Je suis en train de devenir fan de Jirô Taniguchi.
Après avoir lu Quartier Lontain, je viens de finir la lecture du Journal de mon père. Si celui-ci n’est pas tout à fait du même niveau que le premier, c’est excusable, après tout on ne peut pas faire que des chefs-d’œuvre.
On retrouve le trait fin de Taniguchi, très agréable à l’œil. On retrouve aussi toute la sensibilité de l’auteur. Cette histoire sent le vécu, et l’auteur partage ses émotions avec art. Si le sujet n’est pas des plus originaux, il est extrêmement bien traité. Les personnages sont attachants, touchants et on se trouve ici face à toute la complexité humaine, la profondeur de l’esprit humain et les difficultés de compréhension et de communication entre êtres humains.
Et ce qui est remarquable avec Taniguchi, c’est qu’il se dégage de ses œuvres une impression de sérénité, c’est apaisant, reposant.
Le seul petit défaut (celui qui fait que ce n’est pas cette fois une BD culte), c’est que ça tire un petit peu en longueur. Ceci dit, ça ne m’a pas empêchée d’être prise dans l’histoire, et de ressentir les différentes émotions des personnages : les doutes du personnage principal et ses regrets, les priorités du père pour subvenir aux besoins de sa famille, le découragement de la mère face à l’attitude de son mari, les craintes de la belle-mère qui doit se faire accepter par sa nouvelle famille…
Si vous ne connaissez pas encore Jirô Taniguchi, je vous conseille de ne plus attendre pour lire un de ses mangas.
Je l'ai bien aimé cette BD ! Alors bien sûr, comme pour l'avis précédent, cette série fait penser à bien d'autres déjà existantes, mais elle a le mérite d'être bien construite, avec un scénario assez bien ficelé et un héros qui est plutôt sympa.
Le dessin de Berlion est très agréable et, bien qu'il ait abandonné la couleur directe, les couleurs très vives nous donnent envie de partir en Provence !
Un bon premier album qui se lit avec plaisir, et qui devrait donner une série à succès.
C'est complètement énorme ce manga !!
C'est le genre de lecture qui captive complètement ! On a envie de savoir la suite, c'est limite un "besoin", comme une drogue en fait! Et comme de bien entendu, chaque tome se termine en général par une énigme, une interrogation, une dernière page qui tue ! Un vrai calvaire quand on n’a pas la suite !!
Et oui, on se demande comment Tenma va se sortir de cette affaire, comment va-t-il montrer que Johann est ce "monstre", quel est le passé des Liebert ? Plein d'interrogations, je veux savoir !!
En tout cas, belle performance de la part d'Urasawa d'avoir fait une bd aussi captivante que "Monster". Le scénario est vraiment bien pensé ! On sent bien que ça n'a pas été pondu en 2h, c'est carrément pensé, jusque dans les moindres détails, tout se recoupe, un vrai régal ! D'ailleurs, c'est un scénario plutôt complexe, bien dense, limite trop, ça manque parfois de simplicité, c'est vraiment compliqué, mieux vaut être dans un endroit calme et bien concentré pour profiter au maximum (c'est valable pour toute lecture mais particulièrement là), il y a beaucoup de personnages, ils apparaissent tous au fur et à mesure de l'histoire, et ils ont tous un rapport avec Tenma ou Johann...
Johann... grande réussite ce personnage aussi ! Rarement un personnage aura été aussi charismatique, aussi envoûtant, le méchant parfait quoi ! Pour faire une bonne histoire, il faut un bon méchant, c'est valable au cinéma, mais c'est valable aussi en bd ! "Monster" rentre carrément dans cette phrase !
Sinon côté dessin, ya pas à dire, c'est carrément bon ! Les personnages sont carrément maîtrisés, très expressifs (ou pas du tout quand c'est voulu), les cadrages sont bons, le trait est net et précis, j'aime beaucoup...
Donc pour conclure, lisez "Monster", vous aimerez, j'en suis convaincu, même Kael a aimé alors... :D
J'ai longtemps hésité entre 3 et 4, mais j'ai arrêté ma note sur 4 pour une bonne raison: les mangas de sports et le basket j'en ai rien à battre, mais j'ai accroché à l'histoire.
Oui c'est un peu classique, le débutant qui se découvre des capacités et qui se révèle un élément clé pour la victoire, mais Sakuragi (le héros) est vraiment très con, ses réactions puériles, et à chaque fois je suis plié. Les matchs de basket sont souvent un peu longs et parfois tirés par les cheveux mais ils sont bien menés et haletants.
Pour les dessins, ils étaient bien au début de la série et ils ont évolués en "vachement beaux et super maîtrisés".
Voilà, voilà, c'est classique mais prenant, c'est beau et on n'a pas besoin de tout connaître sur ce sport pour apprécier. Et surtout c'est bien marrant.
