’on peut appeler une BD divertissante. C’est même plutôt cauchemardesque. Et pourtant, il faut la lire.
En nous offrant ce récit sous forme de BD, et en choisissant de donner la parole à son père (personnage attachant malgré ses défauts), Art Spiegelman permet à un autre public de savoir et de ne pas oublier. Lire Maus, le faire lire à d’autre, en parler, c’est participer au « travail de mémoire » dont on parle tant et qu’il est si important de faire. Parce que même si tous ces évènements nous paraissent à des lieues de notre vie quotidienne, ils ont eu lieu il y a seulement quelques dizaines d’années. Pour la plupart d’entre nous (amis de Bdthèque) ce sont nos grands parents qui ont vécu tout ça « en direct ». Ca fait seulement 2 générations ! Il serait trop facile d’oublier. D’autant plus que si l’on en croit Spiegelman, le génocide a encore des répercutions douloureuses : la culpabilité des survivants, justement parce qu’ils ont survécu, et celle des descendants parce qu’ils n’ont pas vécu les camps à la place de leurs aînés.
Maus est une très grande BD qui réussit à traiter avec beaucoup de force et d’émotion un sujet pénible entre tous. Chef-d’œuvre à lire et à faire lire.
Tout le monde connaît Gaston Lagaffe. c'est à cela que l'on reconnaît une BD culte, non ? C'est sûr, il est peut être sorti d'autres choses au moins aussi bonnes depuis, mais Franquin est vraiment un précurseur et un humoriste génial.
Je n'irai pas jusqu'à conseiller l'achat de la série complète, mais quelques tomes dans la bibliothèque, c'est indispensable!
Voilà un monument du 9ème art !
Je dois dire que j'ai été très surpris par cette BD. Non pas par le sujet, que tout le monde -j'espère- connaît, mais par le traitement. Car c'est bien là que se démarque Maus, par rapport à d'autres BD traitant de l'Holocauste. En effet, Art Spiegelman a décidé de retranscrire non seulement l'expérience extrême qu'a vécue son père dans les camps de la mort, mais également son échange et les conditions dans lesquelles cet échange a eu lieu, sur les vieux jours de Vladek. Ainsi nous avons une mise en miroir des deux époques, des conséquences non seulement physiques mais psychiques de l'emprisonnement à Auschwitz. Vladek en est revenu sauf, ainsi que son épouse Anja, mais celle-ci se suicidera quelques années plus tard. Vladek lui survivra une quinzaine d'années, se remariera, mais son esprit et ses humeurs seront irrémédiablement altérés. Ainsi, sa manie de mégoter sur le moindre bien donne parfois lieu à des scènes cocasses, bienvenues pour dégonfler la lourdeur du climat instillé par le sujet.
Le sujet lui-même. L'Holocauste. Difficile de réaliser un ouvrage sans tomber dans le sentimentalisme excessif, le larmoyant, l'apitoiement ou l'auto-satisfaction. Artie (je peux l'appeler Artie ?) évite tous ces écueils, grâce à une retranscription fidèle au témoignage de son père, une sincérité et une fraîcheur de propos qui rendent la lecture fort agréable. Le dessin est proprement incroyable, faussement naïf mais vraiment inoubliable. Le fait de dessiner tous les membres d'un même peuple sous les traits d'une race animale est un trait de génie.
Vraiment un chef-d'oeuvre.
Une superbe réussite ! Dans le genre, "Le Troisième testament" est la meilleure BD française du moment ! Un dessin somptueux d'Alex Alice (aaaaah, Elisabeth !), allié à une histoire passionnante (j'ai lu les 4 albums d'une traite !), même si elle reprend beaucoup de poncifs et de clichés du genre. Cependant, ceux-ci sont bien utilisés, car Xavier Dorison fait preuve d'une grande érudition (et d'un bon goût cinématographique). Un seul bémol : on aurait aimé savoir ce qu'a fait Conrad de Marbourg (un peu en retrait, je trouve, par rapport à Elisabeth d'Elsenor) pendant ses 20 ans de retraite...
Fantastique, génial, ahurissant, gigantissime !
Les superlatifs manquent pour qualifier cette BD qui est pour moi la meilleure au point de vue aventure, égalant sans aucun doute les aventures d'Astérix.
