C'est drôle l'impression que peut procurer un livre. Comme les deux précédentes critiques, j'ai longtemps hésité avant d'acheter ce titre, je l'ai souvent feuilleté mais il a fallu attendre que d'autres m' en parlent pour avoir le déclic. Non, ce n'est pas le "Soleil" qui m'a ébloui mais simplement le format longitudinal assez inhabituel chez cet éditeur (entre le comics et le 48CC, en fin de compte) et un dessin assez particulier, de prime abord. Et bien j'avais tort, dès les premières pages, nous sommes plongés dans un enquête policière passionnante. Même sans être original (on surfe une fois de plus sur la mode de la catholic-fantaisy), le scénario est riche et repose, comme l'a bien écrit Okilebo, sur des dialogues et réparties très enlevés. Un régal. Ne passez pas à côté de ce petit chef d'oeuvre de suspens et d'humour.
Bah oui c'est culte.
Tout le monde le dit. Pour moi, fan de Cyrano et autre comte de Monte-Christo, ce roman de capes et d'épées en bd est un perpétuel émerveillement.
Même si pour moi, le 4ème tome aurait pu clôturer le cycle, les péripéties sur la Lune n'en sont pas moins excellentes.
La dernière page du tome 7 me laisse rêveur.
Et puis quel plaisir de voir un dialogue si beau, si "Français", dans la rime, dans la musicalité.
"Ne sachant m'avouer vaincu,
Ni plier sous la déférence,
Si je me courbe en révérence,
C'est pour mieux montrer mon..." Cultissime :)
A consommer sans modération.
"Alim le tanneur", le hors-caste…
Lupano, nous conte l’histoire de Alim, le tanneur de Brahmalem, et de sa très jeune et turbulente fille, Bul. Vivant dans un empire vouant un culte intransigeant et fanatique à Jésameth le sauveur, Alim et Bul font une découverte bouleversante qui pourrait bien remettre en cause leur croyance. Ils sont maintenant en danger, ils sont forcés de fuir et de se cacher, car les hauts dignitaires et représentants du sauveur ont envoyé le puissant et sanglant guerrier Torq Djihid à leur poursuite. Lupano, nous livre une intrigue bien amenée, bien construite, le tout sur un fond de monde oriental et fantastique, où religion et pouvoir mènent la danse.
Les dessins de Augustin sont magnifiques. Des traits d’une finesse irréprochable, qui nous dépeignent des paysages à couper le souffle. Les personnages sont eux aussi très réussis. TOUT BONNEMENT MAGNIFIQUE !!
Les couleurs sont aussi de Augustin en collaboration avec Penloup. Elles sont très jolies. Souvent assez pâles et exotiques, elles se marient à merveille avec le dessin pour au final obtenir des illustrations que je qualifierai de cultes.
Difficile de noter ou même de parler de Cages, ouvrage que j’hésite même à appeler « bande-dessiné », tant on est à des années-lumières de la production grand-public. Pendant 500 pages Dave McKean philosophe sur l’art, son rôle dans la société, sa difficulté, mais aussi sur l’amour, la vie, la mort, la religion…
Et le pire c’est que je n’ai jamais trouvé ça ennuyeux ou prétentieux. Certes certains passages sont un peu plus longuets que d’autres, mais l’ensemble reste très agréable à suivre, et certains chapitres m’ont, je pense, marqué à vie. Je pense par exemple au passage qui raconte la performance sur scène du musicien (« The angel ») le jour où il avait perdu un proche… ou la tirade d’un mari en colère et désespéré par le traumatisme religieux qu’a subi sa femme… ou encore la conversation finale sur la vie, la mort, et ce qui rend cette dernière supportable. Que de moments forts que je me vois relire régulièrement.
