Les derniers avis (7376 avis)

Par cyrrus
Note: 5/5
Couverture de la série Cyrrus / Mil
Cyrrus / Mil

Sublime! Une oeuvre incontournable du grand Andreas. Il est indéniable que la lecture demande beaucoup de concentration pour capter les nombreuses subtilités disséminées au fur et à mesure de l'histoire. J'avoue qu'il m'a fallu une deuxième lecture pour vraiment saisir la relation entre les deux histoires (je sais maintenant qui est l'homme en noir à la fin). Je trouve très attrayant d'essayer de déchiffrer un scénario aussi alambiqué que celui-ci et d'avoir plusieurs issues de compréhension. La dernière fois que je me suis creusé les méninges à ce point, c'est en regardant "Lost Highway" de Lynch. En bref, je trouve que le style hermétique de l'histoire ajoute un charme pour ceux qui, comme moi, aiment défaire les sacs de noeuds.

07/09/2006 (modifier)
Par angus
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Capricorne
Capricorne

Mon premier "5/5" est destiné à Capricorne. Il m'est difficile d'être objectif tant les thèmes et la façon de traiter les sujets abordés sont pour moi ce qui peut se faire de mieux en matière de BD. On retrouve dans Capricorne le fantastique, l'ésotérisme et une vision assez manichéenne du monde dans lequel on vit. On trouve aussi de façon moins explicite des références à la Shoah ou à l'inceste. Il y a chez Andréas une faculté incroyable à nous faire réfléchir sur la société. D'autre part, il ne livre que partiellement album après album les solutions aux énigmes proposées, lève au compte gouttes les voiles entourant chacun de ses personnages. Ce qui est extraordinaire, ce sont les différents niveaux de lecture que l'auteur nous propose et il n'est pas rare de trouver après maintes relectures des petites choses qui nous étaient passées complètement à côté auparavant. Les allusions à l'une de ses autres séries Rork sont nombreuses et on en vient à s'amuser à entrecouper les 2 histoires qui semblent former un tout. Je suis fan aussi de son style anguleux, de sa façon particulière de découper son récit qui nous donne de temps en temps des planches absolument somptueuses. Une série culte sans aucun doute.

06/09/2006 (modifier)
Par Superjé
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Les Bidochon
Les Bidochon

Note approximative : 4.5/5 Les Bidochon me font rire. Ce couple en qui tous se reconnaîtront est superbe. Où qu'ils aillent, c'est hilarant. Les dessins ne sont pas vraiment beaux, mais collent bien à l'univers, et le noir et blanc colle vraiment à l'univers. L'histoire, à chaque fois, est bien. Et les personnages secondaires sont biens ( les parents de Robert...). Mes albums préférés sont "les Bidochon usent le forfait", "Vent du soir", "Matin midi et soir", "Bidochon mére (moman)", "Voient tout savent tout" Je n'ai pas aimé "Les fous sont lachés".

05/09/2006 (modifier)
Par alban
Note: 5/5
Couverture de la série Salvatore
Salvatore

Salvatore tome 1 : Un univers animalier qui nous change de la vision « Disneyenne » actuelle dans la BD, cela nous fait du bien. Nicolas de Crécy nous offre une vision décalée d'un monde où l'unique obsession du héros est s'évader pour trouver l'amour. Mais qu'est-on prêt à faire par amour ? Presque tout ? Salvatore lui ne fait que voler quelques pièces dans les autos qu'il répare sans franchir la ligne jaune en ne mettant pas en danger ses clients. En sus des égarements amoureux de Salvatore, Nicolas de Crécy nous gratifie de la description d'un microcosme où tout peu arriver. A ce stade, nous assistons à la mise en place des fondations et Nicolas de Crécy nous aiguille suffisamment pour penser que tout sera lié dans les prochains volumes. J'ai dévoré ce premier album comme on dévore un bon rôti de porc (d'ailleurs n'était-ce pas un morceau de... non cela ne se peut...), avec cet univers qu'on sent si proche du notre mais aussi très éloigné. La collection Expresso s'est enrichie d'une belle série. Salvatore tome 2 : C'est un Salvatore prêt à beaucoup de choses pour atteindre son rêve amoureux que nous découvrons dans cet album... quoiqu'en avançant, on peut se poser la question de savoir si Salvatore nous a bien dit la vérité sur cette relation... mais là n'est pas la question pour le moment. Nous avions découvert un gentil petit voleur dans le premier album et cette fois-ci c'est un chien capable d'aller beaucoup plus loin qui nous est présenté, et encore heureusement que cette fois ci nous avons un « témoin » pour nous conter la réalité des faits... Nicolas de Crécy sait distiller à doses homéopathiques les différents éléments de son histoire, ses héros ne vivent que par leur égocentrisme et leurs obsessions mais ils sont attachants car proches de notre côté sombre. Amandine qui nous était présentée comme une mère modèle à la recherche de son enfant perdu se laisse dévorer par sa recherche et semble incapable d'assumer l'existence du reste de sa progéniture. Nicolas de Crécy joue toujours avec cette voix off qui nous guide avec intelligence vers la suite. Un régal...

