Les derniers avis (31361 avis)

Par Kael
Note: 4/5
Couverture de la série Presque
Presque

Je n'ai pas fait l'armée, je n'ai jamais tiré à balles réelles, je ne me suis jamais traîné dans la boue pour "faire plaisir" à un bourrin à galons, je découvre donc avec effarement et horreur ce qu'a vécu Manu Larcenet. Je ne sais pas ce qui est le plus marquant dans cet album, entre ce qui est raconté directement sur cette section diciplinaire, et le ressenti désespéré de Manu Larcenet. Dans tous les cas, je reste admiratif devant Larcenet qui sait se livrer avec sincérité, sans larmoyer malgré la situation. Un album très fort en émotions.

14/05/2004 (modifier)
Par Ro
Note: 4/5
Couverture de la série Le Scorpion
Le Scorpion

Voilà une série que je ne découvre que maintenant, en lisant les 3 premiers tomes d'une traite. Le dessin de Marini y est superbe. Je le trouve bien plus fin et joli que dans Rapaces et sans les quelques petits défauts de perspective ou autres que j'avais notés dans L'Etoile du Désert. Bref, moi qui avais jusqu'ici quelques petites réticences à apprécier le dessin de Marini, je suis ici tout à fait séduit. Bon, ok, les personnages persistent à être de superbes hommes beaux, virils et musclés ou des femmes toutes plus canons les unes que les autres, chose qui m'agaçait énormément dans Rapaces, mais ici ça ne m'a pas énervé plus que ça. Et c'est surtout grâce au scénario de Desberg qu'une fois de plus je trouve très bon. C'est de l'aventure, des combats de cape et d'épées, mais ça se lit extrêmement bien et surtout cela forme une histoire suffisamment profonde pour ne pas y voir un pretexte à l'action ou à l'exhibition à la manière de Rapaces qui m'avait déplu pour ça. Le décor et l'intrigue sont assez originaux et vraiment intéressants à suivre. D'accord, le héros est, un peu facilement, considéré comme un vrai dieu vivant : il est beau, fort, tombeur de toutes les femmes, absolument imbattable à l'épée, tellement érudit que le Vatican est obligé de faire appel à lui en matière d'histoire de la Chrétienté, etc... (et en plus il a un père célèbre ! ;) ). Le Héros avec un grand H, quoi. De même, c'est de l'aventure assez irréaliste, un peu du grand spectacle quoi : le héros cabriole au dessus des méchants, saute du haut d'un batiment de plusieurs étages sans même en sentir une moindre gêne, et bien sûr le héros s'en sort toujours même quand il est empoisonné et doit mourir dans les 3 minutes qui suivent. Mais bon, c'est le genre d'aventure-spectacle plaisante que l'on suit sans se formaliser de ces écarts par rapport au réalisme : à quoi sert le réalisme dans une histoire destinée à captiver le lecteur ? Alors oui, le dessin superbe et l'histoire très plaisante et assez intelligente m'ont captivé et j'ai lu cette série avec grand plaisir. Un bon moment de détente.

14/05/2004 (modifier)
Par Pacman
Note: 4/5
Couverture de la série Coq de combat
Coq de combat

Au départ, j'ai pensé qu'il s'agissait d'un énième manga sur le karaté, style dragon ball en un peu plus évolué. He bien pas du tout! Certes, il y a beaucoup de scènes de combats, mais l'esprit est tout à fait différent des séries susnommées. Ici les combats ne sont pas épiques et irréalistes (enfin un peu enjolivés quand même), ils sont le seul moyen de survie de Kyo, dont la devise est d'ailleurs "je ne vais pas me laisser tuer dans un endroit pareil". Car il entretient un lien ambigu avec la violence, tour à tour victime et bourreau. Et puis, au fur et à mesure que l'histoire avance (et malgré quelques longueurs), on voit poindre un but, une sorte de quête, un défi. Ryo semble vouloir abattre ce que représente l'adversaire qu'il s'est fixé: un art de combat perverti, vendu au plus offrant, symbole du pouvoir mediatico-économique. Tous les laissés pour compte qui l'entourent se reconnaissent d'ailleurs dans son combat. D'un point de vue technique, pour ce que je connais du Karaté, c'est plutôt réaliste, avec des coups qui existent réellement et les termes techniques exacts. (Enfin je suis plus familier du judo, a priori). Une agréable surprise. Si je ne recommande pas l'achat, c'est juste que ce manga est, comme le conseille l'éditeur, réservé à un public averti. La violence, le sexe, la bestialité parfois sont assez choquants pour des jeunes consciences. Ou alors, dans une étagère plus confidencielle.

14/05/2004 (modifier)
Par Don Lope
Note: 4/5
Couverture de la série Alcibiade Didascaux
Alcibiade Didascaux

Note: avis valable pour les trois premiers tomes. Certes ça fait un moment que je ne me suis pas replongé dans les fabuleuses aventures d'Alcibiade Didascaux. Mais pour avoir lu et relu les trois premiers tomes chez les Grecs et les Romains (au lieu de bosser au CDI de mon collège), étant très fan d'histoire et de mythologie, j'en garde un souvenir extrêmement clair et vraiment plaisant. Certes, on n'est pas là face à de la très grande BD, mais le côté éducatif de cette série n'occulte aucunement le plaisir que j'avais à la lire. Le trait est plutôt marrant, à la manière d'un Edika, et les faits historiques, rigoureusement exacts, sont toujours présentés de façon drôle et non pompeuse. Au final une série qui atteint son but à savoir enseigner en s'amusant et c'est déjà très bien.

