De Corbeyran, je n'avais lu que la série "Asphodele"...Ca ne m'encourageait pas à lire cette série. Mais le dessin de Barbay m'a étonné et enchanté. Je ne saurais pas dire pourquoi mais je le trouve très beau et réussi. De même les couleurs sont très poétiques. Bref c'est très beau à regarder :)
L'histoire est intéressante et bien construite. Un album tres agréable à lire et dont j'attends la suite avec une certaine impatience.
A la première lecture, le fait de consulter le glossaire toute les 30 secondes m'a agacé, mais les lectures suivantes passent nettement mieux.
Bref un bon début de série !
Oups ! C'est beau à pleurer ce truc !
Ok, niveau scénario, ce sont des polars classiques, qui se défendent, attention, c'est pas du Derrick. Mais l'intérêt principal de la série réside dans le dessin et les couleurs.
C'est superbe, le choix des animaux est parfait, la mise en scène, impeccable, les couleurs, sombres à souhait, mais pas trop. Parfait, je vous dis !
Ne boudez plus votre plaisir, ruez-vous sur BlackSad...
J'étais persuadé de ne pas aimer "Rural" parce que Davodeau me fait habituellement pas mal chier. Et bien pas du tout : malgré le côté quasiment documentaire de cette BD, je me suis régalé. J'ai trouvé l'ensemble superbement documenté et extrêmement prenant, ce qui, au vu des différentes péripéties, n'était quand même pas gagné d'avance : Marcel va t-il réussir à accoucher sa vache ? Robert va t-il pouvoir avoir une bonne récolte sans mettre de produits chimiques ? René va t-il avoir assez de fourrages pour ses bestiaux? Dans le genre suspens insoutenable, on n'était pas loin de Paris Hilton à la ferme. Le dessin est clair, épuré, très lisible et plaisant, chose importante pour un sujet difficile et si peu courant en bande dessinée.
Le gros point faible de cet ouvrage à mon sens (et je partage là l'avis de plusieurs internautes précédents) c'est le parti pris de Davodeau. Au moins a-t-il le mérite de le reconnaître, de l'assumer et de justifier son choix (il y en a plein qui n'en parleraient même pas) mais cela me gêne parce que son analyse, ses conclusions, auraient été bien plus mises en valeur s'il avait daigné regarder des deux côtés. Quoi qu'il en dise, je ne peux m'empécher de penser qu'il y avait là une retenue due à la peur de se retrouver confronté à des explications crédibles qu'il n'avait peut-être pas envisagé. C'est dommage parce qu'en privant la partie adverse du droit à s'exprimer, il atténue de facto la portée de son livre, y compris chez des personnes comme moi plutôt sensibles à son analyse. Davodeau aurait dû comprendre que l'on ne perd jamais à laisser s'exprimer les autres si l'on a raison.
C'est vrai que la politique en BD, ce n'est pas facile. Aussi, lorsque Davodeau, qui n'en est pas à son coup d'essai, s'en prend (violemment) à la construction d'une autoroute et en profite pour nous parler de l'agriculture bio, on ne peut que s'attendre à quelque chose d'intéressant.
Et ça l'est, en tout cas pour moi, inculte de l'agriculture bio et des constructions d'autoroutes.
J'ai longtemps boudé Rural !, en partie parce qu'une BD sur les paysans, a priori, ça m'intéressait moyen, en partie aussi parce qu'une préface de José Bové n'est pas pour moi un gage de qualité. Quand finalement je l'ai eu en main, je ne l'ai plus lâché.
Après lecture, demandez-vous si l'autoroute que vous prenez pour vos vacances n'a pas occasionné, à défaut d'une BD, de grands désespoirs...
Pour finir, j'ajouterai que l'avis de Cassidy ci-dessous est intéressant et je vous encourage à le lire. Mais il ne faut pas écouter ce qu'il dit lorsqu'il écrit qu'il ne faut pas acheter l'album : il est très très bien... :)
Ca y est, j'ai lu Le Journal de mon père, que mon libraire m'avait forcé à acheter quand je lui ai dit avoir adoré Quartier lointain.
Effectivement, pour tous ceux qui ont aimé cette dernière oeuvre, vous ne serez pas depaysés : on retrouve cette même ambiance de nostalgie et de regrets non dissimulés. L'histoire est peut-être plus touchante car on sait dès le début que la fin est inéluctable.
