E-N-O-R-M-E !!!! Ce petit manga est un chef-d’oeuvre de perversité et d'autodérision envers ce pauvre Eikeichi Onizuka qui arrivera toujours à la fin de chaque épisode, à trouver une morale à chaque situation qu'il débloque et punira ou en tout cas repentira et ralliera à sa cause tous les élèves hostiles à son arrivée ! Le personnage du sous directeur (je crois) est terrible aussi (surtout avec sa Cresta !! mdr) .
Voilà à lire absolument ou à regarder en anime ! (mais l'histoire est un peu différente)
Voilà une oeuvre particulière, indépendamment de son origine géographique, qui ne laisse personne insensible, positivement ou négativement. Les quelques discussions que j'ai suivies à son sujet ont toujours donné des avis tranchés, dans un sens ou dans l'autre. Pourquoi ?
Une première explication pourrait tenir dans le scénario, que certains n'hésitent pas à résumer à son titre : Blame! En fait de scénario, il faut, à mon sens, davantage parler de ligne directrice. Nihei ne nous donne aucun arrière plan (et ne venez pas me dire que Noise apporte des réponses), aucune clé au démarrage. Les quelques réponses qui nous sont distillées au fil des albums amènent trois fois plus de questions. Nous nageons en plein brouillard. Dès lors, il ne nous reste que deux options, soit nous nous laissons emporter par "l'histoire", soit nous bloquons (et donc n'aimons pas). A titre personnel, j'aime bien les auteurs qui laissent libre champ à mon imagination, et là je suis gâté.
Une autre explication pourrait venir du travail graphique de Nihei. C'est un architecte de formation et cela se voit. Il n'est jamais aussi à l'aise que dans le design de son "décor" urbain. L'univers est glauque, oppressant, même lorsque le héros arrive dans un "espace libre". Donc là encore, soit nous aimons, soit nous détestons et personnellement j'aime cet univers graphique particulier.
Donc voilà une série que je vous recommande, mais attention, dans ce cas plus que dans d'autre, c'est à vous de voir !
Un livre sur l’enfance et l’adolescence, sur les doutes, les angoisses et la difficulté de devenir adulte, les premiers amours, les premières désillusions et les trahisons aux promesses qu’on s’était faites. Sujet brillamment traité, construction impeccable, dessins superbes, avec quelques allégories inoubliables. « Blankets » est déjà devenu un album culte, un classique à ne pas manquer.
Pfff... étourdissant, enivrant, grisant, ...
Ce n'est peut-être pas le meilleur de Tanigushi, mais il en vaut réellement le détour. Quel travail incroyable derrière toutes ses planches, les illustrations des différentes montagnes, les plans jusque dans les détails sont époustouflants. Et que dire des portraits en début de chapitre, je voudrais les agrandir en poster pour en tapisser mes murs.
Le scénario est réellement bien construit, tout en finesse. Le lecteur avance petit à petit un peu comme si on accompagnait les personnages dans leur quête, que leurs émotions devenaient perceptibles.
Bref... je ne pourrais pas imaginer une étagère de ma bibliothèque sans cette série culte !
Stanislas, ou l’art de transformer en or un story board de film d’animation …
Mirkos Image avait commandé un story board à Stanislas sur le thème du Galérien qu’il déclina ensuite en Bande Dessinée, une présentation du film est disponible à cette adresse : http://www.mikrosimage.fr/gal_pop_eq1.asp?referenceid=351. Je vous conseille également la lecture de cet entretien réalisé avec Stanislas http://klarelijninternational.midiblogs.com/
Les nostalgiques du galérien et de la grande course seront, comme moi, séduits par ce nouvel album de Stanislas. Dans notre société, il reste encore de la place pour le rêve et Stanislas a l’art de nous conduire sur un chemin imaginaire mais tellement réel. Il joue brillamment avec les mythes et ce petit album tient toutes ses promesses.
Du grand art !
