Bézian !!! Un très grand auteur dans un monde où bien malheureusement il est trop méconnu.
Tous les ingrédients du spiritisme et du diabolisme sont présents dans cette BD. Ce qui fait de cette série un culte, et de très loin, du fantastique. Les rapports consanguins, les rites et l'ambiance démontrent, à mon sens, une telle puissance narrative que cette série devrait faire partie de la culture française (surtout pour la religion). On voit clairement de quels romans s'est inspiré Bézian et en regardant bien tous les symboles qui en découlent.
Vraiment de la très grande littérature !!!!
A la fois si proches et si éloignés...
On ne connaît pas assez les sourds, leurs vies, leurs problèmes. "Paroles de sourds" lève un coin du voile en nous transmettant les témoignages de différentes personnes au contact du monde du silence (sourds, enfants de sourds, interprètes), grâce à une belle brochette d'auteurs (Davodeau, Larcenet, etc. - on y apprend même que Christin est malentendant !). C'est parfois drôle, souvent dramatique, toujours intéressant, et quelques fois carrément bouleversant.
Preuve, si l'on en manquait encore, que la BD peut toucher le coeur avec peu de choses. En ces temps de surproduction envahissant les étals d'albums insignifiants qui finiront rapidement au pilon, on en vient à regretter qu'il n'y ait pas plus de BD de ce genre nous faisant découvrir notre société dans toute sa diversité et dans toute sa richesse.
Je suis tout à fait d'accord avec Ro !
Vehlmann a signé un récit à la fois captivant et intelligent, drôle et profond. Qui plus est, cet album est superbement mis en image par Duchazeau, dont le dessin est devenu beaucoup plus personnel (depuis La nuit de l'inca, par exemple), avec de très belles variations de style.
Cela faisait longtemps qu'une BD ne m'avait pas autant enthousiasmé !
Je viens de finir la lecture du tome 4, et que dire... AAAARGH! La suite vite.
Au fil des volumes le ton devient plus noir, l'humour est toujours là, mais les thèmes abordés plus nombreux et plus complexes qu'il n'y paraissait au début. On touche au drame, mais David De thuin a l'élégance de ne pas faire dans le pathos, il sait parfaitement distiller les émotions sans nous manipuler, c'est là le travail d'un artiste majeur de la bande dessinée.
Il est bien supérieur à Trondheim (pourquoi le comparer d'ailleurs, parce qu'il dessine des animaux ? Je vois plus chez De thuin l'influence de Macherot que de Trondheim (plus sous l'influence de Carl Barks lui), parce qu'il est profondément humaniste, à l'écoute des émotions de la vie (alors que Trondheim est dans l'épate, le m'as-tu-vu, le bon mot à tout prix) et il sait rendre ce qui fait que la vie est belle malgré tout, dans une histoire teintée de fantastique, ludique, drôle et infiniment intelligente.
C'est cette intelligence qui me fait rapprocher David De Thuin de Gipi. Deux artistes majeurs qui ont compris la nature humaine et savent la rendre sous le médium le plus parfait : la bande dessinée.
Si j'avais dû me fier à la seule couverture qui ne paie vraiment pas de mine, j'admets que je ne me serais pas intéressé à cette BD. Par chance, j'avais déjà beaucoup apprécié les deux oeuvres précédentes des deux auteurs : La nuit de l'inca et Dieu qui pue, Dieu qui pète. Grâce à cela, je ne suis pas passé à côté de ce bijou d'intelligence et d'imagination !
Le dessin de Duchazeau est assez typé. D'aucuns le comparent à celui de Sfar ou Blutch, moi je lui trouve un style bien personnel. Trait fin, beaucoup de hachures, quelques ombrages, il donne à mes yeux une atmosphère éthérée et magique qui relève le récit puisque c'est exactement ce qui lui convient ici. Quelques cases et planches travaillées - décors de Bagdad, de villes indiennes ou de palais des mille et une nuits - sont formidables. D'autres cases sont un peu plus épurées et font davantage ressortir leurs couleurs un peu trop simples : elles me plaisent un peu moins.
Mais dans l'ensemble, j'aime.
Ceci dit, je dois avouer que c'est surtout le scénario que j'admire dans cet album. Bourré d'intelligence, il surprend le lecteur à chaque page, chaque dialogue. Pourtant, le récit prend le choix difficile de raconter toute l'histoire dès le début par la prédiction irréfutable d'une devineresse. Mais c'est pour mieux contourner les prévisions, étonner le lecteur, permettre une narration que je considère comme parfaite de concision et de densité.
