Une planète quelque peu semblable à la terre, colonisée par une expédition terrienne qui a perdu le contact avec sa base, voilà la toile de l'histoire. Sa faune reste un mystère pour les colonisateurs, et un jour, un village entier est détruit par un animal inconnu qui doit posséder des proportions inquiétantes.
Les survivants chercheront la vérité, croisant des parias pourchassés par l'état totalitaire qui s'est développé sur Aldébaran.
Peu de séries de science-fiction ont opposé directement l'homme contre la nature qu'il découvre lors de voyages dans l'espace, du moins après son installation.
Ici, Léo maîtrise son sujet, dévoilant peu sa "mantrisse", cet animal fantastique aux proportions inquiétantes qui se révèle aussi d'une intelligence rare. Il exerce ainsi une fascination en jouant sur le mystère, tout en donnant des coups de pattes aux travers humains.
Les rapports sociologiques sont étudiés, un peu longuement parfois, mais donnent une épaisseur et une maturité remarquable aux histoires.
Ici, aucun effet facile n'est employé, rien n'est sacrifié au spectaculaire, ce qui n'empêche pas de belles prouesses graphiques qui raviront les amateurs du genre.
Le seul reproche à faire, c'est peut-être un épilogue un peu incertain, mais c'est pour mieux savourer le cycle suivant Bételgeuse. En tout cas, cette sorte de fable écologique renouvelle tranquillement le genre, et mérite qu'on la considère comme une oeuvre majeure.
Alors là je vous trouve trop sévères. Pour ma part je suis d'accord avec le dernier avis. Cette BD a un vrai charme... Tous les ingrédients sont réunis, ça me rappelle l'age d'or du magazine "Métal Hurlant" - pas de tabou, tout y est montré, le gore comme le porno. Le scénar est franchement pas mal et on se laisse agréablement charmer dans ce mélange de phantasmes, de cruauté, de sexe, d'onirisme, d'esthétisme industriel, et de science-fiction bien barré. Et le tout tient bien la route.
Le côté "virginal" de Druuna - et oui ! - (par rapport à ce monde maladif) est une chose assez amusante et osée - et oui il y a quand même pas mal d'humour là-dedans, il ne faut pas tout prendre au sérieux. Voilà un délicieux divertissement, bien vicieux de surcroît. J'adore les dessins, et j'avoue que Druuna, ben moi j'ai beaucoup de sympathie pour elle, je sais pas mais vous êtes un peu difficiles quand même.
Franchement cette BD me semble (malheureusement) unique en son genre. L'absence de moralité, voilà peut-être ce qui en fait une oeuvre culte !
Pourquoi reprocher l'aspect documentaire et historique de cette série ? La bande dessinée ne pourrait-elle donc pas se permettre d'être documentée et pédagogique pour n'offrir que des feuilletons sans âme ne s'appuyant sur aucune réalité !
Plongée irréprochable dans les remous des guerres de religions, cette série présente Günther et Pritz, deux mercenaires allemands qui se trouvent mêlés à une tentative d'attentat contre Henri IV dont ils deviennent des fidèles chargés de missions dangereuses.
Daniel Bardet écrit des intrigues basées sur des épisodes de ces conflits religieux qui permettent de redécouvrir une réalité âpre et violente. Ses savoureux dialogues sont bien évidemment sa plus grande réussite, s'adaptant au vieux français pour un plus grand parfum d'authenticité. Ils se révèlent très accessibles si l'on accepte d'entrer dans le jeu du scénariste car ils sont succulents, très imagés et pleins d'humour, de véritables merveilles pour qui aime la lecture.
Le travail de Dermaut permet de mesurer la documentation du tandem d'auteurs grâce à la précision des lieux explorés et de la reconstitution. Le trait parfois maladroit et rigide du début évolue de plus en plus vers un style personnel et plein de fougue. Chaque personnage est travaillé physiquement, ce qui achève de lui donner une personnalité ébauchée par la magie des dialogues.
