Il n'y a pas grand chose à dire sur cette bd, c'est à lire, c'est du vécu, tout simplement. Les points forts, ce sont la sensibilité de la retranscription, l'authenticité de l'oeuvre, la poésie par moment, l'émotion suscitée par l'âme de l'auteur mise à nue, la finesse pour aborder un sujet si grave. Le dessin noir et blanc dessert parfaitement l'ensemble.
Pour moi, un monument de la bd. Bravo Peeters pour ce que vous êtes et pour ce que vous faites.
J'ai adoré ce bouquin. C'est tout simplement hilarant, ça fait longtemps que je n'avais pas ri comme ça à la lecture d'un album.
Je n'ai pas lu les 2 précédents opus de la collection Eprouvette, et à vrai dire ils ne m'attirent pas plus que ça. Si je ne m'abuse, la collection est sujette à regrouper des albums-réflexions sur la bande dessinée. Mahler le fait ici en une douzaine de chapitres alternant anecdotes autobiographiques - ses débuts dans une vidéothèque sont très drôles - et questionnements sur l'art. La bande dessinée est-elle un art ? Pas d'après madame Goldgruber le contrôleur fiscal de Mahler.
Je n'avais pas spécialement accroché à Lone Racer une précédente lecture de Mahler, mais ici il a su me faire rire même si ses jugements sont parfois blasés sur la considération du commun des mortels envers la bande dessinée ou encore son regard sur la publicité l'associant à une vraie merde. Cet album a dû lui servir de défouloir d'une certaine manière, et bien tant mieux.
C’est par hasard que j’ai lu Gil St André. C’est grâce à mon fils (8 ans), fou de BD. Un jour il me ramena de la bibliothèque les deux premiers volumes. Du moment de l’ouverture de la BD je n’ai pas pu la refermer jusqu’à la fin et je n’ai jamais ramené aussi rapidement des livres pour échange à la bibliothèque. Les dessins sont vraiment bien faits et le polar bien ficelé, digne de XIII, et en plus une partie de l’histoire se passe dans Lyon, désolé je suis Lyonnais. Donc étant passionné de polar et de ma ville je ne peux qu’encourager de si belle BD.
"M'enfin..."
La réplique à jamais associée à ce personnage, véritable patrimoine de l'humour. Que dire qui n'ait pas déjà été dit? Que Gaston est un savant poète incompris? L'innocence désarmante de cette catastrophe ambulante est culte, car à chaque relecture, je ris sans m'en lasser. Une ambiance de bonne humeur permanente, une explosion de créativité (pauvre Prunelle, souffre-douleur involontaire!) et un dessin incroyablement dynamique. Merci à Franquin pour ce cadeau!
Bon là, je ne vais pas du tout être objectif !
J'avais couru après les premières éditions incomplètes (comix USA, je crois) des tribulations de Hopey et Maggie ! Enfin tout est édité ! Ca permet de mieux comprendre certains point obscurs des éditions précédentes.
Certes, tout n'est pas de qualité égale mais il y a une telle densité dans le récit, ça n'est pas la BD que vous lisez en 10 minutes et que vous reposez à jamais dans votre bibliothèque.
Les relations entre les protagonistes ! Le dessin clair qui fait penser à Aggie ou Lili mais en bien déjanté ! Jaime Hernandez a fait du très bon boulot.
Sans conteste LA série d'Hermann où son talent s'exprime le mieux.
Les scénarios sont tour à tour âpres, fantastiques, héroïques, sombres et réalistes.
C'est un quasi documentaire sur le moyen-âge auquel on a droit.
Les personnages variés qui jalonnent le récit donne à chaque fois une autre tonalité, et qui plus est,d e par leurs apparitions "alternées", rajoutent à la vie de la série.
Le chevalier Aymar étant là pour structurer le recit, mais sa motivation de revoir ses fameuses tours hantent jusqu'à la fin l'esprit. De plus, ce chevalier sans terre n'est ni trop bon ni vraiment malfaisant. Les défauts de l'homme sont apparent, mais Hermann n'y va pas au pas de charge comme dans d'autres séries plus manichéennes.
C'est sans doute parce que ce moyen-âge est propre aux situations rudes, aux rêves d'absolus et de terre à reconquérir que "Les Tours" sont devenues au fil du temps et à mes yeux une référence du genre.