Quant au graphisme, il est tout simplement époustouflant. Si vous avez l’occasion de feuilleter Cages dans une boutique, vous découvrirez une variété de styles graphiques incroyable, du dessin en bichromie au dessin photo-réaliste, en passant par de la peinture couleur ou des pages de roman-photos. Le mélange est osé mais jamais indigeste, et l’ensemble est vraiment d’une incroyable beauté.
Une œuvre majeur de la BD (ou devrais-je dire de l’art en général), et que, même si je suis bien conscient que l’on perçoit tous une œuvre d’art différemment, vous vous devez d’avoir lu si vos papilles artistiques sont en manque d’émotions.
Madelin l'enchanteur, tel aurait pu être le titre de cette aventure extraordinaire "quand soudain surgissant de nulle part survient un clown dans le noir de la couverture".
"Itinéraire d'un clown pressé" à réaliser ses rêves à l'aide d'une baguette magique. Après un long chemin pavé de "nuits d'intrigues" il arrive à ses fins.
Madelin a créché dans un sous-sol où il est né d'une affiche pour un festival "Le 1er festival international du clown et de la magie". Il a vécu au placard 5,6 festivals avant de vouloir décrocher, il en avait marre de faire tapisserie et il est tombé dans les bras de son père adoptif, Arnaud Cambier, qui l'a transformé de quelques coups de crayons pour en faire le héros que l'on connaît et que vous apprécierez en achetant cet album comparable, en transposant, au célèbre album de Beatles "Abbey Road" où l'on a un tout cohérent "Meddley" fait d'un collage de 8 ou 9 parties différentes.
Les personnes qui connaissent et aiment la ville de Tournai se feront un plaisir de repérer les endroits familiers de la ville et certains connus mais inexplorés d'un certain point de vue.
L'album ne peut pas vraiment être rattaché à quelconque mouvance artistique. Il est original de par son autodidactisme.
Il serait apparenté à certains artistes uniques et déterminés tels le douanier Rousseau, le facteur Cheval pour l'opiniâtreté à faire aboutir un chef-d'oeuvre, tels Tiepolo et Escher pour la géométrie des constructions dans l'espace ou tels Dali et Tanguy pour l'extravagance et l'étrangeté des univers esquissés.
L'album peut être lu à niveaux de lecture différents. Il est si riche qu'il peut être lu plusieurs fois tant il recèle de subtilités. Nul doute que cet album soit rapidement épuisé et fasse l'objet d'un réédition : la première édition est déjà un collector!
"Thing of Beauty is a joy for ever" John Keats.
Le JBT est une institution, un mythe, une légende chez les motards. Cette série est bourrée de défauts, style caricatural, répétitive, inégale (tout le monde vous le dira, le tome 4 est très en dessous et le tome 1 très au dessus du lot). Le changement de dessinateur n'aide pas non plus.
Et pourtant tous les motards connaissent le JBT. Très peu n'aime pas. Pourquoi ? Parce que cette série a un plus, que peu de BD ont : une âme. L'esprit motard et la passion qui anime les héros anime également les dessinateurs et les lecteurs. Ceci allié à un humour détonnant (même avec un silencieux) et à un style graphique emprunté à Franquin fait de cette série une recette magique. Une alchimie parfaite où le lecteur se sens bien.
Si vous êtes motard (de fait ou d'esprit) lisez les JBT, vous ne pourrez que passer un bon moment.
Buddy Longway est un ami fidèle. Il a un avantage énorme sur un personnage courant de BD c'est qu'il vieillit. Comme vous et moi, il prend des rides... et cela fait plaisir à voir. Le monde des indiens et celui que nous aimerions voir toujours exister. C'est beau, c'est grand, c'est culte.
