Voilà bien la BD culte par excellence, Astérix est une BD magistrale.
Tout est bon : les scénarios, les couleurs, les graphismes, les personnages, l'humour. Il n'y a rien à jeter !
Certes les premiers tomes cherchaient leur style graphique et les derniers (notamment LE dernier avec les E.T.) perdent de leur verve et de leur attractivité. Ces tomes ne mériteraient peut-être que 4/5... mais l'ensemble de la série mériterait 6/5 !!!
Non Astérix n'est pas une bonne BD "parce qu'on l'a lue dans notre jeunesse" mais parce qu'elle peut être lue à tout âge avec le même plaisir.
J'ai hâte de faire découvrir le chauvinisme français (pardon gaulois) à mes enfants.. Car Astérix sera la première BD que leur mettrait entre les mains.
Si vous avez vécu dans une grotte ces 30 dernières années et que vous revenez à la civilisation pour découvrir la BD... Courrez vite acheter les 33 tomes de la meilleure BD qui soit. PAR TOUTATIS!
Une BD génial, les dialogues sont supers et animés par un vocabulaire riche. Greg est un véritable artiste de la BD et est un ambassadeur idéal de la langue française.
Voilà une BD franchement décapante. Presque trop : du premier tome au dernier, le lecteur est pris en haleine, entre la découverte d'un scénario improbable et un déroulement incertain, entre un roi auquel il manque plusieurs cases et un enquêteur autant risible que ridicule, on ne sort à aucun moment de l'histoire pour rêvasser sur son propre sort. Le lecteur en oubliera la réalité le temps d'une sortie dans l'hyperespace des fous.
Les dessins sont d'une haute qualité et précision, les couleurs vives (comme l'histoire) et chaudes (comme le cerveau des acteurs) nous font bouillir de plaisir.
Cette Nef des fous fait réfléchir - les répliques sont truculentes du début à la fin, et c'est aussi ce qui fait le charme de cette BD, dont je garde un excellent souvenir. Attention, ce n'est pas une BD pour se détendre.
Peut-être la meilleure série pour les enfants. Geerts, en ne cherchant pas l'épate et le gag facile, crée un univers douceureux, ou le rythme est lent, voire contemplatif. Ici, point de grand-père sénile, juste le quotidien d'un petit garçon qui se pose des questions et essaie de comprendre comment le monde marche. 15 volumes admirables. Rien à jeter.
Un pur moment de plaisir que la lecture de cet album. Cette version de Robin des bois à la sauce Larcenet est vraiment géniale. Messire Robin est vieux, atteint de la maladie d'Alzheimer, perdu au milieu de la forêt de Rambouillet. C'est complètement décalé, imprévisible et souvent à la limite de l'absurde, mais toujours du bon coté de la limite. C'est du Manu Larcenet.
J'ai adoré Le combat ordinaire, seulement bien aimé la ligne de front et là je me suis à nouveau régalé. C'est vraiment drôle, je suis complètement conquis par l'humour de cette BD. Je me suis marré à toutes les pages. Les situations et les dialogues sont géniaux, je ne pourrais pas citer un passage en exemple tellement ils sont nombreux à m'avoir fait éclater de rire.
Si je devais citer un point négatif (et pour moi il n'y en a qu'un), c'est la fin, un peu brutale. Mais c'est pas grave tellement les 46 premières planches sont bien !
Je n'ai pas l'habitude de donner des 5/5, mais celui là n'est pas volé tellement j'ai adoré cette BD. Je recommande vraiment La légende de Robin des bois à tous. A ceux qui sont fan de Larcenet d'abord, car vous ne serez pas déçu. Et à ceux qui ne le connaissent pas, car c'est, je pense, une merveilleuse façon de découvrir cet auteur.
La future BD culte des fans de roman graphique latino et de BD politique : un cocktail représentatif de la bande dessinée underground argentine ! Quelques morceaux de bravoure sur la crise en argentine, l'inflation, les émeutes, la répression, la solidarité ...et la vie qui continue. Une très bonne surprise !
Au cours de mes multiples lectures, je me suis souvent posé cette question: quel est le facteur déterminant qui peut, presque à lui seul, faire d’une bande dessinée sinon un chef-d’œuvre, tout au moins une excellente série ? Le dessin ? Le scénario ? Certes, ils y contribuent. Mais, à mon goût, ce qui compte vraiment dans la Bande Dessinée, c’est la Narration ! Et qui dit Andréas dit virtuose du récit ! Ce raconteur de génie exploite à merveille toutes les ressources et les spécificités de son Art.