N.B : les deux albums en couleurs directes sont eux aussi à recommander, même si Hermann repart sur des bases différentes (One-shot avec à chaque fois des descendants d'Aymar).
Un petit ovni dans le monde de la BD que nous présente Delcourt dans sa collection prestigieuse Mirages. Certes, assez difficile d'accès de prime abord, cette bande dessinée se révèle être un pur chef d'oeuvre.
Difficile, car le thème choisi, l'histoire d'un scientifique allemand Fritz Haber (1868-1934), tourmenté par deux questions, son nationalisme et son judaïsme, ne prête pas à rire.
David Vandermeulen continue un étonant tour de piste d'auteur avec des styles très différents qui vont de l'étonnante Littérature pour tous au "cid , version 6.0" mais toujours avec un côté très littéraire voire élitiste.
J'ai parlé d'ovni car vous ne trouverez aucun phylactère dans ce livre; les paroles étant retranscrites à la manière de sous titres - comme dans les films en VO - et les récitatifs sont présents sous forme d'encart - comme dans les films muets -. Le tout donne plus l'impression de voir un vieux film en noir et blanc plutôt que de lire une bd. En outre le dessin ressemble plus à de la peinture qu'à un dessin traditionnel de bd.
Très beau témoignage sur la société allemande de la fin du 19ème et du début du 20ème siècle. (à l'image de ce qu'a fait Proust pour la société française).
Vous l'avez compris, j'ai adoré cette bd et ne passez pas à côté d'un tel chef d'oeuvre (prévu d'ailleurs en 3 volumes). Incontournable vous-dis-je !
De loin la meilleure série de western, sans aucun rival possible. Charlier nous livre la quintessence de son talent, de l'aventure tellement bien écrite que ça en devient profond: Blueberry incarne finalement le héros qui n'a pas peur du danger et de la difficulté, qui ne la contourne pas, mais qui fait AVEC. Les réflexions ne manquent pas d'intelligence sur la condition des indiens, et puis que de personnages secondaires extraordinaires!
On y voit des rascals et des fils de coyotes à tout bout de champs, des crapules cyniques, et les deux acolytes de Blueberry sont pour le moins coloré. Le western y est sale et poussiéreux, comme dans un film de Leone.
Evidemment les 7-8 premiers tomes sont en dessous, mais à partir du cycle de la"mine", ça décolle, avec l'incroyable épopée de "Chihuahua Pearl" jusqu'au"bout de la piste". Ces albums retracent une des évolutions de personnages les plus cohérentes et palpitantes qui soit. Vigo, Chihuaha Pearl, MacClure, Tête-Jaune, Cochise... des noms associés à l'histoire du 9ème art.
Le schizophrène Giraud/Moebius ne peut hélas s'empêcher ensuite de reprendre la série à son compte (à la mort de Charlier), pour donner une bien misérable fin au beau lieutenant. Mais ce n'est pas assez pour faire baisser la cote.
Superbe, flamboyant... l'aventure dans tous les sens du terme: exotisme, voyages lointains dans les océans et dans la tête. Corto découvre le monde, tel un observateur neutre qui prend position selon son degré de connaissance d'une situation. Et de ses intérêts! Mais au gré de ses rencontres, Corto Maltese incarne un homme libre dans son esprit, côtoyant des héros, des criminels, des militaires paumés, des rebelles-poètes, des savants, des magiciens et la liste est encore longue.
Hugo Pratt livre ici en toute simplicité l'expérience d'une vie, créant des personnages incroyablement romantiques et au vécu se confondant à l'imaginaire. Il n'y a pas deux Bouche Dorée dans l'histoire de la bd, par exemple.
Et puis Corto Maltese, c'est un genre à lui tout seul, comme le jazz ou la musique classique. Entre maturité humaine et barbarie, entre poésie et guerre, "Corto"est ni plus ni moins la plus riche série que j'ai pu lire jusqu'à présent. Une baffe intemporelle.
N.B: avis à Casterman: Le type responsable des nouvelles couvertures n/b est-il un fou échappé de l'asile,un daltonien du dernier degré,un sadique du mauvais goût,ou(ce que je crains)les trois à la fois?
Exemple type du grand savoir-faire de Comès: intrigue psychologique consistante, réflexion sur l'ésotérisme (dans le bon sens du terme) mystère, sorcellerie, et graphisme unique à son apogée.