Il se base essentiellement sur 5 personnages excellents, très différents et forcément complémentaires. Leurs dialogues regorgent de perspicacité mais aussi de beaucoup d'humour, un humour frais et moderne.
L'intrigue s'attache en outre à réfléchir sur l'art du conteur, que l'on peut bien sûr rapprocher de celui de tout écrivain, cinéaste ou auteur de BD de nos jours. Comment chaque conteur s'adapte-t-il à son public, comment peut-il espérer faire changer l'esprit de ses auditeurs, le peut-il seulement, quelle est la force ou les pouvoirs d'un conte, comment peuvent-ils se présenter pour toujours évoluer ou se répéter inlassablement avec la même force,... Tant de réflexions qui passent avec douceur dans un récit captivant qui peut s'apprécier aussi bien sur l'aspect de l'aventure, de l'humour ou de la simple relation entre les personnages que sur le plan du débat d'idées.
64 pages d'un récit dense, admirable à tous points de vue, doux et léger, dur et lucide, drôle et intelligent, aventureux et bavard. Une mine d'intelligence et d'imagination.
Chapeau messieurs Vehlmann et Duchazeau !
Très difficile de poster son avis car cette BD sous un premier abord classique, est simplement exceptionnelle à la lecture. Quelle leçon pour nous lecteurs ! Eh oui, nous pouvons encore être surpris par la virtuosité d'un auteur/artiste.
J'ai eu un bonheur immense, comparable à un gamin qui lit son premier bouquin, à découvrir cette histoire hilarante ET métaphysique (ou pataphysique, je ne sais plus).
Allez vite lire car aucun avis ne peut retranscrire ce que vous découvrirez !
Une série qui, à son tome 20, ne perd pas de son intérêt ni de son intrigue. Urasawa a été encensé avec Monster. 20th est sans doute supérieur dans bien des domaines. Les personnages ont tous une part d'ombre (Otcho et son fils, Kenji et son groupe, Maruo et sa fuite...) et se révèlent tous des héros ordinaires... Bref, c'est du bonheur !
Je crois que tout a été déjà plus ou moins dit sur cette bd... mon avis ne changera pas grand chose.
En tous cas les dialogues sont vraiment très savoureux, l'histoire excellente et les dessins vraiment réussis.
A acheter les yeux fermés.
Cette série est vraiment bien.
Même si dans les 9 premiers tomes, ce n'est que des petites histoires, Zep a su se rattraper sur les gags vraiment pliants.
C'est un grand culte.
Mes préférées sont les Bd formant une seule histoire.
Dépression, mélancolie, angoisse profonde …
Je ne suis qu’au douzième opus, mais déjà, j’envisage les futurs symptômes de manque.
Pourtant, comme l’enfant piochant frénétiquement dans le bocal de friandises qui finit inexorablement par se vider, je dévore les strips sans pouvoir me contrôler, chaque bouchée m’entraînant un peu plus loin vers la fin inéluctable de la série.
L’accoutumance est bien là ! Les pérégrinations du diabolique gamin et de son tigre en peluche sont devenus mon paradis – pas tout à fait – artificiel, ma dose quotidienne de bonheur.
À travers l’imaginaire, les péripéties et les interrogations artisticoscientificohumanistes de l’hyperactif et génial sale gosse, Bill Watterson distribue des délices. Prenant pour prétexte une vingtaine de thèmes récurrents (l’école, la télé, les monstres, la baby-sitter, la cantine, les alter ego de Calvin, les bonhommes de neige, les vertigineuses descentes en luge, …), il aborde une multitude de sujets contemporains, en explorant et stimulant au passage, l’infinie palette de nos sentiments. Il nous invite à la réflexion, puis nous transforme, à l’envie, en spectateur attendri, amusé ou franchement rigolard à de savoureux gags purement visuels.
C’est juste, dynamique, efficace et terriblement jubilatoire !
Pour faire simple : « Calvin et Hobbes » ça fait réfléchir la tête, ça fait rigoler la bouche, ça fait battre le p’tit coeur …et tout ça, ça fait très beaucoup énormément du bien !!