Arq n’échappe pas à la règle. Depuis le contenu de la case, en passant par l’architecture de la planche jusqu’à l’articulation de la série, le maestro s’appuie sur ses qualités de conteur pour nous inviter dans son imaginaire, certes, pas toujours facile d’accès. Cependant, c’est toujours par cette grande inventivité narrative qu’il s’assure, malgré la complexité du scénario, notre coopération attentive. Et c’est là la récompense, le fruit du plaisir pour le lecteur. Dénouer les fils, déchiffrer les indices, honoré que l’auteur fasse appel à son intelligence. Ravi de pouvoir échafauder moult histoires virtuelles, qui viendront mourir au détour d’une page, au détour d’une case ou à la faveur d’un détail et donner naissance à dix mille autres (j’exagère là !).
Graphiquement, j’ai toujours apprécié le style géométrique du trait et les belles couleurs d’Andréas. On retrouve tout cela dans Arq avec un superbe passage en couleurs directes à partir du tome 7. Cerise sur le déjà succulent gâteau, il devrait passer en N&B pour les 6 derniers volumes. Rappelez-vous le sublimissime Cromwell Stone. Je m’en lèche déjà les babines !
Merci Monsieur Andreas.
« Corto Maltese » est la bd à avoir absolument dans sa bdthèque. D’abord les dessins sont très beaux, et les scénarii sont très réussis, surtout dans les grandes bds de 150 pages. De plus, les personnages sont vraiment attachants (Corto Maltese et Raspoutine surtout).
Je trouve que les nouvelles éditions colorisées sont très belles avec des albums comme « La ballade de la mer salée », mais dans d’autres tomes, le noir et blanc est préférable (« Fable de Venise » par exemple).
La ballade de la mer salée :
Le premier album, où on découvre Corto Maltese. Les dessins ne sont pas encore à leur sommet, mais sont quand même bien réussis. Le scénario est très bon : on découvre petit à petit chaque personnage, sans précipitation (heureusement, d’ailleurs, car vu le nombre de personnages, on serait vite perdu !). La fin de l’album est d’autre part très réussie, on la dévore d’un seul trait.
Fable de Venise :
Un des meilleurs albums de Corto Maltese, sans aucun doute, autant au niveau des dessins que du scénario. On est en plein dans l’esprit de cette série : le rêve, la fable,… Un seul reproche à lui faire : les personnages arrivent trop vite, on a pas bien le temps de découvrir chaque personnage. Entre les francs-maçons, les carabiniers et les autres, on ne s’y retrouve pas. Quinze pages de plus au début pour tout éclaircir ne seraient pas de trop.
La maison dorée de Samarkand :
Ce tome aussi est une grande épopée de 150 pages, comme on les aime. On retrouve donc Corto Maltese et Raspoutine, sur fond de guerre. Le plus réussi dans cette bd (pour moi bien sur), c’est la confrontation entre Corto et son double, Chevket. Ils entendent parler l’un de l’autre, ont un peu peur l’un de l’autre, mais ne se croisent jamais. Par ailleurs, il y a de l’humour par-ci par-là, principalement grâce au personnage de Raspoutine.
Tout simplement la meilleure BD d'anticipation que j'ai pu lire. Tout est très cohérent dans la description de l'univers sans tomber (comme dans beaucoup d'autres oeuvres) dans une longue et fatigante description de procédés techniques. La profondeur et la consistance des personnages les rendent très rapidement attachants, et permettent le passage d'une émotion sincère, suscitée non par d'habituelles ficelles scénaristiques, mais par l'humanité qui se dégage de leurs réactions.
Le dessin est agréable sans être exceptionnel toutefois. Un petit reproche concernant les planches colorées : je trouve que les couleurs choisies sont un peu trop criardes, cela ne m'aurait pas dérange s'il n'y avait eu que du noir et blanc.
Voila, félicitations à l'auteur, c'est vraiment du bon boulot.
C'est drôle l'impression que peut procurer un livre. Comme les deux précédentes critiques, j'ai longtemps hésité avant d'acheter ce titre, je l'ai souvent feuilleté mais il a fallu attendre que d'autres m' en parlent pour avoir le déclic. Non, ce n'est pas le "Soleil" qui m'a ébloui mais simplement le format longitudinal assez inhabituel chez cet éditeur (entre le comics et le 48CC, en fin de compte) et un dessin assez particulier, de prime abord. Et bien j'avais tort, dès les premières pages, nous sommes plongés dans un enquête policière passionnante. Même sans être original (on surfe une fois de plus sur la mode de la catholic-fantaisy), le scénario est riche et repose, comme l'a bien écrit Okilebo, sur des dialogues et réparties très enlevés. Un régal. Ne passez pas à côté de ce petit chef d'oeuvre de suspens et d'humour.
