Je ne vais pas faire le pitch de cette série, car la fiche technique le fait très bien. Non, je préfère dire ici tout le bien que j’en pense !
Voilà une série bourrée de qualités.
D’abord, elle est fun et très agréable à lire, grâce à son dessin très dynamique et coloré, grâce à un découpage complètement fou (superposition de cases, cases qui débordent, dessin sur une pleine page avec incrustation de cases, planches avec plein de petites cases, etc.), grâce aussi à l’ambiance science-fiction et enfin grâce à cette héroïne, Nävis, au charme incontestable, au caractère de chien, attachante et fougueuse.
Les scénarii sont intelligents et instructifs, avec plusieurs niveaux de lecture. Dans chaque album, on découvre les dérives malsaines de cette organisation extra-terrestre qu’est Sillage et qui nous rappellent trop celles de notre monde : l’exploitation des pauvres par les riches, le cynisme des dirigeants les plus puissants, les errances de la science et tant d’autres.
Enfin, cette série ne s’essouffle pas du tout, malgré les 8, bientôt 9, tomes et séries annexes. En effet, chaque histoire se passe dans des contextes toujours différents (différentes planètes, différents niveaux de technologie, différents peuples et cultures) et parce que les sujets abordés sont toujours renouvelés avec, comme fil conducteur, l’évolution de la psychologie de Nävis. C’est drôlement bien foutu.
Je passe toujours un bon moment à lire et relire mes « Sillage ». Parfois même, la relecture est meilleure que la première lecture, généralement trop rapide et impatiente.
J’ai passé ma collection à plusieurs amis et ils ont tous été conquis… c’est pour moi une très grande fierté.
Après lecture du tome 9 :
Rooo !!! Encore un tome excellent : Nävis s'en prend plein la g... la pauvre petite. J'ai adoré le découpage du début de l'histoire avec plein de petits flash-back. Et même si on se doute de comment l'histoire se termine (rien que la couv' donne beaucoup d'indications), l'histoire reste haletante et prenante. Bravo, encore du bon boulot.
Il est à noter que cette série a effectivement été éditée de deux façons différentes en France, en couleur carton rigide en 14 volumes chez Glénat, le dernier étant plus un art book et en version moyenne taille noir et blanc carton souple chez Glénat aussi appelée Edition Originale en 6 volumes cette fois.
Les deux content la même histoire mais reste à savoir si on préfère la couleur ou pas... Il y a derrière aussi une histoire de moyen puisque, où la version B&W vaut environ 7€ (7x6= 42€) la version couleur, plus prestigieuse bien que bien plus ancienne, est toujours facturée à 15€ le volume (15x14 = 210€).
Je préfère et de loin la version couleur pour tout le soin qu'à été apporté à la colorisation. C'est tout simplement magnifique ! Le premier volume est sorti, si je ne me trompe en 1990 et à le relire maintenant il n'a non seulement pas bougé d'un iota mais reste des plus pertinents quant à l'histoire. L'investissement est certes conséquent mais ce sont 14 volumes dont on se délecte avec une joie immense et ce plusieurs fois, contrairement à certains volumes achetés 5€ et à jeter après lecture.
L'histoire monte en puissance au fur et à mesure des volumes, tout en prenant soin de méticuleusement nous exposer et nous imprégner du back ground des personnages (la scène de la correction par le prof de gym dans le bureau du principal est excellente). Quant à l'intrigue, elle a été maintes et maintes fois reprises pour inspirer des créations plus récentes tellement elle est puissante. La fin est époustouflante aussi bien dans la BD que dans le film.
Pour les adeptes des séries à rallonge, je crois, si je ne me trompe, que ce Monsieur Otomo est aussi à l'origine d'une autre série Mother Sarah que je vous recommande chaudement (ça se passe dans un désert post-apocalyptique ;))
Servi par un dessin superbe et une excellente mise en couleur qui met en valeur toute la beauté de la bd, cette série à déjà de quoi plaire.
Le scénario est habilement travaillé et on se laisse volontiers entraîner dans la quête de survie des protagonistes, ces derniers dont les véritables intentions et caractères sont révélés par petits morceaux (au fil des différents albums). Cela donne un attrait particulier car ils sont définitivement très humains et réalistes.
Ainsi, le genre "film d'horreur" et "île des monstres" est finalement mis au second plan, voire effacé (n'étant pas une fan de ces deux genres, je pense qu'il s'agit d'un point important) par le véritable scénario où les "dinosaures" ne servent que d'éléments déclencheurs pour obliger l'action à démarrer.