Blueberry est vraiment ce qui se fait de mieux en BD Western. Toujours copié, jamais égalée, la série se décline même en La jeunesse de Blueberry et "Marshal Blueberry" qui sont quand même à part. La série comporte actuellement 28 tomes (de "Fort Navajo" à "Dust") qui seront le fleuron de votre bibliothèque. Si vous aimez le genre, et le style, c'est une valeur sûre. Les deux meilleurs tomes sont probablement "La mine de l'Allemand perdu" et sa suite "Le spectre aux balles d'or". C'est sur ce thème que le fameux film devait reposer, mais au dernier moment, le metteur en scène a rencontré un Shaman Navajo et fait une expérience mystique qu'il a voulue de toutes forces caser dans le film, le transformant en une bouse infâme. Sinon, cette BD est un monument incontournable menée de main de maître par le duo Charlier (Tanguy et Laverdure, Barbe rouge) et Giraud (L'incal, entre autres).
Ne pas donner la note culte à la première bd venue ?
C'est le cas. Je pense n'avoir rien lu d'aussi bon depuis des années.
Que ce soit dans le scénario, qui avec un minimum de personnages nous donne toute l'étendue des sentiments par lesquels un homme puisse passer, que par le dessin qui nous fait vite oublier que cet univers n'est pas le nôtre, et qui nous donne envie de prendre un billet pour aller voir les fabuleux jardins de Peeters, des jardins pleins de d'odeurs, de saveurs, de vie.
Il y a de la couleur partout dans ces albums en noir et blanc.
La couleur d'un rêve, d'une illusion, de l'amitié, de l'amour, du désespoir, de la peur.
Que de féerie.
E-N-O-R-M-E !!!! Ce petit manga est un chef-d’oeuvre de perversité et d'autodérision envers ce pauvre Eikeichi Onizuka qui arrivera toujours à la fin de chaque épisode, à trouver une morale à chaque situation qu'il débloque et punira ou en tout cas repentira et ralliera à sa cause tous les élèves hostiles à son arrivée ! Le personnage du sous directeur (je crois) est terrible aussi (surtout avec sa Cresta !! mdr) .
Voilà à lire absolument ou à regarder en anime ! (mais l'histoire est un peu différente)
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Révélations
C'est drôle l'impression que peut procurer un livre. Comme les deux précédentes critiques, j'ai longtemps hésité avant d'acheter ce titre, je l'ai souvent feuilleté mais il a fallu attendre que d'autres m' en parlent pour avoir le déclic. Non, ce n'est pas le "Soleil" qui m'a ébloui mais simplement le format longitudinal assez inhabituel chez cet éditeur (entre le comics et le 48CC, en fin de compte) et un dessin assez particulier, de prime abord. Et bien j'avais tort, dès les premières pages, nous sommes plongés dans un enquête policière passionnante. Même sans être original (on surfe une fois de plus sur la mode de la catholic-fantaisy), le scénario est riche et repose, comme l'a bien écrit Okilebo, sur des dialogues et réparties très enlevés. Un régal. Ne passez pas à côté de ce petit chef d'oeuvre de suspens et d'humour.
De Cape et de Crocs
Bah oui c'est culte. Tout le monde le dit. Pour moi, fan de Cyrano et autre comte de Monte-Christo, ce roman de capes et d'épées en bd est un perpétuel émerveillement. Même si pour moi, le 4ème tome aurait pu clôturer le cycle, les péripéties sur la Lune n'en sont pas moins excellentes. La dernière page du tome 7 me laisse rêveur. Et puis quel plaisir de voir un dialogue si beau, si "Français", dans la rime, dans la musicalité. "Ne sachant m'avouer vaincu, Ni plier sous la déférence, Si je me courbe en révérence, C'est pour mieux montrer mon..." Cultissime :) A consommer sans modération.