04/09/2006 (modifier)
Par alban
Note: 5/5
Couverture de la série Little Star
Little Star

Andi Watson ajoute cette fois un petit grain de sable à ses traditionnelles histoires sur les relations entre hommes et femmes. La vie de couple n'est pas toujours rose, et jamais rectiligne chez Andi Watson, et cette fois ci l'arrivée d'un enfant modifie encore les données du problème. Le père, Adams, a vu sa vie bouleversée suite à la naissance de sa fille. Professionnellement, il prend l'option de travailler à mi-temps afin de pouvoir s'occuper pleinement de son enfant. Mais dans cette révolution de cocon familial rien n'est simple et Simon doute quotidiennement d'avoir choisit la bonne solution. Avec justesse, Andi Watson avance ses pions pour nous présenter les difficultés que chaque père aurait en étant confronté à cette situation inhabituelle dans notre société. En étant père, on se sent d'autant plus proche de ce personnage qu'on aurait peut être aimé être pour avoir une relation plus poussée avec ses enfants. En plus de ses qualités de dessinateur et de narrateur, j'apprécie cette façon qu'à Andi Watson de trouver les mots justes et qui marquent, les dernières pages sont particulièrement bien articulées et un hymne à l'amour paternel.

04/09/2006 (modifier)
Par alban
Note: 5/5
Couverture de la série La Sirène des pompiers
La Sirène des pompiers

Il est des albums frais et qui nous revigorent grâce à une bonne bouffée d'iode. Qui n'a pas lu des histoires de sirènes dans sa jeunesse ? Hubert, une fois de plus, nous entraîne dans une histoire touchante, cette fois, en ressuscitant ce mythe. Mais nous parler uniquement de ces sirènes que personne n'a jamais vues ne lui suffisait pas, il ajoute donc le destin d'un peintre maudit dont le talent ne vaut que par sa muse et nous décrit les jalousies et les rancœurs de la société des arts. Côté graphisme, Zamzim a un trait vif et agréable même s'il est peut être trop proche des dessinateurs qui collaborent habituellement avec Hubert.

04/09/2006 (modifier)
Par Quentin
Note: 5/5
Couverture de la série Priape
Priape

Atrabile est décidément une mine d'or pour découvrir de nouveaux talents. Pour son premier album, Nicolas Presl nous offre d'emblée une oeuvre enthousiasmante qui étonne par sa maturité. La tragédie qu'il invente prend Priape comme point de départ pour revisiter et inverser le mythe d'Oedipe. Son récit n'a besoin d'aucun mot tellement ses dessins (superbes et de style très personnel) sont expressifs. Vous aimez Blutch (Peplum) et Fabrice Neaud ? Vous allez adorer Nicolas Presl.

04/09/2006 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série L'empire de Trigan
L'empire de Trigan