Azzash
Alors là, on touche à quelque chose qui, pour moi, est une référence de la BD en matière de vampirisme et de noirceur. Le dessin est particulièrement splendide et il recouvre toute la surface des pages (il n'y a presque jamais de bords blancs), l'histoire est prenante quoiqu'un peu complexe.
Moi qui ai des goûts musicaux très métal, je trouve dans cet univers qu'est "Requiem" toute une imagerie à même de me satisfaire et de satisfaire tout metalleux qui se respecte.
Dans un style moins précis (niveau dessin), j'avais aussi aimé les Chroniques de la lune noire, mais alors là, "Requiem" c'est grandiose.
Enfin bref, ruez-vous sur la lecture de cette histoire palpitante aux multiples rebondissements, vous ne serez pas déçus.
Voici une BD qui, une fois terminée, ne laisse pas indifférent. Une fois de plus, Bezian laisse éclater son talent de dessinateur hors pair au travers de ses pages. Son style nerveux, écorché, renforce la puissance du scénario. Car en fait, le personnage principal de l'histoire n'est autre que Lou, le musicos disparu, que tout le monde recherche. Lou est "L'arlésienne" de cette oeuvre mais aussi le personnage le plus proche du lecteur parce qu'il personnifie la recherche de Soi, la place de chacun en ce bas monde, toutes ces questions que nous nous posons sans toutefois parvenir à trouver de vraies réponses.
L'histoire n'est pas sans rappeler "Les chants de Maldoror" d'un certain Lautréamont tant sa thématique pousse le lecteur à réfléchir au sens de la vie.
Oui, je sais, cela peut paraître pompeux, mais c'est vraiment le sentiment que m'a laissé cette BD après lecture.
Je conseille donc à tous les fans de Bezian, ainsi qu'aux autres, l'achat de cette BD à laquelle je mets sans hésitation la note maximale.
J'adore cette BD. Pour moi, c'est un culte.
La première fois que j'ai lu une BD "Garfield", c'était grâce à ma sœur. Elle en avait acheté déjà 3. Maintenant il y en a 34 dans ma chambre !
Les dessins sont assez simples, mais je trouve qu'ils rendent les gags encore plus comiques !
Les couleurs sont très bien adaptées au livre !
Et les gags que je préfère sont ceux avec les souris ou les araignées !
La vie de Garfield se résume en quelques mots : être le plus égoïste possible, manger autant que l'on veut, botter Odie et dormir !
Mais il ne faut pas croire que Garfield est méchant !
Les dessins animés sont moins bien que les BD.
Régis Loisel est un auteur que je respecte infiniment, à mes yeux "Peter Pan" est aujourd'hui son oeuvre absolue, je considère même que c'est meilleur que la Quête, ce n'est pas peu dire...
Je trouve dommage que certains avis en révèlent autant sur cette magnifique série...
Il est vrai que Loisel explore de nombreux thèmes relatifs aux rêves et à l'imaginaire, que l'on prend plaisir à y penser, à explorer des voies volontairement ouvertes, je pense que le rapport que l'on a avec cette oeuvre en tant que lecteur doit rester intimiste. Peter représente un part de ce que chacun de nous peut être quelque part, il suffit de tourner les pages et se laisser porter. C'est ainsi que je préfère interpréter la lecture de cette BD, plutôt que d'essayer de comprendre ou de découvrir qui est réellement qui dans cette histoire.
Les moments d'émotion ne manquent pas, avec cette oeuvre Loisel exploite une large palette de nos sentiments, c'est un vrai bonheur.
Que dire de tous les personnages qui habitent ces pages, Peter, Clochette et tout les autres, ils sont magnifiques, c'est ce qui me vient à l'esprit, quel plaisir de les avoir pour compagnons d'aventure pendant cette lecture.
Régis Loisel est un dessinateur tout simplement génial, personne comme lui n'arrive à transcender un regard de cette sorte, regardez la vie et la profondeur qui s'en dégage, c'est totalement bluffant. Et les femmes... Je ne trouve pas de qualificatif pour parler correctement de sa façon de dessiner les femmes, toutes en courbes, à la fois voluptueuses et gracieuses, ce sont de véritables chefs-d’œuvre.