Comme l'explique lui-même Taniguchi, on voit qu'il se sent coupable et qu'il a mis ses propres sentiments dans ce bouquin, et ce seul leitmotiv est déjà un gage de qualité.
Toutefois, on sent bien qu'il s'agit d'une oeuvre plus ancienne que Quartier lointain : les personnages sont moins fouillés, les sentiments moins développés et la narration plus bancale (mais là je chipote). Je mettrais bien 3,5, puisque Quartier lointain est un peu meilleur a mon goût, mais allez hop, j'aime l'auteur, c'est sincère et frais, 4 et c'est dans la boîte.
Une vraie merveille !
Le genre d'album pour enfant que les adultes lisent avec plaisir !
Pourquoi ? C'est beau, c'est intelligent, c'est amusant... Amusant ? Certains gags sont même à mourir de rire !
Il faudra puiser dans ses souvenirs pour apprécier toutes les références à d'autres contes...
Pour les enfants restera une histoire mignonne, tendre et amusante...
Tiens... Je vais peut être acheter cet album pour moi-mê... Hum... Pour mes futurs enfants bien sûr... Sisi c'est pour eux ;)
Les éditions Treize étrange éditent peu d'albums. Pourtant, j'ai pu remarquer que la qualité est souvent au rendez-vous. Les Plombs de Venise ne faillit pas à la règle car ce petit album est vraiment très convaincant aussi bien sur le plan graphique que scénaristique.
L'auteur, Patrick Mallet, nous offre un scénario très convaincant. Le récit nous parle de Giacomo Casanova et plus précisément de la période de sa vie où il fut interné pour des raisons assez obscures. Librement adapté d'un texte écrit de la main de notre héros, ce récit est tout sauf ennyueux. Le ton est très actuel, un peu dans l'esprit des séries qui sortent dans la collection Poisson Pilote de chez Dargaud. L'album est volontairement divisé en deux parties. La première où on apprend dans quelles circonctances notre séducteur sera appréhendé et puis la seconde qui est principalement axée sur son incarcération en elle-même. Cette partie du récit est vraiment très réussite. Plusieurs faits y sont mis en valeur : sa première prise de contact avec ce lieu sordide qui sera sa demeure pendant un bout de temps, sa relation avec son geôlier qui se revèlera un être plutôt sympathique, ainsi que ses angoisses et ses rêves. Tout ses éléments sont vraiment bien décrits et on comprend parfaitement ce que notre prisonnier a pû ressentir.
Je donnerais une mention particulière à la fin du l'album qui est vraiment surprenante.
D'un point de vue graphique, il est clair que le dessin de Christophe Blain fait des adeptes et c'est ma foi pas désagréable. J'ai trouvé le traît de Patrick Mallet très expressif. Grâce à cela, les émotions des personnages sont très bien rendues. Les pages où l'on voit les cauchemars de Casanova sont très convaincantes, cela donne de la crédibilité au scénario, on ne s'en plaindra pas.
Voilà donc un album qui m'a surpris. Ses qualités sont indéniables. La suite risque d'être intéressante.
Je conseille vivement cette bd.
C'est super mignon, mais ce qui a retenu mon attention, c'est surtout le savant mélange des contes de fées existants ! Boucle d'or devient un prince sans peur et sans reproche, les 7 nains deviennent des ours nains...
A mourir de rire et intelligent, ça se lit très vite pour un adulte mais c'est dommage de s'en priver.
Un conseil, trouvez-vous un neveu, un vague cousin, devenez parrain ou parent, courez acheter l'album et lisez-le avant de l'offrir !
Alors là, pour une bd destinée à des jeunes, il y a une recherche, une poésie, une cohésion entre les protagonistes issus des différents contes, c'est superbe. Les petits ours nains sont à croquer.
Vraiment un des meilleurs albums pour les tout jeunes (6-10 ans) qu'il m'ait été donné de lire.
Pourquoi pas 5/5 alors ? Eh bien parce que je trouve que le prix est un peu élevé pour 24 pages en demi format. C'est très beau, mais aussi très vite lu.
Sur le thème "Et si...", et si, redevenant enfant, je pouvais remanier le passé ?
Sans s'attarder sur le côté fantastique de la chose, Taniguchi s'attaque immédiatement au vif du sujet : vite, prendre ses repères, retrouver les gens qu'on aime, qu'on a oublié, et surtout, changer ce qui peut l'être.
Un grand moment de bonheur, magnifiquement traité.
