Et voilà, c’est avec un plaisir non dissimulé que je viens ajouter ma petite contribution à la montagne d’avis louant les nombreuses qualités de cette série au statut "culte" évident !
Face à 99 avis à l’unisson, ce 100e poste n’apportera rien de plus, j’en conviens. Mais c’est une occasion unique pour moi de marquer le coup et surtout mon coup de coeur pour cette série d’une rare intensité !
Tout concourt à faire de DCEDC une série hors norme. Tout d’abord grâce aux coups de crayon et de pinceau de Masbou qui font de chaque planche un véritable chef d’oeuvre ! Ensuite grâce au récit épique d'Ayroles, piqué de ci de là de références littéraires et magnifié par des dialogues savoureux, parsemés d’un humour fin et subtil. Un régal !
Toutefois, un petit bémol est à noter concernant la longueur de la série dont la fin ne semble pas encore poindre à l’horizon. Mais cela n’enlève rien à ses qualités intrinsèques tellement nombreuses !
Par quelle autre bd commencer ?
Non pas de doute, la meilleure c'est elle !
En presque 100 avis, je pense que tout a été dit donc je ne m'éternise pas.
Juste faire remarquer à quel point Masbou parvient à donner du caractère à ses personnages. Admirez comme Armand gagne en personnalité (graphiquement parlant) au fil des tomes, splendide !
Magnifique!
J’ai complètement accroché à ce premier cycle (cycle de la mère) autour de Néron et de tous les mystères qui l'entourent.
Les couvertures sont attirantes, les dessins sont très fins et très beaux, et une histoire, pardon l'Histoire retranscrite est très intéressante et très instructive.
Comme le dit Michael Green (chercheur au King's College et consultant pour le film "Gladiator")en préface du tome 4: "Gloire à ceux qui inventèrent Murena".
Vivement la sortie du second cycle (cycle de l'épouse).
Excellente série bande dessinée qui fait travailler votre matière grise. Le personnage principal, Achille Talon, est un intellectuel fini, et non pas un héro d'action. On lit Achille Talon d'abord et avant tout pour les dialogues, souvent très amusants. À lire !
Passionnant à lire.
Narration très maîtrisée. Graphisme et découpage dynamiques mettant en valeur la folie et le génie de Malet. On ne s'ennuit pas une seconde. C'est fluide et clair alors que les personnages sont nombreux.
On passe vraiment un grand moment de lecture et en plus on apprend des choses !
A lire et à posséder dans sa bibliothèque.
Pour moi, le meilleur album d'Edmond Baudoin, et tout simplement une de mes BD préférées !
Il s’agit d’un autre récit autobiographique, comme Passe le temps avant lui, Piero et quelques autres après où Baudoin rend un hommage sincère et touchant à son grand-père maternel, où la tendresse, la cruauté, la vieillesse, la mort... tour à tour envahissent le texte et le dessin.
Le dessin y est plus beau que jamais, avec quelques splendides -et très expressifs- portraits du grand-père, et de superbes paysages. Baudoin arrive à une beauté d’un grand dépouillement, d’une grande simplicité : en quelques traits et quelques taches, il nous décrit, avec beaucoup de sensibilité, le visage de son grand-père marqué par l’âge, le village de Villars-sur-Var, les montagnes...
Tout lecteur ne pourra qu’être ému par cette vie, cette histoire et la sincérité, la volonté avec laquelle Baudoin essaie de la raconter.
Quelle découverte que cette BD sortie en 2004 et passée inaperçue si j'en juge le peu d'échos trouvés à son sujet sur le net !!
Une bd muette, enfin presque, avec des dessins en noir et blanc que je trouve extraordinaires: un fourmillement de détails qui m'a fait passé de longues minutes sur chaque planche, voire vignette! Un ballet d'animaux superbement dessinés, avec des expressions de "visage" très réussies !
Ajoutez à cela un humour certain et un scénario bien senti à la morale implacable, et vous obtenez cette perle rare qui m'a "forcé" à poster mon premier avis sur bdtheque que je consulte depuis très longtemps déjà, car personne ne devrait passer à côté de ce chef d'oeuvre de Winschluss !