Après des ouvrages tels que "Lie-de-vin" et "Le cadet des Soupetard", on n'attendait pas vraiment Berlion dans ce genre de série. Détective désabusé, exerçant son métier à l'ombre des pétrodollars, Tony Corso est le héros d'une série éponyme (qui fait indéniablement pensé à "Largo Winch" et autres "IRS" utilisant la même recette) qui s'annonce très commerciale (quelle surprise!) et pour autant très bien foutue dans son genre.
Si ce genre n'est pas votre tasse de thé, si les beaux gosses, les belles pépés et les enquêtes policières un peu James Bondiennes vous gonflent plus qu'autre chose, passez votre chemin. Sinon vous découvrirez une série vraiment sympa, remplie d'humour et qui ne se la joue pas trop sérieux. L'intrigue elle-même est plutôt bien foutue et crédible, même si on n'évite pas toujours la caricature d'enquête dans le tome 1, sans que cela soit toujours volontaire.
Berlion a délaissé la couleur directe qui l'a fait connaître et son style, très dynamique, sert parfaitement son histoire. Bref une série pop-corn qui s'annonce bien, ce que confirme le très bon second tome: pour les amateurs.
Une très belle histoire, servie par un dessin magnifique.
L’histoire de ces automates est vraiment touchante. C’est beau, plein de poésie et rempli de mélancolie. L’histoire est servie par les dessins remarquables de Béatrice Tillier. C’est vraiment beau, et il se dégage de ces planches une certaine magie. Les couleurs sont remarquables et la mise en page est vraiment bien faite.
Cependant, le troisième tome n’est pas du même niveau. Les dessins de Leclercq sont beaux, proches de ceux de Béatrice Tillier, mais il ne s’en dégage pas la même magie. La fin du scénario est aussi un peu décevante, notamment avec les "résurrections" de Jam et le fait que la Fée semble perdre de sa fragilité.
Cela reste tout de même une série remarquable, que je ne peux que vous conseiller.
Génial !
Nous n’avons ici que la fin d’une histoire, le dénouement. Mais quel dénouement !
C’est vraiment très amusant, délirant.
Qui plus est, les dessins de Franck Le Gall s’accordent parfaitement à ce genre d’histoires.
Vraiment une excellente Patte de mouche !
Chouette BD que celle-ci. Dans le genre horreur (ô combien difficile en bande dessinée), c'est ce que j'ai lu de mieux après le premier tome de "Dans la nuit". Les premiers 2/3 de l'histoire sont savamment orchestrés: la tension est palpable, renforcée par une mise en scène hyper efficace et des couleurs diaboliquement choisies. Il est vraiment dommage que la fin ne soit pas vraiment à la hauteur, la petite fille étant plus ridicule qu'effrayante, je trouve. Cela reste une belle réussite malgré tout qui me fait mettre 4 étoiles tant ce genre est casse gueule.
Un shonen classic mais ô combien efficace. Les personnages sont attachants et on a envie d'en savoir plus sur leur passé (particulièrement celui de Train). L'histoire est plutôt bonne avec cette conspiration pour faire changer le monde mais je n'en dis pas plus. Le dessin quant à lui est agréable et très lisible.
Tout comme Pacman, j’ai bien apprécié les deux premiers tomes parus à ce jour. Le récit semble ardu de prime abord par le lettrage ramassé dans de nombreuses petites bulles qui tapissent chaque planche. Il faut donc s’accrocher au début mais, une fois rentré dans l’histoire, on la suit avec intérêt. La lecture nécessite tout de même une attention particulière.
Par la présence de chamans, de guérisseurs, d’esprits de la nature et de clans, l’histoire aurait pu, à mon sens, tout aussi bien se passer aux Amériques chez des tribus indiennes. Toutefois, l’auteur a préféré l’époque préhistorique où les Cro-Magnons cohabitaient avec les Néandertaliens. Le scénario est prenant et bien construit. Pas de fausses notes en quelque sorte. Du côté du graphisme, on pourrait regretter des planches manquant d’aération et un dessin de qualité pas suffisamment mis en valeur parce que "trop petit". Ceci dit, le tir est quelque peu corrigé dans le deuxième opus qui bénéficie d'un meilleur cadrage : les gros plans sont plus fréquents et l’ensemble paraît plus dynamique. La mise en couleur est honnête et les tons sont plutôt bien choisis.
C’est évident qu’il ne s’agit pas ici de fantasy (ni de près, ni de loin) mais plutôt de légende comme le souligne Pacman. Classer cette série en "Inclassable" aurait été préférable, mais bon ...
Bref, voici une série peu connue, à tort !