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Archipel
De Corbeyran, je n'avais lu que la série "Asphodele"...Ca ne m'encourageait pas à lire cette série. Mais le dessin de Barbay m'a étonné et enchanté. Je ne saurais pas dire pourquoi mais je le trouve très beau et réussi. De même les couleurs sont très poétiques. Bref c'est très beau à regarder :) L'histoire est intéressante et bien construite. Un album tres agréable à lire et dont j'attends la suite avec une certaine impatience. A la première lecture, le fait de consulter le glossaire toute les 30 secondes m'a agacé, mais les lectures suivantes passent nettement mieux. Bref un bon début de série !
Blacksad
Oups ! C'est beau à pleurer ce truc ! Ok, niveau scénario, ce sont des polars classiques, qui se défendent, attention, c'est pas du Derrick. Mais l'intérêt principal de la série réside dans le dessin et les couleurs. C'est superbe, le choix des animaux est parfait, la mise en scène, impeccable, les couleurs, sombres à souhait, mais pas trop. Parfait, je vous dis ! Ne boudez plus votre plaisir, ruez-vous sur BlackSad...
Rural !
J'étais persuadé de ne pas aimer "Rural" parce que Davodeau me fait habituellement pas mal chier. Et bien pas du tout : malgré le côté quasiment documentaire de cette BD, je me suis régalé. J'ai trouvé l'ensemble superbement documenté et extrêmement prenant, ce qui, au vu des différentes péripéties, n'était quand même pas gagné d'avance : Marcel va t-il réussir à accoucher sa vache ? Robert va t-il pouvoir avoir une bonne récolte sans mettre de produits chimiques ? René va t-il avoir assez de fourrages pour ses bestiaux? Dans le genre suspens insoutenable, on n'était pas loin de Paris Hilton à la ferme. Le dessin est clair, épuré, très lisible et plaisant, chose importante pour un sujet difficile et si peu courant en bande dessinée. Le gros point faible de cet ouvrage à mon sens (et je partage là l'avis de plusieurs internautes précédents) c'est le parti pris de Davodeau. Au moins a-t-il le mérite de le reconnaître, de l'assumer et de justifier son choix (il y en a plein qui n'en parleraient même pas) mais cela me gêne parce que son analyse, ses conclusions, auraient été bien plus mises en valeur s'il avait daigné regarder des deux côtés. Quoi qu'il en dise, je ne peux m'empécher de penser qu'il y avait là une retenue due à la peur de se retrouver confronté à des explications crédibles qu'il n'avait peut-être pas envisagé. C'est dommage parce qu'en privant la partie adverse du droit à s'exprimer, il atténue de facto la portée de son livre, y compris chez des personnes comme moi plutôt sensibles à son analyse. Davodeau aurait dû comprendre que l'on ne perd jamais à laisser s'exprimer les autres si l'on a raison.
Rural !
C'est vrai que la politique en BD, ce n'est pas facile. Aussi, lorsque Davodeau, qui n'en est pas à son coup d'essai, s'en prend (violemment) à la construction d'une autoroute et en profite pour nous parler de l'agriculture bio, on ne peut que s'attendre à quelque chose d'intéressant. Et ça l'est, en tout cas pour moi, inculte de l'agriculture bio et des constructions d'autoroutes. J'ai longtemps boudé Rural !, en partie parce qu'une BD sur les paysans, a priori, ça m'intéressait moyen, en partie aussi parce qu'une préface de José Bové n'est pas pour moi un gage de qualité. Quand finalement je l'ai eu en main, je ne l'ai plus lâché. Après lecture, demandez-vous si l'autoroute que vous prenez pour vos vacances n'a pas occasionné, à défaut d'une BD, de grands désespoirs... Pour finir, j'ajouterai que l'avis de Cassidy ci-dessous est intéressant et je vous encourage à le lire. Mais il ne faut pas écouter ce qu'il dit lorsqu'il écrit qu'il ne faut pas acheter l'album : il est très très bien... :)
Le Journal de mon père
Ca y est, j'ai lu Le Journal de mon père, que mon libraire m'avait forcé à acheter quand je lui ai dit avoir adoré Quartier lointain. Effectivement, pour tous ceux qui ont aimé cette dernière oeuvre, vous ne serez pas depaysés : on retrouve cette même ambiance de nostalgie et de regrets non dissimulés. L'histoire est peut-être plus touchante car on sait dès le début que la fin est inéluctable. Comme l'explique lui-même Taniguchi, on voit qu'il se sent coupable et qu'il a mis ses propres sentiments dans ce bouquin, et ce seul leitmotiv est déjà un gage de qualité. Toutefois, on sent bien qu'il s'agit d'une oeuvre plus ancienne que Quartier lointain : les personnages sont moins fouillés, les sentiments moins développés et la narration plus bancale (mais là je chipote). Je mettrais bien 3,5, puisque Quartier lointain est un peu meilleur a mon goût, mais allez hop, j'aime l'auteur, c'est sincère et frais, 4 et c'est dans la boîte.