« La meilleure preuve qu’il existe des formes de vie intelligente quelque part dans l’Univers, c’est qu’aucune n’a essayé de nous contacter »
Calvin
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Adam Sarlech
Bézian !!! Un très grand auteur dans un monde où bien malheureusement il est trop méconnu. Tous les ingrédients du spiritisme et du diabolisme sont présents dans cette BD. Ce qui fait de cette série un culte, et de très loin, du fantastique. Les rapports consanguins, les rites et l'ambiance démontrent, à mon sens, une telle puissance narrative que cette série devrait faire partie de la culture française (surtout pour la religion). On voit clairement de quels romans s'est inspiré Bézian et en regardant bien tous les symboles qui en découlent. Vraiment de la très grande littérature !!!!
Paroles de sourds
A la fois si proches et si éloignés... On ne connaît pas assez les sourds, leurs vies, leurs problèmes. "Paroles de sourds" lève un coin du voile en nous transmettant les témoignages de différentes personnes au contact du monde du silence (sourds, enfants de sourds, interprètes), grâce à une belle brochette d'auteurs (Davodeau, Larcenet, etc. - on y apprend même que Christin est malentendant !). C'est parfois drôle, souvent dramatique, toujours intéressant, et quelques fois carrément bouleversant. Preuve, si l'on en manquait encore, que la BD peut toucher le coeur avec peu de choses. En ces temps de surproduction envahissant les étals d'albums insignifiants qui finiront rapidement au pilon, on en vient à regretter qu'il n'y ait pas plus de BD de ce genre nous faisant découvrir notre société dans toute sa diversité et dans toute sa richesse.
Les Cinq Conteurs de Bagdad
Je suis tout à fait d'accord avec Ro ! Vehlmann a signé un récit à la fois captivant et intelligent, drôle et profond. Qui plus est, cet album est superbement mis en image par Duchazeau, dont le dessin est devenu beaucoup plus personnel (depuis La nuit de l'inca, par exemple), avec de très belles variations de style. Cela faisait longtemps qu'une BD ne m'avait pas autant enthousiasmé !
Le Roi des bourdons
Je viens de finir la lecture du tome 4, et que dire... AAAARGH! La suite vite. Au fil des volumes le ton devient plus noir, l'humour est toujours là, mais les thèmes abordés plus nombreux et plus complexes qu'il n'y paraissait au début. On touche au drame, mais David De thuin a l'élégance de ne pas faire dans le pathos, il sait parfaitement distiller les émotions sans nous manipuler, c'est là le travail d'un artiste majeur de la bande dessinée. Il est bien supérieur à Trondheim (pourquoi le comparer d'ailleurs, parce qu'il dessine des animaux ? Je vois plus chez De thuin l'influence de Macherot que de Trondheim (plus sous l'influence de Carl Barks lui), parce qu'il est profondément humaniste, à l'écoute des émotions de la vie (alors que Trondheim est dans l'épate, le m'as-tu-vu, le bon mot à tout prix) et il sait rendre ce qui fait que la vie est belle malgré tout, dans une histoire teintée de fantastique, ludique, drôle et infiniment intelligente. C'est cette intelligence qui me fait rapprocher David De Thuin de Gipi. Deux artistes majeurs qui ont compris la nature humaine et savent la rendre sous le médium le plus parfait : la bande dessinée.
Les Cinq Conteurs de Bagdad
Si j'avais dû me fier à la seule couverture qui ne paie vraiment pas de mine, j'admets que je ne me serais pas intéressé à cette BD. Par chance, j'avais déjà beaucoup apprécié les deux oeuvres précédentes des deux auteurs : La nuit de l'inca et Dieu qui pue, Dieu qui pète. Grâce à cela, je ne suis pas passé à côté de ce bijou d'intelligence et d'imagination ! Le dessin de Duchazeau est assez typé. D'aucuns le comparent à celui de Sfar ou Blutch, moi je lui trouve un style bien personnel. Trait fin, beaucoup de hachures, quelques ombrages, il donne à mes yeux une atmosphère éthérée et magique qui relève le récit puisque c'est exactement ce qui lui convient ici. Quelques cases et planches travaillées - décors de Bagdad, de villes indiennes ou de palais des mille et une nuits - sont formidables. D'autres cases sont un peu plus épurées et font davantage ressortir leurs couleurs un peu trop simples : elles me plaisent un peu moins. Mais dans l'ensemble, j'aime. Ceci dit, je dois avouer que c'est surtout le scénario que j'admire dans cet album. Bourré d'intelligence, il surprend le lecteur à chaque page, chaque dialogue. Pourtant, le récit prend le choix difficile de raconter toute l'histoire dès le début par la prédiction irréfutable d'une devineresse. Mais c'est pour mieux contourner les prévisions, étonner le lecteur, permettre une narration que je considère comme parfaite de concision et de densité. Il se base essentiellement sur 5 personnages excellents, très différents et forcément complémentaires. Leurs dialogues regorgent de perspicacité mais aussi de beaucoup d'humour, un humour frais et moderne. L'intrigue s'attache en outre à réfléchir sur l'art du conteur, que l'on peut bien sûr rapprocher de celui de tout écrivain, cinéaste ou auteur de BD de nos jours. Comment chaque conteur s'adapte-t-il à son public, comment peut-il espérer faire changer l'esprit de ses auditeurs, le peut-il seulement, quelle est la force ou les pouvoirs d'un conte, comment peuvent-ils se présenter pour toujours évoluer ou se répéter inlassablement avec la même force,... Tant de réflexions qui passent avec douceur dans un récit captivant qui peut s'apprécier aussi bien sur l'aspect de l'aventure, de l'humour ou de la simple relation entre les personnages que sur le plan du débat d'idées. 64 pages d'un récit dense, admirable à tous points de vue, doux et léger, dur et lucide, drôle et intelligent, aventureux et bavard. Une mine d'intelligence et d'imagination. Chapeau messieurs Vehlmann et Duchazeau !