13/05/2004 (modifier)
Par Spooky
Note: 4/5
Couverture de la série Le Sommeil du Monstre
Le Sommeil du Monstre

Le dessin de Bilal a beau être un peu froid à mon goût, il me fascine toujours autant. C'est un virtuose du dessin, tout le monde le sait depuis longtemps. Mais on peut remarquer une grande évolution graphique entre ces deux albums, distants de cinq ans. "32 décembre" est plus épuré, moins torturé au niveau des couleurs, du trait même. Peut-être l'auteur aborde-t-il une nouvelle phase artistique ? En tout état de cause, il prouve (encore une fois, après Nikopol, par exemple) qu'il a beaucoup de ressources, en tant que scénariste, puisant il est vrai dans ses racines serbes pour nourrir nombre de ses récits. Dans un cadre anticipatif, il sait livrer des récits complexes à tiroirs, jouant avec les apparences et jonglant avec les cultures et les références. Mais il y a un point qui me gêne dans son style narratif : les personnages me semblent prédestinés, promis à leur destinée, sans pouvoir réellement influer dessus. C'est un sentiment diffus, comme souvent avec Bilal, on a du mal à s'exprimer, à dire pourquoi on aime ou pas. Mais là, j'ai quand même bien aimé. :)

13/05/2004 (modifier)
Par Kael
Note: 4/5
Couverture de la série Dallas Cowboy
Dallas Cowboy

Sans Piehr et Don Lope, je n'aurais certainement jamais connu les 4 albums qu'à édité Larcenet chez Les Rêveurs, et ça aurait été bien dommage vu leurs qualités. Je pense aussi que Dallas Cowboy constitue les prémices de Presque (mais je n'ai pas vérifié avec les dates, donc je peux me tromper) mais on voit très vite que Manu Larcenet n'est pas allé en vacances à l'armée. Il en est ressorti meurtri, marqué à vie. Alors même si Larcenet prend parfois un ton faussement détaché, on est vite pris dans son tourment intérieur.

13/05/2004 (modifier)
Par Switch
Note: 4/5
Couverture de la série Garulfo
Garulfo

Moins connue que l'oeuvre phare de Ayroles "De cape et de Crocs", Garulfo se révèle cependant d'une finesse surprenante. Moins clinquante graphiquement que DCEDC, elle peut sembler de prime abord un peu terne, cependant je conseille aux lecteurs de faire fi de cet a priori, car l'histoire regorge de morceaux d'anthologie. On frise souvent la farce avec claquements de portes et cavalcades réglementaires mais au détour de certaines cases, c'est l'émotion et la poésie qui l'emportent. A ce titre, la scène où l'Ogre décrit le processus de cristallisation dans le tome 4 est l'une des plus belles qu'il m'ait été donné de lire !!! Nous touchons au sublime ! Enfin, j'aimerais souligner l'extraordinaire tour de force réalisé par Ayroles qui est parvenu à renouveler complètement la série après les 2 premiers tomes, et, pour ma part, je trouve ce second cycle plus abouti et divertissant encore.

12/05/2004 (modifier)
Par atalante
Note: 4/5
Couverture de la série La Nef des fous
La Nef des fous

Cette bande dessinée est une des meilleures que j'ai lues. Le graphisme est génial, de plus les collages et photomontages ajoutent un plus à cette BD, ce qui la rend originale. J'adore le personnage d'Amboise et les deux policiers qui me font vraiment trop rire. De plus je trouve amusants les petits détails cachés dans les dessins, j'ai passé des heures à étudier les planches afin d'y trouver des messages. En un mot: formidable.

12/05/2004 (modifier)
Par Pacman
Note: 4/5
Couverture de la série L'Autoroute du soleil
L'Autoroute du soleil

La jeunesse est insousciante, c'est bien connu. Et bien parfois, il peut il y avoir de lourdes conséquences suite à des actes quelque peu irréfléchis. Voilà comme nos deux jeunes gens vont se retrouver, fuyant des dangers qui les dépassent, et au travers de leur fuite, se découvrir. Cette escapade un peu bohème, un peu précipitée, va les faire passer directement du statut d'adolescent attardé à celui d'adulte. Un vrai parcours initiatique, sur fond de violence ordinaire. La bd est longue, mais elle se lit très bien, sans jamais lasser. Une réussite.

12/05/2004 (modifier)
Par Bert
Note: 4/5
Couverture de la série Human Target
Human Target

Vous avez des ennuis ? Votre vie est menacée ? Faites appel à un garde du corps, il essayera de vous protéger et de faire rempart de son corps... Mais si vous avez vraiment les moyens (ou vraiment très peur pour votre vie), faites appel au meilleur garde du corps du monde : Christopher Chance. Il vous garantit sur facture qu'il prendra la balle à votre place : IL SERA VOUS. Pour le temps qu'il faudra. Et cela ne va pas sans mal, et surtout sans une bonne dose de schizophrénie, pour le pauvre Christopher, qui prend tous les risques, dont le moindre n'est pas de perdre complètement la raison. Cette BD vous emmène à la limite de la folie à laquelle doit faire face un homme-caméléon. Grâce à un dessin et à un cadrage clairs et efficaces, et à un scénario diabolique, ces albums vous captivent complètement. Qui est Christopher Chance ? Est-ce lui ? Est-ce vous ? Est-ce moi ? Qui le sait ? PS, à la personne qui a donné le cinquième avis : on peut tout à fait être déçu par une BD. Est-ce une raison pour dévoiler les fils qui font tout le piment de l'histoire ?

12/05/2004 (modifier)