Tout débute en Floride... Un mystérieux astronef s'est écrasé dans des marécages. L'équipage est mort. Ces "hommes" ont forme humaine mais mesurent près de trois mètres. Qui sont-ils ?... D'où viennent-ils ?... C'est alors que dans l'engin on découvre un trésor inestimable : un condensé d'informations relatives au royaume de Trigie, un des royaumes de la planète Elektron. Passionné, un savant passera sa vie à tenter de décrypter ce langage inconnu. Il y réussira, livrant ainsi la fabuleuse histoire de "L'Empire de Trigan". "Trigan Empire" (nom originel) fait ses débuts dans la revue britannique "Ranger" du 18 Septembre 1965. Cette saga relate l'histoire d'une famille dont le souverain -Trigan- fit construire "La Cité des cinq collines". Le lecteur découvre l'ascension fulgurante de cet homme, comment il gouverna un vaste empire, combattit nombre de peuples belliqueux, connut de multiples péripéties toutes plus fantastiques les unes que les autres. Les auteurs -Mike Butterworth et Don Lawrence- ont créé, et c'est là l'idée de génie, une civilisation de type romaine ; mais transposée dans un futur... à quelques milliards de kilomètres de la Terre. Ils inventent, par le scénario et le graphisme, un univers baroque où les architectures gigantesques sont inspirées de l'antiquité romaine ; où de grands vaisseaux sophistiqués démontrent l'avancée technique de ses habitants. Mais, tout comme dans la Rome antique, les luttes pour le pouvoir suprême sont quasi quotidiennes, les enjeux innombrables. Une immense saga, faite de cris de larmes et de sueur. Don Lawrence y apposera sa griffe baroque sur une cinquantaine d'épisodes. En Mai 1976, il remet l'empire créé aux mains d'Oliver Frey, suivi par Gerry Wood puis Ron Embleton. Malgré leur graphisme de haute qualité, ces dessinateurs ne parviendront malheureusement plus à retrouver le souffle épique des aventures précédentes. C'est grand, rutilant, baroque. Les nombreuses scènes de combats terrestres, aériens, navals, sont souvent grandioses. On ne se fait pas de cadeaux, sur Elektron. On tente de survivre. Sang et sueur se mêlent dans d'âpres batailles, magnifiquement mises en scène, tant en plaine, sur l'eau que dans les airs. Peu connue en France, la saga fait un véritable raz-de-marée en Angleterre, suivie des Pays-Bas dès 1968 où elle y est traduite. De 1976 à 1979, "L'Empire de Trigan" fera l'objet de 5 albums édités chez Septimus. Les éditions Glénat, de 1982 à 1989 éditerons 12 albums (le n° 1 est la réédition de la première histoire parue -en broché- chez Septimus. Il n'y a qu'un changement de titre). Tous ces albums -heureusement- sont signés graphiquement par Don Lawrence. Une sorte de best-off avant la lettre. C'est mon premier "5" que je poste. Il y en aura très peu. Si, un jour, vous "tombez" sur un de ces opus, plongez-y de bon coeur. Vous ne le regretterez certainement pas ! "L'Empire de Trigan" est une fantastique épopée qui vous tiendra en haleine. Les auteurs : Le scénariste, Mike Butterworth, est de nationalité anglaise. Moi qui ai rédigé des milliers de fiches infos depuis près de 40 ans, je me rends compte que je n'ai aucune information annotée sur cet homme. Va falloir que je vérifie ! Donald SAUTHAM, dit Don Lawrence, dessinateur-scénariste de nationalité anglaise, est né à Londres le 30 Novembre 1927. Outre "Trigan Empire", il est également connu pour ses séries "Erik le Viking", "Olac le Gladiateur". Son graphisme hyperréaliste le fait classer parmi les plus grands auteurs anglais.

03/09/2006 (modifier)
Couverture de la série Katsu !
Katsu !

Mitsuru Adachi est un auteur de BD que l'on découvre trop tardivement en France (alors qu'il dessine et scénarise depuis plus de 20 ans). On a pu connaître son univers il y a plus de 15 ans grâce à des séries télévisées mal doublées comme "Une vie nouvelle" ou "Théo et la batte de la victoire", mais elles sont toutes en dessous des oeuvres dessinées dont elles sont issues. Adachi, c'est l'art de raconter des romances entre adolescents, toutes en nuances et subtilités. Certains regretteront que ses personnages se ressemblent tous d'une oeuvre à l'autre, mais cela n'a que peu d'importance au final : l'auteur est si doué pour raconter des histoires de tous les jours, que l'on en oublie à chaque fois le reste. C'est bien écrit, bien dessiné, toujours très fin avec ses non-dits et quiproquos. Clairement l'un des meilleurs auteurs de BD que j'ai lu, et toutes ses séries méritent un 5/5. Au moins.

03/09/2006 (modifier)
Par biglolo
Note: 5/5
Couverture de la série La Légende de Robin des Bois
La Légende de Robin des Bois

Bon ben voilà ! Quoi dire de plus que pol (pas juste, il a avisé avant moi, snif). J'adore Larcenet et cette bd ne m'a pas fait changer d'avis. Je me suis marré à chaque planche et pourtant c'était une seconde lecture (j'avais déjà lu cet album à sa sortie). Achetez cette bd, empruntez-la ou volez-la mais surtout lisez-la... fous rires garantis !

02/09/2006 (modifier)