Les Sept Ours Nains
Une vraie merveille ! Le genre d'album pour enfant que les adultes lisent avec plaisir ! Pourquoi ? C'est beau, c'est intelligent, c'est amusant... Amusant ? Certains gags sont même à mourir de rire ! Il faudra puiser dans ses souvenirs pour apprécier toutes les références à d'autres contes... Pour les enfants restera une histoire mignonne, tendre et amusante... Tiens... Je vais peut être acheter cet album pour moi-mê... Hum... Pour mes futurs enfants bien sûr... Sisi c'est pour eux ;)
Casanova sous les Plombs de Venise
Les éditions Treize étrange éditent peu d'albums. Pourtant, j'ai pu remarquer que la qualité est souvent au rendez-vous. Les Plombs de Venise ne faillit pas à la règle car ce petit album est vraiment très convaincant aussi bien sur le plan graphique que scénaristique. L'auteur, Patrick Mallet, nous offre un scénario très convaincant. Le récit nous parle de Giacomo Casanova et plus précisément de la période de sa vie où il fut interné pour des raisons assez obscures. Librement adapté d'un texte écrit de la main de notre héros, ce récit est tout sauf ennyueux. Le ton est très actuel, un peu dans l'esprit des séries qui sortent dans la collection Poisson Pilote de chez Dargaud. L'album est volontairement divisé en deux parties. La première où on apprend dans quelles circonctances notre séducteur sera appréhendé et puis la seconde qui est principalement axée sur son incarcération en elle-même. Cette partie du récit est vraiment très réussite. Plusieurs faits y sont mis en valeur : sa première prise de contact avec ce lieu sordide qui sera sa demeure pendant un bout de temps, sa relation avec son geôlier qui se revèlera un être plutôt sympathique, ainsi que ses angoisses et ses rêves. Tout ses éléments sont vraiment bien décrits et on comprend parfaitement ce que notre prisonnier a pû ressentir. Je donnerais une mention particulière à la fin du l'album qui est vraiment surprenante. D'un point de vue graphique, il est clair que le dessin de Christophe Blain fait des adeptes et c'est ma foi pas désagréable. J'ai trouvé le traît de Patrick Mallet très expressif. Grâce à cela, les émotions des personnages sont très bien rendues. Les pages où l'on voit les cauchemars de Casanova sont très convaincantes, cela donne de la crédibilité au scénario, on ne s'en plaindra pas. Voilà donc un album qui m'a surpris. Ses qualités sont indéniables. La suite risque d'être intéressante. Je conseille vivement cette bd.
Les Sept Ours Nains
C'est super mignon, mais ce qui a retenu mon attention, c'est surtout le savant mélange des contes de fées existants ! Boucle d'or devient un prince sans peur et sans reproche, les 7 nains deviennent des ours nains... A mourir de rire et intelligent, ça se lit très vite pour un adulte mais c'est dommage de s'en priver. Un conseil, trouvez-vous un neveu, un vague cousin, devenez parrain ou parent, courez acheter l'album et lisez-le avant de l'offrir !
Les Sept Ours Nains
Alors là, pour une bd destinée à des jeunes, il y a une recherche, une poésie, une cohésion entre les protagonistes issus des différents contes, c'est superbe. Les petits ours nains sont à croquer. Vraiment un des meilleurs albums pour les tout jeunes (6-10 ans) qu'il m'ait été donné de lire. Pourquoi pas 5/5 alors ? Eh bien parce que je trouve que le prix est un peu élevé pour 24 pages en demi format. C'est très beau, mais aussi très vite lu.
Quartier lointain
Sur le thème "Et si...", et si, redevenant enfant, je pouvais remanier le passé ? Sans s'attarder sur le côté fantastique de la chose, Taniguchi s'attaque immédiatement au vif du sujet : vite, prendre ses repères, retrouver les gens qu'on aime, qu'on a oublié, et surtout, changer ce qui peut l'être. Un grand moment de bonheur, magnifiquement traité.