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Couverture de la série Hibakusha
Hibakusha

Mon coup de coeur pour 2017! J'ai tout aimé dans ce one shot. Tout d'abord le scénario, qui m'a appris l'existence des hibakusha d'une part, et qui balance entre réalité de l'horreur de cette guerre, et amour fantasmé d'autre part. Mais ce que j'ai aimé par dessus tout ce sont les dessins magnifiques et le choix des couleurs entre sobriété et magnificence du rouge. Quel plaisir de tenir cette BD entre les mains!

05/03/2018 (modifier)
Par herve
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Cinq branches de coton noir
Cinq branches de coton noir

Cette épaisse bande dessinée (170 pages tout de même) marquera sans nul doute l'année 2018. Loin des reprises plus ou moins heureuses de séries phares comme Blake et Mortimer ou Thorgal, Yves sente nous livre là un scénario original et passionnant comme il l'avait magistralement fait avec La Vengeance du Comte Skarbek. Nous suivons ici le destin de ces trois soldats noirs, ces "monuments men" pris dans le débarquement de 44 et dans la bataille des Ardennes, à la recherche du premier drapeau américain. En révélant la particularité de ce drapeau confectionné par Betsy Rose, Yves Sente nous plonge dans la guerre d'indépendance de 1776, mais aussi dans la lutte contre la racisme, à travers l'histoire d'Angela Brown. Mêlant fiction et réalité, cet ouvrage est remarquable. Il l'est d’autant plus que l'histoire est illustrée par Cuzor. J'ai eu l'occasion de feuilleter la version noir et blanc (un peu chère)de cette aventure, et bien je dois dire que la version dite commerciale,rehaussée par la palette de couleurs de Meephe Versaevel, est encore plus réussie. Une histoire forte, mise en lumière par un dessin talentueux....que demander de plus? J'en conseille vivement la lecture.

03/03/2018 (modifier)
Par Ju
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Corto Maltese
Corto Maltese

Corto déchaine les passions, cela se ressent jusque dans les commentaires de bdtheque. La plupart des détracteurs trouvent ça ennuyeux au possible, pas particulièrement beau et franchement compliqué. Et je comprends tout à fait. En fait, chaque fois que je feuillette un des albums, sans véritablement rentrer dedans, je me demande pourquoi je les possède tous. C'est souvent assez compliqué, un peu perché et, parfois, les dessins de certaines cases sont assez brouillons. En réalité, je pense que Corto Maltese est une des bd les plus inaccessibles que je connaisse, dans le sens où c'est vraiment spécial, il faut accrocher. Et moi, dès que je me mets sérieusement dedans, je ne peux plus en sortir. Je me retrouve happé dans un univers poétique mais très ancré dans le réel et l'histoire. J'apprécie réellement la justesse et l'ancrage historiques. Et ce petit côté mystique qu'il y a dans les albums me branche bien. Il y a toujours des histoires de conte, de magie, de légende... Entrer dans Corto, c'est entrer dans un univers particulier et unique, avec des histoires toujours rocambolesques et des personnages souvent très hauts en couleur. Mention spéciale à "ce fou de Raspoutine", cet espèce de diable qui accompagne le héros même contre son gré et dont il ne peut, à son regret, se passer. L'autre personnage qui m'a marqué est Cush, le guerrier dans "Les Ethiopiques" qui massacre allègrement mais ne raterait pour rien au monde la pause thé. Certes, parfois, les dialogues sont assez compliqué et c'est assez intello. Mais je trouve que ça colle bien au dessin et au propos. Quant au dessin, je reconnais qu'il est assez spécial. Mais personnellement, je suis un grand fan. Je trouve ça magnifique (même si parfois inégal). Je pourrais contempler certaines planches pendant des heures, comme des tableaux. Après ça reste très personnel. Au final, je ne peux que conseiller. Mais il faut vraiment s'y plonger. Pour commencer, je ne conseille pas forcément La Ballade De La Mer Salée, car c'est assez lourd pour un début. Et comme il n'y a pas besoin de lire dans l'ordre, il vaut mieux commencer par Les Ethiopiques (qui est, je pense, mon préféré), par exemple, ou par La Jeunesse, qui sont bien plus courts.