Que dire de plus à ce qui a déjà été dit.
Oui cette série est culte, mais attention...
Je m'explique : ça fait maintenant 15 tomes que Mr Urasawa nous trimballe dans tous les sens, et jusqu'à maintenant c'était plutôt bien (même excellent jusqu'aux tomes 7/8.)
Mais là ça commence à faire long.
Il faudrait peut-être penser à clôturer cette oeuvre rapidement car les derniers tomes sont un peu répétitifs (on croit approcher de la vérité, eh bien non, on nous envoie à chaque fois dans une nouvelle direction qui sera peut-être la bonne...).
Je le répète c'est bien fait, mais au bout d'un moment ça peut (ça va) devenir saoulant.
Cette oeuvre vaut donc largement la note suprême, mais si ça s'éternise de trop, elle pourrait perdre de son attrait.
Cet album nous raconte une histoire d'addiction sexuelle totalement viscérale.
Narré à la première personne par Martin qui ne nous épargne aucun des détails de son expérience de vie avec Tina, il y a de nombreux passages crus qui peuvent déranger de par leur réalisme.
Graphiquement c'est un style underground qui ne manque pas lui non plus de réalisme. Visuellement c'est imprimé en bleu sur du papier jaune avec quelques touches d'un rose foncé (les dessins et écrits de Martin).
Les cases sont grossièrement tracées à la main et le cadrage est souvent spécial. A l'ouverture de chacun des cinq chapitres il y a une illustration plus "expérimentale".
Je ne connaissais pas Dave Cooper, auteur canadien de BD indépendante, cela a été une bonne surprise. Ripple est le dernier chapitre de sa trilogie: "Suckle, Crumple, Ripple". L'album Ripple est bien sûr une histoire totalement indépendante des autres.
J'ai beaucoup aimé cet album, les personnages sonnent tellement juste que l'on a l'impression que cette histoire destructrice a été réellement vécue.
Aucune forme de censure n'est présente dans cet album, âmes sensibles s'abstenir. Fans de romans graphiques traitant du sujet de l'intime voir de l'intimisme, vous ne serez pas déçus.
Un pavé cette BD, mais est–ce encore une BD ? Très dense, la lecture m’a pris une bonne semaine pour tout apprécier, y compris les notes de bas de pages qui sont plus pour rappeler au français que nous sommes, certaines subtilités voire références de la langue anglo-saxonne.
Si le récit est long (600 pages tout de même), Alex Robinson a eu l’idée de le découper en chapitres, annoncés par un tableau des principaux personnages répondant à une question existentielle (qu’est ce vous voulez pour Noël ? par exemple).
L’histoire s’inscrit dans l’air du temps puisque l’on parle colocation (style "friends" mais en plus intelligent) de boulot, de rencontres, d’espoirs, d’échecs et de ruptures. Ruptures amoureuse (d’ailleurs le livre débute ainsi), rupture avec la société (Cf. le groupe de rockeurs-du-dessous).
Beaucoup de moments drôles (la logeuse est excellente !), d’émotion (le noël du professeur), de grâce (la scène du patinage), de doute (à travers Ed Velasquez).
Evidemment le monde du travail très présent, n’est pas épargné, en particulier celui de la BD et de l’édition, à travers Irving Flavor, dessinateur ô combien désagréable à la première approche. Tout au long de ces 600 pages, on s’attache à tous ces personnages gravitant autour de Sherman, l’étudiant-apprenti- écrivain-libraire : du dessinateur-raté à la logeuse-caporal chef, en passant par la journaliste-bordélique et l’intello-dragueur fou… bref une galerie de portraits parfaitement réussis.
Le génie de Robinson est d’avoir fait passer l’intrigue d’un personnage à un autre… sans que l’on se rende compte qu’au final, le héros n’est pas celui que l’on croit mais chut…. En outre l’épilogue est traité de façon magistrale et la nostalgie nous rattrape.
"De mal en pis", un roman graphique qui évidemment ravira les amateurs du genre mais qu’il faut absolument faire découvrir autour de vous …un régal, une claque aussi saisissante que ne l’était « Blankets » en début d’année.