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Astérix
Voilà bien la BD culte par excellence, Astérix est une BD magistrale. Tout est bon : les scénarios, les couleurs, les graphismes, les personnages, l'humour. Il n'y a rien à jeter ! Certes les premiers tomes cherchaient leur style graphique et les derniers (notamment LE dernier avec les E.T.) perdent de leur verve et de leur attractivité. Ces tomes ne mériteraient peut-être que 4/5... mais l'ensemble de la série mériterait 6/5 !!! Non Astérix n'est pas une bonne BD "parce qu'on l'a lue dans notre jeunesse" mais parce qu'elle peut être lue à tout âge avec le même plaisir. J'ai hâte de faire découvrir le chauvinisme français (pardon gaulois) à mes enfants.. Car Astérix sera la première BD que leur mettrait entre les mains. Si vous avez vécu dans une grotte ces 30 dernières années et que vous revenez à la civilisation pour découvrir la BD... Courrez vite acheter les 33 tomes de la meilleure BD qui soit. PAR TOUTATIS!
Achille Talon
Une BD génial, les dialogues sont supers et animés par un vocabulaire riche. Greg est un véritable artiste de la BD et est un ambassadeur idéal de la langue française.
La Nef des fous
Voilà une BD franchement décapante. Presque trop : du premier tome au dernier, le lecteur est pris en haleine, entre la découverte d'un scénario improbable et un déroulement incertain, entre un roi auquel il manque plusieurs cases et un enquêteur autant risible que ridicule, on ne sort à aucun moment de l'histoire pour rêvasser sur son propre sort. Le lecteur en oubliera la réalité le temps d'une sortie dans l'hyperespace des fous. Les dessins sont d'une haute qualité et précision, les couleurs vives (comme l'histoire) et chaudes (comme le cerveau des acteurs) nous font bouillir de plaisir. Cette Nef des fous fait réfléchir - les répliques sont truculentes du début à la fin, et c'est aussi ce qui fait le charme de cette BD, dont je garde un excellent souvenir. Attention, ce n'est pas une BD pour se détendre.
Jojo
Peut-être la meilleure série pour les enfants. Geerts, en ne cherchant pas l'épate et le gag facile, crée un univers douceureux, ou le rythme est lent, voire contemplatif. Ici, point de grand-père sénile, juste le quotidien d'un petit garçon qui se pose des questions et essaie de comprendre comment le monde marche. 15 volumes admirables. Rien à jeter.
La Légende de Robin des Bois
Un pur moment de plaisir que la lecture de cet album. Cette version de Robin des bois à la sauce Larcenet est vraiment géniale. Messire Robin est vieux, atteint de la maladie d'Alzheimer, perdu au milieu de la forêt de Rambouillet. C'est complètement décalé, imprévisible et souvent à la limite de l'absurde, mais toujours du bon coté de la limite. C'est du Manu Larcenet. J'ai adoré Le combat ordinaire, seulement bien aimé la ligne de front et là je me suis à nouveau régalé. C'est vraiment drôle, je suis complètement conquis par l'humour de cette BD. Je me suis marré à toutes les pages. Les situations et les dialogues sont géniaux, je ne pourrais pas citer un passage en exemple tellement ils sont nombreux à m'avoir fait éclater de rire. Si je devais citer un point négatif (et pour moi il n'y en a qu'un), c'est la fin, un peu brutale. Mais c'est pas grave tellement les 46 premières planches sont bien ! Je n'ai pas l'habitude de donner des 5/5, mais celui là n'est pas volé tellement j'ai adoré cette BD. Je recommande vraiment La légende de Robin des bois à tous. A ceux qui sont fan de Larcenet d'abord, car vous ne serez pas déçu. Et à ceux qui ne le connaissent pas, car c'est, je pense, une merveilleuse façon de découvrir cet auteur.
Carne Argentina
La future BD culte des fans de roman graphique latino et de BD politique : un cocktail représentatif de la bande dessinée underground argentine ! Quelques morceaux de bravoure sur la crise en argentine, l'inflation, les émeutes, la répression, la solidarité ...et la vie qui continue. Une très bonne surprise !