26/02/2018 (modifier)
Par Jetjet
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Dragon Ball
Dragon Ball

Dragon Ball est devenu assez rapidement au fil des années un monument commercial. Qu'il s'agisse de la série d'animation ou des nombreux produits dérivés, retour sur ce que l'on peut raisonnablement appeler en 2018 le grand père du Shonen. Dragon Ball, c'est l'histoire classique d'un petit garçon aussi mignon que naïf et doté d'une force considérable dans un monde parallèle ressemblant à notre planète mais dans une époque indéterminée où les technologies sont assez avancées mais où l'on peut également croiser dinosaures et influences japonaises médiévales. Son Goku possède une boule de cristal (parmi 7 disponibles) héritée de son grand père adoptif et qui va attirer nombre de convoitises car selon une légende ancestrale, celui qui les réunit invoque Shenron un dragon capable de réaliser les voeux les plus fous. Rapidement rejoint par Bulma qui recherche ces boules puis par une pléthore de personnages les plus dingues, le manga va s'attarder sur les aventures de tout ce petit groupe ainsi que l'évolution de Son Goku qui deviendra au fil des tomes un adulte de plus en plus puissant face à des adversaires coriaces. Le mélange des genres, humour, aventures et bastons, ne sera pas toujours d'une grande finesse mais la capacité de Toriyama pour imaginer un univers simple mais cohérent et rebondir d'une situation à une autre sans se prendre les pieds dans le cordon va faire de ce récit une légende. Car les dessins au style rond sont de toute beauté et les cadrages des nombreux combats sont d'une lisibilité sans égal. Bien sur, les ficelles sont grosses et nombreuses, les arc même parfois répétitifs mais il émane une telle originalité dans l'univers de Dragon Ball qu'il est franchement difficile de décrocher tant on s'attache à tous les personnages. Si la première époque reste ma préférée pour l'humour grivois et rocambolesque, la seconde partie (ou Dragon Ball Z) captive tout autant par l'intensité de ses combats et de l'escalade des pouvoirs invoqués. On y remarque aussi quelques allusions misogynes pas très futées et qui ne passeraient plus aujourd'hui (les premiers tomes datent quand même des années 80 à une époque où se moquer des homosexuels était encore toléré) et la gent féminine reste encore cantonnée à des rôles de potiches mais si on passe outre ces reproches et que la montée en puissance constante des différents protagonistes ne lasse pas, Dragon Ball reste encore aujourd'hui une lecture des plus recommandables avec un plaisir de lecture sans cesse renouvelé.

22/08/2007 (MAJ le 22/02/2018) (modifier)
Par gruizzli
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Kobane Calling
Kobane Calling