"Peter Pan" par Régis Loisel est une BD qu'il est indispensable de posséder, une invitation constante au voyage et au rêve.
JJJ
Attention, chef-d'oeuvre !
Si la plupart des albums de Jason m'ennuient, "Attends" m'a profondément ému de par le sujet (comment vivre quand on se sent responsable d'une erreur qui aurait pu/dû être évitée) et la manière dont il est traité (minimalisme et quotidien).
Une oeuvre unique, inclassable, incomparable, à ne pas manquer.
« Les petits ruisseaux… Sex, drugs and rock’n roll » fait partie de ces bd qui vous donnent une telle pêche qu’il vous est impossible de vous endormir après leur lecture et qu’il ne vous reste plus qu’à mettre votre avis sur BDTheque, histoire de faire baisser le niveau d’excitation.
C’est l’histoire d’Emile, septuagénaire (je pense) à la vie pépère donc peu excitante, qui perd son camarade de pêche, un type qu’il découvre, sur le tard, plus jovial que lui. Cette perte, au lieu de le déprimer, va l'aider à sortir de sa solitude et lui permettre de vivre diverses péripéties et de faire des rencontres qui vont lui redonner goût à la vie.
Les thèmes, tels que la sexualité des personnes du troisième âge ou leur solitude, ont été abordés maintes et maintes fois dans d’autres œuvres. Mais ici, ils sont traités avec tellement d’humour, de tendresse, d’intelligence, de truculence (surtout en ce qui concerne les personnages secondaires) et de simplicité que cette bd est un pur bonheur.
Le dessin m’a, au début, un peu déstabilisé, car il est pauvre en détails, en couleurs, avec des hachures en guise de remplissage. Il faut dire que je ne connaissais de Rabaté que Ibicus, dont le dessin, de magnifiques gouaches (je peux me tromper sur le terme car je suis nul en technique) de camaïeu de gris, était tout à fait différent. Mais ça a l’air d’être un marque de fabrique chez Rabaté de changer de son style de dessin d’une œuvre à l’autre (c’est tout à son honneur). Donc, passée cette première impression mitigée, je me suis mis à aimer ce dessin grâce aux trombines caricaturales des personnages, à leur nez soit en patate, soit exagérément pointus et grâce en fait à la simplicité du trait. Simple, mais efficace.
Pour conclure et pour délirer un peu, je pense que cette œuvre de Rabaté devrait être remboursée par la SECU car elle coûterait moins cher que ces kilos de pilules distribuées aux petits vieux pour lutter contre leurs angoisses de fin de vie. Elle devrait être étudiée à l’école pour clouer le bec aux jeunes (et moins jeunes) cons qui trouvent répugnant que des personnes âgées puissent avoir des rapports sexuels ou même simplement s’embrasser sur la bouche.
Merci M. Rabaté pour cette bd qui donne de la joie de vivre et qui rend moins con.
Ma BD préférée...
En son temps cette série a bouleversé toutes les règles établies dans le monde du comics de super héros, tout ce qui avait été fait avant "Watchmen" venait de prendre une claque monumentale, vingt ans après, que reste-t’il de Watchmen?
Une oeuvre géniale, ayant gardé toute sa puissance évocatrice, une série indémodable, car hors du temps, un monument épique et poétique. C'est l'oeuvre ultime d'Alan Moore qui est aujourd'hui à mes yeux le meilleur scénariste de l'histoire de la BD.
Cette série offre un nombre incalculable de niveaux de lecture, à chaque relecture on en découvre davantage, la construction de l'intrigue est d'une précision digne des meilleurs horlogers. Les personnages principaux sont tous extraordinairement travaillés. L'emblématique Rorschach, justicier vindicatif et complètement dément, poussé par une force peu commune, est impressionnant de complexité. Ce personnage est une énigme à lui tout seul. Quand on pense que le Comédien est largement aussi réussi, qu'il est un personnage au moins aussi ambigu que Rorschach et bien plus obscur, il est totalement fou d'imaginer que dans une même histoire Alan Moore ait pu réussir à créer autant d'icônes... Que dire des autres qui sont tous hallucinants de vérité, le Hibou qui paraît de prime abord quelconque et se révèle être un élément capital, véritable fil rouge dans l'histoire, un homme qui sans cesse réfrène ses émotions. Celui qui reste notre dernière planche de salut dans ce monde gangrené par la démence.