Julius Corentin Acquefacques
Très difficile de poster son avis car cette BD sous un premier abord classique, est simplement exceptionnelle à la lecture. Quelle leçon pour nous lecteurs ! Eh oui, nous pouvons encore être surpris par la virtuosité d'un auteur/artiste. J'ai eu un bonheur immense, comparable à un gamin qui lit son premier bouquin, à découvrir cette histoire hilarante ET métaphysique (ou pataphysique, je ne sais plus). Allez vite lire car aucun avis ne peut retranscrire ce que vous découvrirez !
20th Century Boys
Une série qui, à son tome 20, ne perd pas de son intérêt ni de son intrigue. Urasawa a été encensé avec Monster. 20th est sans doute supérieur dans bien des domaines. Les personnages ont tous une part d'ombre (Otcho et son fils, Kenji et son groupe, Maruo et sa fuite...) et se révèlent tous des héros ordinaires... Bref, c'est du bonheur !
De Cape et de Crocs
Je crois que tout a été déjà plus ou moins dit sur cette bd... mon avis ne changera pas grand chose. En tous cas les dialogues sont vraiment très savoureux, l'histoire excellente et les dessins vraiment réussis. A acheter les yeux fermés.
Titeuf
Cette série est vraiment bien. Même si dans les 9 premiers tomes, ce n'est que des petites histoires, Zep a su se rattraper sur les gags vraiment pliants. C'est un grand culte. Mes préférées sont les Bd formant une seule histoire.
Calvin et Hobbes
Dépression, mélancolie, angoisse profonde … Je ne suis qu’au douzième opus, mais déjà, j’envisage les futurs symptômes de manque. Pourtant, comme l’enfant piochant frénétiquement dans le bocal de friandises qui finit inexorablement par se vider, je dévore les strips sans pouvoir me contrôler, chaque bouchée m’entraînant un peu plus loin vers la fin inéluctable de la série. L’accoutumance est bien là ! Les pérégrinations du diabolique gamin et de son tigre en peluche sont devenus mon paradis – pas tout à fait – artificiel, ma dose quotidienne de bonheur. À travers l’imaginaire, les péripéties et les interrogations artisticoscientificohumanistes de l’hyperactif et génial sale gosse, Bill Watterson distribue des délices. Prenant pour prétexte une vingtaine de thèmes récurrents (l’école, la télé, les monstres, la baby-sitter, la cantine, les alter ego de Calvin, les bonhommes de neige, les vertigineuses descentes en luge, …), il aborde une multitude de sujets contemporains, en explorant et stimulant au passage, l’infinie palette de nos sentiments. Il nous invite à la réflexion, puis nous transforme, à l’envie, en spectateur attendri, amusé ou franchement rigolard à de savoureux gags purement visuels. C’est juste, dynamique, efficace et terriblement jubilatoire ! Pour faire simple : « Calvin et Hobbes » ça fait réfléchir la tête, ça fait rigoler la bouche, ça fait battre le p’tit coeur …et tout ça, ça fait très beaucoup énormément du bien !! « La meilleure preuve qu’il existe des formes de vie intelligente quelque part dans l’Univers, c’est qu’aucune n’a essayé de nous contacter » Calvin