Alim le tanneur
"Alim le tanneur", le hors-caste… Lupano, nous conte l’histoire de Alim, le tanneur de Brahmalem, et de sa très jeune et turbulente fille, Bul. Vivant dans un empire vouant un culte intransigeant et fanatique à Jésameth le sauveur, Alim et Bul font une découverte bouleversante qui pourrait bien remettre en cause leur croyance. Ils sont maintenant en danger, ils sont forcés de fuir et de se cacher, car les hauts dignitaires et représentants du sauveur ont envoyé le puissant et sanglant guerrier Torq Djihid à leur poursuite. Lupano, nous livre une intrigue bien amenée, bien construite, le tout sur un fond de monde oriental et fantastique, où religion et pouvoir mènent la danse. Les dessins de Augustin sont magnifiques. Des traits d’une finesse irréprochable, qui nous dépeignent des paysages à couper le souffle. Les personnages sont eux aussi très réussis. TOUT BONNEMENT MAGNIFIQUE !! Les couleurs sont aussi de Augustin en collaboration avec Penloup. Elles sont très jolies. Souvent assez pâles et exotiques, elles se marient à merveille avec le dessin pour au final obtenir des illustrations que je qualifierai de cultes.
Cages
Difficile de noter ou même de parler de Cages, ouvrage que j’hésite même à appeler « bande-dessiné », tant on est à des années-lumières de la production grand-public. Pendant 500 pages Dave McKean philosophe sur l’art, son rôle dans la société, sa difficulté, mais aussi sur l’amour, la vie, la mort, la religion… Et le pire c’est que je n’ai jamais trouvé ça ennuyeux ou prétentieux. Certes certains passages sont un peu plus longuets que d’autres, mais l’ensemble reste très agréable à suivre, et certains chapitres m’ont, je pense, marqué à vie. Je pense par exemple au passage qui raconte la performance sur scène du musicien (« The angel ») le jour où il avait perdu un proche… ou la tirade d’un mari en colère et désespéré par le traumatisme religieux qu’a subi sa femme… ou encore la conversation finale sur la vie, la mort, et ce qui rend cette dernière supportable. Que de moments forts que je me vois relire régulièrement. Quant au graphisme, il est tout simplement époustouflant. Si vous avez l’occasion de feuilleter Cages dans une boutique, vous découvrirez une variété de styles graphiques incroyable, du dessin en bichromie au dessin photo-réaliste, en passant par de la peinture couleur ou des pages de roman-photos. Le mélange est osé mais jamais indigeste, et l’ensemble est vraiment d’une incroyable beauté. Une œuvre majeur de la BD (ou devrais-je dire de l’art en général), et que, même si je suis bien conscient que l’on perçoit tous une œuvre d’art différemment, vous vous devez d’avoir lu si vos papilles artistiques sont en manque d’émotions.
Madelin - Le Clown tournaisien
Madelin l'enchanteur, tel aurait pu être le titre de cette aventure extraordinaire "quand soudain surgissant de nulle part survient un clown dans le noir de la couverture". "Itinéraire d'un clown pressé" à réaliser ses rêves à l'aide d'une baguette magique. Après un long chemin pavé de "nuits d'intrigues" il arrive à ses fins. Madelin a créché dans un sous-sol où il est né d'une affiche pour un festival "Le 1er festival international du clown et de la magie". Il a vécu au placard 5,6 festivals avant de vouloir décrocher, il en avait marre de faire tapisserie et il est tombé dans les bras de son père adoptif, Arnaud Cambier, qui l'a transformé de quelques coups de crayons pour en faire le héros que l'on connaît et que vous apprécierez en achetant cet album comparable, en transposant, au célèbre album de Beatles "Abbey Road" où l'on a un tout cohérent "Meddley" fait d'un collage de 8 ou 9 parties différentes. Les personnes qui connaissent et aiment la ville de Tournai se feront un plaisir de repérer les endroits familiers de la ville et certains connus mais inexplorés d'un certain point de vue. L'album ne peut pas vraiment être rattaché à quelconque mouvance artistique. Il est original de par son autodidactisme. Il serait apparenté à certains artistes uniques et déterminés tels le douanier Rousseau, le facteur Cheval pour l'opiniâtreté à faire aboutir un chef-d'oeuvre, tels Tiepolo et Escher pour la géométrie des constructions dans l'espace ou tels Dali et Tanguy pour l'extravagance et l'étrangeté des univers esquissés. L'album peut être lu à niveaux de lecture différents. Il est si riche qu'il peut être lu plusieurs fois tant il recèle de subtilités. Nul doute que cet album soit rapidement épuisé et fasse l'objet d'un réédition : la première édition est déjà un collector! "Thing of Beauty is a joy for ever" John Keats.