Et tout les autres, que ce soit Laurie Juspeczyk et Doc Manathan qui nous offrent un chapitre d'anthologie sur Mars, Laurie dont la tristesse égale la froideur de Doc Manathan. Que ce soit Ozymandias qui est l'un des plus retors que j'ai jamais vu... Tous les personnages ont un potentiel colossal et une richesse phénoménale.
Et ce n'est que l'un des multiples aspects de "Watchmen", les pistes abondent, les chapitres s'enchaînent merveilleusement, les passages écrits insérés entre les chapitres, qu'ils soient des extraits de romans, des articles, des lettres ou encore des rapports de police, sont non seulement passionnants mais indispensables ! Impossible pour moi de sauter ces entrefilets à la lecture de "Watchmen".
Le traitement du temps dans cette série est d'une importance capitale, l'intrigue est basée sur le rythme d'une horloge, pourtant d'un certain point de vue le temps devient abstrait, le titre même de cette oeuvre est assez évocateur sur ce sujet.
Les passages nous montrant le marchand de journaux, le jeune garçon qui lit l'aventure du pirate qui colle parfaitement au propos de l'instant en arrière fond et qui en plus correspond au déroulement de l'intrigue principale est un coup de génie. Où se trouve la réalité dans "Watchmen" ?
On peut penser après lecture que Dieu est impuissant, l'idéaliste est un assassin, le criminel un sauveur, le fasciste n'est pas celui que l'on croit. Toute vérité est distordue, tous nos calculs s'effondrent en cours de lecture, et la fin est bouleversante. Que j'aimerais aujourd'hui découvrir cette oeuvre pour la première fois... Que j'aimerais un jour connaître les multiples interprétations que l'on peut retirer de cette lecture.
Les dessins de Dave Gibbons sont souvent critiqués, ils sont classiques, ils sont éternels, je ne peux pas imaginer cette histoire illustrée autrement.
Cette série est une oeuvre maîtresse qui arrive à perturber notre prisme de vision et à nous donner un plaisir inégalé. La BD la plus riche que j'ai jamais lue, tout simplement. Je pense qu'il est indispensable de posséder cette BD, ça fait dix ans que je lis "Watchmen", dix ans que mon plaisir est intact.
JJJ
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Sillage
Je ne vais pas faire le pitch de cette série, car la fiche technique le fait très bien. Non, je préfère dire ici tout le bien que j’en pense ! Voilà une série bourrée de qualités. D’abord, elle est fun et très agréable à lire, grâce à son dessin très dynamique et coloré, grâce à un découpage complètement fou (superposition de cases, cases qui débordent, dessin sur une pleine page avec incrustation de cases, planches avec plein de petites cases, etc.), grâce aussi à l’ambiance science-fiction et enfin grâce à cette héroïne, Nävis, au charme incontestable, au caractère de chien, attachante et fougueuse. Les scénarii sont intelligents et instructifs, avec plusieurs niveaux de lecture. Dans chaque album, on découvre les dérives malsaines de cette organisation extra-terrestre qu’est Sillage et qui nous rappellent trop celles de notre monde : l’exploitation des pauvres par les riches, le cynisme des dirigeants les plus puissants, les errances de la science et tant d’autres. Enfin, cette série ne s’essouffle pas du tout, malgré les 8, bientôt 9, tomes et séries annexes. En effet, chaque histoire se passe dans des contextes toujours différents (différentes planètes, différents niveaux de technologie, différents peuples et cultures) et parce que les sujets abordés sont toujours renouvelés avec, comme fil conducteur, l’évolution de la psychologie de Nävis. C’est drôlement bien foutu. Je passe toujours un bon moment à lire et relire mes « Sillage ». Parfois même, la relecture est meilleure que la première lecture, généralement trop rapide et impatiente. J’ai passé ma collection à plusieurs amis et ils ont tous été conquis… c’est pour moi une très grande fierté. Après lecture du tome 9 : Rooo !!! Encore un tome excellent : Nävis s'en prend plein la g... la pauvre petite. J'ai adoré le découpage du début de l'histoire avec plein de petits flash-back. Et même si on se doute de comment l'histoire se termine (rien que la couv' donne beaucoup d'indications), l'histoire reste haletante et prenante. Bravo, encore du bon boulot.