Je suis conquis par cette BD, et je lui discerne un coup de cœur sans la moindre hésitation. Et dire que je me tâtais à lire cette BD, refroidis par cette couverture annonçant un énieme carnet de voyage de la part d'un auteur type "jeune paumé" en route vers un endroit qu'il ne connait pas. Quelle image faussé n'avais-je alors pas ! Si la couverture ne laisse rien présager de l'ensemble, nous avons le droit à un récit documentaire de qualité et servi avec un certain brio ! Autant le dire, il faut s'accrocher un peu pour rentrer dans cette histoire et arriver à suivre l'auteur, qui a une petite tendance à l'épanchement verbeux, mais également avec le dessin et la construction des pages. Mais une fois passé quelques pages, on rentre dans le style et l'histoire. Attention cependant, ça reste une BD qu'il faut prendre le temps de lire. Prévoyez de la disponibilité cérébrale, il y a de quoi faire ! Ce qui m'a captivé, c'est à la fois le ton de l'auteur, à mi-chemin entre l'humour de son personnage et le documentaire précis de ce qu'il a vu. C'est particulièrement prenant car on se sent transporté avec lui dans ces péripéties en territoire kurde. Le dessin aide particulièrement, avec un dynamisme et une lisibilité parfaite. Tout est très reconnaissable, avec plusieurs petites touches d'humour dans les personnages. Mais ce ton rendu léger reste très grave. Là-bas, c'est la guerre, et c'est pas rigolo. Zerocalcare arrive à nous faire passer tout la gravité de ce qui se trame dans cette région du monde. Il y a plusieurs moments poignants voir même émouvants, bien que l'auteur ne se prenne jamais toute l'horreur d'une guerre en face. Cependant il fait comprendre ce qui se joue, ce qui se passe et également ce qu'il ressent. Là où l'auteur m'a réellement convaincu, c'est que souvent ce genre de documentaire se limite à ce que le dessinateur à vécu dans le pays, ou alors tente maladroitement de faire un petit topo sur la situation. Ici, Zerocalcare arrive à faire à la fois un carnet de voyage, mais également un état des lieux bien complet. Les interviews sont très diverses et rendent assez bien compte de toute la complexité des choses, idées renforcée par ce que dit l'auteur (notamment les fois où il précise que ce qu'il a vu n'est pas la réalité objective de tout ce qui existe). Plusieurs fois il prend le temps d'expliquer les points de détails ou de rajouter des précisions importantes. Le nombre de pages et l'abondance de textes permettent de bien développer les différents points. Et de nous sortir des phrases bien senties. J'ai bien senti à travers la BD la charge que l'auteur a contre la Turquie d'Erdogan (et comme il le souligne à la fin, les Turques ne sont pas leur gouvernement), tout autant que toute la réserve qu'il a envers les Kurdes malgré l'accumulation de points en leur faveur. On pourrait y voir un développement très (trop) favorables à ces derniers, mais je dois reconnaitre que dans toute la complexité de cette situation géopolitique, ils représentent une bonne partie des valeurs morales qu'on voudrait défendre. Cette BD est vraiment le genre de documentaire que j'aime lire. Déjà parce qu'elle est extrêmement instructive, mais également parce qu'elle met en lumière beaucoup de ce qui se passe dans notre monde actuel. Et qu'elle ne nous épargne pas, nous autres européens qui regardons le moyen-orient de loin. Il y a des cases (voir des pages) qui prennent à la gorge lorsqu'on se rend compte de ce qu'il se passe. Et se rappeler que c'est la guerre, et ce que c'est que la guerre, c'est parfois une bonne chose. On rigole un peu en lisant cette BD, et pour une fois je trouve ça salutaire. Parce que cette BD est très dure, mais très bien faite. Un gros coup de cœur pour cette découverte qui a vraiment toutes les qualités.

12/02/2018 (modifier)
Par Jetjet
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Blake et Mortimer
Blake et Mortimer

Afin de ne pas s'épancher inutilement sur une œuvre que beaucoup connaissent pour l'avoir lue, aimée ou même détestée, je ne vais donc ici parler que des tomes d'origine de Edgar P. Jacobs, les autres tomes m'ayant tout au plus diverti mais pour la plupart saoulé par intérêt absent. Car ce qui fait effectivement le charme de ces aventures, c'est ce côté kitsch mais divertissant, ces dialogues pompeux mais nécessaires et des histoires au charme incroyable tant d'années après leur première publication. Mon premier Blake, je m'en souviens encore comme si c'était hier... SOS Météores m'avait été offert alors que je ne voulais rien savoir de cette série Sous-Tintin alors que j'étais ado et bien plus attiré par Batman ou l'héroic fantasy de Loisel. Passé un petit temps d'adaptation, le bouquin fut dévoré avec l'envie irrésistible de tout lire depuis l'Espadon et la sensation d'être passé toutes ces années à côté d'un sacré monument. Car oui, B&M reste encore de nos jours une de ces œuvres impérissables qui se suffit à elle-même avec un univers oscillant du fantastique au policier et vice-versa et soutenu par une ligne claire rigide mais riche de détails et superbe à l'oeil. Effectivement la gent féminine n'est pas à l'honneur (mais c'est l'époque qui ne permettait pas le mélange des sexes) et Olrik reste invariablement le seul méchant disponible mais malgré tout cela, le charme du Professeur Mortimer et l'inventivité des histoires rendent des bds contemporaines encore bien obsolètes. A lire et à relire sans déplaisir pour voyager dans le temps, les saisons et les continents.