Taniguchi est un des rares auteurs BD à m’arracher des larmes. En relisant « quartier lointain », ça a de nouveau été plus fort que moi. On ne trouve pourtant aucune situation pitoyable. Juste des hommes et femmes simples, dans des situations ordinaires, qui essayent d’être heureux et de vivre la vie qu’ils se sont choisie. Taniguchi a l’art de décrire des situations dans lesquelles les gens sont face à des choix existentiels fondamentaux, non seulement vis-à-vis de leur propre existence, mais aussi (et surtout) vis-à-vis de celle de proches. Les personnages de Taniguchi montrent, face à ces dilemmes poignants et déchirants, une maturité, une compréhension et un respect de l’humanité de l’autre qui m’émeuvent profondément. Même si « quartier lointain » est un peu moins bien construit que Le Journal de mon père (la fin est un peu trop rapide), il n’en reste pas moins un album extraordinaire qui ne devrait laisser personne indifférent.
Contrairement aux autres albums dans lesquels Tanigushi prend le temps de développer une longue histoire, il adapte ici plusieurs nouvelles de l’écrivain Utsumi. Des histoires de la vie quotidienne - de divorce, d’amour, de frère perdu de vue depuis des années, de déménagement, d’arbre au fond du jardin. Le tour de force est de montrer l’importance qu’ont ces petits moments apparemment insignifiants dans la vie des différents protagonistes (hommes et femmes, jeunes et vieux). C’est superbe.
"Southern trees bear strange fruit
Blood on the leaves and blood on the root
Black bodies swinging in the southern breeze
Strange fruit hanging from poplar trees"
Lorsque quelqu'un évoque Lady Day, c'est invariablement ces quelques vers qui me viennent spontanément à l'esprit. Lorsque j'ai vu qu'une bande dessinée existait sur sa vie, ma première réaction a été de l'inquiétude. En effet, comment retranscrire une vie pareille sans faire trop de concessions à l'ambiance ou trop de sentimentalisme...
C'était compter sans le génie de Carlos Sampayo au scénario et de José Munoz au dessin! Ces deux argentins, complices de longues dates, sont au panthéon de mes auteurs préférés. Et dans cet album, ils justifient sans peine toute l'estime que je leur porte.
Tout est là, tout ce qui est nécessaire du moins. L'action se déroulant le jour anniversaire de la mort de Billie Holiday, suivant l'itinéraire de deux personnes autour de la personnalité de l'héroïne de ce livre. Cette journée se déroule tout en flash-back sur la vie de la star, de son enfance miséreuse à sa mort misérable, arrêtée par la police sur son lit d'hôpital, en passant par ses trop rares heures de bonheur.
Pour faire court, il s'agit d'une oeuvre (la dessinée) qui ne vous laisse pas intact à la sortie, de la même manière que son oeuvre (la chantée) parle au plus profond de l'âme humaine...
Même si cela reste à vous de voir, n'oubliez pas :
"Southern trees bear strange fruit
Blood on the leaves and blood on the root
Black bodies swinging in the southern breeze
Strange fruit hanging from poplar trees"
Voilà un album qui tranche dans les dernières sorties de son auteur... (mais oui, vous savez... Caméra café...) qualitativement!
Tout au crayon, Van Linthout nous livre un travail graphique splendide. Allez, j'ose : et même à se taper le cul par terre tellement c'est bon...
Mais de quoi cela parle-t-il, me demanderez-vous avec raison ? De la conquête du Mexique par les Espagnols ? De la chute de l'empire inca ? De la colonisation portugaise du Brésil ? Eh bien non ! Cela parle de musique... et de musique afro-américaine encore... En fait, cela nous parle du blues.
Vous savez, cette musique des chanteurs blacks à la voix rauque, grattant sur des guitares pour exprimer leur mélancolie, leur vague à l'âme.
Cet album nous parle de cette musique à la fois triste et puissante. Il nous parle d'un aspect de l'âme d'un peuple qui refuse de se laisser abattre. Il nous raconte par petites touches une partie infime de la grande histoire de cette musique. Enfin, il nous raconte la vie telle qu'elle a pu être dans les bayous du "deep south". Cette partie du monde où la vie d'un homme peut, selon la couleur de sa peau, valoir tout ou, plus souvent, ne rien valoir du tout.