Les deux héros, eux-mêmes, sont remarquablement cernés, se révélant bien loin d'être des enfants de choeur mais finalement plus idéalistes qu'il n'y paraît.
Goepfert prend le relais du dessin au tome 13. Il possède son propre style, différent de son prédécesseur. Il ne démérite pas pour croquer ses personnages, et même s'il est parfois difficile de s'adapter à un nouveau dessin dissemblable de celui qui a pendant longtemps fait le sel de cette série, sa reprise est sans doute la meilleure que l'on pouvait espérer.
Un classique tout simplement qui possède une identité très forte et qu'il est indispensable de connaître.
Voila un Moyen-Âge bien sombre, bien noir ; autant le dire, j’ai adoré "Berserk", bien que le dessin m’ait un peu rebuté. Mais on finit par s’habituer aux traits de l’auteur.
L’histoire est rondement menée avec son lot de surprises.
Avec des scènes de batailles magnifiques, "Berserk" fait penser un peu à Conan le barbare mais à une autre époque et vraiment plus violent, sauf qu'à chaque tome de Conan il y avait une nouvelle mission.
Dans "Berserk", les thèmes collent parfaitement à l’univers moyenâgeux, à savoir famine, guerres incessantes, intégrisme religieux, sorcellerie.
"Berserk" possède un bestiaire fantastique incroyable, des monstres et démons sortis d'on ne sait où.
Si vous aimez l’héroic fantasy, la médiéval fantasy, les univers cauchemardesques, il ne faut absolument pas rater ce monument qu’est "Berserk". Ah ! J’allais oublier, il y a des scènes sexuelles plus ou mois explicites : « viols ou scènes d’amour consentantes » alors ce manga s’adresse à un public mature.
"L’habitant de l’infini" est l’un des meilleurs mangas de sabre, c’est un manga plein de qualités, riche sur le plan scénaristique, et sur le plan visuel c’est une pure merveille. Certes, Manji est immortel mais il n'est pas invincible comme dans plein de mangas ; dire que les méchants n'auront jamais le dessus c’est absolument faux.
"L’habitant de l’infini" n’est pas seulement une histoire de vengeance, c’est bien plus que cela : une histoire riche en rebondissements et en révélations.
Je ne cherche pas à convaincre ceux qui n'aiment pas ce manga ; mais pour les autres, ceux qui aiment le Japon féodal, c’est un manga qu’il faut avoir dans sa bdthèque.
Que dire sur cette série, si ce n'est que scénaristiquement elle ne fait pas dans la dentelle : un tueur face à sa conscience tentant de ne pas devenir complètement cinglé (on pourrait éventuellement faire un parallèle avec Taxi driver de Scorcese).
Et les dessins à la fois simples et complexes (je me comprends).
Bref le tueur est une série dans laquelle on se perd dès les premières pages.
Je suis tout à fait d’accord avec Katz (du moins pour la partie que j’ai lu :) ).
Astérix, c’est une Bd référence, un humour ravageur, et un dessin qui après deux tomes plutôt à tâtons, est devenu vraiment convaincant.
Contrairement à nombre de critiques, j’apprécie autant les Bd signées post-Goscinny (Mis à part le dernier tome : ‘Le ciel lui tombe sur la tête’).
Voilà the Bd franco-belge culte.
Je tiens juste à donner mon soutien inconditionnel à ce monument de la BD. Après lecture des 2 premiers tomes, on se dit que c'est déjà très fort. Dessins impeccables, un autre monde avec une organisation politico-sociale pensée dans les moindres détails, femmes de grande beauté, action et suspense, flore et faune atypiques, amours et amitiés, trahison et pardon... Tout y est.