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De Cape et de Crocs
Et voilà, c’est avec un plaisir non dissimulé que je viens ajouter ma petite contribution à la montagne d’avis louant les nombreuses qualités de cette série au statut "culte" évident ! Face à 99 avis à l’unisson, ce 100e poste n’apportera rien de plus, j’en conviens. Mais c’est une occasion unique pour moi de marquer le coup et surtout mon coup de coeur pour cette série d’une rare intensité ! Tout concourt à faire de DCEDC une série hors norme. Tout d’abord grâce aux coups de crayon et de pinceau de Masbou qui font de chaque planche un véritable chef d’oeuvre ! Ensuite grâce au récit épique d'Ayroles, piqué de ci de là de références littéraires et magnifié par des dialogues savoureux, parsemés d’un humour fin et subtil. Un régal ! Toutefois, un petit bémol est à noter concernant la longueur de la série dont la fin ne semble pas encore poindre à l’horizon. Mais cela n’enlève rien à ses qualités intrinsèques tellement nombreuses !
De Cape et de Crocs
Par quelle autre bd commencer ? Non pas de doute, la meilleure c'est elle ! En presque 100 avis, je pense que tout a été dit donc je ne m'éternise pas. Juste faire remarquer à quel point Masbou parvient à donner du caractère à ses personnages. Admirez comme Armand gagne en personnalité (graphiquement parlant) au fil des tomes, splendide !
Murena
Magnifique! J’ai complètement accroché à ce premier cycle (cycle de la mère) autour de Néron et de tous les mystères qui l'entourent. Les couvertures sont attirantes, les dessins sont très fins et très beaux, et une histoire, pardon l'Histoire retranscrite est très intéressante et très instructive. Comme le dit Michael Green (chercheur au King's College et consultant pour le film "Gladiator")en préface du tome 4: "Gloire à ceux qui inventèrent Murena". Vivement la sortie du second cycle (cycle de l'épouse).
Achille Talon
Excellente série bande dessinée qui fait travailler votre matière grise. Le personnage principal, Achille Talon, est un intellectuel fini, et non pas un héro d'action. On lit Achille Talon d'abord et avant tout pour les dialogues, souvent très amusants. À lire !
Malet
Passionnant à lire. Narration très maîtrisée. Graphisme et découpage dynamiques mettant en valeur la folie et le génie de Malet. On ne s'ennuit pas une seconde. C'est fluide et clair alors que les personnages sont nombreux. On passe vraiment un grand moment de lecture et en plus on apprend des choses ! A lire et à posséder dans sa bibliothèque.
Couma Aco
Pour moi, le meilleur album d'Edmond Baudoin, et tout simplement une de mes BD préférées ! Il s’agit d’un autre récit autobiographique, comme Passe le temps avant lui, Piero et quelques autres après où Baudoin rend un hommage sincère et touchant à son grand-père maternel, où la tendresse, la cruauté, la vieillesse, la mort... tour à tour envahissent le texte et le dessin. Le dessin y est plus beau que jamais, avec quelques splendides -et très expressifs- portraits du grand-père, et de superbes paysages. Baudoin arrive à une beauté d’un grand dépouillement, d’une grande simplicité : en quelques traits et quelques taches, il nous décrit, avec beaucoup de sensibilité, le visage de son grand-père marqué par l’âge, le village de Villars-sur-Var, les montagnes... Tout lecteur ne pourra qu’être ému par cette vie, cette histoire et la sincérité, la volonté avec laquelle Baudoin essaie de la raconter.
Smart monkey
Quelle découverte que cette BD sortie en 2004 et passée inaperçue si j'en juge le peu d'échos trouvés à son sujet sur le net !! Une bd muette, enfin presque, avec des dessins en noir et blanc que je trouve extraordinaires: un fourmillement de détails qui m'a fait passé de longues minutes sur chaque planche, voire vignette! Un ballet d'animaux superbement dessinés, avec des expressions de "visage" très réussies ! Ajoutez à cela un humour certain et un scénario bien senti à la morale implacable, et vous obtenez cette perle rare qui m'a "forcé" à poster mon premier avis sur bdtheque que je consulte depuis très longtemps déjà, car personne ne devrait passer à côté de ce chef d'oeuvre de Winschluss !