06/02/2018 (modifier)
Par Gaston
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Les Archives de la Suicide Squad
Les Archives de la Suicide Squad

Après avoir relu récemment le premier tome et ensuite le tome 2, je m’aperçois à quel point j'adore cette série. John Ostrander a écrit une série intelligente autour d'un concept simple : une équipe de super-vilains formée par le gouvernement est envoyée pour des missions dangereuses. Le scénariste développe très bien son concept en utilisant des personnages hauts en couleurs dont Amanda Waller qui est vite devenue un de mes personnages de comics préférés tellement j'adore sa personnalité et son ambiguïté. J'adore aussi le fait que bien qu'elle soit intelligente et manipulatrice, elle a aussi des défauts qui font en sorte qu'elle n'a pas toujours raison ce qui l’empêche de devenir un personnage énervant qui est capable de faire tout ce qu'elle veut quand elle veut. Car évidemment vu que les 'héros' de cette série sont pour la plupart des méchants, on est loin du manichéen de certains comics de super-héros. J'adore surtout lorsque les auteurs parlent de problèmes politiques et géopolitiques en montrant que la vie peut être très complexe. Le point fort de la série est qu'Ostrander met en avant la psychologie des personnages qui ont tous une personnalité bien distincte et définie. Leurs actions et réactions sont très crédibles et j'adore leurs relations entre-eux. Il y a un bon mélange de drame et d'humour aussi. Les scénarios sont souvent complexes et j'ai du parfois relire certaines scènes pour être certain que j'avais compris, mais je prends tellement de plaisir à lire cette série que cela ne me dérange pas. On fait beaucoup référence à des événements qui se sont passés dans les DC Comics de la fin des années 80-début des années 90, mais cela ne nuit pas à la compréhension des histoires. Le dessin peut faire vieillot pour les lecteurs modernes, mais moi j'aime bien ce style.

19/08/2016 (MAJ le 05/02/2018) (modifier)
Par gruizzli
Note: 5/5
Couverture de la série Les Passagers du vent
Les Passagers du vent

Je ne savais pas à quoi m’attendre en lisant cette série, mais sans doute pas à la finir à trois heures du matin, sans avoir pu décrocher un seul instant, et des larmes pleins les yeux. Et la claque que ça met ! Je comprends maintenant pourquoi cette BD fait partie des immanquables, et je me sens bête de ne pas avoir tenté de le lire plus tôt. Vraiment, cette série est … exceptionnelle. Rien que le dessin qui est celui de Bourgeon, précis et travaillé, documenté. Je lui reprocherais des cases parfois un peu trop chargée et de petites tailles, ou des planches très remplies (surtout en texte), mais une fois dans le bain, on lit l’ensemble sans jamais lâcher. C’est saisissant de remarquer qu’on a dévoré les tomes les un après les autres sans jamais le remarquer. Et que dire de ce scénario … Une maîtrise de l’aventure, le souffle romanesque et l’épopée maritime, digne des plus grands auteurs du genre. On est pris dans la tourmente des navires et des esclaves, dans cette période complexe de la fin du XVIII ème siècle, entre commerce triangulaire, révolutions et considération raciales. Dans cette tourmente, les personnages sont tout le pivot sur lequel l’histoire va s’articuler. Des personnages hauts en couleur, à commencer par le femmes (et je note que Bourgeon est un auteur qui sait s’y prendre pour représenter des femmes fortes) et surtout Isa. Si Mary et Hoel ne sont pas en reste, c’est bel et bien Isa qui porte toute cette histoire et qui marque. Sa fougue, son impétuosité, sa hargne et sa verve en font un de ces personnages qu’on aimerai rencontrer en vrai. Ne serait-ce que pour parler quelques minutes, tant elle semble réel à travers les pages que Bourgeon nous dévoile. Et je dois être le seul à penser ça, mais en lisant la série d’une traite, je n’ai pas été particulièrement choqué par la coupure entre les premiers volumes et le tome 6. On bascule d’un univers maritime au bayou et le dessin a évolué, mais j’ai trouvé une continuité de narration et de récit qui m’ont ravi. J’étais tout autant transporté dans ces marais de Louisiane que dans ces bateaux bravant les océans. Et il y aurait encore tant à dire : sur la place des femmes dans un monde d’homme, sur les considérations racistes, sur la violence ou sur la paix, sur le regard des blancs sur les noirs, des noirs sur les noirs, du faible sur le fort … Cette BD, c’est plein de sujets qui sont traités avec un regard rapide, une petite observation dans une grande et belle histoire. C’est magnifique, c’est superbe. J’ai déjà hâte de pouvoir le relire. Cette série, c’est une claque dans la gueule en même temps qu’une plongée dans une histoire. J’en suis ressorti hagard et émerveillé, les larmes aux yeux d’avoir vécu une telle aventure. Et la compagnie de Isa va me manquer dans les prochains jours. C’est vraiment là une belle BD, une BD à lire et que je ne peux que vous conseiller chaudement. Bon dieu, j’en lis des trucs bien en ce moment, mais quand ça sort du lot comme ça, il faut vraiment le signaler. Si vous avez le moindre doute, ruez-vous dessus.