Alors je vous invite à vous choisir un album de cette musique, peut importe l'interprète, le compositeur, le chanteur, faites le tourner, et en écoutant cette musique si particulière, savourez ce livre !
Bien sûr que cela reste à vous de voir, mais quand même, ne passez pas à côté !
Pour avoir lu les 14 tomes, je peux vous dire que cette série tient vraiment la route du début à la fin. Bien que pouvant être considéré comme un shônen sportif classique, I'll se démarque un peu des autres manga de ce type : seul un seul match s'étale sur trois tomes, et c'est surtout le côté humain des personnages qui a retenu mon attention et qui est mis en avant lors des matches. Vraiment un manga magnifique, du début à la fin que je conseille à tout le monde, fan de sport ou pas.
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GTO - Great Teacher Onizuka
E-N-O-R-M-E !!!! Ce petit manga est un chef-d’oeuvre de perversité et d'autodérision envers ce pauvre Eikeichi Onizuka qui arrivera toujours à la fin de chaque épisode, à trouver une morale à chaque situation qu'il débloque et punira ou en tout cas repentira et ralliera à sa cause tous les élèves hostiles à son arrivée ! Le personnage du sous directeur (je crois) est terrible aussi (surtout avec sa Cresta !! mdr) . Voilà à lire absolument ou à regarder en anime ! (mais l'histoire est un peu différente)
Blame !
Voilà une oeuvre particulière, indépendamment de son origine géographique, qui ne laisse personne insensible, positivement ou négativement. Les quelques discussions que j'ai suivies à son sujet ont toujours donné des avis tranchés, dans un sens ou dans l'autre. Pourquoi ? Une première explication pourrait tenir dans le scénario, que certains n'hésitent pas à résumer à son titre : Blame! En fait de scénario, il faut, à mon sens, davantage parler de ligne directrice. Nihei ne nous donne aucun arrière plan (et ne venez pas me dire que Noise apporte des réponses), aucune clé au démarrage. Les quelques réponses qui nous sont distillées au fil des albums amènent trois fois plus de questions. Nous nageons en plein brouillard. Dès lors, il ne nous reste que deux options, soit nous nous laissons emporter par "l'histoire", soit nous bloquons (et donc n'aimons pas). A titre personnel, j'aime bien les auteurs qui laissent libre champ à mon imagination, et là je suis gâté. Une autre explication pourrait venir du travail graphique de Nihei. C'est un architecte de formation et cela se voit. Il n'est jamais aussi à l'aise que dans le design de son "décor" urbain. L'univers est glauque, oppressant, même lorsque le héros arrive dans un "espace libre". Donc là encore, soit nous aimons, soit nous détestons et personnellement j'aime cet univers graphique particulier. Donc voilà une série que je vous recommande, mais attention, dans ce cas plus que dans d'autre, c'est à vous de voir !
Blankets - Manteau de neige
Un livre sur l’enfance et l’adolescence, sur les doutes, les angoisses et la difficulté de devenir adulte, les premiers amours, les premières désillusions et les trahisons aux promesses qu’on s’était faites. Sujet brillamment traité, construction impeccable, dessins superbes, avec quelques allégories inoubliables. « Blankets » est déjà devenu un album culte, un classique à ne pas manquer.
Le Sommet des dieux
Pfff... étourdissant, enivrant, grisant, ... Ce n'est peut-être pas le meilleur de Tanigushi, mais il en vaut réellement le détour. Quel travail incroyable derrière toutes ses planches, les illustrations des différentes montagnes, les plans jusque dans les détails sont époustouflants. Et que dire des portraits en début de chapitre, je voudrais les agrandir en poster pour en tapisser mes murs. Le scénario est réellement bien construit, tout en finesse. Le lecteur avance petit à petit un peu comme si on accompagnait les personnages dans leur quête, que leurs émotions devenaient perceptibles. Bref... je ne pourrais pas imaginer une étagère de ma bibliothèque sans cette série culte !