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Il n'y a pas grand chose à dire sur cette bd, c'est à lire, c'est du vécu, tout simplement. Les points forts, ce sont la sensibilité de la retranscription, l'authenticité de l'oeuvre, la poésie par moment, l'émotion suscitée par l'âme de l'auteur mise à nue, la finesse pour aborder un sujet si grave. Le dessin noir et blanc dessert parfaitement l'ensemble. Pour moi, un monument de la bd. Bravo Peeters pour ce que vous êtes et pour ce que vous faites.
L'Art selon Madame Goldgruber
J'ai adoré ce bouquin. C'est tout simplement hilarant, ça fait longtemps que je n'avais pas ri comme ça à la lecture d'un album. Je n'ai pas lu les 2 précédents opus de la collection Eprouvette, et à vrai dire ils ne m'attirent pas plus que ça. Si je ne m'abuse, la collection est sujette à regrouper des albums-réflexions sur la bande dessinée. Mahler le fait ici en une douzaine de chapitres alternant anecdotes autobiographiques - ses débuts dans une vidéothèque sont très drôles - et questionnements sur l'art. La bande dessinée est-elle un art ? Pas d'après madame Goldgruber le contrôleur fiscal de Mahler. Je n'avais pas spécialement accroché à Lone Racer une précédente lecture de Mahler, mais ici il a su me faire rire même si ses jugements sont parfois blasés sur la considération du commun des mortels envers la bande dessinée ou encore son regard sur la publicité l'associant à une vraie merde. Cet album a dû lui servir de défouloir d'une certaine manière, et bien tant mieux.
Gil St André
C’est par hasard que j’ai lu Gil St André. C’est grâce à mon fils (8 ans), fou de BD. Un jour il me ramena de la bibliothèque les deux premiers volumes. Du moment de l’ouverture de la BD je n’ai pas pu la refermer jusqu’à la fin et je n’ai jamais ramené aussi rapidement des livres pour échange à la bibliothèque. Les dessins sont vraiment bien faits et le polar bien ficelé, digne de XIII, et en plus une partie de l’histoire se passe dans Lyon, désolé je suis Lyonnais. Donc étant passionné de polar et de ma ville je ne peux qu’encourager de si belle BD.
Gaston Lagaffe
"M'enfin..." La réplique à jamais associée à ce personnage, véritable patrimoine de l'humour. Que dire qui n'ait pas déjà été dit? Que Gaston est un savant poète incompris? L'innocence désarmante de cette catastrophe ambulante est culte, car à chaque relecture, je ris sans m'en lasser. Une ambiance de bonne humeur permanente, une explosion de créativité (pauvre Prunelle, souffre-douleur involontaire!) et un dessin incroyablement dynamique. Merci à Franquin pour ce cadeau!
Locas
Bon là, je ne vais pas du tout être objectif ! J'avais couru après les premières éditions incomplètes (comix USA, je crois) des tribulations de Hopey et Maggie ! Enfin tout est édité ! Ca permet de mieux comprendre certains point obscurs des éditions précédentes. Certes, tout n'est pas de qualité égale mais il y a une telle densité dans le récit, ça n'est pas la BD que vous lisez en 10 minutes et que vous reposez à jamais dans votre bibliothèque. Les relations entre les protagonistes ! Le dessin clair qui fait penser à Aggie ou Lili mais en bien déjanté ! Jaime Hernandez a fait du très bon boulot.
Les Tours de Bois-Maury
Sans conteste LA série d'Hermann où son talent s'exprime le mieux. Les scénarios sont tour à tour âpres, fantastiques, héroïques, sombres et réalistes. C'est un quasi documentaire sur le moyen-âge auquel on a droit. Les personnages variés qui jalonnent le récit donne à chaque fois une autre tonalité, et qui plus est,d e par leurs apparitions "alternées", rajoutent à la vie de la série. Le chevalier Aymar étant là pour structurer le recit, mais sa motivation de revoir ses fameuses tours hantent jusqu'à la fin l'esprit. De plus, ce chevalier sans terre n'est ni trop bon ni vraiment malfaisant. Les défauts de l'homme sont apparent, mais Hermann n'y va pas au pas de charge comme dans d'autres séries plus manichéennes. C'est sans doute parce que ce moyen-âge est propre aux situations rudes, aux rêves d'absolus et de terre à reconquérir que "Les Tours" sont devenues au fil du temps et à mes yeux une référence du genre. N.B : les deux albums en couleurs directes sont eux aussi à recommander, même si Hermann repart sur des bases différentes (One-shot avec à chaque fois des descendants d'Aymar).