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Le Journal de mon père
Je suis en train de devenir fan de Jirô Taniguchi. Après avoir lu Quartier Lontain, je viens de finir la lecture du Journal de mon père. Si celui-ci n’est pas tout à fait du même niveau que le premier, c’est excusable, après tout on ne peut pas faire que des chefs-d’œuvre. On retrouve le trait fin de Taniguchi, très agréable à l’œil. On retrouve aussi toute la sensibilité de l’auteur. Cette histoire sent le vécu, et l’auteur partage ses émotions avec art. Si le sujet n’est pas des plus originaux, il est extrêmement bien traité. Les personnages sont attachants, touchants et on se trouve ici face à toute la complexité humaine, la profondeur de l’esprit humain et les difficultés de compréhension et de communication entre êtres humains. Et ce qui est remarquable avec Taniguchi, c’est qu’il se dégage de ses œuvres une impression de sérénité, c’est apaisant, reposant. Le seul petit défaut (celui qui fait que ce n’est pas cette fois une BD culte), c’est que ça tire un petit peu en longueur. Ceci dit, ça ne m’a pas empêchée d’être prise dans l’histoire, et de ressentir les différentes émotions des personnages : les doutes du personnage principal et ses regrets, les priorités du père pour subvenir aux besoins de sa famille, le découragement de la mère face à l’attitude de son mari, les craintes de la belle-mère qui doit se faire accepter par sa nouvelle famille… Si vous ne connaissez pas encore Jirô Taniguchi, je vous conseille de ne plus attendre pour lire un de ses mangas.
Tony Corso
Je l'ai bien aimé cette BD ! Alors bien sûr, comme pour l'avis précédent, cette série fait penser à bien d'autres déjà existantes, mais elle a le mérite d'être bien construite, avec un scénario assez bien ficelé et un héros qui est plutôt sympa. Le dessin de Berlion est très agréable et, bien qu'il ait abandonné la couleur directe, les couleurs très vives nous donnent envie de partir en Provence ! Un bon premier album qui se lit avec plaisir, et qui devrait donner une série à succès.
Monster
C'est complètement énorme ce manga !! C'est le genre de lecture qui captive complètement ! On a envie de savoir la suite, c'est limite un "besoin", comme une drogue en fait! Et comme de bien entendu, chaque tome se termine en général par une énigme, une interrogation, une dernière page qui tue ! Un vrai calvaire quand on n’a pas la suite !! Et oui, on se demande comment Tenma va se sortir de cette affaire, comment va-t-il montrer que Johann est ce "monstre", quel est le passé des Liebert ? Plein d'interrogations, je veux savoir !! En tout cas, belle performance de la part d'Urasawa d'avoir fait une bd aussi captivante que "Monster". Le scénario est vraiment bien pensé ! On sent bien que ça n'a pas été pondu en 2h, c'est carrément pensé, jusque dans les moindres détails, tout se recoupe, un vrai régal ! D'ailleurs, c'est un scénario plutôt complexe, bien dense, limite trop, ça manque parfois de simplicité, c'est vraiment compliqué, mieux vaut être dans un endroit calme et bien concentré pour profiter au maximum (c'est valable pour toute lecture mais particulièrement là), il y a beaucoup de personnages, ils apparaissent tous au fur et à mesure de l'histoire, et ils ont tous un rapport avec Tenma ou Johann... Johann... grande réussite ce personnage aussi ! Rarement un personnage aura été aussi charismatique, aussi envoûtant, le méchant parfait quoi ! Pour faire une bonne histoire, il faut un bon méchant, c'est valable au cinéma, mais c'est valable aussi en bd ! "Monster" rentre carrément dans cette phrase ! Sinon côté dessin, ya pas à dire, c'est carrément bon ! Les personnages sont carrément maîtrisés, très expressifs (ou pas du tout quand c'est voulu), les cadrages sont bons, le trait est net et précis, j'aime beaucoup... Donc pour conclure, lisez "Monster", vous aimerez, j'en suis convaincu, même Kael a aimé alors... :D
Slam Dunk
J'ai longtemps hésité entre 3 et 4, mais j'ai arrêté ma note sur 4 pour une bonne raison: les mangas de sports et le basket j'en ai rien à battre, mais j'ai accroché à l'histoire. Oui c'est un peu classique, le débutant qui se découvre des capacités et qui se révèle un élément clé pour la victoire, mais Sakuragi (le héros) est vraiment très con, ses réactions puériles, et à chaque fois je suis plié. Les matchs de basket sont souvent un peu longs et parfois tirés par les cheveux mais ils sont bien menés et haletants. Pour les dessins, ils étaient bien au début de la série et ils ont évolués en "vachement beaux et super maîtrisés". Voilà, voilà, c'est classique mais prenant, c'est beau et on n'a pas besoin de tout connaître sur ce sport pour apprécier. Et surtout c'est bien marrant.