Les dessins sont fantastiques, les couleurs somptueuses, on passe des scènes de nuits "bleutées" aux verts de la jungle à un coucher de soleil "orangé" ou bien à une scène bleu azur en pleine mer ! Fantastique ! Les persos ne sont pas réaliste et c'est tant mieux, car à leur physique on découvre tout de leur personnalité. Tout y est, l'avare, le Don Juan, le bagarreur, le mercenaire, le pirate, le mignon, extra !
Côté scénario, là aussi c'est superbe, une course au trésor entre des pirates démoniaques, une joyeuse troupe de gai-lurons prêts à tout pour l'amour, et des méchants espagnols (ou italiens je sais pas) à la poursuite de la fortune ...
On rencontre par le récit des corsaires Turcs, une course poursuite avec un cul de jatte en plein coeur de Malte, un savant qui a inventé une machine à voler, un vaisseau fantôme, etc.
A lire, à relire, à rerelire !!!
Il est vraiement conseillé de lire cette bd, elle est vraiment bien; les dessins sont magnifiques et l'histoire est géniale, même si elle peut paraître pour certain manquer d'originalité. Elle nous fait découvrir un monde magique où les personnages sont vraiment attachants. Alors si vous recherchez un sénario prise de tête, ne l'achetez pas. Mais si vous voulez passer un bon moment, allez-y, ça vaut le coup.
J'ai acheté mon premier Thorgal lorsque j'avais 11 ans, et deux mois après j'avais tous les tomes. Le personnage de Thorgal est vraiment excellent, c'est une bd fantastique, les dessins... bon c'est vrai que dans les trois premiers tomes c'est pas terrible, mais bon après ça devient magnifique et le sénario est vraiment génial.
En plus en ce moment il y a une édition qui regroupe le cycle du pays Qa, bon bah j'ai qu'un conseil à vous donner, c'est de l'acheter. Après je suis presque sûr que vous vous lancerez dans la suite de la série.
Sur la fin la série devient moins bien qu'au début mais les deux derniers tomes relance un peu la série (le barbar et kriss de valnor).
La suite va certainement nous donner plusieurs suprises.
Alors là, on touche au sublime ! Il est curieux qu'un truc aussi brillant m'ait échappé aussi longtemps... Le dessin raconte une drôle d'histoire, une mise en abyme vertigineuse tant du point de vue narratif que graphique... Il s'agit d'un chef-d'oeuvre absolu, totalement inattendu et incroyablement riche. Je dois dire que Mathieu m'a surpris plusieurs fois au cours de la lecture ; il a dû préparer son coup pendant longtemps pour atteindre une telle maturité.
La classe au-dessus !
Je complète cette série en les achetant en occase! Comme je les adore, je suis assez peu objectif mais c'est du JM charlier tout pur, tout cousu! Je préfère les dessins de la période Hubinon.
Attention, les premiers numéro de la série ne sont pas complets (il faut attendre le n°20 pour avoir une suite au n°2).
Je pense que le cadre de la série a peu d'importance, si vous aimez Charlier et ses scénarii (surtout le style Blueberry), vous adorerez cette série également!
Voilà mon 1OOe avis alors j'ai choisi que ce soit pour une bd qui m'a marqué. Comme tout a été dit je serai rapide. Ce que j'ai aimé particulièrement dans cette série c'est la force des sentiments que Loisel réussit à dégager : on ressent l'amour de Bragon pour sa fille, la fierté du Rige qui veut mourir comme il a vécu, en légende... L'histoire est bien faite, surtout le coup du vieux chevalier qui repart pour de nouvelles aventures et la fin est vraiment inattendue. Une excellente BD qui nous montre tout le talent de Loisel et de Le Tendre, un monument.
En France, les livres sont au même prix partout. C'est la loi !
Avec BDfugue, vous payez donc le même prix qu'avec les géants de la vente en ligne mais pour un meilleur service :
des promotions et des goodies en permanence
des réceptions en super état grâce à des cartons super robustes
une équipe joignable en cas de besoin
2. C'est plus avantageux pour nous
Si BDthèque est gratuit, il a un coût.