La Chute de l'Ange
Stanislas, ou l’art de transformer en or un story board de film d’animation … Mirkos Image avait commandé un story board à Stanislas sur le thème du Galérien qu’il déclina ensuite en Bande Dessinée, une présentation du film est disponible à cette adresse : http://www.mikrosimage.fr/gal_pop_eq1.asp?referenceid=351. Je vous conseille également la lecture de cet entretien réalisé avec Stanislas http://klarelijninternational.midiblogs.com/ Les nostalgiques du galérien et de la grande course seront, comme moi, séduits par ce nouvel album de Stanislas. Dans notre société, il reste encore de la place pour le rêve et Stanislas a l’art de nous conduire sur un chemin imaginaire mais tellement réel. Il joue brillamment avec les mythes et ce petit album tient toutes ses promesses. Du grand art !
Quartier lointain
Taniguchi est un des rares auteurs BD à m’arracher des larmes. En relisant « quartier lointain », ça a de nouveau été plus fort que moi. On ne trouve pourtant aucune situation pitoyable. Juste des hommes et femmes simples, dans des situations ordinaires, qui essayent d’être heureux et de vivre la vie qu’ils se sont choisie. Taniguchi a l’art de décrire des situations dans lesquelles les gens sont face à des choix existentiels fondamentaux, non seulement vis-à-vis de leur propre existence, mais aussi (et surtout) vis-à-vis de celle de proches. Les personnages de Taniguchi montrent, face à ces dilemmes poignants et déchirants, une maturité, une compréhension et un respect de l’humanité de l’autre qui m’émeuvent profondément. Même si « quartier lointain » est un peu moins bien construit que Le Journal de mon père (la fin est un peu trop rapide), il n’en reste pas moins un album extraordinaire qui ne devrait laisser personne indifférent.
L'Orme du Caucase
Contrairement aux autres albums dans lesquels Tanigushi prend le temps de développer une longue histoire, il adapte ici plusieurs nouvelles de l’écrivain Utsumi. Des histoires de la vie quotidienne - de divorce, d’amour, de frère perdu de vue depuis des années, de déménagement, d’arbre au fond du jardin. Le tour de force est de montrer l’importance qu’ont ces petits moments apparemment insignifiants dans la vie des différents protagonistes (hommes et femmes, jeunes et vieux). C’est superbe.
Billie Holiday
Conquistador (Van Linthout)
Voilà un album qui tranche dans les dernières sorties de son auteur... (mais oui, vous savez... Caméra café...) qualitativement! Tout au crayon, Van Linthout nous livre un travail graphique splendide. Allez, j'ose : et même à se taper le cul par terre tellement c'est bon... Mais de quoi cela parle-t-il, me demanderez-vous avec raison ? De la conquête du Mexique par les Espagnols ? De la chute de l'empire inca ? De la colonisation portugaise du Brésil ? Eh bien non ! Cela parle de musique... et de musique afro-américaine encore... En fait, cela nous parle du blues. Vous savez, cette musique des chanteurs blacks à la voix rauque, grattant sur des guitares pour exprimer leur mélancolie, leur vague à l'âme. Cet album nous parle de cette musique à la fois triste et puissante. Il nous parle d'un aspect de l'âme d'un peuple qui refuse de se laisser abattre. Il nous raconte par petites touches une partie infime de la grande histoire de cette musique. Enfin, il nous raconte la vie telle qu'elle a pu être dans les bayous du "deep south". Cette partie du monde où la vie d'un homme peut, selon la couleur de sa peau, valoir tout ou, plus souvent, ne rien valoir du tout. Alors je vous invite à vous choisir un album de cette musique, peut importe l'interprète, le compositeur, le chanteur, faites le tourner, et en écoutant cette musique si particulière, savourez ce livre ! Bien sûr que cela reste à vous de voir, mais quand même, ne passez pas à côté !
I'll - Generation Basket
Pour avoir lu les 14 tomes, je peux vous dire que cette série tient vraiment la route du début à la fin. Bien que pouvant être considéré comme un shônen sportif classique, I'll se démarque un peu des autres manga de ce type : seul un seul match s'étale sur trois tomes, et c'est surtout le côté humain des personnages qui a retenu mon attention et qui est mis en avant lors des matches. Vraiment un manga magnifique, du début à la fin que je conseille à tout le monde, fan de sport ou pas.