Tony Corso
Après des ouvrages tels que "Lie-de-vin" et "Le cadet des Soupetard", on n'attendait pas vraiment Berlion dans ce genre de série. Détective désabusé, exerçant son métier à l'ombre des pétrodollars, Tony Corso est le héros d'une série éponyme (qui fait indéniablement pensé à "Largo Winch" et autres "IRS" utilisant la même recette) qui s'annonce très commerciale (quelle surprise!) et pour autant très bien foutue dans son genre. Si ce genre n'est pas votre tasse de thé, si les beaux gosses, les belles pépés et les enquêtes policières un peu James Bondiennes vous gonflent plus qu'autre chose, passez votre chemin. Sinon vous découvrirez une série vraiment sympa, remplie d'humour et qui ne se la joue pas trop sérieux. L'intrigue elle-même est plutôt bien foutue et crédible, même si on n'évite pas toujours la caricature d'enquête dans le tome 1, sans que cela soit toujours volontaire. Berlion a délaissé la couleur directe qui l'a fait connaître et son style, très dynamique, sert parfaitement son histoire. Bref une série pop-corn qui s'annonce bien, ce que confirme le très bon second tome: pour les amateurs.
Fée et tendres Automates
Une très belle histoire, servie par un dessin magnifique. L’histoire de ces automates est vraiment touchante. C’est beau, plein de poésie et rempli de mélancolie. L’histoire est servie par les dessins remarquables de Béatrice Tillier. C’est vraiment beau, et il se dégage de ces planches une certaine magie. Les couleurs sont remarquables et la mise en page est vraiment bien faite. Cependant, le troisième tome n’est pas du même niveau. Les dessins de Leclercq sont beaux, proches de ceux de Béatrice Tillier, mais il ne s’en dégage pas la même magie. La fin du scénario est aussi un peu décevante, notamment avec les "résurrections" de Jam et le fait que la Fée semble perdre de sa fragilité. Cela reste tout de même une série remarquable, que je ne peux que vous conseiller.
Les Aventures de la Fin de l'épisode
Génial ! Nous n’avons ici que la fin d’une histoire, le dénouement. Mais quel dénouement ! C’est vraiment très amusant, délirant. Qui plus est, les dessins de Franck Le Gall s’accordent parfaitement à ce genre d’histoires. Vraiment une excellente Patte de mouche !
Dors, petite fille
Chouette BD que celle-ci. Dans le genre horreur (ô combien difficile en bande dessinée), c'est ce que j'ai lu de mieux après le premier tome de "Dans la nuit". Les premiers 2/3 de l'histoire sont savamment orchestrés: la tension est palpable, renforcée par une mise en scène hyper efficace et des couleurs diaboliquement choisies. Il est vraiment dommage que la fin ne soit pas vraiment à la hauteur, la petite fille étant plus ridicule qu'effrayante, je trouve. Cela reste une belle réussite malgré tout qui me fait mettre 4 étoiles tant ce genre est casse gueule.
Black Cat
Un shonen classic mais ô combien efficace. Les personnages sont attachants et on a envie d'en savoir plus sur leur passé (particulièrement celui de Train). L'histoire est plutôt bonne avec cette conspiration pour faire changer le monde mais je n'en dis pas plus. Le dessin quant à lui est agréable et très lisible.
Vo'Hounâ
Tout comme Pacman, j’ai bien apprécié les deux premiers tomes parus à ce jour. Le récit semble ardu de prime abord par le lettrage ramassé dans de nombreuses petites bulles qui tapissent chaque planche. Il faut donc s’accrocher au début mais, une fois rentré dans l’histoire, on la suit avec intérêt. La lecture nécessite tout de même une attention particulière. Par la présence de chamans, de guérisseurs, d’esprits de la nature et de clans, l’histoire aurait pu, à mon sens, tout aussi bien se passer aux Amériques chez des tribus indiennes. Toutefois, l’auteur a préféré l’époque préhistorique où les Cro-Magnons cohabitaient avec les Néandertaliens. Le scénario est prenant et bien construit. Pas de fausses notes en quelque sorte. Du côté du graphisme, on pourrait regretter des planches manquant d’aération et un dessin de qualité pas suffisamment mis en valeur parce que "trop petit". Ceci dit, le tir est quelque peu corrigé dans le deuxième opus qui bénéficie d'un meilleur cadrage : les gros plans sont plus fréquents et l’ensemble paraît plus dynamique. La mise en couleur est honnête et les tons sont plutôt bien choisis. C’est évident qu’il ne s’agit pas ici de fantasy (ni de près, ni de loin) mais plutôt de légende comme le souligne Pacman. Classer cette série en "Inclassable" aurait été préférable, mais bon ... Bref, voici une série peu connue, à tort !