Pour financer le service et le faire évoluer, nous dépendons notamment des achats que vous effectuez depuis le site. En effet, à chaque fois que vous commencez vos achats depuis BDthèque, nous touchons une commission. Or, BDfugue est plus généreux que les géants de la vente en ligne !
3. C'est plus avantageux pour votre communauté
En choisissant BDfugue plutôt que de grandes plateformes de vente en ligne, vous faites la promotion du commerce local, spécialisé, éthique et indépendant.
Meilleur pour les emplois, meilleur pour les impôts, la librairie indépendante promeut l'émergence des nouvelles séries et donc nos futurs coups de cœur.
Chaque commande effectuée génère aussi un don à l'association Enfance & Partage qui défend et protège les enfants maltraités. Plus d'informations sur bdfugue.com
Pourquoi Cultura ?
Indépendante depuis sa création en 1998, Cultura se donne pour mission de faire vivre et aimer la culture.
La création de Cultura repose sur une vision de la culture, accessible et contributive. Nous avons ainsi considéré depuis toujours notre responsabilité sociétale, et par conviction, développé les pratiques durables et sociales. C’est maintenant au sein de notre stratégie de création de valeur et en accord avec les Objectifs de Développement Durable que nous déployons nos actions. Nous traitons avec lucidité l’impact de nos activités, avec une vision de long terme. Mais agir en responsabilité implique d’aller bien plus loin, en contribuant positivement à trois grands enjeux de développement durable.
Nos enjeux environnementaux
Nous sommes résolument engagés dans la réduction de notre empreinte carbone, pour prendre notre part dans la lutte contre le réchauffement climatique et la préservation de la planète.
Nos enjeux culturels et sociétaux
La mission de Cultura est de faire vivre et aimer la culture. Pour cela, nous souhaitons stimuler la diversité des pratiques culturelles, sources d’éveil et d’émancipation.
Nos enjeux sociaux
Nous accordons une attention particulière au bien-être de nos collaborateurs à la diversité, l’inclusion et l’égalité des chances, mais aussi à leur épanouissement, en encourageant l’expression des talents artistiques.
Votre vote
Maus
Parmi les œuvres qui traitent de l’Holocauste, Maus se distingue de plusieurs manières. D’abord par le support choisi : Spiegelman n’est pas le premier à utiliser la BD pour raconter l’Histoire, mais peu en ont fait le support d’une œuvre majeure, d'un témoignage aussi fondamental. Et pour ne rien gâcher, c’est une très, très bonne BD : le graphisme, qui peut faire reculer au premier abord, est en fait agréable à suivre. Le côté un peu naïf du trait donne aux personnages et à l’histoire un caractère simple et émouvant. Le récit est servi par un découpage clair, encore accentué par la représentation en animaux. Le texte est simple et va droit au but. Pas de fioriture, et pourtant l’émotion de l’auteur transparaît tout au long du récit. Du grand art en matière de BD. Ensuite, le récit basé sur l’expérience d’un seul personnage. La narration n’a plus rien à voir avec les nombreuses œuvres documentaires sur le sujet. En racontant tantôt la vie, tantôt le témoignage de son père Vladek, Art Spiegelman nous attache à cet homme, et nous oblige à prendre à cœur ce qu’il a subi. Le contraste entre le jeune homme des années 40 et le petit vieux de la fin des années 70 empêche de perdre de vue qu’il n’a pas survécu parce qu’il était un héros ou un surhomme mais juste parce que la chance l’a porté plus longtemps que d’autres. Ce que raconte cet homme, avec des phrases et des mots simples, c’est l’hallucinante escalade de la folie des nazis. Des premières maltraitances et rafles du tome 1 aux conditions de vie inhumaines des camps dans le tome 2, l’auteur nous entraîne vers l’atroce « solution finale » : les « salles de douches », les fours, les exécutions massives… Tout ça ressemble à un roman de science-fiction dont l’auteur aurait eu l’imagination particulièrement morbide. Mais il suffit de se rappeler que c’est bien arrivé, en Europe, au 20ème siècle, pour avoir envie de pleurer. Ajoutez à ça quelques