Joe Bar Team
Le JBT est une institution, un mythe, une légende chez les motards. Cette série est bourrée de défauts, style caricatural, répétitive, inégale (tout le monde vous le dira, le tome 4 est très en dessous et le tome 1 très au dessus du lot). Le changement de dessinateur n'aide pas non plus. Et pourtant tous les motards connaissent le JBT. Très peu n'aime pas. Pourquoi ? Parce que cette série a un plus, que peu de BD ont : une âme. L'esprit motard et la passion qui anime les héros anime également les dessinateurs et les lecteurs. Ceci allié à un humour détonnant (même avec un silencieux) et à un style graphique emprunté à Franquin fait de cette série une recette magique. Une alchimie parfaite où le lecteur se sens bien. Si vous êtes motard (de fait ou d'esprit) lisez les JBT, vous ne pourrez que passer un bon moment.
Buddy Longway
Buddy Longway est un ami fidèle. Il a un avantage énorme sur un personnage courant de BD c'est qu'il vieillit. Comme vous et moi, il prend des rides... et cela fait plaisir à voir. Le monde des indiens et celui que nous aimerions voir toujours exister. C'est beau, c'est grand, c'est culte.
Blueberry
Blueberry est vraiment ce qui se fait de mieux en BD Western. Toujours copié, jamais égalée, la série se décline même en La jeunesse de Blueberry et "Marshal Blueberry" qui sont quand même à part. La série comporte actuellement 28 tomes (de "Fort Navajo" à "Dust") qui seront le fleuron de votre bibliothèque. Si vous aimez le genre, et le style, c'est une valeur sûre. Les deux meilleurs tomes sont probablement "La mine de l'Allemand perdu" et sa suite "Le spectre aux balles d'or". C'est sur ce thème que le fameux film devait reposer, mais au dernier moment, le metteur en scène a rencontré un Shaman Navajo et fait une expérience mystique qu'il a voulue de toutes forces caser dans le film, le transformant en une bouse infâme. Sinon, cette BD est un monument incontournable menée de main de maître par le duo Charlier (Tanguy et Laverdure, Barbe rouge) et Giraud (L'incal, entre autres).
Lupus
Ne pas donner la note culte à la première bd venue ? C'est le cas. Je pense n'avoir rien lu d'aussi bon depuis des années. Que ce soit dans le scénario, qui avec un minimum de personnages nous donne toute l'étendue des sentiments par lesquels un homme puisse passer, que par le dessin qui nous fait vite oublier que cet univers n'est pas le nôtre, et qui nous donne envie de prendre un billet pour aller voir les fabuleux jardins de Peeters, des jardins pleins de d'odeurs, de saveurs, de vie. Il y a de la couleur partout dans ces albums en noir et blanc. La couleur d'un rêve, d'une illusion, de l'amitié, de l'amour, du désespoir, de la peur. Que de féerie.
GTO - Great Teacher Onizuka
E-N-O-R-M-E !!!! Ce petit manga est un chef-d’oeuvre de perversité et d'autodérision envers ce pauvre Eikeichi Onizuka qui arrivera toujours à la fin de chaque épisode, à trouver une morale à chaque situation qu'il débloque et punira ou en tout cas repentira et ralliera à sa cause tous les élèves hostiles à son arrivée ! Le personnage du sous directeur (je crois) est terrible aussi (surtout avec sa Cresta !! mdr) . Voilà à lire absolument ou à regarder en anime ! (mais l'histoire est un peu différente)