Akira
Il est à noter que cette série a effectivement été éditée de deux façons différentes en France, en couleur carton rigide en 14 volumes chez Glénat, le dernier étant plus un art book et en version moyenne taille noir et blanc carton souple chez Glénat aussi appelée Edition Originale en 6 volumes cette fois. Les deux content la même histoire mais reste à savoir si on préfère la couleur ou pas... Il y a derrière aussi une histoire de moyen puisque, où la version B&W vaut environ 7€ (7x6= 42€) la version couleur, plus prestigieuse bien que bien plus ancienne, est toujours facturée à 15€ le volume (15x14 = 210€). Je préfère et de loin la version couleur pour tout le soin qu'à été apporté à la colorisation. C'est tout simplement magnifique ! Le premier volume est sorti, si je ne me trompe en 1990 et à le relire maintenant il n'a non seulement pas bougé d'un iota mais reste des plus pertinents quant à l'histoire. L'investissement est certes conséquent mais ce sont 14 volumes dont on se délecte avec une joie immense et ce plusieurs fois, contrairement à certains volumes achetés 5€ et à jeter après lecture. L'histoire monte en puissance au fur et à mesure des volumes, tout en prenant soin de méticuleusement nous exposer et nous imprégner du back ground des personnages (la scène de la correction par le prof de gym dans le bureau du principal est excellente). Quant à l'intrigue, elle a été maintes et maintes fois reprises pour inspirer des créations plus récentes tellement elle est puissante. La fin est époustouflante aussi bien dans la BD que dans le film. Pour les adeptes des séries à rallonge, je crois, si je ne me trompe, que ce Monsieur Otomo est aussi à l'origine d'une autre série Mother Sarah que je vous recommande chaudement (ça se passe dans un désert post-apocalyptique ;))
Le Roi des Ronces
Servi par un dessin superbe et une excellente mise en couleur qui met en valeur toute la beauté de la bd, cette série à déjà de quoi plaire. Le scénario est habilement travaillé et on se laisse volontiers entraîner dans la quête de survie des protagonistes, ces derniers dont les véritables intentions et caractères sont révélés par petits morceaux (au fil des différents albums). Cela donne un attrait particulier car ils sont définitivement très humains et réalistes. Ainsi, le genre "film d'horreur" et "île des monstres" est finalement mis au second plan, voire effacé (n'étant pas une fan de ces deux genres, je pense qu'il s'agit d'un point important) par le véritable scénario où les "dinosaures" ne servent que d'éléments déclencheurs pour obliger l'action à démarrer. Azzash
Requiem - Chevalier Vampire
Alors là, on touche à quelque chose qui, pour moi, est une référence de la BD en matière de vampirisme et de noirceur. Le dessin est particulièrement splendide et il recouvre toute la surface des pages (il n'y a presque jamais de bords blancs), l'histoire est prenante quoiqu'un peu complexe. Moi qui ai des goûts musicaux très métal, je trouve dans cet univers qu'est "Requiem" toute une imagerie à même de me satisfaire et de satisfaire tout metalleux qui se respecte. Dans un style moins précis (niveau dessin), j'avais aussi aimé les Chroniques de la lune noire, mais alors là, "Requiem" c'est grandiose. Enfin bref, ruez-vous sur la lecture de cette histoire palpitante aux multiples rebondissements, vous ne serez pas déçus.
Chien Rouge Chien Noir
Voici une BD qui, une fois terminée, ne laisse pas indifférent. Une fois de plus, Bezian laisse éclater son talent de dessinateur hors pair au travers de ses pages. Son style nerveux, écorché, renforce la puissance du scénario. Car en fait, le personnage principal de l'histoire n'est autre que Lou, le musicos disparu, que tout le monde recherche. Lou est "L'arlésienne" de cette oeuvre mais aussi le personnage le plus proche du lecteur parce qu'il personnifie la recherche de Soi, la place de chacun en ce bas monde, toutes ces questions que nous nous posons sans toutefois parvenir à trouver de vraies réponses. L'histoire n'est pas sans rappeler "Les chants de Maldoror" d'un certain Lautréamont tant sa thématique pousse le lecteur à réfléchir au sens de la vie. Oui, je sais, cela peut paraître pompeux, mais c'est vraiment le sentiment que m'a laissé cette BD après lecture. Je conseille donc à tous les fans de Bezian, ainsi qu'aux autres, l'achat de cette BD à laquelle je mets sans hésitation la note maximale.