Puis le tome 3 arrive dans les bacs. Et là, rebelote. On change tout et on suit la même recette : dessin toujours aussi méticuleux, encore un autre monde, avec d'autres moeurs, d'autres saisons, et toujours de l'action, du suspense, un amour contrarié, etc, etc...
Cette série est un must et mérite amplement tout le bien que les posteurs en pense !
Une superbe série sur les apaches et les indiens pueblos au contact avec les conquistadors.
Une période historique bien rarement traitée, et ici c'est fait de main de maître.
C'est très humain, le ton est juste sans surenchère d'action ou de "grand spectacle", mais qu'est-ce que ça m'a fait rêver !
Enfin!, on pouvait presque toucher du doigt le monde indien tel qu'il a pu être avant les influences Européennes. C’est à dire alors qu'ils ne connaissaient ni armes à feu, ni même le cheval ! (Qui n'existait pas en Amérique et a été importé par les conquistadors.)
Seul petit bémol, le dessin est superbe et d'un style unique, sauf dans les 2 derniers albums où sa qualité baisse nettement. Le dessin est moins précis, les décors moins présents. Mais ça n'enlève rien à la qualité de l'histoire.
Unique est bien le mot qui caractérise cette série, autant par le sujet traité que par l'esthétique. Et c'est la raison pour laquelle je la qualifie de culte; en y ajoutant le fait que j'ai "voyagé" avec dès l'âge de 12 ou 13 ans.
Gaston Lagaffe, c’est l’éternel plaisir de redécouvrir les aventures du héros-gaffeur le plus célèbre et le plus sympathique. On suit avec délectation ses péripéties au ‘boulot’, sa non-activité, ses inventions abracadabrantesque…
Et ce qui le rend le plus attachant, c’est qu’on a tous un ami à qui nous fait penser Gaston !!!
Au Top 50 des meilleurs personnages secondaires, moi je vote pour :
- le chat et la mouette
- Longtarin
Seul hic, je trouve quand même les gags sont un peu répétitifs…
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Aldébaran
Une planète quelque peu semblable à la terre, colonisée par une expédition terrienne qui a perdu le contact avec sa base, voilà la toile de l'histoire. Sa faune reste un mystère pour les colonisateurs, et un jour, un village entier est détruit par un animal inconnu qui doit posséder des proportions inquiétantes. Les survivants chercheront la vérité, croisant des parias pourchassés par l'état totalitaire qui s'est développé sur Aldébaran. Peu de séries de science-fiction ont opposé directement l'homme contre la nature qu'il découvre lors de voyages dans l'espace, du moins après son installation. Ici, Léo maîtrise son sujet, dévoilant peu sa "mantrisse", cet animal fantastique aux proportions inquiétantes qui se révèle aussi d'une intelligence rare. Il exerce ainsi une fascination en jouant sur le mystère, tout en donnant des coups de pattes aux travers humains. Les rapports sociologiques sont étudiés, un peu longuement parfois, mais donnent une épaisseur et une maturité remarquable aux histoires. Ici, aucun effet facile n'est employé, rien n'est sacrifié au spectaculaire, ce qui n'empêche pas de belles prouesses graphiques qui raviront les amateurs du genre. Le seul reproche à faire, c'est peut-être un épilogue un peu incertain, mais c'est pour mieux savourer le cycle suivant Bételgeuse. En tout cas, cette sorte de fable écologique renouvelle tranquillement le genre, et mérite qu'on la considère comme une oeuvre majeure.