Fritz Haber
Un petit ovni dans le monde de la BD que nous présente Delcourt dans sa collection prestigieuse Mirages. Certes, assez difficile d'accès de prime abord, cette bande dessinée se révèle être un pur chef d'oeuvre. Difficile, car le thème choisi, l'histoire d'un scientifique allemand Fritz Haber (1868-1934), tourmenté par deux questions, son nationalisme et son judaïsme, ne prête pas à rire. David Vandermeulen continue un étonant tour de piste d'auteur avec des styles très différents qui vont de l'étonnante Littérature pour tous au "cid , version 6.0" mais toujours avec un côté très littéraire voire élitiste. J'ai parlé d'ovni car vous ne trouverez aucun phylactère dans ce livre; les paroles étant retranscrites à la manière de sous titres - comme dans les films en VO - et les récitatifs sont présents sous forme d'encart - comme dans les films muets -. Le tout donne plus l'impression de voir un vieux film en noir et blanc plutôt que de lire une bd. En outre le dessin ressemble plus à de la peinture qu'à un dessin traditionnel de bd. Très beau témoignage sur la société allemande de la fin du 19ème et du début du 20ème siècle. (à l'image de ce qu'a fait Proust pour la société française). Vous l'avez compris, j'ai adoré cette bd et ne passez pas à côté d'un tel chef d'oeuvre (prévu d'ailleurs en 3 volumes). Incontournable vous-dis-je !
Blueberry
De loin la meilleure série de western, sans aucun rival possible. Charlier nous livre la quintessence de son talent, de l'aventure tellement bien écrite que ça en devient profond: Blueberry incarne finalement le héros qui n'a pas peur du danger et de la difficulté, qui ne la contourne pas, mais qui fait AVEC. Les réflexions ne manquent pas d'intelligence sur la condition des indiens, et puis que de personnages secondaires extraordinaires! On y voit des rascals et des fils de coyotes à tout bout de champs, des crapules cyniques, et les deux acolytes de Blueberry sont pour le moins coloré. Le western y est sale et poussiéreux, comme dans un film de Leone. Evidemment les 7-8 premiers tomes sont en dessous, mais à partir du cycle de la"mine", ça décolle, avec l'incroyable épopée de "Chihuahua Pearl" jusqu'au"bout de la piste". Ces albums retracent une des évolutions de personnages les plus cohérentes et palpitantes qui soit. Vigo, Chihuaha Pearl, MacClure, Tête-Jaune, Cochise... des noms associés à l'histoire du 9ème art. Le schizophrène Giraud/Moebius ne peut hélas s'empêcher ensuite de reprendre la série à son compte (à la mort de Charlier), pour donner une bien misérable fin au beau lieutenant. Mais ce n'est pas assez pour faire baisser la cote.
Corto Maltese
Superbe, flamboyant... l'aventure dans tous les sens du terme: exotisme, voyages lointains dans les océans et dans la tête. Corto découvre le monde, tel un observateur neutre qui prend position selon son degré de connaissance d'une situation. Et de ses intérêts! Mais au gré de ses rencontres, Corto Maltese incarne un homme libre dans son esprit, côtoyant des héros, des criminels, des militaires paumés, des rebelles-poètes, des savants, des magiciens et la liste est encore longue. Hugo Pratt livre ici en toute simplicité l'expérience d'une vie, créant des personnages incroyablement romantiques et au vécu se confondant à l'imaginaire. Il n'y a pas deux Bouche Dorée dans l'histoire de la bd, par exemple. Et puis Corto Maltese, c'est un genre à lui tout seul, comme le jazz ou la musique classique. Entre maturité humaine et barbarie, entre poésie et guerre, "Corto"est ni plus ni moins la plus riche série que j'ai pu lire jusqu'à présent. Une baffe intemporelle. N.B: avis à Casterman: Le type responsable des nouvelles couvertures n/b est-il un fou échappé de l'asile,un daltonien du dernier degré,un sadique du mauvais goût,ou(ce que je crains)les trois à la fois?
La Belette
Exemple type du grand savoir-faire de Comès: intrigue psychologique consistante, réflexion sur l'ésotérisme (dans le bon sens du terme) mystère, sorcellerie, et graphisme unique à son apogée.