chiffres donnés par l’auteur au début du tome 2, dont un des plus marquants est : 100 000 juifs hongrois ont été tués à Auschwitz en mai 1944 en l’espace de 8 jours !!! Là, on a carrément envie de vomir. Cette Histoire-là, on a beau la connaître, ça refait mal à chaque fois. Maus n’est donc pas vraiment ce qu’on peut appeler une BD divertissante. C’est même plutôt cauchemardesque. Et pourtant, il faut la lire. En nous offrant ce récit sous forme de BD, et en choisissant de donner la parole à son père (personnage attachant malgré ses défauts), Art Spiegelman permet à un autre public de savoir et de ne pas oublier. Lire Maus, le faire lire à d’autre, en parler, c’est participer au « travail de mémoire » dont on parle tant et qu’il est si important de faire. Parce que même si tous ces évènements nous paraissent à des lieues de notre vie quotidienne, ils ont eu lieu il y a seulement quelques dizaines d’années. Pour la plupart d’entre nous (amis de Bdthèque) ce sont nos grands parents qui ont vécu tout ça « en direct ». Ca fait seulement 2 générations ! Il serait trop facile d’oublier. D’autant plus que si l’on en croit Spiegelman, le génocide a encore des répercutions douloureuses : la culpabilité des survivants, justement parce qu’ils ont survécu, et celle des descendants parce qu’ils n’ont pas vécu les camps à la place de leurs aînés. Maus est une très grande BD qui réussit à traiter avec beaucoup de force et d’émotion un sujet pénible entre tous. Chef-d’œuvre à lire et à faire lire.
Gaston Lagaffe
Tout le monde connaît Gaston Lagaffe. c'est à cela que l'on reconnaît une BD culte, non ? C'est sûr, il est peut être sorti d'autres choses au moins aussi bonnes depuis, mais Franquin est vraiment un précurseur et un humoriste génial. Je n'irai pas jusqu'à conseiller l'achat de la série complète, mais quelques tomes dans la bibliothèque, c'est indispensable!
Maus
Voilà un monument du 9ème art ! Je dois dire que j'ai été très surpris par cette BD. Non pas par le sujet, que tout le monde -j'espère- connaît, mais par le traitement. Car c'est bien là que se démarque Maus, par rapport à d'autres BD traitant de l'Holocauste. En effet, Art Spiegelman a décidé de retranscrire non seulement l'expérience extrême qu'a vécue son père dans les camps de la mort, mais également son échange et les conditions dans lesquelles cet échange a eu lieu, sur les vieux jours de Vladek. Ainsi nous avons une mise en miroir des deux époques, des conséquences non seulement physiques mais psychiques de l'emprisonnement à Auschwitz. Vladek en est revenu sauf, ainsi que son épouse Anja, mais celle-ci se suicidera quelques années plus tard. Vladek lui survivra une quinzaine d'années, se remariera, mais son esprit et ses humeurs seront irrémédiablement altérés. Ainsi, sa manie de mégoter sur le moindre bien donne parfois lieu à des scènes cocasses, bienvenues pour dégonfler la lourdeur du climat instillé par le sujet. Le sujet lui-même. L'Holocauste. Difficile de réaliser un ouvrage sans tomber dans le sentimentalisme excessif, le larmoyant, l'apitoiement ou l'auto-satisfaction. Artie (je peux l'appeler Artie ?) évite tous ces écueils, grâce à une retranscription fidèle au témoignage de son père, une sincérité et une fraîcheur de propos qui rendent la lecture fort agréable. Le dessin est proprement incroyable, faussement naïf mais vraiment inoubliable. Le fait de dessiner tous les membres d'un même peuple sous les traits d'une race animale est un trait de génie. Vraiment un chef-d'oeuvre.
Le Troisième Testament
Une superbe réussite ! Dans le genre, "Le Troisième testament" est la meilleure BD française du moment ! Un dessin somptueux d'Alex Alice (aaaaah, Elisabeth !), allié à une histoire passionnante (j'ai lu les 4 albums d'une traite !), même si elle reprend beaucoup de poncifs et de clichés du genre. Cependant, ceux-ci sont bien utilisés, car Xavier Dorison fait preuve d'une grande érudition (et d'un bon goût cinématographique). Un seul bémol : on aurait aimé savoir ce qu'a fait Conrad de Marbourg (un peu en retrait, je trouve, par rapport à Elisabeth d'Elsenor) pendant ses 20 ans de retraite...