Druuna
Alors là je vous trouve trop sévères. Pour ma part je suis d'accord avec le dernier avis. Cette BD a un vrai charme... Tous les ingrédients sont réunis, ça me rappelle l'age d'or du magazine "Métal Hurlant" - pas de tabou, tout y est montré, le gore comme le porno. Le scénar est franchement pas mal et on se laisse agréablement charmer dans ce mélange de phantasmes, de cruauté, de sexe, d'onirisme, d'esthétisme industriel, et de science-fiction bien barré. Et le tout tient bien la route. Le côté "virginal" de Druuna - et oui ! - (par rapport à ce monde maladif) est une chose assez amusante et osée - et oui il y a quand même pas mal d'humour là-dedans, il ne faut pas tout prendre au sérieux. Voilà un délicieux divertissement, bien vicieux de surcroît. J'adore les dessins, et j'avoue que Druuna, ben moi j'ai beaucoup de sympathie pour elle, je sais pas mais vous êtes un peu difficiles quand même. Franchement cette BD me semble (malheureusement) unique en son genre. L'absence de moralité, voilà peut-être ce qui en fait une oeuvre culte !
Les chemins de Malefosse
Pourquoi reprocher l'aspect documentaire et historique de cette série ? La bande dessinée ne pourrait-elle donc pas se permettre d'être documentée et pédagogique pour n'offrir que des feuilletons sans âme ne s'appuyant sur aucune réalité ! Plongée irréprochable dans les remous des guerres de religions, cette série présente Günther et Pritz, deux mercenaires allemands qui se trouvent mêlés à une tentative d'attentat contre Henri IV dont ils deviennent des fidèles chargés de missions dangereuses. Daniel Bardet écrit des intrigues basées sur des épisodes de ces conflits religieux qui permettent de redécouvrir une réalité âpre et violente. Ses savoureux dialogues sont bien évidemment sa plus grande réussite, s'adaptant au vieux français pour un plus grand parfum d'authenticité. Ils se révèlent très accessibles si l'on accepte d'entrer dans le jeu du scénariste car ils sont succulents, très imagés et pleins d'humour, de véritables merveilles pour qui aime la lecture. Le travail de Dermaut permet de mesurer la documentation du tandem d'auteurs grâce à la précision des lieux explorés et de la reconstitution. Le trait parfois maladroit et rigide du début évolue de plus en plus vers un style personnel et plein de fougue. Chaque personnage est travaillé physiquement, ce qui achève de lui donner une personnalité ébauchée par la magie des dialogues. Les deux héros, eux-mêmes, sont remarquablement cernés, se révélant bien loin d'être des enfants de choeur mais finalement plus idéalistes qu'il n'y paraît. Goepfert prend le relais du dessin au tome 13. Il possède son propre style, différent de son prédécesseur. Il ne démérite pas pour croquer ses personnages, et même s'il est parfois difficile de s'adapter à un nouveau dessin dissemblable de celui qui a pendant longtemps fait le sel de cette série, sa reprise est sans doute la meilleure que l'on pouvait espérer. Un classique tout simplement qui possède une identité très forte et qu'il est indispensable de connaître.
Berserk
Voila un Moyen-Âge bien sombre, bien noir ; autant le dire, j’ai adoré "Berserk", bien que le dessin m’ait un peu rebuté. Mais on finit par s’habituer aux traits de l’auteur. L’histoire est rondement menée avec son lot de surprises. Avec des scènes de batailles magnifiques, "Berserk" fait penser un peu à Conan le barbare mais à une autre époque et vraiment plus violent, sauf qu'à chaque tome de Conan il y avait une nouvelle mission. Dans "Berserk", les thèmes collent parfaitement à l’univers moyenâgeux, à savoir famine, guerres incessantes, intégrisme religieux, sorcellerie. "Berserk" possède un bestiaire fantastique incroyable, des monstres et démons sortis d'on ne sait où. Si vous aimez l’héroic fantasy, la médiéval fantasy, les univers cauchemardesques, il ne faut absolument pas rater ce monument qu’est "Berserk". Ah ! J’allais oublier, il y a des scènes sexuelles plus ou mois explicites : « viols ou scènes d’amour consentantes » alors ce manga s’adresse à un public mature.