Garfield
J'adore cette BD. Pour moi, c'est un culte. La première fois que j'ai lu une BD "Garfield", c'était grâce à ma sœur. Elle en avait acheté déjà 3. Maintenant il y en a 34 dans ma chambre ! Les dessins sont assez simples, mais je trouve qu'ils rendent les gags encore plus comiques ! Les couleurs sont très bien adaptées au livre ! Et les gags que je préfère sont ceux avec les souris ou les araignées ! La vie de Garfield se résume en quelques mots : être le plus égoïste possible, manger autant que l'on veut, botter Odie et dormir ! Mais il ne faut pas croire que Garfield est méchant ! Les dessins animés sont moins bien que les BD.
Peter Pan
Régis Loisel est un auteur que je respecte infiniment, à mes yeux "Peter Pan" est aujourd'hui son oeuvre absolue, je considère même que c'est meilleur que la Quête, ce n'est pas peu dire... Je trouve dommage que certains avis en révèlent autant sur cette magnifique série... Il est vrai que Loisel explore de nombreux thèmes relatifs aux rêves et à l'imaginaire, que l'on prend plaisir à y penser, à explorer des voies volontairement ouvertes, je pense que le rapport que l'on a avec cette oeuvre en tant que lecteur doit rester intimiste. Peter représente un part de ce que chacun de nous peut être quelque part, il suffit de tourner les pages et se laisser porter. C'est ainsi que je préfère interpréter la lecture de cette BD, plutôt que d'essayer de comprendre ou de découvrir qui est réellement qui dans cette histoire. Les moments d'émotion ne manquent pas, avec cette oeuvre Loisel exploite une large palette de nos sentiments, c'est un vrai bonheur. Que dire de tous les personnages qui habitent ces pages, Peter, Clochette et tout les autres, ils sont magnifiques, c'est ce qui me vient à l'esprit, quel plaisir de les avoir pour compagnons d'aventure pendant cette lecture. Régis Loisel est un dessinateur tout simplement génial, personne comme lui n'arrive à transcender un regard de cette sorte, regardez la vie et la profondeur qui s'en dégage, c'est totalement bluffant. Et les femmes... Je ne trouve pas de qualificatif pour parler correctement de sa façon de dessiner les femmes, toutes en courbes, à la fois voluptueuses et gracieuses, ce sont de véritables chefs-d’œuvre. "Peter Pan" par Régis Loisel est une BD qu'il est indispensable de posséder, une invitation constante au voyage et au rêve. JJJ
Attends
Attention, chef-d'oeuvre ! Si la plupart des albums de Jason m'ennuient, "Attends" m'a profondément ému de par le sujet (comment vivre quand on se sent responsable d'une erreur qui aurait pu/dû être évitée) et la manière dont il est traité (minimalisme et quotidien). Une oeuvre unique, inclassable, incomparable, à ne pas manquer.
Les Petits Ruisseaux
« Les petits ruisseaux… Sex, drugs and rock’n roll » fait partie de ces bd qui vous donnent une telle pêche qu’il vous est impossible de vous endormir après leur lecture et qu’il ne vous reste plus qu’à mettre votre avis sur BDTheque, histoire de faire baisser le niveau d’excitation. C’est l’histoire d’Emile, septuagénaire (je pense) à la vie pépère donc peu excitante, qui perd son camarade de pêche, un type qu’il découvre, sur le tard, plus jovial que lui. Cette perte, au lieu de le déprimer, va l'aider à sortir de sa solitude et lui permettre de vivre diverses péripéties et de faire des rencontres qui vont lui redonner goût à la vie. Les thèmes, tels que la sexualité des personnes du troisième âge ou leur solitude, ont été abordés maintes et maintes fois dans d’autres œuvres. Mais ici, ils sont traités avec tellement d’humour, de tendresse, d’intelligence, de truculence (surtout en ce qui concerne les personnages secondaires) et de simplicité que cette bd est un pur bonheur. Le dessin m’a, au début, un peu déstabilisé, car il est pauvre en détails, en couleurs, avec des hachures en guise de remplissage. Il faut dire que je ne connaissais de Rabaté que Ibicus, dont le dessin, de magnifiques gouaches (je peux me tromper sur le terme car je suis nul en technique) de camaïeu de gris, était tout à fait différent. Mais ça a l’air d’être un marque de fabrique chez Rabaté de changer de son style de dessin d’une œuvre à l’autre (c’est tout à son honneur). Donc, passée cette première impression mitigée, je me suis mis à aimer ce dessin grâce aux trombines caricaturales des personnages, à leur nez soit en patate, soit exagérément pointus et grâce en fait à la simplicité du trait. Simple, mais efficace. Pour conclure et pour délirer un peu, je pense que cette œuvre de Rabaté devrait être remboursée par la SECU car elle coûterait moins cher que ces kilos de pilules distribuées aux petits vieux pour lutter contre leurs angoisses de fin de vie. Elle devrait être étudiée à l’école pour clouer le bec aux jeunes (et moins jeunes) cons qui trouvent répugnant que des personnes âgées puissent avoir des rapports sexuels ou même simplement s’embrasser sur la bouche. Merci M. Rabaté pour cette bd qui donne de la joie de vivre et qui rend moins con.