De Cape et de Crocs
Fantastique, génial, ahurissant, gigantissime ! Les superlatifs manquent pour qualifier cette BD qui est pour moi la meilleure au point de vue aventure, égalant sans aucun doute les aventures d'Astérix. Les dessins sont fantastiques, les couleurs somptueuses, on passe des scènes de nuits "bleutées" aux verts de la jungle à un coucher de soleil "orangé" ou bien à une scène bleu azur en pleine mer ! Fantastique ! Les persos ne sont pas réaliste et c'est tant mieux, car à leur physique on découvre tout de leur personnalité. Tout y est, l'avare, le Don Juan, le bagarreur, le mercenaire, le pirate, le mignon, extra ! Côté scénario, là aussi c'est superbe, une course au trésor entre des pirates démoniaques, une joyeuse troupe de gai-lurons prêts à tout pour l'amour, et des méchants espagnols (ou italiens je sais pas) à la poursuite de la fortune ... On rencontre par le récit des corsaires Turcs, une course poursuite avec un cul de jatte en plein coeur de Malte, un savant qui a inventé une machine à voler, un vaisseau fantôme, etc. A lire, à relire, à rerelire !!!
Lanfeust de Troy
Il est vraiement conseillé de lire cette bd, elle est vraiment bien; les dessins sont magnifiques et l'histoire est géniale, même si elle peut paraître pour certain manquer d'originalité. Elle nous fait découvrir un monde magique où les personnages sont vraiment attachants. Alors si vous recherchez un sénario prise de tête, ne l'achetez pas. Mais si vous voulez passer un bon moment, allez-y, ça vaut le coup.
Thorgal
J'ai acheté mon premier Thorgal lorsque j'avais 11 ans, et deux mois après j'avais tous les tomes. Le personnage de Thorgal est vraiment excellent, c'est une bd fantastique, les dessins... bon c'est vrai que dans les trois premiers tomes c'est pas terrible, mais bon après ça devient magnifique et le sénario est vraiment génial. En plus en ce moment il y a une édition qui regroupe le cycle du pays Qa, bon bah j'ai qu'un conseil à vous donner, c'est de l'acheter. Après je suis presque sûr que vous vous lancerez dans la suite de la série. Sur la fin la série devient moins bien qu'au début mais les deux derniers tomes relance un peu la série (le barbar et kriss de valnor). La suite va certainement nous donner plusieurs suprises.
Le Dessin
Alors là, on touche au sublime ! Il est curieux qu'un truc aussi brillant m'ait échappé aussi longtemps... Le dessin raconte une drôle d'histoire, une mise en abyme vertigineuse tant du point de vue narratif que graphique... Il s'agit d'un chef-d'oeuvre absolu, totalement inattendu et incroyablement riche. Je dois dire que Mathieu m'a surpris plusieurs fois au cours de la lecture ; il a dû préparer son coup pendant longtemps pour atteindre une telle maturité. La classe au-dessus !
Barbe-Rouge
Je complète cette série en les achetant en occase! Comme je les adore, je suis assez peu objectif mais c'est du JM charlier tout pur, tout cousu! Je préfère les dessins de la période Hubinon. Attention, les premiers numéro de la série ne sont pas complets (il faut attendre le n°20 pour avoir une suite au n°2). Je pense que le cadre de la série a peu d'importance, si vous aimez Charlier et ses scénarii (surtout le style Blueberry), vous adorerez cette série également!
La Quête de l'Oiseau du Temps
Voilà mon 1OOe avis alors j'ai choisi que ce soit pour une bd qui m'a marqué. Comme tout a été dit je serai rapide. Ce que j'ai aimé particulièrement dans cette série c'est la force des sentiments que Loisel réussit à dégager : on ressent l'amour de Bragon pour sa fille, la fierté du Rige qui veut mourir comme il a vécu, en légende... L'histoire est bien faite, surtout le coup du vieux chevalier qui repart pour de nouvelles aventures et la fin est vraiment inattendue. Une excellente BD qui nous montre tout le talent de Loisel et de Le Tendre, un monument.