L'Habitant de l'infini
"L’habitant de l’infini" est l’un des meilleurs mangas de sabre, c’est un manga plein de qualités, riche sur le plan scénaristique, et sur le plan visuel c’est une pure merveille. Certes, Manji est immortel mais il n'est pas invincible comme dans plein de mangas ; dire que les méchants n'auront jamais le dessus c’est absolument faux. "L’habitant de l’infini" n’est pas seulement une histoire de vengeance, c’est bien plus que cela : une histoire riche en rebondissements et en révélations. Je ne cherche pas à convaincre ceux qui n'aiment pas ce manga ; mais pour les autres, ceux qui aiment le Japon féodal, c’est un manga qu’il faut avoir dans sa bdthèque.
Le Tueur
Que dire sur cette série, si ce n'est que scénaristiquement elle ne fait pas dans la dentelle : un tueur face à sa conscience tentant de ne pas devenir complètement cinglé (on pourrait éventuellement faire un parallèle avec Taxi driver de Scorcese). Et les dessins à la fois simples et complexes (je me comprends). Bref le tueur est une série dans laquelle on se perd dès les premières pages.
Astérix
Je suis tout à fait d’accord avec Katz (du moins pour la partie que j’ai lu :) ). Astérix, c’est une Bd référence, un humour ravageur, et un dessin qui après deux tomes plutôt à tâtons, est devenu vraiment convaincant. Contrairement à nombre de critiques, j’apprécie autant les Bd signées post-Goscinny (Mis à part le dernier tome : ‘Le ciel lui tombe sur la tête’). Voilà the Bd franco-belge culte.
Le Cycle de Cyann
Je tiens juste à donner mon soutien inconditionnel à ce monument de la BD. Après lecture des 2 premiers tomes, on se dit que c'est déjà très fort. Dessins impeccables, un autre monde avec une organisation politico-sociale pensée dans les moindres détails, femmes de grande beauté, action et suspense, flore et faune atypiques, amours et amitiés, trahison et pardon... Tout y est. Puis le tome 3 arrive dans les bacs. Et là, rebelote. On change tout et on suit la même recette : dessin toujours aussi méticuleux, encore un autre monde, avec d'autres moeurs, d'autres saisons, et toujours de l'action, du suspense, un amour contrarié, etc, etc... Cette série est un must et mérite amplement tout le bien que les posteurs en pense !
Les Peaux-Rouges
Une superbe série sur les apaches et les indiens pueblos au contact avec les conquistadors. Une période historique bien rarement traitée, et ici c'est fait de main de maître. C'est très humain, le ton est juste sans surenchère d'action ou de "grand spectacle", mais qu'est-ce que ça m'a fait rêver ! Enfin!, on pouvait presque toucher du doigt le monde indien tel qu'il a pu être avant les influences Européennes. C’est à dire alors qu'ils ne connaissaient ni armes à feu, ni même le cheval ! (Qui n'existait pas en Amérique et a été importé par les conquistadors.) Seul petit bémol, le dessin est superbe et d'un style unique, sauf dans les 2 derniers albums où sa qualité baisse nettement. Le dessin est moins précis, les décors moins présents. Mais ça n'enlève rien à la qualité de l'histoire. Unique est bien le mot qui caractérise cette série, autant par le sujet traité que par l'esthétique. Et c'est la raison pour laquelle je la qualifie de culte; en y ajoutant le fait que j'ai "voyagé" avec dès l'âge de 12 ou 13 ans.
Gaston Lagaffe
Gaston Lagaffe, c’est l’éternel plaisir de redécouvrir les aventures du héros-gaffeur le plus célèbre et le plus sympathique. On suit avec délectation ses péripéties au ‘boulot’, sa non-activité, ses inventions abracadabrantesque… Et ce qui le rend le plus attachant, c’est qu’on a tous un ami à qui nous fait penser Gaston !!! Au Top 50 des meilleurs personnages secondaires, moi je vote pour : - le chat et la mouette - Longtarin Seul hic, je trouve quand même les gags sont un peu répétitifs…