Watchmen
Ma BD préférée... En son temps cette série a bouleversé toutes les règles établies dans le monde du comics de super héros, tout ce qui avait été fait avant "Watchmen" venait de prendre une claque monumentale, vingt ans après, que reste-t’il de Watchmen? Une oeuvre géniale, ayant gardé toute sa puissance évocatrice, une série indémodable, car hors du temps, un monument épique et poétique. C'est l'oeuvre ultime d'Alan Moore qui est aujourd'hui à mes yeux le meilleur scénariste de l'histoire de la BD. Cette série offre un nombre incalculable de niveaux de lecture, à chaque relecture on en découvre davantage, la construction de l'intrigue est d'une précision digne des meilleurs horlogers. Les personnages principaux sont tous extraordinairement travaillés. L'emblématique Rorschach, justicier vindicatif et complètement dément, poussé par une force peu commune, est impressionnant de complexité. Ce personnage est une énigme à lui tout seul. Quand on pense que le Comédien est largement aussi réussi, qu'il est un personnage au moins aussi ambigu que Rorschach et bien plus obscur, il est totalement fou d'imaginer que dans une même histoire Alan Moore ait pu réussir à créer autant d'icônes... Que dire des autres qui sont tous hallucinants de vérité, le Hibou qui paraît de prime abord quelconque et se révèle être un élément capital, véritable fil rouge dans l'histoire, un homme qui sans cesse réfrène ses émotions. Celui qui reste notre dernière planche de salut dans ce monde gangrené par la démence. Et tout les autres, que ce soit Laurie Juspeczyk et Doc Manathan qui nous offrent un chapitre d'anthologie sur Mars, Laurie dont la tristesse égale la froideur de Doc Manathan. Que ce soit Ozymandias qui est l'un des plus retors que j'ai jamais vu... Tous les personnages ont un potentiel colossal et une richesse phénoménale. Et ce n'est que l'un des multiples aspects de "Watchmen", les pistes abondent, les chapitres s'enchaînent merveilleusement, les passages écrits insérés entre les chapitres, qu'ils soient des extraits de romans, des articles, des lettres ou encore des rapports de police, sont non seulement passionnants mais indispensables ! Impossible pour moi de sauter ces entrefilets à la lecture de "Watchmen". Le traitement du temps dans cette série est d'une importance capitale, l'intrigue est basée sur le rythme d'une horloge, pourtant d'un certain point de vue le temps devient abstrait, le titre même de cette oeuvre est assez évocateur sur ce sujet. Les passages nous montrant le marchand de journaux, le jeune garçon qui lit l'aventure du pirate qui colle parfaitement au propos de l'instant en arrière fond et qui en plus correspond au déroulement de l'intrigue principale est un coup de génie. Où se trouve la réalité dans "Watchmen" ? On peut penser après lecture que Dieu est impuissant, l'idéaliste est un assassin, le criminel un sauveur, le fasciste n'est pas celui que l'on croit. Toute vérité est distordue, tous nos calculs s'effondrent en cours de lecture, et la fin est bouleversante. Que j'aimerais aujourd'hui découvrir cette oeuvre pour la première fois... Que j'aimerais un jour connaître les multiples interprétations que l'on peut retirer de cette lecture. Les dessins de Dave Gibbons sont souvent critiqués, ils sont classiques, ils sont éternels, je ne peux pas imaginer cette histoire illustrée autrement. Cette série est une oeuvre maîtresse qui arrive à perturber notre prisme de vision et à nous donner un plaisir inégalé. La BD la plus riche que j'ai jamais lue, tout simplement. Je pense qu'il est indispensable de posséder cette BD, ça fait dix ans que je lis "Watchmen", dix ans que mon plaisir est intact. JJJ