03/02/2018 (modifier)
Par PAco
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série L'Homme gribouillé
L'Homme gribouillé

Pour un gribouillage, on a vu pire ! J'en prends tous les jours et j'en redemande des coups de crayon comme ça moi ! Entre un Serge Lehman très inspiré et du GRAND Frederik Peeters revenu au noir et blanc, on en prend plein les mirettes ! Ces deux auteurs se sont trouvés et l'osmose contagieuse de leur travail nous réserve à mon sens le meilleur album lu depuis un bon moment. Tout concourt à la réussite de cette petite merveille. L'ambiance tout d'abord qui nous happe dès les premières pages. Lâchés dans ce Paris noyé sous des trombes d'eau incessantes, on découvre petit à petit l'autre richesse de ce récit : les personnages. Tout s'imbrique subrepticement. On a déjà mordu à l'hameçon sans s'en être rendu compte. Car la famille Couvreur, Jasmine, Betty et Maud, nous réserve bien des surprises... Entre la fille, la mère et la grand-mère, chacune a son caractère bien trempé, mais pourtant une histoire commune et mystérieuse qui va nous ramener au temps des comptes et des créatures extraordinaires. C'est ce glissement subtil entre un quotidien banal et le fantastique qui donne toute sa force au récit en s'appuyant sur cette ambiance singulière, ces solides personnages et toute la richesse du décorum et des personnages secondaires. On se laisse mener par le bout du nez, et chapitre après chapitre nos deux auteurs enfoncent le clou jusqu'à un final grandiose grâce à une narration des plus maîtrisée. Messieurs bravo ! Une seule requête : c'est pour quand la prochaine collaboration ???

18/01/2018 (modifier)
Par BEDELAND
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
Couverture de la série Quatre jours de descente
Quatre jours de descente

Un album qui surprend un peu mais qui régale ! Un homme va se retrouver juré d'assises où comparait un homme accusé du meurtre d'un de ses amis qu'il aurait roué de coups. L'homme a avoué mais se souvient pas trop bien vu qu'il est souvent imbibé d'alcool. Notre juré a un étourdissement pendant les débats, il le met sur le compte de la fatigue vu qu'il vient de connaitre un drame familial. Il ne croit pas en la culpabilité de l'accusé et décide de faire sa propre enquête ... Même si le sujet reste classique l'auteur l'aborde sous un angle différent des œuvres déjà lues ou vues où les sciences humaines sont bien plus présentes que l'histoire policière en elle même. C'est pour moi un chef d'oeuvre en ce sens à lire de toute urgence.

18/01/2018 (modifier)