20th Century Boys
Que dire de plus à ce qui a déjà été dit. Oui cette série est culte, mais attention... Je m'explique : ça fait maintenant 15 tomes que Mr Urasawa nous trimballe dans tous les sens, et jusqu'à maintenant c'était plutôt bien (même excellent jusqu'aux tomes 7/8.) Mais là ça commence à faire long. Il faudrait peut-être penser à clôturer cette oeuvre rapidement car les derniers tomes sont un peu répétitifs (on croit approcher de la vérité, eh bien non, on nous envoie à chaque fois dans une nouvelle direction qui sera peut-être la bonne...). Je le répète c'est bien fait, mais au bout d'un moment ça peut (ça va) devenir saoulant. Cette oeuvre vaut donc largement la note suprême, mais si ça s'éternise de trop, elle pourrait perdre de son attrait.
Ripple - Une prédilection pour Tina
Cet album nous raconte une histoire d'addiction sexuelle totalement viscérale. Narré à la première personne par Martin qui ne nous épargne aucun des détails de son expérience de vie avec Tina, il y a de nombreux passages crus qui peuvent déranger de par leur réalisme. Graphiquement c'est un style underground qui ne manque pas lui non plus de réalisme. Visuellement c'est imprimé en bleu sur du papier jaune avec quelques touches d'un rose foncé (les dessins et écrits de Martin). Les cases sont grossièrement tracées à la main et le cadrage est souvent spécial. A l'ouverture de chacun des cinq chapitres il y a une illustration plus "expérimentale". Je ne connaissais pas Dave Cooper, auteur canadien de BD indépendante, cela a été une bonne surprise. Ripple est le dernier chapitre de sa trilogie: "Suckle, Crumple, Ripple". L'album Ripple est bien sûr une histoire totalement indépendante des autres. J'ai beaucoup aimé cet album, les personnages sonnent tellement juste que l'on a l'impression que cette histoire destructrice a été réellement vécue. Aucune forme de censure n'est présente dans cet album, âmes sensibles s'abstenir. Fans de romans graphiques traitant du sujet de l'intime voir de l'intimisme, vous ne serez pas déçus.
De mal en pis
Un pavé cette BD, mais est–ce encore une BD ? Très dense, la lecture m’a pris une bonne semaine pour tout apprécier, y compris les notes de bas de pages qui sont plus pour rappeler au français que nous sommes, certaines subtilités voire références de la langue anglo-saxonne. Si le récit est long (600 pages tout de même), Alex Robinson a eu l’idée de le découper en chapitres, annoncés par un tableau des principaux personnages répondant à une question existentielle (qu’est ce vous voulez pour Noël ? par exemple). L’histoire s’inscrit dans l’air du temps puisque l’on parle colocation (style "friends" mais en plus intelligent) de boulot, de rencontres, d’espoirs, d’échecs et de ruptures. Ruptures amoureuse (d’ailleurs le livre débute ainsi), rupture avec la société (Cf. le groupe de rockeurs-du-dessous). Beaucoup de moments drôles (la logeuse est excellente !), d’émotion (le noël du professeur), de grâce (la scène du patinage), de doute (à travers Ed Velasquez). Evidemment le monde du travail très présent, n’est pas épargné, en particulier celui de la BD et de l’édition, à travers Irving Flavor, dessinateur ô combien désagréable à la première approche. Tout au long de ces 600 pages, on s’attache à tous ces personnages gravitant autour de Sherman, l’étudiant-apprenti- écrivain-libraire : du dessinateur-raté à la logeuse-caporal chef, en passant par la journaliste-bordélique et l’intello-dragueur fou… bref une galerie de portraits parfaitement réussis. Le génie de Robinson est d’avoir fait passer l’intrigue d’un personnage à un autre… sans que l’on se rende compte qu’au final, le héros n’est pas celui que l’on croit mais chut…. En outre l’épilogue est traité de façon magistrale et la nostalgie nous rattrape. "De mal en pis", un roman graphique qui évidemment ravira les amateurs du genre mais qu’il faut absolument faire découvrir autour de vous …un régal, une claque aussi saisissante que ne l’était « Blankets » en début d’année.