Arq
Au cours de mes multiples lectures, je me suis souvent posé cette question: quel est le facteur déterminant qui peut, presque à lui seul, faire d’une bande dessinée sinon un chef-d’œuvre, tout au moins une excellente série ? Le dessin ? Le scénario ? Certes, ils y contribuent. Mais, à mon goût, ce qui compte vraiment dans la Bande Dessinée, c’est la Narration ! Et qui dit Andréas dit virtuose du récit ! Ce raconteur de génie exploite à merveille toutes les ressources et les spécificités de son Art. Arq n’échappe pas à la règle. Depuis le contenu de la case, en passant par l’architecture de la planche jusqu’à l’articulation de la série, le maestro s’appuie sur ses qualités de conteur pour nous inviter dans son imaginaire, certes, pas toujours facile d’accès. Cependant, c’est toujours par cette grande inventivité narrative qu’il s’assure, malgré la complexité du scénario, notre coopération attentive. Et c’est là la récompense, le fruit du plaisir pour le lecteur. Dénouer les fils, déchiffrer les indices, honoré que l’auteur fasse appel à son intelligence. Ravi de pouvoir échafauder moult histoires virtuelles, qui viendront mourir au détour d’une page, au détour d’une case ou à la faveur d’un détail et donner naissance à dix mille autres (j’exagère là !). Graphiquement, j’ai toujours apprécié le style géométrique du trait et les belles couleurs d’Andréas. On retrouve tout cela dans Arq avec un superbe passage en couleurs directes à partir du tome 7. Cerise sur le déjà succulent gâteau, il devrait passer en N&B pour les 6 derniers volumes. Rappelez-vous le sublimissime Cromwell Stone. Je m’en lèche déjà les babines ! Merci Monsieur Andreas.
Corto Maltese
« Corto Maltese » est la bd à avoir absolument dans sa bdthèque. D’abord les dessins sont très beaux, et les scénarii sont très réussis, surtout dans les grandes bds de 150 pages. De plus, les personnages sont vraiment attachants (Corto Maltese et Raspoutine surtout). Je trouve que les nouvelles éditions colorisées sont très belles avec des albums comme « La ballade de la mer salée », mais dans d’autres tomes, le noir et blanc est préférable (« Fable de Venise » par exemple). La ballade de la mer salée : Le premier album, où on découvre Corto Maltese. Les dessins ne sont pas encore à leur sommet, mais sont quand même bien réussis. Le scénario est très bon : on découvre petit à petit chaque personnage, sans précipitation (heureusement, d’ailleurs, car vu le nombre de personnages, on serait vite perdu !). La fin de l’album est d’autre part très réussie, on la dévore d’un seul trait. Fable de Venise : Un des meilleurs albums de Corto Maltese, sans aucun doute, autant au niveau des dessins que du scénario. On est en plein dans l’esprit de cette série : le rêve, la fable,… Un seul reproche à lui faire : les personnages arrivent trop vite, on a pas bien le temps de découvrir chaque personnage. Entre les francs-maçons, les carabiniers et les autres, on ne s’y retrouve pas. Quinze pages de plus au début pour tout éclaircir ne seraient pas de trop. La maison dorée de Samarkand : Ce tome aussi est une grande épopée de 150 pages, comme on les aime. On retrouve donc Corto Maltese et Raspoutine, sur fond de guerre. Le plus réussi dans cette bd (pour moi bien sur), c’est la confrontation entre Corto et son double, Chevket. Ils entendent parler l’un de l’autre, ont un peu peur l’un de l’autre, mais ne se croisent jamais. Par ailleurs, il y a de l’humour par-ci par-là, principalement grâce au personnage de Raspoutine.
Planètes
Tout simplement la meilleure BD d'anticipation que j'ai pu lire. Tout est très cohérent dans la description de l'univers sans tomber (comme dans beaucoup d'autres oeuvres) dans une longue et fatigante description de procédés techniques. La profondeur et la consistance des personnages les rendent très rapidement attachants, et permettent le passage d'une émotion sincère, suscitée non par d'habituelles ficelles scénaristiques, mais par l'humanité qui se dégage de leurs réactions. Le dessin est agréable sans être exceptionnel toutefois. Un petit reproche concernant les planches colorées : je trouve que les couleurs choisies sont un peu trop criardes, cela ne m'aurait pas dérange s'il n'y avait eu que du noir et blanc. Voila, félicitations à l'auteur, c'est vraiment du bon boulot.
Révélations
C'est drôle l'impression que peut procurer un livre. Comme les deux précédentes critiques, j'ai longtemps hésité avant d'acheter ce titre, je l'ai souvent feuilleté mais il a fallu attendre que d'autres m' en parlent pour avoir le déclic. Non, ce n'est pas le "Soleil" qui m'a ébloui mais simplement le format longitudinal assez inhabituel chez cet éditeur (entre le comics et le 48CC, en fin de compte) et un dessin assez particulier, de prime abord. Et bien j'avais tort, dès les premières pages, nous sommes plongés dans un enquête policière passionnante. Même sans être original (on surfe une fois de plus sur la mode de la catholic-fantaisy), le scénario est riche et repose, comme l'a bien écrit Okilebo, sur des dialogues et réparties très enlevés. Un régal. Ne passez pas à côté de ce petit chef d'oeuvre de suspens et d'humour.